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  • : La Chaine d'Union
  • : Lettre d'actualité, avec un apport de symbolisme, et de spiritualité, accés le plus souvent sur un axe Moyen- Orient, Europe, et Amérique du Nord.
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30 juin 2015 2 30 /06 /juin /2015 09:22

Par Alberto M. Fernandez *

Depuis son émergence sous le nom d’Al-Qaïda en Irak, l’organisation aujourd’hui connue sous le nom d’« Etat islamique », ou EI, s’est ouverte une voie large et ensanglantée au Moyen-Orient, notamment en Syrie et en Irak.

Un bon nombre de ses actions les plus notoires et médiatisées sont menées contre des groupes ethniques et religieux que l’EI a déclarés cibles légitimes : des massacres en tous genres contre la population chiite irakienne, qui ont culminé avec celui du Camp Speicher en 2014 ; la tentative d’extermination de la population yézidie irakienne, y compris les attentats d’août 2007 à Qahtaniya ; de multiples attaques contre les chrétiens, dont celle commise en octobre 2010 dans la cathédrale syrienne catholique de Bagdad, et l’expulsion totale des communautés chrétiennes historiques de Mossoul et des plaines de Ninive en 2014.

Mais la violence de l’EI à l’encontre de la population musulmane sunnite est parfois moins bien comprise ou connue, même si les exemples abondent. Les récents massacres des tribus d’Anbar, en 2014-2015, et de 2014 contre la tribu Shaitat à l’est de Deir Al-Zur, en Syrie, sont particulièrement remarquables de par leur étendue. Le massacre de près d’un millier de membres de la tribu Shaitat par l’EI attire en particulier l’attention, en raison d’une vidéo et de contenu y faisant allusion dans les médias sociaux, et des efforts de longue haleine de l ‘EI pour justifier ses actions.

Le massacre des Shaitat par l’EI

Les bastions traditionnels de la tribu des Shaitat, forte de 90 000 membres, se trouvent au sud de la ville de Deir Al-Zur, sur les rives de l’Euphrate, dans les villes d’Abou Hamam, Al-Kashkiyah et Ghranij. C’est une zone à population arabo-musulmane sunnite, sans minorité ethnique ou religieuse notable, et les Shaitat résident près des champs de pétrole d’Al-Omar. Au cours de la période d’anarchie et de confusion qui a suivi la guerre civile syrienne, la région a été arrachée aux forces du régime d’Assad par Jabhat Al-Nusra (JN) et par des unités de l’ASL, en novembre 2013, avant de tomber aux mains de l’EI, début juillet 2014.[3]

La conquête par l’EI a été facilitée par des mois de travail préparatoire au sein des tribus arabes de la région, notamment par la création de liens avec des jeunes membres de tribus locales, et en leur fournissant une aide et de l’argent. Certains des combattants de la JN et du Conseil de la Choura des Moudjahidine semblent avoir changé de camp. L’EI a été apparemment jusqu’à nommer un Amir aux affaires tribales, un Saoudien nommé Dhaigham Abou Abdallah, [4] qui, d’après son nom, pourrait être lié à l’importante confédération tribale Shammar présente en Arabie saoudite, en Syrie et en Irak.[5]

Au sein des Shaitat, la situation s’est détériorée en juillet 2014.[6] Qu’il s’agisse d’une lutte de générations, d’une insatisfaction tribale envers les structures islamistes, qui interdisent de fumer et de mener certaines activités, ou d’une simple lutte pour le pouvoir et les richesses, après l’arrestation de trois membres de la tribu par l’État islamique, les Shaitat bien armés se sont révoltés – seuls et sans l’aide d’aucune unité de l’ASL ou d’une autre tribu – et ont tué au moins 11 combattants de l’EI, dont cinq étaient eux-mêmes des Shaitat, y compris un chef local de l’EI, nommé Abou Ali Al-Shaiti. [7] La vidéo montrant les Shaitat se vantant effrontément de leur action a posé un défi irrésistible. [8] L’EI, bien mieux armé, galvanisé par le succès militaire de la chute de Mossoul et de ses quatre divisions de l’armée irakienne, a réagi rapidement.

L’EI a exercé une terrible vengeance contre des centaines d’hommes et de garçons de plus de 15 ans, fusillés ou décapités le 13 avril. Il s’agissait prétendument de représailles, calquées sur le modèle de la destruction de la tribu juive des Banou Qurayza à l’époque du prophète Mohammad, l’EI considérant apparemment que la tribu tout entière pratiquait l’apostasie. La vidéo des décapitations de masse, filmées en direct sans aucun montage, fait partie des plus terribles que l’EI ait jamais réalisées.[9] Il ne s’agit pas d’une production habile, mais de sauvagerie brute et immédiate. La vidéo est pleine de rires, les assassins étant apparemment étourdis et rendus hystériques par leur massacre. Un homme attaché se voit demander s’il veut mourir par le couteau ou l’arme à feu ; il répond « par l’arme à feu » mais il est décapité. Une tête décapitée est placée près d’un homme attaché, vivant, pour le terrifier pendant ses derniers instants. Les victimes sont à maintes reprises narguées et maudites. Bien que l’EI semble avoir utilisé certains membres des Shaitat pour tuer les victimes, on peut aussi entendre des accents saoudien et égyptien. Le caméraman rassure les auteurs du massacre qu’il ne les filme pas, mais seulement leurs victimes, « agents infidèles et apostats du régime ». Une vidéo légèrement différente, tournée environ à la même époque, montre l’ancien rapper allemand Deso Dogg (Denis Cuspert, surnommé Abou Talha Al-Almani) décapitant plusieurs Shaitat.

De manière incroyable, juste au moment où le massacre se produisait, le principal cheikh des Shaitat, Rafaa Aakla Al-Raju, interviewé à Istanbul, affirmait que la bataille se déroulait bien et que les opérations de guérilla contre les « Safavides Nusayri iraniens » de l’EI se poursuivaient.[10] Il demandait une aide urgente des autres tribus et des puissances de la région.

Dans une autre vidéo, des membres de la tribu se montraient moins optimistes, prêtaient allégeance à l’EI et demandaient que les jeunes membres « innocents » de la tribu, qui n’avaient pas participé aux combats, soient libérés. [11] De nombreux Shaitat qui n’ont pas été massacrés ont fui, des centaines d’entre eux ont été emprisonnés, et d’autres tribus arabes sunnites ont finalement demandé au « Calife » Al-Bagdadi de pardonner aux Shaitat.[12]

L’EI pardonne officiellement aux Shaitat

Des extraits de la vidéo du massacre ont été utilisés à maintes reprises par les adversaires de l’EI, y compris dans une vidéo du gouvernement américain. [13] A l’automne 2014, l’EI a daigné pardonner officiellement aux Shaitat, et des milliers d’entre eux ont été autorisés à revenir dans leurs régions en novembre. Les commandants de l’EI ont affirmé aux anciens de la tribu que les Shaitat ne pourraient plus se réunir en grands rassemblements sans autorisation, qu’il leur était interdit de porter des armes en quelque circonstance que ce soit, qu’ils devaient livrer leurs armes et divulguer leurs caches d’armes, livrer les traîtres et « reconnaître que toute personne qui s’oppose à l’État islamique est un apostat ». [14]

Le pardon conditionnel accordé aux Shaitat a par la suite été relaté dans une vidéo de l’EI, beaucoup plus policée que les images brutes du massacre d’août 2014. En janvier 2015, le bureau médiatique de l’EI, Wilayat Al-Khayr (Deir ez-Zur), a mis en ligne une production longue de 12:48 mn intitulée « A l’exception de ceux qui croient ».[15] Cette vidéo de haute définition s’ouvre sur des images de combat provenant de téléphones cellulaires capturés, montrant des chefs de tribus appelant au soulèvement contre « l’organisation Nusayri Daesh ». Des files de jeunes hommes vaincus et conduits à leur mort sont ensuite montrées, l’un d’eux étant nargué au prétexte que « cet homme a rejeté la Charia de Dieu lors d’une manifestation ». Des chefs de l’EI et « certains des fils des Shaitat » expliquant d’où vient le problème : il y avait au sein des Shaitat quatre groupes qui s’opposaient à l’État islamique : les « voleurs de pétrole » et les marchands, les voleurs des autoroutes qui pratiquaient la « corruption sur terre », les agents du régime d’Assad (« Shabiha ») et les Soufis, qui suivent des « pratiques obscurantistes » et n’ont jamais rien fait pour s’opposer au régime d’Assad.

Le reste de la vidéo évoque le retour de la tribu repentie, alignée pour recevoir des déclarations de repentir, livrer leurs armes et révéler les caches d’armes. Ils sont admonestés de se montrer loyaux, tandis que les garçons et jeunes hommes font l’éloge d’Al-Bagdadi et de l’État islamique. La vidéo du massacre des Shaitat est sans doute le film le plus détaillé sur l’assassinat de masse de musulmans sunnites commis par l’EI. Des tueries massives similaires, à peu près contemporaines, des Albunimr dans la province irakienne d’Anbar ne sont pas montrées avec autant de détails. L’EI est revenu sur cet épisode au cours des mois qui ont suivi, comme s’il éprouvait le besoin de s’expliquer sans cesse.

En mars 2015, le même bureau médiatique de Wilayat Al-Khayr a mis en ligne une vidéo montrant le repentir de Mansour al-Shaiti, qui avait été vu auparavant dirigeant des combattants de la tribu contre l’EI, dans une vidéo utilisée dans la précédente production de l’EI sur les Shaitat.[16] Mansour a critiqué les « gangs qui ne craignent pas Dieu », venus dans les mosquées dire aux fidèles que l’EI allait emmener les femmes, tuer les enfants et détruire les maisons des habitants locaux. Ceci n’était pas vrai. Il avait commis une erreur, s’était repenti, avait été pardonné et à présent tout allait bien entre l’EI et les habitants du cru.

Une des raisons pour lesquelles l’EI a continué à produire des films sur les Shaitat est peut-être le fait est qu’au moins certains des membres de la tribu ont continué de se battre. Mansour est montré avec un AK-47 pour souligner le fait qu’au moins certains pensaient que les Shaitat ne devaient pas être désarmés. En mai 2015, toutefois, une autre vidéo de l’EI a montré un combattant kosovar albanais tuant un membre de la tribu Shaitat du nom de Shraideh avec un RPG.[17] Shraideh avait auparavant tué deux combattants de l’EI avec un RPG. D’autres Shaitat ont été tués après que l’EI se soit emparé de la ville historique syrienne de Palmyre, fin mai.[18]

L’EI est encore revenu sur le sujet en juin 2015, avec une courte vidéo montrant cette fois-ci le retour d’autres Shaitat, dans leur village d’Abou Hamam.[19] Un ancien de la tribu a admonesté à plusieurs reprises les Shaitat qui continuent de combattre de « revenir à leur religion » et a dit qu’il était prêt à les combattre avant même que l’EI le fasse. Un autre membre de la tribu de retour a appelé tous les sunnites à s’unir pour combattre leurs ennemis et conquérir Damas.

Une leçon de terrorisme brut

Le recours par l’EI à une violence à grande échelle contre les Shaitat, et l’usage de son impact visuel, ont représenté une leçon de terrorisme brut, mais l’EI a aussi éprouvé le besoin de s’expliquer et d’apporter une conlusion face à son public arabophone. Comme Haian Dukhan et Sinan Hawat l’ont observé, la violence « invite de manière subtile les recrues à choisir le bon cheval ou à mourir ». [20] Si le massacre initial montré dans la première vidéo n’a pas été réitéré, le concept de punition a été martelé dans des productions vidéos répétées de l’EI, cherchant à traiter un problème non résolu au sein d’une population – celle des tribus musulmanes arabes sunnites en Syrie – qui revêt une importance capitale pour l’État islamique naissant. Les Shaitat, au moins en vidéo, continuent de se repentir, d’être pardonnés, de rentrer chez eux, de mourir et de combattre encore l’État islamique.

*Alberto M. Fernandez est le Vice-Président de MEMRI.

Notes:

[1] Al-Shaitat peut aussi être translitéré Al-Shu’eitat.

[2] English.al-akhbar.com, 18 décembre 2015.

[3] Globalpost.com, 11 août 2014.

[4] reddit.com/r/syriancivilwar/, février 2015.

[5] Youtube.com/watch?v=ZeApAxB_VYU.

[6] Youtube.com/watch?v=u_r8HDwLamE.

[7] Youtube.com/watch?v=urFs6x9jlME.

[8] Lbcgroup.tv, 31 juillet 2014.

[9] « ISIS massacre against the Shaitat Clan in Dairzzor-13.8.2014, » Youtube.com/watch?v=IWUtFkXlmlQ&bpctr=1434837297.

[10] Youtube.com/watch?v=Mp27mADEqjs.

[11] Youtube.com/watch?v=BoMAaILw2SM

[12] Youtube.com/watch?v=MgvWNS_e7go

[13] Youtube.com/watch?v=DVLMlhIPTsg

[14] Syriahr.com/en, 26 novembre 2014.

[15] Jihadology.net, 11 janvier 2015.

[16] Youtube.com/watch?v=8Jvc-bjIlfA

[17] Dailymail.co.uk, 21 mai 2015.

[18] Telegraph.co.uk, 21 mai 2015.

[19] « Return of the Residents of the Village of Abu Hamam, » Jihadology.net, juin 2015.

[20] Haian Dukhan and Sinan Hawat, « The Islamic State and the Arab Tribes in Eastern Syria, » E-International Relations, 31 décembre 2014.

Lire l’original en anglais

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11 décembre 2010 6 11 /12 /décembre /2010 19:52
Etre juif chante par plusieurs vedettes israéliennes.. Et c'est traduit en Français. Mettre le son Belle musique et belles paroles http://www.youtube.com/watch?v=gKYx9v2lGXs
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11 décembre 2010 6 11 /12 /décembre /2010 14:16

Denoncer les choses avec humour!

 

A lire attetivement,ça vaut le coup..........

 

  Il aurait été dommage de ne pas faire suivre....

 

Quel beau coup de plume, quelle lucidité, voilà une réplique !!!

 

Lisez cette lettre ouverte, écrite par quelqu'un qui n'a pas froid aux yeux ; qui sait utiliser les mots adéquats et chose rare, qui signe sa lettre.

 

Lettre ouverte en réponse au Président du MRAP (très bien tournée; elle fait bien plaisir à lire !)

 Monsieur,
 Vous avez organisé récemment, en tant que président du MRAP, un colloque à l'Assemblée nationale intitulé "Du racisme anti-arabe à l'islamophobie". Vous y avez dénoncé, en France, « les mosquées souillées, les discriminations à l'emploi et au logement, les appels au meurtre, les violences et agressions à l'endroit des populations et des lieux de culte musulmans". Vous avez montré du doigt l'impunité dont bénéficient les auteurs de ces délits, appelant à un réveil de l'opinion publique, un sursaut des institutions (Police, Justice, Education nationale, etc.), une mobilisation des grandes consciences intellectuelles.
 Vous avez raison ! De plus en plus de Français sont racistes. De plus en plus en ont par-dessus la tête de ce qu'il appellent (à tort) l'invasion islamo-maghrébine. De cet afflux de populations inassimilables qu'ils croient (à tort) être le ressort principal de la délinquance et de la criminalité. De plus en plus sont épouvantés (à tort) par l'afflux de populations qui, ayant chassé l'occupant raciste des territoires qu'il exploitait, ont rendu ces terres à l'heureux état de nature mais sont contraintes de chercher, auprès de l'ancien colonisateur raciste, les remèdes à la misère provoquée par la décolonisation.
 De plus en plus de racistes ont (à tort) des idées de violence en entendant sur les radios les poésies du groupe afro-maghrébin Sniper qui chante, par exemple : « La France nous ronge, le seul moyen de se faire entendre est de brûler des voitures. La France est une garce. On nique la France. »
 Oui, Monsieur Aounit, la triste vérité est là : les racistes n'entendent rien à la rude poésie des cités et ils en ont par-dessus la tête d'entendre des hexagonoïdes chanter qu'ils niquent la France, et qu'ils baisent leurs mères.
 C'est sûr qu'il y a quelque racisme à ne pas accepter ces coutumes de baiser notre mère et de niquer notre pays, mais c'est ainsi, Monsieur Aounit : les racistes ne sont pas tolérants.
 
 Et ils ont tort. Vous avez raison !
 Mais comment ces petits blancs arriérés seraient-ils assez évolués, ouverts, libéraux et modernes pour accepter que des populations qu'ils ont accueillies, nourries, soignées et enseignées leur crachent leur haine et leur mépris à la figure ?
 
 Vous faites bien de dénoncer ce racisme-là en France dans la Chambre des députés de cette République qui vous a fait tant de mal.. La dignité de l'endroit ajoute à la force de votre réquisitoire. Mais vous feriez mieux encore en allant le prononcer là-bas, au bled.
 
 C'est sur place, chez eux, alors qu'ils sont encore libres, qu'il faut alerter les milliers d'Afro-musulmans et d'islamo-maghrébins qui s'apprêtent à céder au mirage du RMI, de la Sécu, des allocs, et à basculer dans le piège affreux que leur tendent les racistes français.
             
 Monsieur Aounit, dites-le à vos frères, à vos cousins, à vos femmes, à vos enfants, à vos voisins, à tous ceux du bled et de la brousse : la France raciste ne veut pas d'eux parce que dans son aveuglement raciste, elle les regarde (à tort) comme des envahisseurs et des prédateurs.
 
 Dites simplement cette sinistre vérité aux vôtres Monsieur Aounit.
             
 Ne les laissez pas se jeter dans la gueule du loup. Il est de votre devoir de protéger ces malheureux contre cette effrayante menace. Les laisser venir, serait se rendre coupable de non-assistance à personnes en danger.
 
 D'ailleurs vous-même, Monsieur Aounit, vous et tous ceux qui comme vous, êtes condamnés à vivre dans cet abominable pays raciste, n'hésitez pas : brisez vos chaînes, secouez la poussière de vos sandales et quittez cet enfer.
 
 Ne faites pas plus longtemps aux racistes le cadeau de votre enrichissante présence.
 
 Ne soyez plus le gibier de ces chasseurs impitoyables qui attaquent vos mères dans le métro, violent vos filles dans les caves, pillent vos supermarchés, brûlent vos voitures dans vos cités, vendent de la drogue à vos enfants. Ne leur laissez aucun homme à discriminer, aucune femme à insulter, aucun enfant à battre, aucune mosquée à souiller.
 
 N'hésitez pas : vengez toutes ces années de terreur, de souffrance, d'humiliation, d'exploitation qu'ils vous ont infligées : privez-les de la chance que vous représentez.
 
 Et puis, pourquoi vous gêner ? En partant, emmenez vos amis. Les grandes consciences intellectuelles, les militants immigrationnistes, les journalistes amis,d'abord cela leur épargnera l'insupportable peine de vivre sans vous, ensuite cela privera la France raciste de la formidable force intellectuelle qui fait son rayonnement dans le monde entier.Ils seront bien punis, les racistes!  
 
 Songez-y, Monsieur Aounit : ils auront l'air de quoi les Le Pen, les Gollnisch, Les Hortefeux , Besson les militants du FN et les électeurs de tout ce monde quand, le dernier bateau ayant franchi la ligne d'horizon, l'ultime avion s'étant évanoui dans l'azur, la dernière camionnette étant passée de l'autre côté de la frontière, ils découvriront qu'ils sont désormais entre eux ?
 
 Entre racistes.
 Tout seuls.
 Ah, on voudrait voir ça ! Rien que pour le plaisir.
 Cette lettre circulait par EMail dans un petit circuit, maintenant osons la diffuser largement.
 Cordialement
 
 Major Alain PINON
 Chef de lUnité des Moyens  Aériens

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18 mars 2010 4 18 /03 /mars /2010 11:15

 

 

 



Plus bas, votre synagogue


A en croire les médias européens, l’actualité israélienne ne bruisse que de la malheureuse affaire des 1600 logements de « Jérusalem Est ». Hillary Clinton ne décolère pas, c’est son Président qui lui en a donné l’ordre.

Pour information, Ramat Schlomo, où ces logements pourraient être construits (ou pas), n’est pas à l’est mais au nord ouest de la capitale israélienne. C'est-à-dire qu’elle n’est ni dans la partie arabe (Jérusalem Est), ni une « colonie ». C’est un quartier reconquis par l’armée Israélienne sur la Jordanie lors de la Guerre des Six jours.

Certes, peu de kilomètres séparent ces deux points, mais au Moyen-Orient, comme ne devrait pas l’ignorer Joe Biden qui prétend vouloir discuter du processus de paix, quelques centaines de mètres peuvent faire toute la différence.


Construire à petit prix


Les Palestiniens se croient autorisés à construire n’importe quel bâtiment où ils le veulent, sans aucun respect pour le Plan d’Occupation des Sols (POS) qui d’ailleurs n’existe pas dans les territoires que gère l’Autorité Palestinienne. Cela facilite les démarches pour l’obtention de permis de construire.

Selon le Fond Monétaire International, la croissance de l’économie palestinienne a été de 7%, un taux que lui envient bien des pays européens et qui suscite quelque convoitise sur le plan foncier.

A en croire les médias européens, l’actualité israélienne ne bruisse que de la malheureuse affaire des 1600 logements de « Jérusalem Est ». Hillary Clinton ne décolère pas, c’est son Président qui lui en a donné l’ordre.


P
our information, Ramat Schlomo, où ces logements pourraient être construits (ou pas), n’est pas à l’est mais au nord ouest de la capitale israélienne. C'est-à-dire qu’elle n’est ni dans la partie arabe (Jérusalem Est), ni une « colonie ». C’est un quartier reconquis par l’armée Israélienne sur la Jordanie lors de la Guerre des Six jours.

Certes, peu de kilomètres séparent ces deux points, mais au Moyen-Orient, comme ne devrait pas l’ignorer Joe Biden qui prétend vouloir discuter du processus de paix, quelques centaines de mètres peuvent faire toute la différence.


Construire à petit prix


Les Palestiniens se croient autorisés à construire n’importe quel bâtiment où ils le veulent, sans aucun respect pour le Plan d’Occupation des Sols (POS) qui d’ailleurs n’existe pas dans les territoires que gère l’Autorité Palestinienne. Cela facilite les démarches pour l’obtention de permis de construire.

Selon le Fond Monétaire Internationamie palestinienne a été de 7%, un taux que lui envient bien des pays européens et qui suscite quelque convoitise sur le plan foncier.


C
’est ainsi, qu’en Territoire palestinien, on peut voir de splendides demeures ou des mosquées surgir de terre à l’écart des routes et des chemins sans aucun souci de cohérence. Il suffit ensuite de graisser la patte d’un fonctionnaire (payé avec les impôts des contribuables européens) pour se voir installer l’eau et l’électricité.


Mais on prendra bien soin de ne pas achever complètement le bâtiment, c'est-à-dire de laisser quelques fers à béton dépasser de l’ouvrage, de ne pas achever le dernier étage.


L
a raison ? Cela fait un peu plus pauvre dans le décor et, surtout, tant que la maison n’est pas terminée, on ne paye pas d’impôts fonciers. Il n’y a pas de petits bénéfices.

Juste à côté, d’autres jeunes Palestiniens jouent au foot dans ce qui ressemble fort à une école ou un camp, où s’entassent pêle-mêle les familles pauvres. Ce sont des baraquements construits de bric et de broc, des plaques de béton qui ne tiennent debout que par miracle surmontées de tôles ondulées.

L’Orient aux mille visages, disait le poète. Ces camps existent encore pour 3 raisons : Un, pour justifier le nombre de fonctionnaires de l’UNRWA qui les prennent en charge, deux, pour entretenir la colère arabe, trois pour nourrir les reportages des correspondants internationaux.


Une synagogue, mais cent minarets


Pour l’heure, la colère arabe monte chaque jour un peu plus. Car, après les 1600 logements de Jérusalem (Est ? Nord ? Nord-Ouest ?), il est maintenant question de la synagogue Hurva, qui vient d’être réhabilitée.

Le dôme blanc du nouveau lieu de prière s’élance vers le ciel, se mélangeant avec les monuments plus anciens, musulmans comme chrétiens. En raison de la topographie, car elle est située sur une colline, elle s'élève au-dessus des lieux saints islamiques et surtout de la mosquée d’Al-Aqsa.


Et cela est tout simplement insupportable pour les Musulmans. Ils prétendent que leur religion est supérieure à toutes les autres. En foi de quoi, aucun clocher, aucun édifice religieux ne doit dépasser en hauteur le toit de leurs mosquées. Question de principe !


A Jérusalem, que l'Islam, malgré les grandes déclarations, ne tient pas du tout à partager, il ne faudrait construire que des logements pour les Arabes musulmans et surtout que des mosquées.

À Damas, Khaled Mechaal, le chef en exil du groupe islamiste Hamas, a déclaré que l'inauguration de la synagogue signifiait «la destruction de la Mosquée Al Aqsa et la construction du Temple», dixit l'Agence France-Presse.


Le Hamas a appelé à une « journée de rage », peut-être point de départ d'une nouvelle intifada. La Jordanie, pourtant coupable de la destruction de ce lieu, "a condamné son inauguration par Israël près d'Al-Aqsa", a annoncé l’agence de presse Petra.


Le ministre jordanien Nabil Sharif a également souligné le rejet de son pays de toute tentative d'Israël de s'introduire dans la mosquée Al-Aqsa. Pour information, la nouvelle synagogue est située à 350 mètres de la mosquée. C’est dire la bonne foi du ministre.


Le journal espagnol Globo répercute l’indignation d’un haut responsable palestinien, Hatem Abdel Kader : « L’inauguration de cette synagogue est le prélude à une vague de violence, d’extrémisme et de fanatisme religieux ».


P
récisons que c’est des Juifs qu’il parle, ils sont connus pour leur violence et leur fanatisme religieux (les attentats de New York le 11 septembre 2001, de Madrid le 11 mars 2004, de Londres le 7 juillet 2005 ont
été revendiqués par qui, déjà ?)


Dans un dossier consacré à cette affaire, le journal algérien L’expression cite cette phrase, toute nimbée de délicatesse : « Croyez-moi, car je suis sincère lorsque je vous dis que cette race [les juifs], vile et faible, est hégémonique dans le monde entier et qu’on ne peut la vaincre. Des juifs siègent dans chaque gouvernement, dans chaque banque, dans chaque entreprise. » (Lettre à un dirigeant arabe, attribuée à Mark Sykes, 1930).

La Jordanie, pourtant coupable de la destruction de ce lieu, "a condamné son inauguration par Israël près d'Al-Aqsa", a annoncé l’agence de presse Petra.


Le ministre jordanien Nabil Sharif a également souligné le rejet de son pays de toute tentative d'Israël de s'introduire dans la mosquée Al-Aqsa. Pour information, la nouvelle synagogue est située à 350 mètres de la mosquée. C’est dire la bonne foi du ministre.

Le journal espagnol Globo répercute l’indignation d’un haut responsable palestinien, Hatem Abdel Kader : « L’inauguration de cette synagogue est le prélude à une vague de violence, d’extrémisme et de fanatisme religieux ».


P
récisons que c’est des Juifs qu’il parle. Ils sont connus pour leur violence et leur fanatisme religieux (les attentats de New York le 11 septembre 2001, de Madrid le 11 mars 2004, de Londres le 7 juillet 2005 ont été revendiqués par qui, déjà ?).


De plus, les dirigeants palestiniens ne pouvaient ignorer cette construction. Les travaux ont débuté il y a 15 ans. Ils connaissaient l'état d'avancement du projet. Ils savaient parfaitement que cela déboucherait bientôt sur une inauguration officielle. Ils ne sont pas idiots à ce point.

Par contre, ce sont de parfaits hypocrites ainsi que de fieffés meurtriers lorsqu'ils lancent ainsi leur appel au Djihad et hurlent juste aujourd'hui contre cette "provocation".

Même le département d'Etat américain, pourtant furieux contre Israël, vient de déclarer par la voix de son porte-parole P.J. Crowley, que les Etats-Unis étaient « profondément troublés par les déclarations trompeuses de plusieurs responsables palestiniens ».


Une synagogue historique


Son nom hébreu, Hurva (ruine), vient de ce qu’elle a été construite au milieu des ruines d'une synagogue inachevée, détruite en 1721 par de seigneurs, créanciers arabes en colère. La pauvre petite communauté juive n'avait pas pu payer l'impôt.

La Synagogue Hurva a été construite dans les années 1860, en un temps où le Sionisme n’était encore qu'une pensée, une prière. C’est dans ses murs que Théodor Herzl et Avraham Yitzhak ha-Cohen Kook ont alerté le monde entier sur le sort des Juifs d'Europe.


C
e bâtiment est resté en ruines après que la Jordanie l'ait fait sauter, comme 29 autres synagogues de la vieille ville, deux jours seulement après que le quartier juif soit tombé entre les mains de son armée, en 1948.


Le commandant jordanien qui avait dirigé l'opération aurait déclaré à ses supérieurs : « Pour la première fois en 1000 ans, pas un seul Juif ne demeure dans le quartier juif. Pas un seul bâtiment ne reste intact. Cela rend le retour des Juifs ici impossible ». Après cet effort louable d'analyse géostratégique, il est allé faire la sieste.
On le comprend.


Mais l’Histoire, la grande se fiche bien des jérémiades et des conclusions toutes faites. L’Histoire ne se soumet pas aux diktats des dictatures et des monarchies, fussent-elles musulmanes. Les Juifs sont de retour sur cette terre et redonnent vie à leurs anciens monuments.

A en croire les Arabes, pour être acceptables dans cette partie du Moyen-Orient, les Juifs ne devraient plus rien construire, même pas un barbecue dans le jardin, en tout cas pas des synagogues.


O
n veut bien à la limite qu’ils soient Juifs mais qu’ils ne le soient pas trop quand même.


Les responsables palestiniens comprendront un jour que les synagogues ne sont pas fatalement là pour être pillées, brulées, démolies (comme à Gaza en 2005). Ils comprendront qu'Israël a droit de cité sur cette terre.


Il viendra un jour ou n’importe quel Juif, même le plus athée, pourra passer devant un lieu de culte sans crainte de le voir un jour détruit.

Ce jour-là seulement, on pourra dire que les religions sont faiseuses de paix et de tolérance. (Lire notamment sur Primo un article d'Arezki Bakir et Nafa Kirèche)


M
ais, quand on a la prétention de construire des mosquées, le moins que l'on puisse faire est de tolérer la réhabilitation d'une ancienne synagogue, même si le toit est un peu plus haut que celui d'Al Aqsa.


Pierre Lefebvre

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20 février 2010 6 20 /02 /février /2010 21:16

Version originale anglaise: In Mideast, Bet on a Strong Horse

Adaptation française : Johan Bourlard

La violence et la cruauté des Arabes troublent souvent les Occidentaux.


Ce n’est pas seulement le
leader du Hezbollah qui proclame « Nous aimons la mort », mais également, pour ne prendre qu’un exemple, un homme de 24 ans qui, le mois dernier, hurlait « Nous aimons la mort plus que vous n’aimez la vie » en percutant avec sa voiture le Bronx-Whitestone Bridge, un pont de New York. Quand, dans la ville de Saint-Louis, deux parents ont commis un crime d’honneur contre leur fille adolescente en la poignardant à treize reprises au moyen d’un couteau de boucher, tandis que le père palestinien criait : « Meurs ! Meurs vite ! Meurs vite !... Silence, petite ! Meurs, ma fille, meurs ! »; et la communauté arabe locale de le soutenir ensuite face aux accusations d’assassinat. Récemment, un prince d’Abu Dhabi a torturé un marchand de grain qu’il accusait de fraude ; en dépit de la vidéo atroce diffusée sur les chaînes de télévision du monde entier, le prince a été acquitté tandis que ses accusateurs ont été condamnés.


A une échelle plus large, on a dénombré
15 000 attaques terroristes depuis le 11-Septembre. Dans l’ensemble du monde arabophone, les gouvernements s’appuient davantage sur la brutalité que sur l’autorité de la loi. Le désir ardent d’éliminer Israël persiste, encore et toujours, même quand sévissent les insurrections, dont la dernière en date a éclaté au Yémen.

À propos de la pathologie qui touche la politique arabe, il existe plusieurs excellents essais d’explication, dont certains ont ma préférence : les études réalisées par David Pryce-Jones et Philip Salzman, auxquelles il faut désormais ajouter The Strong Horse : Power, Politics and the Clash of Arab Civilizations (Le cheval fort : le pouvoir, la politique et le choc des civilisations arabes), une analyse captivante, et néanmoins fouillée et remarquable, de Lee Smith, correspondant au Moyen-Orient pour le Weekly Standard.


Smith s’inspire d’une parole prononcée par
Oussama Ben Laden en 2001 : « Quand les gens voient un cheval fort et un cheval faible, par nature, ils aimeront le cheval fort. » Ce que Smith appelle "le principe du cheval fort" consiste en deux éléments simples : la prise du pouvoir et la conservation de celui-ci. Ce principe est prédominant car, dans le monde arabe, la vie publique n’a « aucun mécanisme de transition pacifique ni de partage du pouvoir, raison pour laquelle les conflits politiques sont vus comme un combat à mort entre des chevaux forts ». La violence, constate Smith, est « au cœur de la vie politique, sociale et culturelle du Moyen-Orient arabophone ». Plus subtilement, cela implique de garder un œil vigilant sur le prochain cheval fort par rapport auquel il faut se positionner et peser le pour et le contre.


Selon Smith, c’est ce principe du cheval fort, et non l’impérialisme occidental ou le sionisme, « qui a déterminé le caractère fondamental du Moyen-Orient arabophone ». La religion islamique elle-même s’est coulée dans le moule ancien de l’autoritarisme, celui du cheval fort, qu’elle a promu. Mahomet, le prophète de l’islam, était un homme fort, en plus d’être une personnalité religieuse. Les musulmans sunnites ont régné pendant des siècles « par la violence, la répression et la contrainte ». La célèbre
théorie de l’histoire formulée par Ibn Khaldun se résume à un cycle de violences dans lequel les chevaux forts remplacent les chevaux faibles. L’humiliation subie par les dhimmis rappelle chaque jour aux non-musulmans que ce n’est pas eux qui font la loi.


L’angle d’approche adopté par Smith donne des éclairages sur l’histoire moderne du Moyen-Orient. Il présente, d’une part, le nationalisme panarabe comme un effort de transformation des petits chevaux constitués par les États nationaux en un seul grand cheval, et, d’autre part, l’islamisme comme un effort destiné à faire retrouver aux musulmans leur puissance. Quant à Israël, il fait office de « cheval fort par procuration » à la fois pour les États-Unis et le bloc égypto-saoudien, dans le bras de fer, véritable
guerre froide, qui oppose ce dernier au bloc iranien. Dans un univers marqué par le principe du cheval fort, la loi des armes séduit davantage que celle des urnes. Dépourvus de cheval fort, les Arabes libéraux avancent peu. En tant qu’État non arabe et non musulman le plus puissant, les Etats-Unis rendent l’anti-américanisme à la fois inévitable et endémique.


Ceci nous amène aux politiques des pays non arabes : ceux-ci, malgré leur puissance et leur réelle endurance, échouent, souligne Smith. Être gentil – c’est-à-dire, se retirer unilatéralement du Sud-Liban et de Gaza – conduit inévitablement à l’échec. L’administration de George W. Bush a lancé, à juste titre, un projet de démocratisation porteur de grands espoirs, pour ensuite trahir les Arabes libéraux en ne menant pas ce projet à bien. En Irak, l’administration a négligé la recommandation d’installer au pouvoir un
homme fort favorable à la démocratie.

 

Le Druze Walid Joumblatt, chef politique libanais, avance l’idée d’attaques américaines à la voiture piégée à Damas.


Plus largement, quand le gouvernement américain recule, d’autres (par exemple les dirigeants iraniens) ont l’opportunité « d’imposer leur loi dans la région ».
Walid Joumblatt, dirigeant politique libanais, a suggéré, plus ou moins sérieusement, que Washington « fasse sauter des voitures piégées à Damas » de façon à faire passer son message et à montrer que l’Amérique a compris comment les Arabes s’y prennent.


Le principe élémentaire et quasi-universel, formulé par Smith, constitue un outil pour comprendre bien des aspects du monde arabe, notamment le culte de la mort, les crimes d’honneur, les attaques terroristes, le despotisme, la guerre, etc. Tout en admettant que le principe du cheval fort peut choquer les Occidentaux et leur apparaître comme terriblement cruel, Smith insiste très justement sur l’existence de cette froide réalité, que ceux qui ne sont pas avertis doivent reconnaître, prendre en compte, et face à laquelle ils doivent réagir.


© Daniel Pipes 

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20 février 2010 6 20 /02 /février /2010 20:59

Sur le Blog Bivouac-ID, 16 février 2010
Par
Melba





Naïma Charaï, n’a pas apprécié que le député-maire de Bègles parle à sa place en lui faisant dire l’exact contraire de ce qu’elle défend.


Le 28 janvier dernier, au cours du débat télévisé, le député-maire de Bègles s’était en effet exprimé sur le voile intégral, affirmant:

"Moi aussi, je connais des musulmans. J’ai même une suppléante musulmane, elle ne veut pas de loi parce qu’elle dit, comme je le dis, qu’une loi sur la burqa est une manière de stigmatiser sa religion".

Le problème c’est que la suppléante en question  se définit comme "laïque et agnostique", et qu’elle milite précisément pour une loi interdisant le port de la burqa en France. 

"Tout mon engagement politique porte sur la laïcité", affirme Naïma Charaï. Elle souhaite une loi interdisant la burqa dans les lieux publics, et considère que le voile islamique est "attentatoire à la dignité humaine".

"Le voile intégral est pour moi l’étendard d’une idéologie sectaire et intégriste, attentatoire à la dignité humaine". 

Dans un communiqué daté du 13 février, Naïma Charaï, a demandé à Mamère de cesser de la qualifier de "musulmane", ce qu’elle n’est pas, a-t-elle-dit.

[Article aimablement signalé par O. Peel.]

© Bivouac-ID

 

Mis en ligne par Menahem Macina

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20 février 2010 6 20 /02 /février /2010 20:49

 

Sur le site Riposte Laïque, 12 février 2010


C’est devenu une histoire tristement banale. Dans une ville populaire de la région parisienne, avec un fort taux d’immigration, une crèche associative, dont la marraine est Elisabeth Badinter, s’est montée et développée depuis 20 ans. 19 salariés, 50 places par jour, un budget financé par différents fonds publics. La volonté de former le personnel, et de donner en priorité du travail aux personnes de la cité. Cette crèche est ouverte 7 jours sur 7, 24 heures sur 24, pour permettre aux familles monoparentales, avec des horaires décalés, de pouvoir assurer la garde des enfants sans devoir payer une nourrice à domicile au prix bien plus élevé.


C’est vraiment une des vitrines sociales de la politique d’une ville, où il faut, malgré tout, dans une cité où le militantisme musulman se développe, rappeler en permanence certaines règles laïques.


En 1992, une femme se fait embaucher, sans voile, bien sûr. Petit à petit, elle vient avec un bandana, puis le bandana progresse, insidieusement, et devient un voile à l’iranienne. Cette femme commence à tenir des discours militants, contre l’homosexualité, contre les mécréants, contre les juifs, et sème le trouble dans l’institution.

Elle réussit à imposer des repas hallal, le midi, quand elle a la responsabilité de passer les commandes.

Naturellement, elle trouve des appuis au sein de la crèche, dans un quartier où l’offensive de l’islam politique est de plus en plus visible. Elle joue la stratégie des petits pas, et tente, par des manoeuvres de séduction, de banaliser le message que fait passer son voile, devant les enfants, et les familles.


C’est un rapport de forces permanent qui s’institue entre elles et ses alliés, d’une part, et la hiérarchie de la crèche, d’autre part.


En 2003, elle prend un congé parental de 5 ans, et ne reprend le travail... qu’avec son voile. Elle entame une épreuve de force avec sa hiérarchie, ne veut pas ôter son voile, refuse de quitter les lieux, et, en toute logique, se fait licencier pour un ensemble de fautes lourdes.


Affaire classée ? Que nenni ! C’était sans compter avec la Halde, et avec la capacité des militants islamistes d’utiliser la juridiction de notre pays pour mieux la subvertir.


La brave dame demande donc à l’association 80.000 euros de dommages et intérêts pour licenciement abusif. Après tout, une policère qui refuse de retirer son voile est payée depuis six ans, pourquoi ne pas essayer ? Et naturellement, elle est appuyée dans sa démarche par... la Halde !


Dans un courrier, que la rédaction de Riposte Laïque s’est procuré, Marie-Luce Cavrois, présentée dans l’organigramme de la Halde comme responsable du service juridique, se livre à une grossière intimidation contre l’association qui gère la crèche, et sa directrice.


La Halde ose contester le règlement intérieur de l’association, qui affirme, de manière claire, dans le paragraphe III de la partie A :


B) "Règles générales et permanentes relatives à la discipline au sein de l’association : Le principe de la liberté de conscience et de religion de chacun des membres du personnel ne peut faire obstacle au respect des principes de laïcité et de neutralité qui s’appliquent dans l’exercice de l’ensemble des activités développées par xxxx, tant dans les locaux de la crèche, ses annexes, ou en accompagnement extérieur des enfants confiés à la crèche à l’extérieur".



C’est cela que la Halde, poignardant le travail laïque de la hiérarchie, ose remettre en cause, en prétendant substituer à ce règlement intérieur la liberté religieuse qui consisterait à pouvoir imposer le voile sur son lieu de travail, dans un établissement répondant à une demande de service public, financé par les finances publiques !


Naturellement, Marie-Luce Cavrois s’appuie sur le fameux article 9 de la Convention Européenne des Droits de l’Homme, qu’utilisent tous les islamistes qui veulent, selon la conception anglo-saxonne, que la liberté religieuse se substitue à la séparation entre le religieux et le politique, esprit de la loi de 1905.


Précisément au moment où la mission parlementaire sur le voile intégral a travaillé, durant six mois, sur la réalité de l’offensive de l’islam dans l’ensemble de la société française, et où le débat sur l’identité nationale vient de se terminer, jusqu’à quand le gouvernement va-t-il continuer à laisser les mains libres à la Halde ?


Les 11 millions d’euros que les finances publiques allouent tous les ans à l’officine présidée (jusqu’en mars seulement) par Louis Schweitzer doivent-ils servir à aider les islamistes à briser notre modèle laïque ?


Voilà ce que disait de la Halde Malika Sorel, en décembre dernier :

"Posons-nous la question de la véritable mission de la HALDE et des buts qu’elle poursuit. Observons pour cela son mode de fonctionnement. Pour assurer sa propre existence, la HALDE n’a d’autre choix que de voir des discriminations partout, quitte à les imaginer, comme le suggère l’intervention de Jacqueline Costa-Lascoux.

Comment des hommes politiques « responsables » ont-ils pu concevoir un organisme qui crée chaque jour son propre travail, comme d’autres fabriqueraient leur pain quotidien ? Imaginez un instant les juges sortant de leurs palais de justice afin de scruter nos vies dans le but d’y débusquer leur propre pitance, à savoir des potentiels litiges qui alimenteraient leur « fonds de commerce » !


Est-il un tant soit peu responsable d’avoir créé une structure telle que la HALDE, financée par le contribuable, qui s’ingénie à diviser le corps social de notre pays en dressant des catégories de personnes les unes contre les autres et en injectant, chemin faisant, haine et ressentiment des uns envers les autres ?


J’attends avec grande impatience l’avènement d’hommes et de femmes politiques doués de raison, qui auront enfin le courage d’appeler à la disparition de la HALDE. Les discriminations, lorsqu’elles sont avérées, doivent être traitées par les juridictions déjà existantes, et jamais par une structure dédiée !"


Quand donc un député aura-t-il le courage, lors des questions au gouvernement, d’interpeller nos ministres sur ce scandale, et de demander la dissolution du "machin" présidé par Schweitzer, qui est devenu une machine de guerre contre la laïcité, et le bras armé de la discrimination positive contre l’égalité républicaine ?

Lucette Jeanpierre


© Riposte Laïque

 

[Article aimablement signalé par Roseline.]

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20 février 2010 6 20 /02 /février /2010 20:40

Crif, 11 février 2010

Pour un peu, les activistes et terroristes du Hamas passeraient pour de grands démocrates. Pour un peu on bénirait leur action, on les encenserait, on les honorerait ces braves « combattants » palestiniens. La vérité est autre. L’ambassadeur égyptien Hassan Issa, dans l’hebdomadaire égyptien francophone Al-Ahram Hebdo, nous livre un autre son de cloche. Que dit-il ?


« Il faut savoir que le Hamas, sous le contrôle duquel se trouve Gaza, est sous la houlette de l’Iran qui lui fournit 120 millions de dollars d’aides qui ont été rabaissés dernièrement à 100 millions. Une situation qui fait de Gaza un foyer de menace iranienne. Actuellement, les factions qui en profitent, et à leur tête le Hamas, appellent à séparer Gaza de la Palestine et à la déclarer capitale islamique dont l’autorité sera appliquée à tous les pays qui l’entourent. C’est leur rêve. »



Et, leur rêve est bien terrifiant. Une militante d’une ONG témoigne (Libération, 30 novembre 2009) : « Ce n’est pas seulement comme femme que je me sens opprimée, s’insurge Nadia, qui est l’une des seules de son quartier à ne pas porter le voile. C’est comme individu que le Hamas m’empêche de m’exprimer. C’est ça qui est le plus grave.» Responsable d’une ONG, qui travaille avec des femmes et des enfants, elle est bien plus inquiète du contrôle politique exercé par le parti islamiste : interdictions de spectacles de théâtre hors des locaux de son association, tentatives d’imposer une procédure d’enregistrement, fermeture des ONG affiliées au Fatah, le grand rival expulsé militairement de la bande de Gaza par le Hamas en 2007. Et, à Gaza, nombreux sont ceux qui se sont tournés vers le salafisme, une version encore plus dure et observante de l’islamisme. « Les barbes s’allongent, les pantalons raccourcissent ; le khamis, la tenue des fondamentalistes pakistanais, est de plus en plus porté, témoigne Libération. «La bigoterie est devenue la norme, se désole Nadia. La pauvreté joue un grand rôle là-dedans, c’est un moyen de bénéficier des aides qui passent par le réseau des mosquées. Mais c’est aussi le résultat d’un long travail de sape. Désormais, les gens se demandent sérieusement s’il faut entrer dans sa salle de bain du pied droit ou gauche.»


Mais, en fin de compte pour connaître les objectifs réels du Hamas, il faut se forcer à lire sa

Charte. En voici quelques extraits.


« Article premier :


Le Mouvement de la Résistance Islamique : L’islam est sa règle de vie; il en tire ses idées, ses concepts de même que ses points de vue sur l’univers, sur la vie et sur l’homme; c’est à lui qu’il se remet pour juger de l’ensemble de ses pratiques et c’est de lui qu’il tire les indications de la Voie droite sur laquelle mettre ses pas.


Article deuxième :


Le Mouvement de la Résistance Islamique est l’une des ailes des Frères musulmans en Palestine. Le Mouvement des Frères musulmans est un organisme mondial, le plus important des mouvements islamiques de l’époque moderne; il se distingue par la profondeur de son mode de compréhension, la précision de son mode de représentation et l’universalisme parfait des concepts islamiques qui s’appliquent à l’ensemble des domaines de la vie, aux représentations et aux croyances, à la politique et à l’économie, à l’éducation et à la vie sociale, au judiciaire et à l’exécutif, à la mission et à l’enseignement, à l’art et à l’information, à ce qui est caché comme à ce qui est manifeste et à tous les autres domaines de la vie.


Article onzième :


Le Mouvement de la Résistance Islamique considère que la terre de Palestine est une terre islamique waqf [de main-morte] pour toutes les générations de musulmans jusqu’au jour de la résurrection. Il est illicite d’y renoncer en tout ou en partie, de s’en séparer en tout ou en partie : aucun Etat arabe n’en a le droit, ni même tous les Etats arabes réunis; aucun roi ni président n’en a le droit, ni même tous les rois et présidents réunis; aucune organisation n’en a le droit, ni même toutes les organisations réunies, qu’elles soient palestiniennes ou arabes. La Palestine, en effet, est une terre islamique waqf pour toutes les générations de musulmans jusqu’au jour de la résurrection et qui donc pourrait prétendre jouir de la pleine délégation de pouvoir de toutes les générations islamiques jusqu’au jour de la résurrection ?

« Israël existe et continuera à exister jusqu’à ce que l’islam l’abroge comme il a abrogé ce qui l’a précédé ». L’imâm martyr Hasan al-Bannâ -que Dieu lui fasse miséricorde ! »

Le Hamas arrive aujourd’hui à fasciner littéralement son monde, alors que, par essence, il est un mouvement totalitaire, despotique, antidémocratique, fondamentaliste et terroriste.


Marc Knobel

 

© CRIF

 

Mis en ligne le 14 février 2010, par Menahem Macina, sur le site debriefing.org

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15 février 2010 1 15 /02 /février /2010 21:50
Enfin une bonne parole…
Un lueur qui vaut un soleil.
La Lumière contre l’obscurantisme et la barbarie.
Merci Madame Rahola de tout cœur.

pilar_rahola
pilar_rahola Pilar Rahola est un politicienne espagnole, journaliste et activiste de gauche. Ses articles sont publiés en Espagne et dans les plus importants journaux d’Amérique latine. Adaptation : Jean Vercors
Pourquoi ne voyons nous pas :
des manifestations contre des dictatures Islamiques à Londres, Paris ou Barcelone ?
Des manifestations contre la dictature birmane ?
Des manifestations Contre l’asservissement de millions des femmes qui ne vivent sans une protection légale ?
Des manifestations Contre l’utilisation d’enfants comme bombes humaines ou il y a un conflit avec l’islam ?
Pourquoi n’y a -’il aucun leadership pour soutenir des victimes de la dictature Islamique au Soudan ?
Pourquoi n’y a-t-il aucun outrage contre les atrocités du terrorisme contre Israel ?
Pourquoi ne défendent t-ils pas ( la gauche ) le droit d’existence d’Israel ?
Pourquoi la gauche reste t’elle si silencieuse contre le fanatisme Islamique ?
Pourquoi ce soutien ambigue de la cause palestinienne avec la défense du térrorisme Palestinien ?
Et pour finir, la question à 1 million de dollars, pourquoi la gauche Européenne et dans le monde s’acharnent elles sur les Usa et Israel et pas sur les pires dictatures de la planète ?
Les 2 plus solides démocraties ayant subient les plus sanglantes attaques terroristes, la gauche ne s’en soucie guère.

Et ensuite, au concept de liberté. À chaque forum européen pro palestinien j’entends les hurlements Hystériques gauchistes : « nous voulons la liberté pour le peuple ! »
Faux. Ils ne sont jamais concernés par la liberté pour des gens de la Syrie, du Yémen, d’Iran ou du Soudan, ou d’autres nations ou les droits fondamentaux sont bafoués.
Et ils ne sont jamais préoccupés quand le Hamas détruit la liberté des Palestiniens. Ils sont seulement concernés par l’utilisation du concept de liberté palestinienne comme une arme contre la liberté israélienne.
La conséquence résultante de ces pathologies idéologiques est la manipulation de la Presse.
La presse internationale n’arrange pas les choses, elle les endommage par ses publications sur la question de la question israélo-palestinienne.
Sur ce sujet ils n’informent pas, ils font de la propagande.
Quand il s’agit d’écrire sur Israel, la majorité des journalistes oublie la déontologie de la profession. Et alors, l’acte de défense d’un Israelien devient un massacre, et n’importe qu’elle confrontation un génocide.
Il ya eu tellement d’abbérations écrites sur Israel qu’il ne reste pratiquement aucune accusation contre elle.
En même temps, cette presse ne discute jamais l’interférence syrienne et iranienne dans la violence se propageant contre Israël; l’endoctrinement d’enfants et la corruption des Palestiniens.
Et en annonçant les victimes, chaque accident palestinien est annoncé comme une tragédie et chaque victime israélienne est camouflée, cachée ou annoncée à la va vite.
Permettez moi de rajouter ceci sur la Gauche Espagnole :
Plusieurs d’entre eux sont des exemples qui illustrent l’anti-américanisme et les sentiments anti-israéliens, voila ce qui caractérise la gauche espagnole ( et la gauche Européenne: Suède, Angleterre, France, Italie…°
Un exemple : Un parti de gauche espagnol vient de virer un de ses membres parce qu’il avait créer un site web pro Israel.
D’après la lettre de renvoi : « nos amis sont l’Iran, la Libye et le Venezuela, opprimés par l’impérialisme et pas un état Nazi comme Israël. »
Un autre exemple, le maire socialiste de Campozuelos a changé le jour de la Shoah commémorant les victimes de l’holocauste par le Jour de la nakba Palestinienne lequel pleure la naissance de l’état d’Israel Ainsi exprimant le mépris pour les six millions de Juifs européens assassinés dans l’Holocauste.
Dans ma ville natale de Barcelone, le conseil municipal a décidé de commémorer le 60ème anniversaire de la création de l’État Israël, en ayant une semaine de solidarité avec les Palestiniens.
Ainsi, ils ont invité Leila Khaled, un terroriste célèbre des années 70 et le leader actuel du Front Populaire pour la Libération de la Palestine, une organisation terroriste listée par l’Union Européenne, qui promeut l’utilisation de bombes contre Israël.
Ce mode de pensée du politiquement correct a même pollué les discours de président Zapatero.
Sa politique étrangère rejoint la gauche lunatique sur la question proche orientale
et pour les affaires du Moyen-Orient il est explicitement pro Arabe.
Je peux vous assurer qu’en privé, Zapatero blâme Israel pour le conflit au Moyen-Orient et son ministre des Affaires Etrangères Moratinos suit la cadance.
Le fait que Zapatero ait voulu porter un keffieh lors de sa visite au Liban n’est d’aucune coïncidence; c’est un symbole.
L’Espagne a subi la pire attaque terroriste en Europe et il est dans le colimateur de n’importe qu’elle organisation terroriste Islamique.
Comme je l’ai déjà écrit, ils nous tuent avec des portables accrochés à l’obscurantisme moyen ageux.
Encore, la gauche espagnole est la plus anti Israelienne au monde
Et ensuite elle dit qu’elle est anti Israélienne par solidarité. C’est cette folie que je veux dénoncer à cette conférence.
Conslusion :
Je ne suis pas Juive. Idéologiquement de suis de gauche et ma profession est Journaliste.
Pourquoi ne suis-je pas anti Israélienne comme mes collègues ?
Parce que en tant que non juive , j’ai la responsabilité historique de combattre la haine anti Juive et plus précisément contre la haine de ceux qui leur refusent leur terre ancestral, Israel.

Combattre l’antisémitisme n’est pas uniquement le devoir des Juifs, c’est aussi le devoir des non Juifs.
En tant que Journaliste, mon devoir est de chercher la vérité au-delà du préjudice, des mensonges et des manipulations.

La vérité sur Israel n’est pas dites.
Je suis une personne de gauche qui aime le progrès, je suis dans l’obligation de défendre la vérité, la culture, l’éducation civique aux enfants, la coexistence et les 10 commandements devenus des principes universels.
Ces principes que le fondamentalisme islamique veut détruire.
En tant que non Juive, journaliste de gauche j’a un triple devoir de morale avec Israel, parce que si Israel est détruit, la liberté, la modernité et la culture seront également détruits.
Le combat d’Israel, même si le monde n’est pas d’accord est le combat du monde.
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11 février 2010 4 11 /02 /février /2010 13:32



L'ayatollah chiite
Iyad Djamel Eddine sur LBC TV (Liban)

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