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3 novembre 2007 6 03 /11 /novembre /2007 18:22

Jewish World Review  2 novembre 2007 /20 Mar-Cheshvan 5768

 

Les résultats de brillantes théories

 

Par Caroline B. Glick

 

http://www.jewishworldreview.com/1107/glick110207.php3

 

Adaptation française de Sentinelle 5768 ©

 

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19 octobre 2007 5 19 /10 /octobre /2007 10:26


 
 Lettre ouverte de François Léotard à Mahmoud Ahmadinedjad
 
 

Monsieur le Président,

Franchement, en commençant cette lettre, je n´avais pas envie de vous appeler de cette manière.

Ce titre implique en effet un minimum de respect. Je le fais néanmoins parce que c´est vous qui vous exprimez au nom 
des Iraniens. Sur les photos, je vous vois devant des foules, des visages, des mains levées. Sans doute peut-on y deviner une forme d´enthousiasme, en tout cas d´adhésion.

Nous avons, en Europe, connu ces foules. C´était un mauvais moment pour nous. Une période tragique dont nous continuons à porter la honte et l´angoisse. L´un des peuples les plus cultivés du monde, un peuple qui avait  élevé à un haut degré la philosophie, la musique, la poésie, la science, un peuple qui avait étonné ses voisins par son rayonnement avait sombré dans la haine, la folie raciale, l´ignominie. Des dizaines de millions d´individus ont subi, dans leur chair leur culture, leur dignité, cette étrange barbarie qui se voulait un ordre nouveau. Ce furent d´abord les propres ressortissants de cet  Etat, des Allemands, puis peu à peu les autres, tous les autres.
 
 
On appela cette folie une guerre mondiale. Mais ce fut surtout une guerre contre ce qu´il y avait d´humain en nous. Les livres furent brûlés, les enfants déportés et assassinés, les intelligences brisées. Tout ce qui faisait l´honneur de l´homme fut piétiné. Et puis…
Et puis, j´en viens à vous : une partie de l´espèce humaine, le peuple juif, fut destiné à l´enfer. Oh, je vous le concède, une  petite partie.
Ce n´était ni les plus nombreux, ni les plus riches, ni même les plus influents. C´étaient des hommes et des femmes qui avaient porté très longtemps et très loin leur foi, leurs questions sur le monde, sur Dieu, sur la nécessité de vivre ou de souffrir, sur le bonheur d´aimer. Généralement, ils fréquentaient les livres. Ils réfléchissaient beaucoup, ils ne comprenaient pas pourquoi on ne les aimait pas, pourquoi on les appelait des "sous hommes" des Untermensch, pourquoi on les considérait comme des insectes… Ils furent pourchassés dans toute l´Europe, pendus, fusillés, brûlés...

Vous savez parfaitement tout cela, mais je l´évoque devant vous pour trois raisons au moins :

 - La première, c´est que nous (je dis "nous", c´est une façon de parler) n´accepterons pas que ça recommence. Je ne suis pas juif, mais les Juifs sont, comme les Perses mes frères en humanité.

 - La seconde, c´est qu´ils ont le droit, comme vous, comme moi d´avoir une patrie. Que ce soit la France ou Israël ne change rien à l´affaire.

 - La troisième raison ne vous plaira pas. Mais tant pis : c´est qu´ils apportent au monde (et probablement c´est cela que vous voulez "rayer de la carte" ) c´est une conception de l´homme et de son destin qui a enrichi plusieurs siècles de civilisation, et qui fait honneur au peuple juif comme à l´Etat d´Israël.

Monsieur le Président, vous avez le droit d´être nationaliste. Vous avez le droit d´être fier de l´histoire du peuple perse. Vous avez le droit d´être croyant et de prier le Dieu "clément et miséricordieux" comme il est dit au début de chaque sourate du Coran.

Vous pensez avoir le droit de voiler les femmes, de torturer les opposants, d´emprisonner les journalistes qui vous contredisent, de condamner à mort des enfants mineurs, de persécuter vos minorités.

Mais vous n´avez pas le droit de porter sur Israël le regard trouble, imbécile et haineux qui accompagne vos discours. Car il me semble que vous haïssez dans cet Etat la libre parole, la diversité des partis, le rôle de l´opposition, l´indépendance de la justice, la recherche universitaire et sans doute aussi le courage. C'est-à-dire tout ce que nous sommes en droit d´admirer.

Les hommes qui ont organisé la réunion de Wannsee où fut décrété l´anéantissement des Juifs d´Europe sont tous morts aujourd´hui. Naturellement, comme chacun d´ entre nous, vous suivrez ce destin.
Je souhaite seulement que pour vous-même, pour le peuple perse, pour les jeunes enfants d´Iran ou d´Israël qui vous survivront, qu´ il ne vienne à personne l´envie d´aller cracher sur votre tombe.

François Léotard (ancien Ministre français),
le 11 juillet 2006.

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18 septembre 2007 2 18 /09 /septembre /2007 09:12

BACHAR EL-ASSAD ET SES ARMES CHIMIQUES

 

Ronen Bergman
Yediot Aharonot

Traduit et présenté par Courrier International - hebdo n° 880 - 13 sept. 2007

 

Incapable d’affronter l’armée israélienne dans une guerre classique, Damas s’est lancé il y a une dizaine d’années dans la constitution d’une force de frappe fondée sur des missiles à charges chimiques.

Des informations récentes révélant un accroissement important du potentiel militaire de la Syrie témoignent du désir de Damas de renforcer des pans entiers de son système de sécurité, négligé depuis des années.


En 1991, la guerre du Golfe avait marqué un tournant clé dans l’attitude des Syriens face à Israël. Une division de l’armée syrienne s’était jointe à la coalition emmenée par les Etats-Unis. A la lecture des rapports établis par ses services, le président de l’époque, Hafez El-Assad, avait été impressionné par les capacités technologiques des Américains.

 


“Si les Américains en ont autant, les Israéliens en ont bien plus encore”, avait-il assuré à son entourage. Hafez El-Assad avait donc pris pleinement conscience de l’infériorité de son armée face à Tsahal et avait alors décidé de participer à la conférence de Madrid et d’entrer en négociation avec l’Etat hébreu. Mais cela n’a pas empêché la Syrie de poursuivre avec vigueur le développement de ses forces aériennes et l’acquisition de missiles sol-sol couvrant l’intégralité du territoire israélien.

 


Parallèlement, les Syriens ont également acquis ce que l’on appelle “l’arme nucléaire du pauvre”, autrement dit un arsenal chimique. Il s’agit à leurs yeux de faire contrepoids à la puissance nucléaire que le monde entier attribue aux Israéliens. Deux usines fabriquant des armes chimiques ont été repérées à Alep, dans le nord du pays, et des missiles Scud porteurs d’ogives chimiques sont déployés dans le sud du pays.

 


Les installations militaires chimiques de la Syrie sont relativement modestes, donc difficiles à localiser. Hormis ces usines spécialisées, Damas peut également compter sur le potentiel d’une bonne douzaine de laboratoires pharmaceutiques nationaux, qui peuvent être rapidement aménagés pour fabriquer des armes chimiques.
La guerre du Kippour [1973] a montré aux Syriens que leurs forces aériennes restaient incapables de pénétrer très avant dans le territoire israélien. La supériorité tant technologique qu’humaine de l’aviation d’Israël avait déjoué toutes leurs tentatives de bombardement à l’intérieur de l’Etat hébreu. Depuis 1995, la Syrie fabrique en série des missiles Scud-C pouvant atteindre l’ensemble du territoire israélien. Fin 2000, elle a ajouté à son arsenal 300 à 400 Scud-B et Scud-C, et 30 lance-missiles. Un Scud de type B peut porter une ogive de 1 000 kg sur une portée de 300 kilomètres, tandis que le Scud-C a une portée de 500 km pour une charge de 770 kg.

 


A la fin du mois de septembre 2000, Damas a effectué avec succès plusieurs tests avec des missiles Scud-D, qui ont alors atteint une portée de 580 km. Début juillet 2001, les Scud syriens ont atteint une portée de 700 km.

 


Pour les autorités israéliennes, le gouvernement de Damas est tout à fait conscient que Jérusalem réagira sévèrement à tout usage d’armes chimiques à son encontre. Comme avec Saddam Hussein en son temps, Israël estime que Bachar El-Assad n’ordonnera le lancement de missiles sur l’Etat hébreu que s’il juge son régime menacé.

 

 

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4 juin 2007 1 04 /06 /juin /2007 17:47

 

Témoignage d'un électeur repenti de Bertrand Delanoë

Lettre ouverte à l'équipe municipale de Paris qui nous administre... une potion amère !

Par Hervé B., citoyen parisien habitant le 19ème arrondissement.




Un espoir déçu (DR)
Un espoir déçu (DR)
J'habite Paris, avenue Jean Jaurès depuis près de 35 ans, et j'ai toujours voté PS à toutes les élections depuis, et donc pour MM. Madec et Delanoë aux dernières municipales.
Mais je vous assure que c'est bien la dernière fois (pour ce qui concerne les municipales tout au moins) !!!

Je crois utile de préciser que j'ai été hostile dès le début à l'instauration d'un axe rouge sur l'avenue Jean Jaurès en 1990 par la municipalité UMP précédente, qui avait eu pour conséquence immédiate l'envahissement (non réprimé) des trottoirs par les voitures, et ce sans réel avantage pour la circulation automobile (qui était déjà trop rapide sur l'avenue Jean Jaurès avant l'axe rouge).

J'ai donc milité énergiquement en faveur de sa suppression aux côtés de M. Madec à la fin des années 90, mais quand je vois ce qui a été fait j'en suis à le regretter !

Et pourtant je suis cycliste régulier et j'utilise principalement mon vélo pour me déplacer dans Paris (lorque le temps le permet et si je n'ai pas de gros objets à transporter bien sûr).
Je n'utilise ma voiture dans Paris que quand j'ai vraiment une bonne raison de le faire.

Comme beaucoup, je suis littéralement scandalisé par l'abus de pouvoir dont votre municipalité s'est rendue coupable en s'engageant (en adoptant le dogmatisme de ses membres "verts") dans un programme de travaux d'une ampleur et d'un coût invraisemblables dont le seul objectif était de rendre la circulation des voitures infernale, quitte à pénaliser aussi les autres usagers que ce programme était censé favoriser (en particulier les cyclistes).
A titre d'exemple: le dessin des pistes cyclables sur l'avenue Jean Jaurès est une suite de zig-zag et la visibilité est masquée à chaque décrochement par des massifs végétaux d'une largeur aberrante dont la seule raison d'être est de supprimer des places de stationnement.
Pourtant, je peux vous assurer qu'il est beaucoup plus agréable et sûr de rouler sur une piste cyclable rectiligne isolée de la circulation automobile par une rangée de stationnement que sur une piste qui n'arrète pas de s'approcher et de s'éloigner de la chaussée !

Comme tout le monde peut le remarquer, l'avenue est pratiquement bouchée en permanence le soir dans le sens de la sortie, principalement à cause de l'instauration de feux décalés pour les bus et les voitures sur la partie de l'avenue ou deux files de bus centrales ont été implantées (entre Laumière et Ourcq) et que les cyclistes sont priés d'emprunter (en effet, pas de stationnement ni de piste cyclable sur cette section de près de 600 m). Le feu est vert pour les bus et rouge pour les voitures alors que la plupart du temps la file de bus est vide !
Si la pollution n'a pas trop augmenté à cet endroit alors qu'elle aurait dû diminuer significativement, c'est uniquement grâce aux progrès des véhicules ces dernières années.
Quant à l'entrée dans Paris depuis la Porte de Pantin (sur une seule file à cause d'une piste cyclable aussi inutile que désagréable et dangereuse), c'est une véritable aberration.
A tel point que depuis quelques semaines la police inverse le sens de la file centrale à certaines heures pour permettre d'entrer sur deux files afin d'éviter l'engorgement de la Porte de Pantin....

A cet endroit, la municipalité à jugé utile de détruire l'aménagement (intelligent et réalisé environ cinq ans avant par la municipalité précédente), notamment la contre allée qui constituait une piste cyclable beaucoup plus agréable et sûre que l'innomable piste actuelle, essentiellement pour supprimer des places de stationnement qui ne dérangeaient personne...

Je n'emprunte pas souvent le Boulevard de Magenta, mais son aménagement est au moins aussi aberrant que celui de l'avenue Jean Jaurès et la circulation y est encore plus infernale.

Quant au Tramway T3 dont notre Maire est si fier, je considère également qu'il est irresponsable et stupide de ne pas l'avoir fait sur le parcours de l'ancienne voie de Petite Ceinture, qui n'est jamais à plus de 100 m des Boulevards des Maréchaux sur cette section et qui n'est désormais qu'une vaste décharge publique. Ce T3 sur les Maréchaux, outre les perturbations voulues de circulation automobile qu'il apporte sur cette section déjà surchargée à cause de la faible largeur du Périphérique, pâtit lui-même de ce parcours aberrant puisqu'il lui faut près de 30 minutes pour parcourir 8 km, alors que 10 minutes suffiraient s'il avait un parcours réellement en site propre sur la Petite Ceinture.

Voila pourquoi je ne voterai plus pour vous MM Delanoë, Madec et consorts, car vous êtes les otages d'élus verts, aux vues dogmatiques et dictatoriales, qui n'ont aucune légitimité démocratique.
Je considère que vous avez dilapidé les deniers publics parisiens de façon illégitime au seul bénéfice des entreprises de travaux publics qui ont réalisé ces "fantasmes verts".

Et estimons-nous heureux que vous n'ayez même pas été capables de remporter les Jeux Olympiques de 2012 !!!

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7 mai 2007 1 07 /05 /mai /2007 09:19
precaution.ch
 
Le piege des cimetieres musulmans devoile par un politicien suisse
Quoi de plus inoffensif qu'une depouille mortelle? Grave erreur: si elle est tournee dans un certain angle par rapport a La Mecque, elle favorise la degradation des bases de la democratie. Bon a savoir. Et encourageant a trouver sous la plume d'un elu du plus grand parti politique de Suisse.
 
Camera cachee dans les mosquees londoniennes
Video. Une enquete dans les mosquees britanniques, traduite et sous-titree en français. Devastateur. Se mefier toutefois des remarques trop beates pour etre fondees des journalistes sur la provenance – qu'ils croient wahhabite – des idees extremistes. En verite, rien de ce que ces extremistes disent et font, si scandaleux que cela puisse paraitre, n'arrive a la cheville des atrocites censement commises et rendues obligatoires, pour sa plus grande gloire, par le prophete de l'Islam.
 
ajm.ch
 
Calmy-Rey aurait invite le PM du Hamas en Suisse
Une petite breve en passant, qui nous informe que la presidente de la Confederation semble avoir pris sur elle d'inviter le representant d'un mouvement terroriste dans notre pays comme s'il s'agissait d'un chef d'Etat tout a fait normal. La Suisse serait le seul pays d'Europe a avoir invite ce personnage, malgre son obstination a respecter le programme terroriste de son mouvement. Si cette femme a vraiment fait cela, elle devrait etre destituee.
 
Le president du conseil legislatif palestinien en chaire: "Ô Allah, tue les Juifs et les Americains. Tue-les tous, jusqu'au dernier!"
Video. Un membre du Hamas et personnage politique de premier plan dans les territoires palestiniens appelle au genocide en position d'autorite dans une mosquee. Notons que c'etait avant que Micheline Calmy-Rey, socialiste et presidente de la Confederation suisse (cette annee), ne decide d'inviter, semble-t-il, cet autre membre du Hamas qu'est le premier ministre palestinien.
 
Feu sur les minarets?
Une initiative (sorte de petition a caractere obligatoire pour le gouvernement) est lancee en Suisse pour interdire les minarets au niveau constitutionnel. Baroque, mais utile.
 
Une Madrasa s'installe a Brooklyn
Peut-on apprendre l'arabe sans subir de proselytisme religieux? Il y a en tout cas de bonnes raisons d'en douter. Un tour d'horizon en compagnie de Daniel Pipes (arabisant depuis plus de 30 ans).
 
Comment les medias sont devenus les partenaires du Hezbollah (selon une etude de Harvard)
Comme quoi il n'y a pas que quelques bloggeurs hirsutes et autres sionistes bouillonnants qui decelent certains desequilibres dans l'attitude de la grande presse a l'egard du bras (tres arme) des mollahs au Liban.
 
La logique des trois petits singes (ou: les Nations Unies, Dick Marty et les medias)
Avec video. Les Nations Unies tiennent une liste des personnes et organismes presumes terroristes. Tous sont musulmans, selon le "senateur suisse" Dick Marty. Non seulement les NU n'en tiennent pas compte, en comprenant que l'Islam, oui, a quelque chose de terroriste dans sa nature meme, mais un courant parmi elles clame qu'il faut saper la credibilite de cette liste justement parce que tous ses membres sont musulmans. Et la grande presse, docile, d'aider ce mouvement de sape en omettant de signaler tout rapport entre cette liste et la religion islamique.
 
L'adjoint de Nasrallah: se suicider pour tuer est une chose noble, de meme que de lancer des missiles sur des civils
Video. Un aperçu interessant de la philosophie et des loyautes de ce que la television suisse veut presenter (voir plus bas) comme un mouvement politique legitime.
 
te contre la TSR — délibérations publiques le 4 mai 2007 à Berne" href="http://ajm.ch/wordpress/?p=599" target=_blank>
Les juges independants de l'Autorite suisse d'examen des plaintes en matiere de radio-television delibereront alors publiquement – ce sera la premiere fois dans l'histoire de cette institution – sur cette emission de la Television suisse qui fait du Hezbollah un simple mouvement de resistance et de Soha Bechara une heroïne.
 
A propos de Bechara, du negationnisme, du Monde, du Hezbollah, des mollahs et du communisme
Longue mais puissante et revigorante reponse d'Alain Rubin a une sympathisante du Hezbollah qui accuse de negationnisme ceux qui estiment que son seul temoignage ne doit pas suffire a des journalistes pour presenter ses dires comme des faits averes.
 
Soutenir les Musulmans moderes
Quoi que l'on veuille comprendre sous cette designation, il est indispensable de reconnaitre et de soutenir ceux des Musulmans qui ne revent (reellement) pas d'un Islam politique. Et c'est du travail. Aux Etats-Unis, on commence a plancher serieusement la-dessus. Un dossier commente par Daniel Pipes (qui s'est fait une specialite de reconnaitre les "Musulmans moderes").
 
Le Guide politiquement incorrect de l'Islam (et des croisades) est de retour
D'excellents textes sur l'Islam (traduits en français) sont de retour en ligne apres une serie de problemes techniques.
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7 mai 2007 1 07 /05 /mai /2007 08:46
Les fruits de la victoire du Hezbollah
 
 
Adaptation française de Sentinelle 5767

 
La secrétaire d’Etat des USA Condoleezza Rice rappelle une étrange ressemblance avec son prédécesseur Madeleine Albright, ces jours-ci. La visite de Rice en Egypte où elle sauta sur l’opportunité de rencontrer son homologue syrien, et parla suavement de son désir de rencontrer un officiel iranien en liaison directe avec le dictateur iranien, l’ayatollah Ali Khamenei, rappelle le « boogie-woogie » d’Albright avec le dictateur nord coréen Kim Jong Il à l’heure du déclin de l’administration Clinton*.
A Sharm el Sheikh, Rice recherche clairement une voie pour forger un abandon de l’Irak par les USA, à sa Némésis**, l’Iran et la Syrie. C’est de cette façon que les commandants américains en Irak se voient interdire de remarquer publiquement  que les gouvernements iranien et syrien dirigent la guerre, et tuent leurs soldats.
L’adhésion de Rice à la reddition s’étend à sa position sur le programme d’armes nucléaires  de l’Iran. Rice et ses collègues du département d’Etat s’opposent à la fois à une frappe sur les installations nucléaires et à donner assistance aux opposants du régime à l’intérieur de l’Iran, qui cherchent à le renverser, de façon à empêcher les mollahs d’acquérir des armes nucléaires. Tout ce qu’ils veulent, c’est négocier avec les ayatollahs. Ils n’ont aucune autre stratégie politique.
De même, au cours des mois récents, les USA ont adhéré à la cause des Palestiniens. Bien que le président de l’assemblée législative palestinienne Ahmad Bahar ait tout juste lancé un appel télévisé à Allah de tuer chaque Juif et chaque Américain sur terre, Rice insiste pour transférer 59 millions de $ de l’argent des contribuables américains, aux forces de sécurité palestinienne. De même, le département d’Etat a dicté la semaine dernière d’une liste de concessions de sécurité que Israël doit faire aux Palestiniens au cours des huit mois à venir, sans prendre en compte si les Palestiniens cessent eux-mêmes leurs attaques contre Israël, ou en la matière, sans égard au maintien par les Palestiniens de leur engagement de réduire à néant Israël et les USA.
L’escorte que fait Rice à la défaite stratégique des USA contre les jihadistes au Moyen-Orient s’étend aussi à l’Afrique. En Somalie, les USA soutiennent maintenant le gouvernement d’unité, bien que les tribunaux islamiques d’al Qaïda soient membres du gouvernement.
De même, l’adhésion de Rice à la défaite s’étend à l’Asie, où elle a accepté une Corée du Nord détentrice de l’arme nucléaire et a même accepté de donner de l’argent à Pyongyang.
Le contrôle incontesté de Rice sur la politique étrangère des USA est l’un des résultats accessoires de la Deuxième Guerre du Liban de l’été dernier.
Israël n’a pas été le seul perdant de cette guerre. Ses fidèles alliés à Washington, qui avaient bataillé contre Rice et ses collègues du département d’Etat pour soutenir une victoire israélienne, ont eux aussi perdu. Ces partisans, couramment qualifiés de néoconservateurs, étaient conduits par leur chef, le Président George W. Bush.
La Deuxième Guerre du Liban a mis puissamment en relief la vraie nature du jihad mondial. En conduisant une guerre contre Israël, par mandataires interposés à travers le Hezbollah et les Palestiniens simultanément, l’Iran et la Syrie ont démontré clairement que la guerre contre Israël n’est pas une guerre isolée, mais plutôt un champ de bataille clé du jihad mondial, dont les forces combattent les USA et leurs alliés en Irak, en Afghanistan et à travers le monde. Plus qu’aucune autre guerre auparavant, la Deuxième Guerre du Liban a démontré l’importance vitale d’Israël comme allié des USA. Et la décision d’Israël de ne pas conduire cette guerre jusqu’à la victoire a joué un rôle clé dans la défaite des néoconservateurs pour Rice et « l’establishment » à Washington.
Aujourd’hui, Israël est plongé dans un maelström politique à la suite de la publication lundi dernier du rapport intérimaire de la Commission d’Enquête Winograd sur cette guerre. Bien qu’il soit impossible de connaître à cette date comment les choses vont tourner, les identités et les buts des forces en compétition sont déjà clairs.
Le Premier Ministre Ehud Olmert ne quittera pas le pouvoir volontairement, et son parti et la majorité des partenaires de sa coalition le soutiendront dans sa lutte pour garder le contrôle du gouvernement.
Le parti travailliste, et la Gauche en général essaient de remettre en vigueur leurs manœuvres politiques à la suite de l’effondrement de processus de paix du Sommet de Camp David en 2000. Ces manœuvres ont laissé inchangé la perception de la paix par la Gauche au pouvoir.
Comme c’est le cas aujourd’hui, en 2000 le public a exigé un gouvernement responsable, après que l’idéologie gauchiste ait valu un effondrement du processus de paix, et la mise en place de la guerre terroriste palestinienne. Plutôt que de respecter la demande du public, la Gauche a joint ses forces au Président du Likoud d’alors, Ariel Sharon, pour bloquer des élections générales. Ensemble, ils ont mis en cause Barak pour l’échec du sommet de Camp David, et formé un nouveau gouvernement d’union conduit conjointement par Shimon Pérès et Sharon.
Aujourd’hui, comme alors, pour son échec idéologique au Liban et à Gaza, la Gauche cherche à mettre toute la faute sur Olmert, et à le remplacer par son adjoint Shimon Pérès. Le député à la Knesset [MK], Ami Ayalon, favori pour devenir le futur chef du parti travailliste, l’a déclaré sans ambages mardi.
Comme cela a été le cas en 2000, de même aujourd’hui la Droite, conduite par le président du Likoud Binyamin Netanyahu, traverse des moments difficiles pour savoir comment obliger la Knesset à se soumettre au peuple et à appeler de nouvelles élections. Aujourd’hui, comme alors, la Droite ne dispose pas des suffrages à la Knesset pour emporter une motion de censure contre le gouvernement, qui déclencherait de nouvelles élections.
Le rapport Winograd n’est pas la cause de la tempête actuelle. Cette tempête est la suite directe des protestations publiques qui ont surgi immédiatement après que la guerre de l’été dernier se soit terminée aussi abominablement. C’est la formation de la Commission Winograd qui a suspendu ces protestations. Et ça a été l’achèvement de son rapport intérimaire qui les a de nouveau déchaînées cette semaine.
La critique dévastatrice dans le rapport Winograd d’Olmert, du ministre de la défense Amir Peretz, et de l’ancien chef d’Etat Major Général de Tsahal Dan Haloutz, pour leur incompétence dans la conduite de la guerre n’est pas particulièrement intéressante. En soulignant ces échecs, les membres de la Commission ne nous ont rien dit de neuf que nous ne connaissions huit mois auparavant.
En fait, loin de clarifier les choses, la mise en cause personnelle dans le rapport des échecs individuels des trois hommes, sert surtout à renforcer la campagne de la Gauche pour mettre toute la faute du résultat lamentable de la guerre sur l’incompétence personnelle des dirigeants d’Israël. Cela est fait en ignorant délibérément l’échec à la fois idéologique et de connaissances du gouvernement et de la classe dirigeante israéliens dans leur ensemble. C’est cet échec qui a conduit à la guerre et à son lamentable résultat. En bâtissant ainsi son enquête, la Commission Winograd a protégé la perception de la Gauche israélienne du regard critique et du rejet du public israéliens.
A première vue, le rapport apparaît comme une mise en accusation idéologique. La Commission a écrit qu’une grande partie de la faute liée à l’absence de préparation aussi bien du gouvernement que de Tsahal, trouvait sa source dans la conviction que « l’ère des grandes guerres avait pris fin ». Pourtant cette conviction ne tenait pas par elle-même. Elle est enracinée dans l’idéologie de paix de la Gauche.
Cette idéologie maintient que même si un pays est obligé d’aller en guerre, le but de la guerre est d’en rester au point de départ et de donner à l’ennemi ce qu’il veut, non pas de la vaincre. La conviction que l’ère des guerres est terminée provient directement de l’engagement idéologique de la Gauche dans la croyance que tout un chacun est un partenaire potentiel de négociation.
Le rapport montre que depuis le début de la guerre, c’est cette « vision » qui formait les décisions à la fois du gouvernement et de Tsahal. Le rapport mentionne un échange notable entre la ministre des affaires étrangères Tzipi Livni et Haloutz, pendant la réunion du cabinet du 12 juillet 2006, quand fut prise la décision d’aller en guerre. Livni demanda à Haloutz : « Qu’est-ce que la victoire ? »
Haloutz répondit : “Il n’y a pas de victoire dans ce cas… Ce que nous devons faire est de répondre par une réaction suffisamment forte pour appeler les forces internationales à s’impliquer et intervenir aux points d’intervention ad hoc de façon à mettre la pression sur les bonnes forces ».
Livni témoigna devant la Commission que le jour suivant, le ministère des affaires étrangères commença de préparer des documents de position déterminant l’état final souhaité par le gouvernement : des forces étrangères sur les frontières séparant Tsahal d’un Hezbollah invaincu.
L’adhésion des membres de la Commission Winograd à la vision du monde de la Gauche ressort clairement de leur appréciation de la Résolution 1701 du Conseil de Sécurité de l’ONU qui pose les conditions d’un cessez-le-feu. Le rapport maintient : « La résolution 1701 et les processus qui la renforcent reflètent quelques importantes réussites pour Israël. Le Hezbollah ne se tient pas sur la frontière, et sa capacité à initier des attaques sur des soldats ou des communautés du Nord a été significativement réduite. Il est possible que la décision, et les processus qui l’ont engendrée, puissent apporter une ouverture à des développements régionaux positifs ».
En proclamant la 1701 comme une réussite, la Commission Winograd a retiré le tapis de toute la logique de sa critique sous-jacente à la guerre. Après tout, le but de la guerre est d’améliorer la position d’un Etat vis-à-vis de l’ennemi.
Si Israël a atteint ce but à l’encontre du Hezbollah par la résolution 1701, alors le reste du rapport critique d’Olmert, Peretz, Haloutz et de l’ensemble du gouvernement et de l’armée a peu de sens. Au mieux, ils sont coupables d’avoir donné une victoire dans la confusion à Israël, plutôt que de nous y avoir conduits en bon ordre. Si la 1701 était une réussite, alors loin de les attaquer, le rapport devrait les applaudir.
Le rapport Winograd déclare de façon répétée que la commission a été formée du fait de la perception d’une défaite par le public, et de l’exigence concomitante de la responsabilité du gouvernement. Pourtant, la perception de la défaite par le public est confirmée par le texte de la résolution 1701.
La Résolution 1701 place Israël, Etat souverain, au même niveau que le Hezbollah, organisation terroriste illégale. La Résolution donne une légitimité internationale à la poursuite de l’existence du Hezbollah comme organisation paramilitaire, cheval de Troie national piloté par l’Iran. De fait, elle ne fait mention ni de la Syrie, ni de l’Iran au service desquelles le Hezbollah a combattu, et qui dépend de leur bon plaisir.
Les forces internationales que Israël était si fervent à voir déployées le long de la frontière, servent aujourd’hui de tampon protecteur du Hezbollah contre Tsahal, en lui permettant de redéployer ses forces au sud Liban et de réarmer sans craindre Tsahal.
Aussi, ce qui transparaît le plus clairement du Rapport Winograd est le désir des membres de la Commission d’ignorer le fait que la Deuxième Guerre du Liban a été une guerre des idées, non moins qu’une guerre sur le champ de bataille. L’été dernier, Israël a eu l’opportunité de démontrer la vérité sur la nature de la guerre qu’on lui impose. Israël a eu l’opportunité de s’affirmer comme un allié vital des USA. Israël a eu la possibilité de vaincre la perception gauchiste de la paix, qui proclame qu’il n’y a pas de différence entre Tsahal et les forces terroristes attaquant la société israélienne, et ainsi qu’il n’y a pas de raison de chercher à les vaincre ; et qui proclame que la guerre contre Israël n’est pas liée au jihad mondial.
Il est trop tôt pour savoir comment le drame politique qui se dévoile maintenant en Israël tournera. Mais la mauvaise direction actuelle, sous la conduite de Rice, de la guerre sur tous les fronts, et l’enhardissement des ennemis d’Israël et des forces du jihad global à travers le monde, montrent clairement qu’au cours de la guerre de l’été dernier, Israël a perdu deux guerres, et pas une seule. Et si nous souhaitons vaincre dans la prochaine guerre, remplacer le gouvernement sera insuffisant. Nous devons aussi nous débarrasser de la perception gauchiste de la paix, qui nous a apporté à la fois notre récolte actuelle de dirigeants défaillants, et la défaite de l’été dernier.
 
Notes du traducteur :
* Madeleine Albright ébaucha en effet quelques pas de danse avec l’un des dictateurs les plus féroces de la planète, Kim Jong Il, régnant d’une main de fer  sur la dynastie communiste héréditaire de Corée du Nord ; ce qui n’empêcha pas ce pays où la population crève littéralement de faim, de poursuivre avec le succès que l’on sait, son programme d’armes nucléaires et de lance-missiles intercontinentaux.
** Némésis : déesse de la vengeance, selon la mythologie grecque
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24 avril 2007 2 24 /04 /avril /2007 06:14

PAROISSE SACCAGEE A PERPIGNAN 

Dans la journée d'hier, 18 avril 2007, la Paroisse St-Paul du Moulin à Vent et l'aumônerie étudiante ont été sauvagement vandalisés.

Les auteurs des faits sont entrés par effraction par le toit des locaux de l'aumônerie, attenants à l'église St-Paul. Aucun argent n'a été dérobé (et pourtant il y en avait à portée de main, dans les tiroirs des bureaux), aucun vase sacré volé : l'intention était de détériorer des objets voués au culte catholique. En effet, des chandeliers ont été renversés, ainsi que des statues. Des tableaux religieux ont été cassés et la Croix d'autel tordue. Le bureau du Curé n'a pas été épargné dans cette folie destrutrice qu'on ne peut appeler autrement qu'une profanation délibérée.

Je vous laisse imaginer un instant que, s'il c'était agi d'un bâtiment voué à une autre religion, cela ferait déjà la première page de tous les journaux de la région. Malheureusement, comme c'est souvent le cas, le silence le plus total est de rigueur. Un "blog" destiné à la Jeunesse Catholique de Perpignan s'était pourtant fait l'écho de ces faits, en faisant part de sa vive émotion (s'agissant de plus de locaux destinés à la jeunesse) et en apportant son soutien au Curé de St-Paul. Ce dernier a souhaité, d'après nos informations, étouffer l'affaire et a demandé que le blog enlève cet article (ce qui a été fait, "dans un but d'apaisement" ). Il semblerait que les possible auteurs de ces faits soient une bande de "jeunes" qui sévit depuis longtemps dans le quartier du Moulin à Vent. Dès qu'ils aperçoivent les jeunes catholiques qui se rendent aux réunions de l'aumônerie étudiante, ces derniers sont victimes de jets de pierres et de menaces.

C'est la quatrième fois que ces locaux sont cambriolés, mais la première qu'ils sont ainsi profanés. Doit-on rester silencieux face à cela ? Au nom du "politiquement correct", doit-on étouffer ces faits gravissimes qui visent la religion catholique (n'ayons pas peur des mots) et faire comme si rien ne c'était passé, comme si cela était le fruit du "petit" vandalisme de "jeunes" désoeuvrés ?....

Sans chercher à polémiquer, il est important que cette information se sache, quitte à en déplaire aux autorités ecclésiastiques. Si elles ne veulent pas se défendre, et bien nous nous défendrons nous mêmes.
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24 avril 2007 2 24 /04 /avril /2007 05:53

ERIC BESSON FAIT SON MEA CULPA LORS D'UN MEETING DE NICOLAS SARKOZY À DIJON

 

DIJON, Côte d'Or (Reuters) - L'ex-secrétaire national du Parti socialiste à l'économie Eric Besson a fait lundi soir son mea culpa devant plus de 5.000 partisans du candidat de l'UMP à l'élection présidentielle, Nicolas Sarkozy, à Dijon, la ville du numéro 2 du PS, François Rebsamen.

"Il y a quatre mois à peine, je participais au début d'une entreprise délibérément conçue de diabolisation du favori de l'élection présidentielle", a lancé Eric Besson, qui a claqué la porte du PS en février à la suite de désaccords sur la campagne de la candidate socialiste Ségolène Royal.

Il était lundi l'invité surprise du premier meeting de Nicolas Sarkozy au lendemain du premier tour de l'élection, qui a vu le candidat de l'UMP arriver largement en tête.

L'ancien "M. Economie" du PS a annoncé dès dimanche soir son ralliement à l'ancien ministre de l'Intérieur, qui affrontera le 6 mai, au second tour, Ségolène Royal.

"Dès l'automne 2006, il était déjà limpide pour beaucoup d'entre nous que si la confrontation portait sur (...) les idées et sur la capacité à gouverner, alors Ségolène Royal n'avait guère de chance de l'emporter face à Nicolas Sarkozy", a-t-il dit. "Il fallait donc, pour espérer le battre, le diaboliser, le caricaturer en espérant parvenir à ce qu'il fasse peur.

"Dans cette entreprise, j'ai pris ma part, trop largement ma part, et je suis reconnaissant à Nicolas d'avoir bien voulu, parce que nous nous connaissions, mettre cela sur le compte du combat partisan", a-t-il poursuivi.

"DIABOLISATION"

Il a averti que cette "entreprise de diabolisation" serait poursuivie entre les deux tours. "Alors il faudra dire trop c'est trop, et j'aurai peut-être l'occasion de le dire."

Eric Besson a reconnu que le candidat de l'UMP, qu'il a tutoyé, avait "précisé ses positions" et "levé toute ambiguïté" sur plusieurs points, dont l'intervention militaire américaine en Irak et le communautarisme.

Il lui a réaffirmé son soutien : le "discours de vérité (...) c'est toi, Nicolas Sarkozy, qui le tient aujourd'hui, car nous avons besoin de réformes profondes, volontaristes, d'une action déterminée pour retrouver la confiance de la France".

"Je suis un homme de gauche qui va soutenir et voter pour un homme qui se revendique de droite", a insisté l'ex-responsable socialiste. "Je suis un progressiste convaincu que pour cette élection c'est un républicain de droite qui porte le mieux les valeurs auxquelles je crois.

"Nul ne doute de ta capacité à incarner la France qui ose, qui entreprend, qui crée des richesses et qui se lève tôt", a-t-il poursuivi. "Ta victoire - parce que dans 13 jours, j'en suis persuadé, tu sera victorieux - ne sera pas seulement ta victoire (...), mais sera surtout la victoire de tous les Français qui ont besoin de retrouver l'espoir.

"Alors je dirai simplement, forza Nicolas et allez la France !" a conclu Eric Besson, à qui le candidat de l'UMP a donné l'accolade en le rejoignant à la tribune pour prendre à son tour la parole.

La foule avait réservé une ovation à l'ancien dirigeant socialiste à son arrivée sur la scène, introduite par le ministre de l'Equipement et des Transports, Dominique Perben.

Eric Besson a confié plus tard à des journalistes qu'il s'était senti un peu mal à l'aise. Ses premiers mots ont d'ailleurs été pour rappeler que sa dernière intervention publique avait commencé par ces mots: "Chers amis, chers camarades." Une formule à laquelle il a préféré cette fois celle de "Citoyennes, citoyens."

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20 avril 2007 5 20 /04 /avril /2007 08:17
SOUTENIR LES MUSULMANS MODERES

Par Daniel Pipes- New York Sun - 17 avril 2007
Version originale anglaise: Bolstering Moderate Muslims
Adaptation française: Alain Jean-Mairet
 
Lorsque je suggère que l'Islam radical est le problème et l'Islam modéré est la solution, la réplique presque inévitable est: «Quels Musulmans modérés?»
«Où sont les manifestations anti-islamistes contre le terrorisme?» me demande-t-on. «Que font-ils pour combattre les islamistes? Où en sont leurs révisions de la loi islamique?»
À quoi je réponds que les Musulmans modérés existent bel et bien. Certes, ils ne constituent qu'un minuscule mouvement, comparé à l'assaut islamiste. Et cela signifie que le gouvernement des États-Unis et d'autres grandes institutions devraient prioriser les efforts visant à localiser, rencontrer, financer, promouvoir, encourager et féliciter ces Musulmans courageux qui prennent des risques personnels pour affronter les totalitaristes.
Une étude qui vient d'être publiée par RAND Corporation, Building Moderate Muslim Networks (Établir des réseaux de Musulmans modérés), entame cette tâche méthodiquement en y consacrant une vaste réflexion. Angel Rabasa, Cheryl Benard, Lowell H. Schwartz et Peter Sickle s'attaquent avec intelligence au problème novateur de l'aide qui permettrait aux Musulmans modérés de croître et de prospérer.
Ils commencent par l'argument selon lequel «les raisons structurelles jouent un rôle majeur» dans l'essor des interprétations radicales et dogmatiques de l'Islam ces dernières années – l'une des raisons étant la générosité avec laquelle les Saoudiens ont financé l'exportation de la version wahhabite de l'Islam au cours des dernières décennies.
Les efforts saoudiens ont favorisé «la progression de l'extrémisme religieux dans l'ensemble du monde musulman», permettant aux islamistes de développer de puissants réseaux intellectuels, politiques et autres. «Cette asymétrie dans l'organisation et les ressources explique pourquoi les radicaux, en fait une petite minorité dans presque tous les pays musulmans, ont une influence sans commune mesure avec leur effectif réel.»
L'étude attribue ici un rôle clé aux pays occidentaux: «Les modérés ne pourront pas contrer efficacement les radicaux avant que le décor ait été planté, ce à quoi l'Occident peut contribuer en favorisant la création de réseaux de Musulmans modérés.»
Si cela rappelle quelque chose, c'est peut-être à cause d'un scénario similaire de la fin des années 1940, à l'époque où les organisations soutenues par l'Union soviétique menaçaient l'Europe. Les quatre auteurs fournissent un condensé historique utile de la formation de réseaux américains dans les premières années de la guerre froide, en partie pour montrer qu'un tel effort peut réussir contre un ennemi totalitariste et en partie pour suggérer des solutions aux problèmes actuels (un exemple: «Le coup le plus efficace contre le Kremlin est un crochet du gauche» – pour suggérer que les Musulmans sont le mieux à même de porter atteinte aux islamistes).
Les auteurs passent en revue les efforts américains contre l'islamisme et les trouvent défaillants, tout au moins en ce qui concerne l'encouragement des modérés. Ils estiment que Washington «n'a pas une vision cohérente de la nature des modérés, des chances d'établir des réseaux entre eux et de la manière de construire ces réseaux».
Cela n'est que trop vrai. Le gouvernement américain affiche un parcours désastreux à cet égard, avec une embarrassante succession de doubles illusions – soit en prenant des islamistes pour des modérés, soit en espérant les rallier. Des personnalités du gouvernement telles que le directeur du FBI Robert Mueller, la sous-secrétaire d'état aux relations diplomatiques Karen Hughes et le président de la Fondation nationale pour la démocratie Carl Gershman s'obstinent à frayer avec l'ennemi.
L'étude de RAND propose plutôt quatre partenaires: les laïques, les Musulmans libéraux, les traditionnalistes modérés et quelques soufis. Elle met surtout l'accent sur «le réseau transnational émergeant de personnalités, de groupes et de mouvements laïcistes et sécularistes» et appelle à juste titre à une collaboration accrue avec ces amis négligés.
En revanche, l'étude suggère de relâcher l'attention sur le Moyen-Orient, et particulièrement le monde arabe. Estimant que cette zone «offre un terrain moins propice à la formation de réseaux et d'institutions de modérés que d'autres régions du monde musulman», elle souhaite que les gouvernements occidentaux se concentrent sur les Musulmans d'Asie du sud-est, des Balkans et de la diaspora en Occident, puis de les aider à diffuser leurs idées en langue arabe. Ce nouveau stratagème défie un phénomène séculaire voulant qu'en ce domaine, l'influence émane du Moyen-Orient, mais l'expérience vaut bien la peine d'être tentée.
Cette étude généralement raisonnable de RAND baisse parfois sa garde. Ainsi, il est consternant de voir le quartet s'abstenir de condamner le dialogue de Washington avec des islamistes légaux alors même qu'il approuve prudemment les gouvernements européens qui traitent certains islamistes comme des partenaires. Les auteurs se fourvoient en qualifiant le mouvement basé aux États-Unis «Progressive Muslim Union» de promoteur de l'Islam laïque, alors qu'il s'agit en fait d'une organisation islamiste qui adopte un ton plus leste (aucuns autres islamistes n'avaient osé présenter un thème intitulé «Le sexe et la Oumma»).
 
 
Building Moderate Muslim Networks n'est pas le fin mot sur le sujet, mais elle marque une étape majeure vers la révision systématique de la mise en œuvre de la politique de Washington contre l'islamisme. La richesse du contenu, l'analyse claire et les recommandations audacieuses de l'étude font progresser le débat en offrant justement la réflexion stratégique approfondie dont les Occidentaux ont un urgent besoin.
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1 avril 2007 7 01 /04 /avril /2007 10:58

MEMRI

Dépêche spéciale n° 1473

 

 

Les Talibans recrutent des centaines de terroristes-suicides pour une grande attaque contre les forces de l'OTAN cet été.

 

Les propos suivants ont été prononcés sur la chaîne satellitaire arabophone Al-Jazeera, et portent sur les plans militaires des talibans. Ces informations ont été diffusées les 21 et 22 février 2007.

 

Visionner les extraits vidéo sur http://www.memritv.org/search.asp?ACT=S9&P1=1387

 

Reporter : « Les combattants du mouvement afghan des talibans sont dans une réelle course contre le temps. L'offensive de printemps - pour laquelle le mouvement se prépare par des moyens d'entraînement, de surveillance et de reconnaissance, et en raison de laquelle les forces de l'OTAN menacent - est imminente, selon les dirigeants du mouvement. Il s'agit d'un mouvement appliqué, qui fonctionne plus la nuit que le jour, loin de toute surveillance ou reconnaissance. Les chefs du mouvement ont affirmé que l'attaque engloberait tout l'Afghanistan, mais serait essentiellement focalisé sur le Sud [du pays] en vue de prendre le contrôle de villes entières. »

 

Mullah Dadallah (traduit en arabe) : « Il existe 6 000 mujahideen talibans prêts à combattre durant la campagne d'été, et leur nombre va s'élever à 10 000. Plus le nombre des forces des juifs et des chrétiens qui nous combattent est important, plus les gens sont encouragés à nous rejoindre. »

 

Reporter : « Les talibans affirment avoir obtenu de nouvelles armes anti-aériennes, mais ils ne sont pas entrés dans les détails. Pour preuve, ils ont envoyé à Al-Jazeera une vidéo de ce qu'ils présentent comme un hélicoptère militaire américain en train de brûler après avoir été abattu, à Kandahar, il y a près de deux mois. »

 

[.]

 

Reporter : « Ayant remarquablement évolué, le mouvement afghan des talibans a présenté ce qu'il appelle sa 'nouvelle arme', qui affrontera les armes mortelles de l'OTAN. C'est l'arme des opérations suicides. Le commandant militaire taliban, [Mullah] Dadallah, s'est servi de ce rassemblement pour recruter plus de 500 bombes humaines pour la campagne de l'été prochain, dont il a promis qu'elle serait sanglante. Il a souligné que les talibans étaient capables de multiplier leurs effectifs. »

 

Mullah Dadallah (traduit en arabe) : « Loué soit Allah, qui nous a donné la force du sacrifice de soi parmi les Arabes et les non-Arabes. Nos préparatifs à la guerre relatives au sacrifice de soi ne suffisent pas. Ces opérations ne sont pas suffisantes pour les vaincre. L'arme du dévouement demeure la plus importante. En plus, nous devons nous souvenir de nos martyrs et de leur sang, sacrifié pour une plus grande cause. »

 

Reporter : « Une des bombes humaines a résumé pour Al-Jazeera les raisons de cet acte. Il a nié que la pauvreté ou la dépression, ou toutes les autres raisons avancées par les commentateurs, soient à l'origine de sa décision. »

 

Terroriste suicidaire (traduit en arabe) : « Je comprends ce que signifie une opération du sacrifice de soi. Je suis un étudiant instruit provenant d'une famille aisée. Je n'ai pas de problèmes mentaux ou quoi que ce soit de similaire. J'aurais pu continuer mes études et devenir médecin. »

 

Reporter : « Les opérations suicides auxquelles le mouvement se prépare incluent aussi bien des voitures et des motos piégés que les ceintures d'explosifs portées par les bombes humaines. Tous les chefs et les combattants du mouvement que nous avons rencontrés nous ont assuré que cette année serait décisive pour les talibans. L'un d'eux nous a fièrement affirmé que l'Afghanistan est le cimetière des empires - des Mongols aux Britanniques et aux Russes - et que c'est maintenant le tour de l'OTAN. »

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