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  • : La Chaine d'Union
  • : Lettre d'actualité, avec un apport de symbolisme, et de spiritualité, accés le plus souvent sur un axe Moyen- Orient, Europe, et Amérique du Nord.
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20 février 2007 2 20 /02 /février /2007 22:06

Notez que c’est un arrêt d’assemblée plénière, la plus haute formation de la Cour de cassation.

 
vendredi 16 février 2007
 
La Cour de cassation estime que Dieudonné est coupable d'injure raciale
Photo
 
PARIS (AFP) - La Cour de cassation a estimé vendredi que l'humoriste Dieudonné s'était rendu coupable d'injure raciale en assimilant, dans une interview en 2003, les juifs à une "secte" et à une "escroquerie", et a cassé une décision de la cour d'appel de Paris qui avait jugé le contraire.
Dans un arrêt rendu en assemblée plénière, la haute juridiction a annulé la décision de la cour d'appel du 9 février 2006 qui avait estimé que les propos de l'humoriste n'étaient pas sanctionnables.
En 2003, Dieudonné M'Bala M'Bala avait déclaré au magazine Lyon Capitale: "Les Juifs, c'est une secte, une escroquerie, c'est une des plus graves parce que c'est la première".
La Cour de cassation a estimé que ces propos ne relevaient "pas de la libre critique du fait religieux, participant d'un débat d'intérêt général, mais constitue(nt) une injure visant un groupe de personnes à raison de son origine, dont la répression est une restriction nécessaire à la liberté d'expression dans une société démocratique", selon l'arrêt dont l'AFP a obtenu copie.
La haute juridiction a renvoyé le dossier devant la cour d'appel de Versailles, mais cette dernière sera obligée de se conformer à l'interprétation donnée par la Cour de cassation.
En effet, cet arrêt est rendu après que la cour d'appel de Paris a une première fois résisté à une cassation prononcée dans ce dossier.
Dans ce cas, si elle est saisie d'un nouveau pourvoi, la haute juridiction se réunit en assemblée plénière et la décision qu'elle prend ne peut plus être contestée, selon le code de l'organisation judiciaire.
Le premier arrêt, rendu par la cour d'appel de Paris le 30 juin 2004, avait considéré que ces propos de Dieudonné ne constituaient pas une injure raciale.
Le Consistoire central (Union des communautés juives de France) avait formé un premier pourvoi en cassation.
Le 15 mars 2005, la chambre criminelle de la Cour de cassation avait annulé la décision et renvoyé le dossier devant la cour d'appel de Paris, siégeant dans une autre composition, pour de nouveau statuer.
Or, cette dernière, dans son arrêt du 9 février 2006, avait résisté à la position prise par la plus haute juridiction de l'ordre judiciaire français en mettant de nouveau Dieudonné hors de cause.
 
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20 février 2007 2 20 /02 /février /2007 21:58

Avec un CR remarquable de la Réunion de la Mutualité du 13 février.

 
 
François Léotard au chevet de l’unité juive
 
Au cours d’un meeting rassemblant plusieurs milliers de personnes à la maison de la Mutualité à Paris, le Conseil Représentatif des Institutions Juives de France (CRIF) a appelé mardi dernier (13 février 2007) à une résistance sans faille contre la politique de l’Iran en matière nucléaire. Les orateurs qui se sont succédé à la tribune, responsables de la communauté juive ou personnalités politiques de tous bords, ont en effet souligné que, d’après les propres déclarations du président Mahmoud Ahmadinejad, l’équipement nucléaire iranien aurait pour principale vocation de «rayer Israël de la carte».
 
Même si la presse classique avait très peu relayé l’information, le premier niveau de la mythique salle parisienne était déjà plein à 19 h 30, horaire indiqué par le CRIF pour le début de la réunion, de sorte que les nombreux retardataires ont dû remplir les balcons. Une affluence qu’on peut interpréter comme un signe de l’inquiétude croissante de la communauté juive et de ses amis à l’endroit des gesticulations du président iranien, dont l’antisémitisme caricatural confine aujourd’hui à la provocation suicidaire.
 
Dans son intervention, le député Rudy Salles, président du groupe d’amitié parlementaire France-Israël, a toutefois tenu à rappeler que les discours de haine contre Israël ne sont pas nouveaux sous le soleil de la République islamique d’Iran : celui qu’on qualifie depuis quelques années de chef de file des «conservateurs modérés», l’ayatollah Ali Khamenei, est en effet lui aussi un coutumier du fait. C’est donc le régime islamiste lui-même qui révèle sa part la plus sombre à travers la figure radicale d’Ahmadinejad.
 
Dans la salle, on reconnaissait quelques rabbins, et notamment le grand rabbin de Paris David Messas, mais dans l’ensemble le meeting avait le caractère laïc, et donc assez consensuel, dont le CRIF est familier. Un «politiquement correct» bien en phase avec la pluralité des opinions représentées à la tribune, mais dont la salle semblait être lasse. De concert, Bertrand Delanoë, maire de Paris, Corinne Lepage, candidate à l’élection présidentielle, Jean-Louis Bianco, directeur de campagne de Ségolène Royal, et Pierre Lellouche, chargé de lire un message de soutien adressé à la communauté juive par Nicolas Sarkozy, ont affirmé avec force que l’Iran ne devait sous aucun prétexte disposer de la force nucléaire, tout en concédant la possibilité d’un nucléaire civil sous contrôle de la communauté internationale.
 
En cela, ils rejoignent les dernières propositions faites par George W. Bush. Le président américain a en effet déclaré mercredi soir (14 février 2007) que la stratégie diplomatique employée pour faire plier la Corée du Nord conviendrait aussi pour faire plier l’Iran, allant même jusqu’à revenir sur les insinuations habituelles selon lesquelles le régime des ayatollahs financerait la guérilla chiite en Irak. Fermeté et dialogue : il faut avouer que la salle a mollement applaudi ce slogan, refusant même à grands cris que les orateurs critiquent l’intervention américaine en Irak, laquelle participe du soutien à Israël.
 
Mais c’est quand l’oratrice communiste, le sénateur de Paris Nicole Borvo-Cohen-Séat, a pris le micro que le bateau de la Mutualité a méchamment tangué. Manifestement accrochée aux positions idéologiques de son parti sur la question palestinienne, crispée et craintive comme une révolutionnaire qui sait à l’avance qu’elle va soulever des protestations, elle s’est livrée à une critique en règle de la politique suivie par le gouvernement israélien, qualifiée d’ «occupation» et de «colonisation». Comme si les démantèlements dramatiques – et impopulaires – des colonies de Gaza et de Judée-Samarie n’avaient pas marqué la volonté de réforme des Israéliens… La salle s’est levée comme un seul homme (ou presque) et a exigé, à grands renforts de sifflets, que l’oratrice se taise.
 
Dans un brouhaha indescriptible, l’animateur de la réunion a essayé de rétablir un semblant d’ordre, pour que Nicole Borvo continue de s’exprimer, sans y parvenir. Des balcons et dans la salle, plusieurs personnes ont notamment fait référence aux attentats-suicides du Hamas, affirmant qu’il était hors de question de transiger avec des terroristes, qu’ils aient été démocratiquement élus ou non. De jeunes militants – sans doute issus des rangs du Bétar ou de la Ligue de Défense Juive – ont lancé les slogans traditionnels de la droite israélienne et demandé le départ du sénateur de Paris, aux cris de «Communistes collabos !». Cette dernière a alors tenté d’invoquer le respect de la démocratie et, surtout, le souvenir des communistes juifs déportés pendant la guerre. Tentative d’instrumentalisation fort maladroite qui lui a été fatale : elle a dû abréger son discours sous les huées et les cris de l’assistance scandalisée, et quitter la salle sans revenir à son siège.

La communauté juive de France se trouve aujourd’hui à un tournant. Elle est d’abord, depuis la deuxième Intifada, à fleur de peau. Un sénateur communiste qui revendique son appartenance à la communauté juive au point d’adjoindre son nom de jeune fille à son nom d’épouse, mais qui tient en même temps des propos assimilables pour certains à une véritable trahison, la communauté juive ne peut plus supporter ce genre d’ambiguïté.
 
Et pourtant, c’est un point notable, les habitués des réunions du CRIF sont loin d’être les plus extrémistes. Ensuite, la communauté juive a de plus en plus de mal à vivre son unité : vivre son unité, et non seulement la proclamer. Car pour s’unifier, elle doit reconnaître, à rebours de la tradition consistoriale bi-séculaire, que son seul motif d’unité – celui qui lui donne son identité de «peuple à part» – réside dans le choix de Dieu. Sans religion, pas de communauté juive. Sans Abraham, Isaac et Jacob, pas d’Israël. C’est dire si la laïcité prônée par le CRIF, et qui lui vaut une inimitié croissante de certains milieux juifs qui gagnent en influence, suscite embarras et mécontentement. Surtout dans un contexte d’exacerbation des identités où les musulmans, prompts à assimiler la cause de la reconnaissance de l’islam à celle des Palestiniens, semblent parfois tenir la dragée haute aux Juifs dans les médias.
 
C’est finalement le dernier orateur de la soirée, François Léotard, qui a remporté tous les suffrages, gratifié d’une standing ovation. S’appuyant sur sa longue amitié avec la communauté juive et l’Etat d’Israël, il a puisé au plus profond de lui-même – de ses tripes, de son cœur, de son âme – et, servi par un verbe admirable évoquant à la fois Léon Bloy, Péguy et Levinas, a souligné la mission unique du peuple juif dans l’histoire des hommes : citant Daniel Sibony, il a rappelé que «l’origine de la haine, c’est la haine de l’origine». Or, l’origine du peuple juif, la raison pour laquelle il a été «créé» par Dieu, est d’être une matrice pour toute l’humanité.
 
On savait l’ancien ministre, retiré de la politique pour se consacrer à l’écriture, familier des choses de l’esprit, mais il a donné là une preuve insoupçonnée de sa hauteur de vue. Il a rappelé, lui le goy, le Gentil, le chrétien tourmenté, qu’on ne comprend pas le problème du Proche-Orient si l’on occulte sa dimension métaphysique et spirituelle. Il rejoint ainsi les paroles d’André Neher : «Etre ou ne pas être, c'est le problème des Gentils. Etre moi-même ou être comme les autres, c'est le problème des Juifs. Une commune destinée nous lie tous : celle que notre histoire a forgée. En chacun des visages juifs que nous côtoyons, si dissemblables, si discordants soient-ils, nous devons respecter le descendant d'un ces six cent mille hommes à qui Dieu a parlé au Sinaï.»
Matthieu Grimpret
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20 février 2007 2 20 /02 /février /2007 21:54

L'éditorial de Claude Imbert


Le « peuple », disent-ils
 
Claude Imbert
 
Tournant Royal de février ? Il y en aura d'autres... Sur l'opinion encore erratique, grosse d'indécis et qui déambule le nez au vent, l'imprévu peut encore faire bouger les lignes. Et changer les idées du peuple électeur. Ce « peuple », justement, parlons-en !
Pour l'heure, on ne parle que des candidats suspectés d'avancer masqués. Le fait est qu'ils prennent bien garde de ne fâcher personne : prolixes quant aux dépenses, laconiques quant aux recettes. C'est qu'ils considèrent avec une craintive révérence le « peuple souverain » qui, dans les urnes, décidera de leur sort. Ils scrutent ses évolutions, mesurent le poids électoral des fonctionnaires, enseignants, classes moyennes, femmes, Français issus de l'immigration, retraités, jeunes et j'en passe. A eux tous, ils font partie du peuple. Mais font-ils un « peuple » ?
Le « peuple » reste une énigme.
L'emphase politicienne et l'imagerie d'Epinal le présument plein d'une sagesse millénaire et doté d'une essence inaltérable. Alors qu'évidemment il a ses bonnes et mauvaises époques. Sa « totalité indistincte » simplifie le commentaire, excite les embardées lyriques. Mais le « peuple » n'est en réalité que l'exaltation flatteuse d'une communauté changeante au gré de l'Histoire.
Or - et c'est bien notre malheur ! - la santé du peuple français, ces temps-ci, est plutôt défaillante. Est-ce parce que les peuples « deviennent incorrigibles en vieillissant » (Rousseau) ? En fait, ils s'avachissent longtemps avant que de s'en apercevoir. Le nôtre a perdu ses anciens tuteurs, ceux de la religion, ceux d'un robuste patriotisme que cimentaient les guerres, que prodiguait l'Ecole républicaine ou le service militaire. Et il rechigne pour s'adapter aux temps nouveaux.
La gauche invoque un indestructible « peuple de gauche », mais vous savez que sa partie ouvrière déjà glisse à droite. En fait, le peuple est de moins en moins rassemblé sinon par sa langue et son Histoire : il se décompose de plus en plus en catégories de sexe, d'âge ou d'intérêts, en communautés nouvelles, qu'agite l'émergence bruyante des minorités.
Et sans rien qui les dépasse, qui les emporte dans un idéal commun, voire dans une commune volonté de réformes.
Vous voyez bien aussi que notre peuple se laisse aller aux médiocrités d'une basse époque : mufleries, incivisme, dérision de toute institution, décomposition familiale, irrespect croissant des engagements privés ou publics, outrances de toutes sortes... Dans ce laisser-aller, l'« âme » du peuple est en exil. Or, disait le poète, « un grand peuple sans âme est une vaste foule ». Il n'y a plus de « peuple », opinait même Malraux...
Pour réveiller son « âme » évanescente, de Gaulle n'hésitait pas à secouer le peuple, à le morigéner, à lui dire ses quatre vérités. Cette sévérité des grands hommes d'Etat, celle du Commandeur, est révolue. De Mitterrand à Chirac, dons juans de pouvoir, le peuple de France fut moins vénéré que flatté, caressé dans ses abandons, ménagé dans ses foucades les plus funestes. Combien de fois le pouvoir a-t-il cédé à la rue ? Et gémi sur des misères dont il entretenait les causes ?
L'élection présidentielle de 2007 sonnera-t-elle le réveil de la conscience nationale ? Et le sursaut d'un « peuple » rassemblé ? Pas sûr ! Quelques signes sont certes de bon augure : les deux champions de la gauche et de la droite se sont imposés contre le mandarinat de leurs camps respectifs. Et du moins sont-ils d'une autre génération. Mais peuvent-ils, pour être élus, échapper à la glu du statu quo ? Cette lame de fond qui a fait de Mme Royal et de Sarkozy des candidats hors système peut-elle tirer un peuple introuvable de son mélancolique renoncement ? On verra. Convenons que, jusqu'à présent, la vérité n'illumine pas les urnes.
Et beaucoup d'électeurs avisés voteront moins pour des promesses exprimées que pour le comportement futur dont ils créditent leur préféré(e).
Chez les nouveaux venus dans le « trop-plein » des candidats, nous voyons, une fois encore, déployée l'exception française de l'ultragauche et de ses irréductibles utopies. L'altermondialisme est son dernier avatar et José Bové son prophète.
Gauchiste international version gauloise, apparatchik déguisé en bouvier des Causses, faux paysan, faux Aveyronnais, Bové plastronne en Astérix d'opérette, mais ne vise que la sape des démocraties libérales. Moustache celte mais tripe castriste ; bouffarde arverne mais blog tiers-mondiste, il n'aime ni le maïs yankee ni les juifs transgéniques d'Israël...
Au trio Buffet, Besancenot, Laguiller, maigres bigots à la triste figure, il ajoute, pour les gobe-mouches, une jovialité de folklore, un peu d'accordéon, de crottin et de poil aux pattes qui manquaient à leur bataclan. C'est le plus « peuple » des candidats, le plus comédien aussi...
 
© le point 15/02/07
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20 février 2007 2 20 /02 /février /2007 21:46
Emmenés par deux organisations juives, des journalistes voient Israël d’un œil neuf, E. Amiach
 
« Une délégation de journalistes du Nouvel Observateur, de France Info, de TV5, de France Inter, du Figaro et de LCP, s’est rendue en Israël du 3 au 8 février, à l’initiative de l’association "Connaissance du Monde Juif et d’Israël", organisation liée à l’UPJF. Ce voyage avait pour but de montrer à des journalistes français une "réalité israélienne" qui leur donnerait un éclairage nouveau dans l'approche qu'ils ont du conflit du Moyen Orient. Notre guide, Gilles Peretz, a su, avec intelligence et enthousiasme, capter l'attention de tous. » (E. Amiach).
 
Titre original : "Voyage en Israël d’une délégation de journalistes à l’initiative de « Connaissance du Monde Juif et d’Israël »
Texte repris des "Brèves de l’Upjf", n° 85, du 15 février 2007
 
 
Dimanche 4 février
 
Très mauvais temps sur Tel-Aviv. Nous avons quitté l'hôtel à 10h, avons visité deux kibboutz et effectué une rétrospective de l'histoire de la création de l'Etat d'Israël.

Matin
Kibboutz Minkow : c'est ici que la culture de l'orange est devenue une véritable industrie.
Recherche agronomique : développement de production de clémentines, cumqats, pamplemousses, etc. On y utilise de l'eau puisée à très grande profondeur dans le désert.

Kibboutz Ayalon : à proximité de l'institut Weizman, à Rehovot. Durant la guerre d'indépendance, ce kibboutz avait organisé une usine clandestine de fabrication de balles. Enfouie sous terre, cette usine avait bénéficié de l'ingéniosité des kibboutznikim pour pouvoir fonctionner sans éveiller les soupçons des soldats anglais cantonnés à quelques centaines de mètres. Moshé Hillel, devenu le numéro 3 du Mossad, avait dirigé cette usine à l'âge de 24 ans.
A l'occasion de cette visite, le guide a su mettre l'accent sur la haine que vouaient les Anglais aux Juifs et les conséquences que cela entraîna, par la suite, dans les relations israélo-arabes.
Il a confirmé que toutes les terres avaient été achetées par les Juifs, souvent au prix fort.
A propos de la haine des Anglais, il y a une anecdote qui mérite d'être racontée.
C'était en 1929, les Anglais vendaient des terres domaniales situées entre Netanya et Hedera. Ces ventes aux enchères avaient généralement lieu à Hadera. Afin de faire barrage aux Juifs, les Anglais décidèrent de faire la vente à Ramallah (fief arabe), le samedi de Kippour. Malgré le caractère sacré de cette journée, le Rabbin autorisa à participer aux enchères. Au travers de cette anecdote, on rappelle combien les Anglais, en exacerbant les relations, ont aussi une grande responsabilité dans les rapports difficiles qu'ont les Juifs et les Arabes.
 
Après-midi
Rendez-vous à l'Université de Tel Aviv. Entretien avec le Recteur, M. Itamar Rabinovitch, ancien Ambassadeur d'Israël aux Etats-Unis. Sujets abordés: Politique intérieure israélienne -  Guerre du Liban  - Problème de l'Iran et de la Syrie - Nucléaire iranien - Israël et la Francophonie.
 
Soir
Dîner en présence de M. et Mme Zeev Boim. M. Zeev Boim, qui est ministre de l'Intégration, a répondu, quatre heures durant, à toutes les questions posées par les journalistes. Seule la connaissance de la réalité israélienne, permet de mesurer l'importance de ce Ministère. Sans une forte politique d'intégration, Israël n'aurait jamais pu être la nation moderne et forte qu'elle est devenue. Confronté au défi consistant à intégrer des populations aussi disparates que des Juifs éthiopiens, américains ou européens, M. Zeev Boim a su mettre en place une politique juste et équilibrée, qui permet d’atteindre ces objectifs. C'est avec beaucoup d'intelligence, de perspicacité, de patience et de gentillesse que M. Zeev Boim a accepté de répondre à une multitude de questions posées par des journalistes "avides" de tout appréhender. Ce fut pour lui un exercice aussi difficile qu'une conférence de presse.
Après ce dîner, les journalistes nous ont confié qu'ils avaient été impressionnés par l'aptitude de M. Zeev Boim à faire face et à répondre à toutes les questions qui lui avaient été posées et qui concernaient tous les domaines de la vie politique israélienne. 
 
Lundi 5 février
 
Direction Jérusalem.
En chemin, nous nous sommes arrêtés à Abou Gosh, village arabe israélien où il n'y a jamais eu de problèmes de cohabitation avec les Israéliens. Sur la recommandation du Père Patrick Desbois (ami de l’UPJF), nous sommes allés rendre visite au Frère Olivier, responsable du couvent et de l'église. Le frère Olivier est Normand. Il a évoqué, en termes chaleureux, sa joie d'être en Israël depuis 25 ans. Son ordre considère que le judaïsme et la synagogue sont les aînés du christianisme. L'église d'Abou Gosh date du XIIe siècle, elle est ornée de peintures byzantines. Toutes les représentations du Christ ont été effacées par les Arabes !
 
Nous avons repris notre route en direction de Jérusalem et de la Knesset. Comme tous les lundis il y avait de l’animation, mais elle était plus importante car on fêtait "Tou bichvat" et, en même temps, le 58ème anniversaire de la Knesset - qui s'était réunie pour la première fois le 14 février 1949 (c'était également Tou Bichvat).
Après avoir longuement visité la Knesset, nous avons eu, de 11h a 19h, huit rendez-vous, suivis d'entretiens avec des hommes politiques de toutes tendances :
·         Haim Amsallem, député Shass, très impliqué dans des actions humanitaires et sociales, tant en Israël qu'au Maroc, où il a noué d'excellents contacts avec les autorités de ce pays.
·         Colette Avital, députée travailliste.
·         Raleb Medjaleh, député travailliste, premier Arabe à occuper un poste ministériel dans un gouvernement israélien.
·         David Tal, député Kadima, Président de la commission israélo-française.
·         Sylvan Shalom, député Likoud, ancien ministre des Affaires Etrangères.
·         Elie Shai, député Shass, ministre du commerce extérieur.
·         Benjamin Netanyahu, député Likoud.
 
Les discussions ont presque exclusivement porté sur les problèmes cruciaux d'Israël :
·         les relations franco-israéliennes ;
·         les Palestiniens et leur manque d'hommes politiques courageux et charismatiques ;
·         l'intransigeance arabe ;
·         la menace iranienne ;
·         Israël et la Francophonie ;
·         Jacques Chirac ; etc.
 
Dahlia Itsik. Le point culminant de ces réunions a été notre rencontre avec Dahlia Itsik, Présidente de la Knesset et Présidente, par intérim, de l'Etat d'Israël. Ce fut un grand, un magnifique moment d’émotion, d'intelligence, d'honnêteté intellectuelle. Dahlia Itsik nous a captivés par ses expériences politiques (Oslo, Arafat, E. Barak, l'Autorité palestinienne, Sadate, Hussein, la grave menace iranienne, ses réflexions de mère de famille dans un pays en guerre, ses espérances d’une vraie paix). Mme D. Itsik a un parcours politique original qui reflète son intelligence et son aptitude à briguer les plus hautes fonctions. Plusieurs d'entre nous, y compris des journalistes, ont essuyé une larme, non parce qu'une femme s'était exprimée, mais parce que son humanisme, sa croyance en l'être humain, sa volonté de n'envisager que la Paix entre les hommes ont atteint le plus profond de notre être.
 
Saül Mofaz, ministre des Transports, nous a reçus à 19h, dans son ministère. Il a répondu sans détour à toutes les questions qui lui ont été posées. Il a dressé un tableau inquiétant de la menace iranienne, de l’activisme de l’Iran et de sa dangereuse influence sur le Hamas et le Hezbollah. A un journaliste, il a répondu "qu'Israël saura se protéger". Ce qui frappe, quand on est en contact avec S. Mofaz, c'est sa force de caractère, sa conviction inaltérable et l'amour de son peuple. Il a une âme de "bâtisseur".
 
Au cours de tous ces entretiens, les journalistes se sont montrés très attentifs et ont posé de nombreuses questions sur tous les sujets concernant Israël. Ils ont globalement été impressionnés par le ton direct et franc des hommes politiques. Ils ont été enthousiasmés par la "proximité" qu'ils ont eue avec eux. Selon l’un d’entre eux, il ne leur était jamais arrivé d'avoir autant d'entretiens politiques en si peu de temps.
 
Retour tardif à Tel Aviv. Nous avons dîné à l'hôtel et avons prolongé cette journée par de riches échanges de réflexions politiques.

             
Mardi 6 février
 
Cette journée a été consacrée à la visite de Jérusalem. Nous avions prévu de rendre visite à des personnalités religieuses vivant dans cette ville.

Visite au Père Paul, évêque maronite de Jérusalem, d'Israël et de la Jordanie. Il nous a fait un cours sur les Maronites, leurs origines, leur histoire. Le tout globalement très instructif. Par contre, quand ont été abordées les questions d'actualité : la cohabitation avec les Israéliens, les relations avec le Liban, la nucléarisation de l'Iran, on a assisté à un "spectacle de langue de bois". Visiblement le Père Paul a du mal à se satisfaire de l'autorité israélienne.
 
Visite au couvent des Bénédictins : Soeur Christine, la responsable, nous a très amicalement reçus. Elle vit ici, dans le quartier musulman de Jérusalem, depuis 1969. Les échanges ont été instructifs. J'ai surtout retenu d’elle une phrase que les journalistes ont souhaité réentendre, et qu’elle a donc répétée: « Après avoir essayé l'Autonomie [palestinienne], la rue palestinienne veut redevenir israélienne ».
 
Visite à l'Eglise du Saint Sépulcre : après avoir cheminé dans les souks, on est arrivé devant cette église riche en histoire pour le christianisme. Il faut noter, qu’une  mosquée qui jouxte l’église a fait ériger un immense minaret, bien plus haut que le sanctuaire chrétien. En outre, l'imam y a fait installer une sono de plusieurs milliers de watts. Ainsi, à chaque appel à la prière, il y a un bruit assourdissant qui étouffe tous les autres.
 
Visite au Kotel : Les journalistes ont été impressionnés par ce mur, au dessus duquel, au fil des siècles, ont été érigés d'autres monuments. Beaucoup d'explications ont été demandées.
 
Nous avons pu vivre en direct la manière dont les Arabes instrumentalisent les médias. En effet, se posait ce jour-là le problème de la rampe menant au mont du Temple, et que les Israéliens doivent réparer. Un petit groupe d’Arabes barbus, entourés de dizaines de caméras et de journalistes, criaient au scandale et au blasphème. Cette rampe, qui a été endommagée par une tempête de neige, en 2004, est située à l'extérieur du Mont du Temple.

Déjeuner avec Ygal Palmor, porte-parole du ministère des affaires étrangères, qui avait été délégué par Mme Tsipi Livni, en voyage à Londres. Elle a ainsi honoré une demande de Victor Curiel, ami personnel de la Ministre. Echanges riches sur les problèmes palestiniens, iraniens, européens, etc.
 
Visite du nouveau mémorial de Yad Vashem. C'est très éprouvant même quand on l'a déjà visité plusieurs fois (ce qui était mon cas). On en ressort assommé. On ne parle plus. On ne se parle plus.
      
En fin d'après midi, visite de l'hôtel King David. Le hasard a voulu que nous rencontrions M. Ephraïm Halevy, ancien Directeur du Mossad. Il a accepté d’être brièvement interviewé par une des journalistes de la chaîne parlementaire. La journaliste ne nous a rapporté qu'une déclaration relative à la bombe iranienne. A l'évocation de cette menace, M. Ephraïm Halevy a déclaré : "Israël est indestructible !" (Amen).
          
Dîner à Tel Aviv, dans un restaurant typiquement israélien, en présence de journalistes israéliens. Organisé par un membre de "Guysen", ce ne fut pas le succès attendu. La prochaine fois, nous saurons mieux gérer cet aspect.
                                     
Heureusement, nos journalistes étaient fatigués. Ce qui n'a pas empêché que nous ayons, à l'hôtel, de longs et intéressants échanges. (Des journalistes israéliens nous avaient rejoints, persuadés qu'ils "s'enrichiraient" plus que ce que nous attendions d'eux).
 
A l'issue de ces deux premiers jours, nous percevions déjà, chez nos invités, une intonation, une réflexion, une approche, des analyses plus recherchées, plus fines, moins partisanes que ce que nous avions entendu le jour du départ.


Mercredi 7 février
 
Journée consacrée à la visite du Néguev et des abords de Gaza

Abords de Gaza. Nous étions très proches de la frontière, à hauteur de Karni et de Kissoufim. Les journalistes et nous-mêmes avons été surpris par la vision de très grands et beaux immeubles, formant des ensembles de bonne tenue. Nous pensions que Gaza n'était qu'un immense camp. En fait, ces immeubles, aux dires du guide, sont habités par les bourgeois palestiniens. Les caméras des chaînes de télévision ne nous ont montré que des camps et de la misère. En chemin, on a pu observer les efforts faits par l'ingénierie israélienne pour récupérer et utiliser les eaux usées. 90 % des eaux usées de Tel Aviv sont recyclées et utilisées par l'agriculture israélienne.
 
A Ashdod, nous avons vu un monument aux morts, à la mémoire des soldats égyptiens morts pendant la guerre d'Indépendance. Ce monument a été inauguré par Sadate et Begin.
 
Ces petits faits, mis bout à bout, aideront sûrement les journalistes à mieux cerner la complexité du conflit qu'ils ont l'habitude de couvrir.
 
Direction Sderot. C’est une petite ville où l'on sent la population inquiète et lasse. On le serait à moins. Le maire, Elie Moyal, saura, en quelques phrases, nous faire percevoir le désarroi dans lequel le met sa situation: "Les politiques sont à Jérusalem et ont d'autres problèmes. Le gouvernement ne se préoccupe plus des Kassam reçus". Au demeurant, cela n'entame pas sa détermination à se battre pour ses administrés et à faire en sorte que Sderot redevienne une ville-clef du Néguev.

Visite et déjeuner dans un village arabe du Neguev. Le responsable de ce village nous a parlé de la vie des habitants, de leur participation à la société civile israélienne. De ce village de 850 habitants, sont sortis 6 médecins, 3 pharmaciens et les propriétaires des 2 plus grandes entreprises de transport du sud du  pays. Il n'y a pas de chômeurs dans ce village.
 
Visite des vignobles de Yatir : des vignes en plein désert, qui produisent des vins de qualité, depuis 5 ou 6 ans. Etonnante prouesse !
 
Direction : les abords d'Hébron, pour voir le "mur de séparation". En fait c'est plutôt une clôture avec des barbelés, gardée par des systèmes électroniques. Nous nous sommes approchés des points de contrôle et avons pu constater les efforts faits par les Israéliens pour faciliter et rendre fluides les passages, sans rien sacrifier des exigences de la sécurité.
 
Retour à Tel Aviv et dîner avec Mme et M. Sylvan Shalom, ancien ministre des affaires étrangères et membre important du Likoud. Très bonnes informations suivies de questions et d'échanges portant sur la politique intérieure, la politique extérieure, l'Iran etc. Le passage de M. Sylvan Shalom dans ce ministère a été marquant. En effet, c'est sous son impulsion qu'Israël a pu "redorer" son image dans le monde et surtout en Europe. Il a été l'artisan de la "reconquête" médiatique. Avec le déclenchement de l'Intifada, en 2000, Israël avait été en butte aux attaques de très nombreux médias européens. Sylvan Shalom a su, avec rigueur, énergie et perspicacité, tisser de nouveaux liens avec ses partenaires européens. Nous sommes reconnaissants à son épouse, journaliste de formation et de profession, qui a su rapidement trouver des affinités avec ses confrères français. Cela a contribué à créer un climat d'amitié et de confiance.
 
Les journalistes ont "noirci" de nombreux feuillets de notes et de réflexions. La rédactrice en chef d'une grande radio française a pris la parole pour exprimer, en son nom et au nom de ses confrères, des remerciements chaleureux. Elle a exprimé sa satisfaction de l'organisation de ce voyage, où il ne s'agissait pas de convaincre mais simplement de montrer. L'objectif lui paraissait atteint.

Même des journalistes israéliens, que nous avions invités, notaient et enregistraient des informations et des analyses qui leur paraissaient être de premier ordre.
 
 
Jeudi 8 février
 
Après le rythme que nous avions imposé, nous avons décidé de laisser aux journalistes le choix de l'organisation de cette journée. Ils ont souhaité déambuler dans Jérusalem, flâner dans le marché, etc.

Déjeuner dans un restaurant de Jérusalem, en présence de J.-C. Niddam, haut fonctionnaire au Ministère de la Justice, responsable, entre autres, des relations juridiques entre l'Etat d'Israël et l'Autorité Palestinienne. Ce fut un des moments les plus captivants et les plus enrichissants de ce voyage. M. Niddam est docteur en Droit, spécialiste du droit musulman et des pays arabes. Il parle et écrit l'Arabe et a été le seul non-musulman diplômé en Droit de l'université de Rabat. C’est en juriste qu’il a dirigé les délégations israéliennes pour les accords de Camp David, ceux du Liban, ainsi que pour les accords intérimaires. Il a été un des rédacteurs des accords d'Oslo et est intervenu pour la mise en place du barreau palestinien. C'est dire l'étendue de son expérience et de son vécu, au quotidien, de la mise en application des accords de Paix. Quelle riche expérience !

Les journalistes (ainsi que nous) ont été inondés d'informations qui ont surtout porté sur l'état de désorganisation, de manque de volonté, de blocages, de pressions multiples et de grande corruption, auxquels est confrontée la société palestinienne.
 
Je compléterai ultérieurement les quelques informations, à ce propos, que j'ai notées et qui m'ont marqué. Cette description n'encourage guère à l'optimisme immédiat.
 
Soirée : retour à Tel-Aviv, dans le mauvais temps, dîner chez Yod Veta, en bord de mer, où la discussion engagée fut riche d'enseignements sur la perception que chacun a pu exprimer à chaud.
            
Je suis (nous sommes) convaincu(s) que, pour tous ces journalistes, il y avait un "avant ce périple en Israël", et qu’il y aura un "après ce périple en Israël". Ils ont surtout compris que, dans le conflit du Moyen-Orient, il n'y a pas "un Israélien riche, puissant et méchant" et "des Arabes palestiniens pauvres et opprimés". Il n'y a pas "un responsable de tous les maux", à savoir, Israël, mais les Palestiniens ont une très lourde responsabilité dans tous les maux dont ils se plaignent.
 
L'avenir et l'histoire diront si ce genre de voyage peut être profitable à Israël et à son image.

Pour ma part, persuadé que la vérité ne peut qu’honorer la cause que l'on défend, et convaincu de n’avoir montré qu’une réalité que beaucoup, par manque de temps ou d'éthique, refusent de prendre en compte. Je suis certain que les journalistes considéreront Israël avec estime et respect.
 
Il faut adresser de très grands remerciements à Victor Curiel, sans qui ce voyage n'aurait pas eu cette qualité ni ce niveau.
 
Je dois préciser que lorsque nous avons quitté Paris, deux mondes différents se côtoyaient : celui des journalistes et le nôtre. Quand nous sommes rentrés d’Israël, c'était un groupe uni, dans lequel les liens créés avaient instauré un fort sentiment d'amitié et de solidarité. Ce sont la rencontre, l'échange, la discussion, la connaissance de l'autre, qui ont contribué à créer ce climat.

On peut se plaire à rêver que cette expérience serve d'exemple aux Israéliens et aux Palestiniens et qu'un jour, la Paix s'installe.

Comme s'est forgée cette amitié entre nous (militants de l'UPJF) et nos amis journalistes.
 
Des photos suivront.
 
Edouard Amiach
Président délégué de l’Upjf
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20 février 2007 2 20 /02 /février /2007 21:41

La Gauche vue par alain Finkielkraut : Vidéo



Sujet : excellente description du pb



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20 février 2007 2 20 /02 /février /2007 21:20

L’accord de la Mecque : un accord qui ne sert (presque) à rien

Par Sami El Soudi


Abbaseul
© Metula News Agency











Mahmoud Abbas aux dirigeants du Hamas : "Ils ne marcheront pas ! Je vous invite à accepter les trois conditions du Quartet, sans cela, personne ne nous renouvellera son aide économique"



 

 

Le plus serein des trois participants à la rencontre d’hier à Jérusalem, c’était Mahmoud Abbas. Il avait, pour l’occasion, renfilé son complet d’agent immobilier qui s’efforce de vendre les propriétés de tiers. Le costume de l’intermédiaire avec lequel vous signez le contrat et qui vous jure qu’il n’y est pour rien lorsque vous ne recevez pas la maison que vous avez payée. Hier, face à la Secrétaire d’Etat Condoleezza Rice et au premier ministre Olmert, visiblement irrités par sa conduite, Abbas a répété la même litanie : j’ai fait ce que je pouvais faire de mieux, c’est ainsi qu’il faut considérer l’accord de la Mecque.

 

Après avoir rappelé à ses hôtes que la situation militaire du Fath dans la bande de Gaza n’est pas des meilleures contre les miliciens intégristes et que cela ne le dérangeait pas de gagner du temps qui lui sert à renforcer son potentiel sécuritaire, le président de l’Autorité Palestinienne est revenu sur son idée force.

 

C’est la même idée que celle qu’il avait présentée au souverain saoudien puis martelée aux oreilles des dirigeants du Hamas : "Ils ne marcheront pas ! Je vous invite à accepter les trois conditions du Quartet, sans cela, personne ne nous renouvellera son aide économique".

 

Et Abou Mazen, depuis la signature, de jouer le mort, comme au bridge. Ils ont proposé un gouvernement à nouveau dirigé par Hanya et le Hamas, appelé gouvernement d’"union nationale", ainsi soit-il ! Abbas, à la Mecque, avait toutefois mis ses hôtes en garde sur le fait que ce qui empêche la communauté internationale de lever son boycott, ce n’est pas la composition d’un cabinet palestinien quel qu’il soit mais sa reconnaissance des trois principes clés : reconnaissance des accords déjà signés entre l’AP et Israël, reconnaissance du droit de l’Etat hébreu à l’existence et abandon de la violence et de la terreur.

 

Le successeur d’Arafat avait énoncé un principe valide, puisque Ehoud Olmert n’a nullement contesté le droit du Hamas de siéger dans un gouvernement, voire de le diriger. Le premier ministre israélien a simplement dit que son pays n’entretiendrait aucun contact avec un gouvernement palestinien qui n’accepterait pas les conditions du Quartet. Il a précisé que sa décision incluait la mise en quarantaine des membres mesurés d’un tel cabinet, comme Salam Fayad, pressenti aux finances.

 

La position de l’Amérique est similaire à celle de Jérusalem. Ainsi, dimanche soir, Madame Rice a expliqué à des journalistes que si un Etat palestinien devait voir le jour, les principes du Quartet devaient être endossés, parce qu’ils constituent les fondations de la paix. Donc pas de rejet, a priori, en tant que telle, d’une participation intégriste.

 

Mais la Secrétaire d’Etat a ensuite fait état de ses craintes en remarquant "je n’ai rien aperçu à ce jour qui puisse suggérer qu’il s’agirait d’un gouvernement qui va adopter les principes du Quartet", complétant, pragmatique et patiente, "mais nous allons bien voir lorsque le gouvernement sera formé !".

 

Alors, comme l’a averti Abbas, le gouvernement en voie de constitution ne résoudra pas le problème des Palestiniens, puisque les dirigeants du Hamas clament à qui veut bien les écouter que leur organisation n’a aucunement l’intention de reconnaître Israël. Alors l’argent, vital pour faire régner l’ordre, pour nourrir le peuple et pour éviter la guerre civile ne viendra pas.

 

Et gare à tous les ferments de ces maux qui se sont seulement auto-anesthésiés en attendant la suite. Lorsqu’ils constateront que la création du gouvernement d’union nationale n’aura servi à rien, que les traitements des 140 000 fonctionnaires demeureront impayés, le processus de désintégration de la Palestine reprendra de plus belle.

 

Mais la faute ne sera pas imputable à Abou Mazen ni au Fatah, qui ont honnêtement adopté l’initiative de Khaled Mashal, sur proposition d’Abdallah d’Arabie. Mieux encore, Mahmoud Abbas va entreprendre, dès aujourd’hui, un road show européen, destiné à vendre aux Allemands, aux Anglais et aux Français les aspects positifs de l’accord de la Mecque.

 

Cela se fera sans enthousiasme toutefois. Même Saëb Erekat – le diplomate de l’OLP – reconnaissait, réaliste, que "Rice et Olmert avaient réitéré les "conditions" à Abbas", commentant, à propos d’un possible compromis autour des dispositions de la Mecque, qu’"il ne pensait pas que nous disposons de la moindre marge de manoeuvre".

 

Dans un mois, deux au grand maximum, Mahmoud Abbas – devant les robinets à sec de l’aide internationale – demandera à Mashal : "Et maintenant, que fait-on ?". Le chef de la résistance islamique aura alors le choix entre  trois réponses :

 

  1. On modifie les concepts du Hamas : ce qui signifierait, indirectement, la fin de cette organisation, qui perdrait sa raison d’être : le refus d’une cohabitation avec Israël.

 

  1. On convoque des élections anticipées, qui ne changeraient quelque chose que si le Fatah les remportait. Il faudrait donc que le Hamas espère une victoire de son adversaire, ce qui est pour le moins incongru.

 

  1. On se renferme sur soi-même et sur le déraisonnable, Mashal imputant les raisons de son échec aux rapaces américains, aux sionistes et aux traîtres palestiniens, entendez Abbas et le Fath’, et là, on retombe dans la guerre civile, mais à la puissance 10.

 

En fait, Mahmoud Abbas, depuis qu’il a signé le traité de la Mecque, mise sur l’alternative 2 tout en se préparant à la 3. Car la perduration du gouvernement d’union nationale ne créerait pas uniquement une impossibilité de parvenir à la paix : elle impliquerait également le renoncement à la création d’un Etat palestinien dans le cadre de l’option des deux Etats pour deux peuples distincts. Puisque le seul Etat palestinien que le Hamas est prêt à envisager, c’est celui – dramatiquement utopique – que nous construirions sur les cendres d’Israël et de ses 6 millions d’habitants juifs.

 

Et puis, ce qui est tout aussi suicidaire pour le Fatah : le succès du gouvernement d’union serait synonyme de l’abandon par Abbas et ses amis de leur mainmise absolue sur les finances de la cause palestinienne, ainsi que leur accord à l’intégration des miliciens islamiques dans les forces de sécurité nationales. On irait également – c’est une autre exigence des intégristes – vers leur entrée à la "Commission exécutive de l’OLP", c’est-à-dire, dans l’instance suprême régissant la cause palestinienne.

 

Or il va de soi, pour quiconque est un brin familier des arcanes de l’OLP, qu’aucune de ces perspectives n’est envisageable pour ses membres, et qu’il s’agit de sujets à ce point cruciaux que la survie du Fatah en dépend. Et, en corollaire de cette survivance, la continuation même de l’existence d’une "cause nationale palestinienne". 

 

Pour ne rien arranger, puisque c’est le Hamas qui a enlevé le caporal israélien Gilad Shalit et qui le maintient en détention ; puisque c’est le Hamas qui creuse la majorité des trous de contrebande sous la frontière avec l’Egypte, et puisque le Hamas dirigera le nouveaux gouvernement palestinien, Jérusalem exige dudit gouvernement, avant même sa formation, qu’il libère "immédiatement" son soldat et qu’il mette un terme aux activités de contrebande à Rafah contraires aux traités signés.

 

L’ordre du jour de la réunion d’hier avait été revu à la baisse par les Américains. Il ne fut plus du tout question de "relancer le processus de paix", mais d’échanger des vues de manière informelle. Ce qui n’a pas empêché Mme Rice et messieurs Abbas et Olmert, de se tenir par les mains et de confirmer, un franc sourire aux lèvres, "leur engagement pour la solution des deux Etats" ainsi que leur "compréhension commune de ce qu’un Etat palestinien ne pouvait pas voir le jour dans la violence et la terreur".

 





 

Dans la même compréhension de la situation

 

Qui a lu cet article comprendra que, loin d’être une formule de diplomatie ou un message passe-partout, dans la situation qui prévaut, ces deux phrases constituent au moins une déclaration de politique commune, si ne n’est la moitié d’une déclaration de guerre différée au Hamas.

 

La Secrétaire d’Etat a aussi confié, lors de son séjour dans notre région et au vu des événements, que "l’Etat palestinien ne verrait peut-être pas le jour avant la fin du mandat de George W. Bush". Lorsqu’une femme dit "peut-être", c’est souvent bon signe pour l’homme qui la courtise, mais lorsqu’un secrétaire d’Etat le dit, si séduisante soit-elle, cela signifie que notre émancipation n’est toujours pas pour demain.

 

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20 février 2007 2 20 /02 /février /2007 21:05
Royal Bécassine
La marchande de sable
Mardi 20 février 2007
Pathétique... C'est le seul mot que Noutnoute a trouvé. Pathétique... Vous l'aurez constaté ce mardi, le prestation de Ségolène Royal a engendré un vide sidéral. Au JT de France 2, pas un mot. Au JT de TF1, la chaîne ayant diffusé le show la veille, une seconde vite fait et on passe vite à Sarkozy... Le spectacle a sidéré la classe politique. Aucune réaction. Comment commenter ce que nous avons vu ? Impossible, on ne peut pas commenter le vide. Noutnoute va tenter l'impossible. D'abord, les cent sélectionnés. Les questions n'avaient aucun sens. Ségolène n'y répondait pas, elle repartait à chaque fois dans un monologue Royal, Patrick Poivre d'Arvor avait l'air ahuri, décontenancé par une prestation aussi nulle. Car il faut appeler une Bécassine une Bécassine, son show a été nul... Sur le Groupe du Réveil des Marmottes, où les commentaires vont bon train, des membres avouent s'être endormis. Noutnoute vous l'écrivait juste après la prestation de Ségolène, elle s'est endormie et a dû rater les deux meilleures minutes.
Au Réveil des Marmottes, on savait que Ségolène Royal serait mauvaise. On ne s'attendait pas à cela. Ce mardi, plus une Française, plus un Français ne peut encore imaginer Ségogo présidente, et même plus candidate. Si les élus ont un zeste de bon sens, ils ne peuvent plus accorder leurs parrainages à la candidate du Parti Socialiste. Ce serait un déni de maturité. Les troupes de Ségolène Royal diffusent encore des mails ce mardi. On pourrait les traduire par: «Revenez ! Ne nous abandonnez pas !» Pathétique... Le PS aura du temps pour analyser une telle erreur. Le PS out, il ne reste plus que trois challengers: Nicolas Sarkozy, François Bayrou et Jean-Marie le Pen. Ce n'est plus un choix. La grosse surprise est désormais ailleurs. Le Réveil des Marmottes et Noutnoute sont en contact permanent avec la Bretagne, avec le célèbre blogger Jean-Louis le Meur, The Pirate of [Great] Britain, avec «l'amiral Nelson»*, avec une personnalité internationale, Claude Guillemain, avec les mouvements fédéralistes et assimilés, avec la Savoie (Patrice Abeille) et avec la Franche-Comté et «le candidat de la Province», Jean-Philippe Allenbach. Noutnoute vous fera bientôt part de sa décision. La semaine prochaine, les envois des signatures vont débuter. Plus les promesses, les vrais parrainages. Le suspens ne sera plus long. Ségolène Royal a révélé l'état de la Ve République.

Voici un extrait de la réponse de TF1 aux internautes ayant envoyé leur question à Ségolène Royal:

Bonjour,
Nous avons bien pris connaissance de votre message adressé aux candidats à la présidentielle et nous sommes au regret de ne pas pouvoir leur transmettre votre demande. En effet, il n’est pas possible de poser une question par notre intermédiaire. ...
Cordialement, Le Service Accueil des Téléspectateurs
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19 février 2007 1 19 /02 /février /2007 09:12

 


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Le Parlement européen subventionne des brochures antisémites
le 15 février 2007 - Jean Quatremer | Coulisses de Bruxelles, UE
Vous voulez tout savoir sur la « civilisation juive » ? Sur les « différences biologiques » entre les juifs et les « gentils » ? Sur le choix volontaire de la ghettoïsation qu'aurait fait (...)
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Les œillères du Quai d'Orsay
le 15 février 2007 - par David Ruzié, professeur émérite des universités, spécialiste de droit international
Nous avons, fréquemment, ici même déploré le souci de la France, comme des Nations Unies, d'ailleurs, d'établir, à chaque occasion, un parallélisme entre les attentes du camp (...)
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Discours de Roger Cukierman, président du CRIF à la manifestation contre la menace iranienne à La Mutualité le 13 Février 2007
le 15 février 2007

J'avais 4 ans en 1940. J'ai été un enfant caché. Après plus de 60 ans je me demande encore

Pourquoi j'ai dû me cacher,

Pourquoi j'au dû changer de nom,

Pourquoi on en (...)
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Le Moyen-Orient sur la voie de la collision : L'Iran intensifie ses menaces de représailles en cas d'attaque américaine
le 15 février 2007 - MEMRI
Parallèlement aux concertations répétées avec l'Arabie saoudite dans le but de mettre fin à la détérioration de la situation au Moyen-Orient et de trouver une issue à la crise régionale, (...)
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Soyez forts et courageux
le 14 février 2007 - par Isy Leibler* | The Jerusalem Post 10 février 2007 |Traduction pour INFO'SION par Nicole Benattar
Cette semaine, plus de 100 dirigeants, intellectuels et militants juifs d'Israël ou de la Diaspora vont se réunir à Jérusalem pour participer au Forum Global sur l'Antisémitisme (...)
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Amjad Rafeeq Shihab, de l' Université Al-Kuds : " Le gouvernement d'Union Nationale risque de ne pas durer longtemps".
le 14 février 2007 - Interview exlusive de IsraelValley par Mati Ben-Avraham
Amjad Rafeeq Shihab, est professeur de sciences politique à l'université Al-Kuds, situé à Abbou Diss, dominant Jérusalem. C'est un proche de l'ancien premier ministre Abbou (...)
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Conseil de sécurité : Alvaro de Soto souligne le « potentiel » de l'Accord interpalestinien de la Mecque
le 14 février 2007

« L'accord de la Mecque donne le signal d'un rejet par les Palestiniens du recours à la violence pour régler leurs différends internes » ainsi qu'un « nouvel engagement du monde (...)
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Le représentant d'Israël à l'ONU Dan Gillerman. à propos de l'accord de La Mecque :« Nous avons déjà été trompés par un morceau de papier »
le 14 février 2007

Le représentant israélien a dénoncé la poursuite des tirs de roquette Kassem, du trafic d'armes et des attentats ainsi que la détention du soldat Gilad Shalit. Le Hamas doit être jugé sur (...)
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Mobilisez vous maintenant, sauvez le monde
le 14 février 2007 - Natan Sharansky*, JERUSALEM POST | Adaptation française de sentinelle 5767
Il y a tout juste trois ans, au tout premier forum mondial sur l'antisémitisme organisé par l'Etat d'Israël, la tâche essentielle était de définir la bête - le nouvel (...)
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Roland Dumas favorable à la bombe iranienne
le 13 février 2007 - NOUVELOBS.COM | 07.02.2007
Pour l'ancien ministre socialiste des Affaires étrangères, la détention par l'Iran de la bombe atomique serait "un élément d'équilibre dans la région".

Roland Dumas, ancien (...)
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Décision du maire de Jérusalem sur les travaux de la rampe d'accès Mugrabim
le 12 février 2007

Uri Lupolianski, le maire de Jérusalem, a décidé, de concert avec le rabbin Shmuel Rabinowitz, rabbin du Mur occidental et des Lieux saints, d'ouvrir une discussion publique au sujet des (...)
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Le véritable enjeu des manifestations palestiniennes à Jérusalem
le 12 février 2007 - Bertrand Ramas-Muhlbach
Les travaux, entamés à Jérusalem le 6 février 2007 pour fortifier l'accès au mont du temple, ont déclenché la colère du monde musulman et conduit à une série d'émeutes réprimées (...)
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Le « Vivement dimanche » de Bernadette Chirac
le 12 février 2007 - Par Hélène Keller-Lind | Resiliencetv
Parmi les points les plus intéressants du programme, bien sûr, la place consacrée à la « Maison de Solène, » donc à l'anoxerie, combat des plus louables, et aussi à l'Association (...)
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Livni : l'antisémitisme monte
le 12 février 2007 - Rebbeca Serfaty | Arouts 7
« Aujourd'hui, l'antisémitisme est plus vivant que jamais. En tant que foyer du Peuple juif, c'est un combat qu'Israël doit mener en coopération avec la communauté juive (...)
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L'esprit boucher
le 12 février 2007 - Gilles William GOLDNADEL
Il y a eu un massacre planétaire à Jenine qui n'a pas existé. Il n'y aura pas de massacre à Korayché où une centaine de Palestiniens ont été sauvagement blessés ou assassinés par les (...)
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Un poids, plusieurs mesures !
le 12 février 2007 - Charles Etienne NEPHTALI
Il y a tout juste un an, un jeune Juif mourrait assassiné après trois semaines d'inimaginables tortures perpétrées par une bande de sauvages, une bande de barbares comme ils s'auto (...)
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16 février 2007 5 16 /02 /février /2007 13:30

Les français ne bénéficient pas de carré musulman réservé et financé par l'état...

Emotion autour du cas d'un jeune chômeur ayant creusé lui-même la tombe de son père
AFP



Le cas d'un chômeur de Laon âgé de 22 ans, qui a enterré mardi son père après avoir creusé lui-même la tombe faute d'argent pour payer les pompes funèbres, a suscité émotion et colère dans la région.

"On a préféré creuser, comme ça, ça nous coûte moins cher", a déclaré à l'AFP Hervé Féton, qui a enterré son père de 55 ans décédé il y a une semaine de maladie à l'hôpital. "On était quatre à creuser" samedi, a-t-il ajouté.

"La première facture était à 1.700 euros. Sautier (l'entreprise des pompes funèbres) l'a descendue à 1.200", a ajouté le jeune homme, "en recherche d'un emploi, à Laon, en plomberie ou espaces verts".

Une trentaine de personnes et de nombreux médias ont assisté aux obsèques. Le corps a été mis en terre dans un cercueil en chêne, après un office religieux de 45 minutes, selon un témoin sur place.

Une petite croix de bois, portant le nom et les dates du défunt écrits à la main, a été plantée sur la tombe comme unique ornement funéraire.

"C'est de plus en plus souvent qu'il y a des gens qui sont embêtés", ont indiqué les pompes funèbres Robert Sautier de Laon. "Ils sont au RMI et quand ils ont un deuil, ils n'ont pas de sous pour faire face".

Révélée par le quotidien régional l'Union, l'affaire a provoqué un mouvement de solidarité. Le jeune chômeur devrait recevoir entre 1.000 et 2.000 euros de dons.

Il n'est par ailleurs pas abandonné par les services sociaux et pourrait prochainement recevoir 450 euros du Centre communal d'action sociale (CCAS) où il s'est rendu lundi pour évoquer les obsèques de son père.

Le jeune homme aurait des rendez-vous avec une assistante sociale et la Mission locale pour ses problèmes d'emplois. Il devrait continuer d'occuper le logement HLM de son père qui n'a pas laissé de dettes.

"Les municipalités sont tenues de prendre en charge les funérailles des personnes. C'est une obligation des communes d'enterrer dignement les personnes qui n'en ont pas les moyens", rappelle Cécile Rocca, coordinatrice du Collectif des morts de la rue.

"La mort coûte très, très cher. Des familles pauvres s'endettent avec des crédits pour les pompes funèbres", déplore de son côté une bénévole d'ATD-Quart monde, Bernadette Boillon, qui se déclare "indignée et horrifiée" par cette affaire.

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16 février 2007 5 16 /02 /février /2007 13:18

Brèves de campagne

 

 
 
Voyons d'abord ce cliché de la SOFRES, signe du séisme annoncé: La gauche a atteint son plus bas niveau pour une présidentielle depuis 1969. L'effet Ségogo y serait-il pour quelque chose ?
Souvenons-nous, le slogan majeur de Ségolène aura été: «Je suis une femme, votez pour moi, au premier tour !
Au premier tour, c'est mieux qu'au deuxième tour ! Sinon, vous êtes des machos.»
Les socialistes n'ont pas dû voir de femmes depuis la fonte des banquises au quaternaire.
Le second tour pourrait être marqué par une absente: Ségolène Royal en personne.
Remarquez, le PS s'est entraîné pour ça. Souvenons-nous d'avril 2002. Un beau poisson ! Il était où Lionel Jospin ?
 
La Grand Messe de Villepinte n'a pas convaincu, pas même chez les ouailles socialistes. La Dame de la ville, peinte en rouge -le rose est passé de mode-, a tout juste réussi à propager la villepinite, une variante du H5N1 Royal. Un mammouth de taille vient d'être piqué, Éric Besson, né le 2 avril 1958 à Marrakech au Maroc, député PS de la Drôme, membre de la Commission des finances, consultant en ressources humaines, a démissionné du Parti Socialiste. Motif: Le chiffrage du programme des 100 mesures du Pacte Présidentiel de Ségolène Royal. Pour Jack Lang, c'est un petit «couac secondaire».
Un "petit couac secondaire". .. À force des les accumuler, il y a bien un couac qui fera péter la marmite. En voyage en Picardie, Ségolène Royal a demandé «un peu plus de cohérence entre les socialistes» (Sic). Éric Besson sera remplacé par l'ex-ministre des Finances, Michel Sapin, un ami de l'ISF de Ségolène Royal et de François Hollande, d'où le nom de leur patrimoine en SCI, «La Sapinière». Didier Migaud, député PS de l'Isère, a rejoint l'équipe de campagne de Ségogo comme conseiller budgétaire. .../...
 
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