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  • : La Chaine d'Union
  • : Lettre d'actualité, avec un apport de symbolisme, et de spiritualité, accés le plus souvent sur un axe Moyen- Orient, Europe, et Amérique du Nord.
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27 septembre 2006 3 27 /09 /septembre /2006 14:20
MEMRI
Dépêche spéciale n° 1295
 
Vive critique de la conduite du Hezbollah par le mufti chiite libanais de Tyre
 
Voici des extraits de deux interviews du mufti chiite de Tyre, le cheikh Ali Al-Amin, diffusés sur LBC le 26 août 2006 et le 5 septembre 2006.
 
Voir les extraits vidéo sur
 
Le 26 août 2006-09-22
 
Cheikh Ali Al-Amin : S'agissant de la victoire [du Hezbollah], comme on l'a appelée… Ce n'était pas une si grande victoire, à mon avis… Je ne tiens pas à entamer une controverse sur la signification du mot "victoire", mais je pose la question : étions-nous avant le 12 juillet dans un état de défaite tel qu'il nous fallait une victoire "grandiose" et "stratégique" ?
 
Interviewer : Que des bannières de Hassan Nasrallah soient brandies dans les rues des villes arabes, et à l'université Al-Ahzar [sunnite], n'est-ce pas une victoire du Hezbollah ?
 
Cheikh Ali Al-Amin : En arabe, nous avons un langage de vérité et un langage métaphorique. C'est peut-être une victoire au sens figuré, une victoire morale. Ce n'est pas entièrement impossible. Mais si l'expression "victoire stratégique" fait référence à notre bombardement de Haïfa… Saddam Hussein a attaqué Tel-Aviv avec des missiles Scud. Etait-ce aussi une victoire stratégique ? Nous n'étions pas en situation de défaite avant le 12 juillet. Nous gagnions, nous avions accompli quelque chose de grand, et nous aurions du persévérer.
 
Interviewer : De quel accomplissement parlez-vous ?
 
Cheikh Ali Al-Amin : De la réussite de l'an 2000. Avant le 12 juillet, on pouvait encore parler de réussite. Et [le Hezbollah] avait la possibilité d'être incorporé à l'Etat, plutôt que d'imposer une guerre pareille.
 
Interviewer : Mais le problème des Fermes de Chebaa demeure ; cela a toujours été un prétexte à la poursuite des opérations de résistance, et même à la capture de soldats israéliens.
 
Le cheikh Ali Al-Amin : Mais maintenant, après le 12 juillet, ils ont admis que le problème des Fermes de Chebaa pourrait être résolu par des moyens diplomatiques, via les Nations unies. Cela aurait pu se faire avant le 12 juillet.
 
(…)
 
Les gens ne sont pas simples et naïfs au point d'oublier, avec l'argent [du Hezbollah], leurs blessures, leurs tragédies et les êtres chers qu'ils ont perdus. Ce n'est pas raisonnable [de croire une chose pareille]. La vie doit continuer. Comment oublier pareille douleur, et toute la souffrance des déplacements endurés ? Cet [argent] n'est rien, comparé à ce que les gens ont perdu.
 
Interviewer : Mais le Hezbollah dit que la résistance défend l'honneur du peuple. Nous avons entendu plusieurs personnes dire que les actions de la résistance ont en effet servi à défendre l'honneur des Libanais.
 
Cheikh Ali Al-Amin : Pendant la guerre ou par l'argent octroyé ?
 
Interviewer : Pendant la guerre, avec les opérations de la résistance, la capture des deux soldats, la résistance contre Israël et en administrant une leçon à Israël (…) La quatrième armée la plus forte au monde… Par la guérilla, elle a réussi à leur donner une bonne leçon. 
 
Cheikh Ali Al-Amin : Evitons le sujet de l'honneur. Quel honneur y a-t-il à dormir dans des écoles ou dans la rue ? Avec toute cette douleur et ce chagrin… Quel honneur y a-t-il à vivre de la sorte ?
 
Le 5 septembre 2006
 
Cheikh Ali Al-Amin : Nous ne pouvons pas prétendre que l'ennemi a été vaincu. L'ennemi n'a pas non plus atteint tous ses objectifs, mais on ne peut pas comparer notre douleur à la sienne. Notre douleur est grande… alors que la douleur causée à l'ennemi… C'est incomparable… Certains disent : si vous souffrez, dites-vous bien qu'ils souffrent autant que vous. Non, nous avons souffert davantage. Les dégâts causés chez nous sont plus importants que ceux endurés par l'ennemi. Nous avons perdu plus de vies que l'ennemi, même si je ne pense pas que le but de la guerre soit de faire des morts. Une guerre devrait avoir des objectifs plus ambitieux.
 
(…)
 
Israël est un pays prêt à affronter toutes les armées arabes réunies. Nous n'avons pas à avoir honte de ne pas l'avoir vaincu. Nous l'avons affronté avec détermination, mais nous ne l'avons pas vaincu. Il n'y a pas de honte à cela.
 
(…)
 
En Islam, on prépare [une guerre] pour la gagner et non pour pouvoir dire : il a été courageux, il s'est battu et puis il s'est fait tuer. Vous entendez des gens dire : il est allé dans le champ de bataille, s'est battu héroïquement et a trouvé le martyre. Est-ce là véritablement notre but ?
 
(…)
 
Je ne comprends pas comment qui que ce soit peut affirmer qu'un côté a été vaincu s'il n'a pas eu de morts ni de dégâts, et que l'autre côté a gagné, avec tous ces dégâts et ces  vies perdues. Comment peut-on parler de défaite dans un cas et de victoire dans l'autre ?
 
(…)
 
Je ne peux pas dire à mon ennemi : je veux vous affronter seulement en tel et tel lieu, et vous n'avez le droit de m'attaquer nulle part ailleurs. Je compte capturer l'un de vos soldats afin que vous essayiez de capturer l'un des miens en échange – mais vous n'avez pas le droit de bombarder mes infrastructures et mes usines. Telle n'est pas la logique de la guerre.
 
(…)
 
Il ne fait aucun doute que le Hezbollah entretient des relations tout à fait spéciales avec l'Iran.
 
Interviewer : Le Hezbollah ou les chiites ?
 
Cheikh Ali Al-Amin : Non, pas les chiites. Les chiites ne sont pas comme ça. Nous, chiites, sommes liés à notre patrie. Les relations que nous entretenons avec l'Iran et l'Irak sont d'ordre religieux et culturel. Ce sont des relations qui ne datent pas d'hier.
 
Interviewer : Comme les relations des chrétiens, ou des catholiques avec le Vatican…
 
Cheikh Ali Al-Amin : Oui, ou comme les relations des chrétiens du Liban avec la France, ou les relations des sunnites [libanais] avec l'Egypte ou l'Arabie Saoudite. Ce sont des relations culturelles, qui mènent à l'échange culturel et au respect mutuel. Quant aux relations politiques, elles sont pour ma patrie. C'est avec vous que j'ai des relations, non avec ceux qui se trouvent au loin. Quel bénéfice est-ce que je tire de ces paradis éloignés, le paradis de Téhéran, de Paris, de Washington ? La seule chose qui compte pour moi est de transformer mon pays en paradis.
 
[…]
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27 septembre 2006 3 27 /09 /septembre /2006 13:49

 

 

UNE GAUCHE QUI SE TRAHIT ELLE-MEME EN TRAHISSANT LA DEMOCRATIE

 

 

 

Pilar Rahola

 

 

(L'écrivain est ex-députée du Parti Socialiste Espagnol)

 

 

Transmit par Oscar Gnouros

 

Primo-Europe, adapté d'une conférence de Paris à l'UNESCO

 

 

 

" Il y a trois choses qu 'Allah n'aurait jamais dû créer : Les Perses, les Juifs et les mouches. "

 

 

 

Cette phrase, si on la lit telle quelle, cette phrase, que Saddam Hussein contraignait les enfants d'Irak à répéter, nous paraìt grotesque et , bien entendu, barbare.

 

 

 

Dans notre Europe civilisée et arrogante, nous ne dirions jamais une telle chose :

 

 

 

Nous, nous n'avons rien contre les Perses, ni contre les mouches. Je dirais même plus : les mouches sont gênantes, mais elles font tellement partie de notre environnement, qu'elles ont fini par nous être chères; les Perses, quant à eux, nous sont sympathiques.

 

 

 

Nous pouvons donc respirer tranquillement : le seul lien que nous ayons avec Saddam Hussein, c'est la haine contre les Juifs.. Serait-ce cette haine qui a poussé tant de manifestants à brûler des drapeaux portant l'étoile de David, pendant qu'ils criaient des consignes en faveur de Saddam ?

 

 

 

Serait-ce la Judéophobie, le point symbolique commun autour duquel Arabes et Européens se rencontrent, se reconnaissent et s'apprécient ?

 

 

 

Est-ce cette même judéophobie qui convertit un despote corrompu et violent comme Arafat en un résistant romantique ? celle qui transforme le nihilisme terroriste palestinien en une espèce de nouveau courant libérateur épique ?

 

 

 

Ici et aujourd'hui , j'affirme que, pour son malheur notre continent dualiste a été capable de créer les bases de la démocratie pour le monde, en même temps que les termites les plus actifs qui ont tenté de les détruire: le stalinisme et le fascisme; j'affirme que nous revenons vers nos propres démons : à ce jour, sur les bases du vieil antisémitisme exterminateur qui correspond à notre pensée collective la plus profonde, nous sommes en train de construire un antisémitisme nouveau, actif et pervers : " un antisémitisme sans Juifs .. " comme dirait Paul Lendvaï. Le phénomène est en élaboration, en parallèle avec deux attitudes complémentaires, toutes les deux suicidaires, l'antiaméricanisme et l'indifférence devant l'apparition et la consolidation d'un nouveau totalitarisme : l'intégrisme islamique.

 

 

 

Triple sont donc les flèches qui se tirent dans une même direction préoccupante : la conformation d'une pensée unique européenne, capable de mobiliser les rues et les consciences d'Europe, et qui se dresse en forme de piliers destructeurs.

 

 

 

Le plus grave, à mon avis, et de par mes convictions de militante progressiste, c'est que cette pensée unique est de gauche.

 

 

 

 

De gauche, vient le nouvel antisémitisme européen, camouflé en antisionisme ;

 

 

 

De gauche, est le panarabisme romantique qui aboutit à la minimisation du terrorisme ;

 

 

 

Et, partagé avec une certaine droite, de gauche, est le féroce antiaméricanisme que nous subissons.

 

 

 

Si nous sommes d'accord pour que ce soit la gauche qui représente avec prestige les idées de notre société et que ce soient les intellectuels de gauche qui soient reconnus comme défenseurs du progrès, alors nous sommes d'accord pour reconnaître que nous avons un grave problème. Parlons-en, du nouvel antisémitisme et des deux pattes poilues qui accompagnent le monstre.

 

 

 

Les néo-antisémites ne se reconnaissent pas comme tels. L'antisémitisme est une expression classique de l'extrême droite, et, par conséquent, la gauche la repousse, la hait et la renie. Les parapluies de l'antisionisme, par contre, ou plus directement de l'anti-israëlisme, sont beaucoup plus faciles à porter, ils protègent bien de la pluie de la critique et ils permettent un déguisement intellectuellement digestible. Martin Luther King prononça cette phrase en 1967 dans sa lettre à un ami antisioniste . " Les temps ont rendu impopulaire la manifestation ouverte de la haine contre les Juifs. Dans ce cas, l'antisémiste cherche de nouvelles formes et des lieux où pouvoir installer son venin. Maintenant, il le cache derrière un masque nouveau .... Maintenant, il ne hait pas les Juifs, il est seulement antisioniste ! "

 

 

 

36 ans après, la phrase est plus actuelle que jamais, de manière que l'antisionisme et la démonisation féroce d'Israël se sont transformés en une obligation morale de la pensée de ceux de gauche. Comme si dans le catéchisme non écrit de la gauche, il existait un dogme inébranlable : ou tu es antisioniste ou tu n'es pas de gauche. Moi-même, dans mon pays, je suis expulsée du paradis de la gauche, par les gourous du dogme, chaque fois que je ne prêche pas le tir intellectuel vers le Juif.

 

 

 

Pardon, sioniste ! pardon, israëlite !

 

 

 

Ou est-ce que ce n'est pas la même chose dans la grammaire antisémite ?

 

 

 

Le résultat est celui que nous avons devant les yeux : dans son expression la plus tangible, la douloureuse agression subie par les communautés juives en plusieurs pays. En commençant par des veto personnalisés - je pourrais en dire beaucoup sur ce qui se passe en Espagne - et en allant jusqu' à la violence physique, comme celle que les Juifs pacifistes ont soufferte dans la célèbre manifestation de Paris. Mais le plus profond de l'antisémitisme se situe dans le coeur de la Terre Sainte et a pour cible Israël. Israël est, aujourd'hui, une authentique obsession de la gauche européenne et aussi l'exemple le plus important des tics fascistes que la gauche peut présenter.

 

 

 

Voici donc les accusations que je porte :

 

 

 

Manipulation en ce qui concerne l'information.

 

 

Criminalisation de la légitimité de l'état d'Israël.

 

 

Minimisation des victimes juives.

 

 

Banalisation de la Shoah.

 

 

Et indifférence ou applaudissements devant les actes de destruction terroristes de l'intégrisme...

 

 

 

Voici le nouvel antisémitisme:

 

 

 

- celui qui n'est pas horrifié du fait que le « Mein Kampf » de Hitler, ou les abominable « Protocole des sages de Sion » soient best-sellers dans le monde arabe.

 

 

- celui qui répète les vieux topiques à propos des juifs, spécialement à partir d'exposés intellectuels.

 

 

- celui qui tombe amoureux de l'épique totalitarisme du terrorisme palestinien , muni d'un antiaméricanisme pathologique; Celui là s'inhibe devant le danger de l'intégrisme islamique.

 

 

- Celui qui a trouvé, dans l'excuse d'Israël, un nouveau parapluie pour canaliser un vieux démon.

 

 

 

Je finis, donc, avec cette conviction. Le casse-tête de l'antisémitisme est en train de se construire à nouveau.

 

 

 

Voici les pièces :

 

 

 

- Première pièce : le subconscient européen, résistant aux leçons de l'histoire et réfractaire aux vaccins qui essayèrent de tuer définitivement le virus antisémite. L'Europe s'est défaite de sa peau juive, mais elle ne s'est pas défaite de sa vieille haine.

 

 

 

- Deuxième pièce : un néo-catholicisme populiste, plus ou moins extrême, qui s'établit aussi, sur une base judéophobe.

 

 

 

- Troisième pièce : une pensée de gauche qui, sans avoir fait la paix avec son passé totalitaire, tombe amoureuse de nouvelles épopées totalitaires, également. Elle établit ainsi les bases de l'antisémitisme le plus dangereux qui puisse exister aujourd'hui en Europe. Dangereux, parce que la Gauche lui donne du prestige, lui donne une couverture intellectuelle et l'arme idéologiquement.

 

 

- Quatrième pièce : l'antiaméricanisme européen, dérivé du double complexe que l'Europe traîne avec elle : Un grand complexe de supériorité, pas en vain : c'est le visage de la modernité, et un énorme complexe d'infériorité, puisqu'elle est incapable de résoudre une seule de ses tragédies. Bien entendu, l'antiaméricanisme est, par définition, antisioniste.

 

 

 

Cinquième pièce : l'intégrisme islamique, idéologie totalitaire et nihiliste, clairement ennemi de la modernité, et dont la base fondamentale est l'antisémitisme. Affirmer que 1.200 millions de musulmans vivent sous des tyrannies théocratiques ne facilite en rien la lutte contre la judéophobie.

 

 

 

Territoire commun, alors, de plus d'un dogmatisme manichéen, la judéophobie actuelle trouve de nouveaux camouflages, elle grandit et s'installe. Aujourd'hui, ici, devant l' UNESCO, protégée par cet exemple d' héroïsme, de ténacité et de dignité qu'est le Centre Simon Wiesenthal, j'accuse la Gauche européenne, ma Gauche, d'être la couverture intellectuelle du nouvel antisémitisme qui existe en Europe. Une Gauche qui se trahit elle-même, en trahissant la démocratie.

 

 

 

Ces temps derniers, en Europe, être Juif commence à être difficile. Et pourtant, l'Europe la plus européenne qui n'ait jamais existé , c'est l'Europe juive. Notre tendance au suicide est certainement pathologique. Je le dénonce parce que je suis Européenne, et, comme telle, je me sens juive devant l'antisémitisme, unique position morale qui rachète un Européen de son passé de honte.

 

 

 

 

 

 




2 commentaires sur cette article
 Lamirand mercredi 16 juillet 2003 à 08:08 de ---.proxy.aol.com
Voilà un texte que nous avons selectionné pour les socialistes français qui nous lisent, mais aussi pour les membres de l'UMP, ceux plus particulièrement qui appartiennent à ce que nous nommons la "nouvelle gauche".

Alors que les premiers tentent de camoufler soit l'échec absolue de leurs thèses, malgrés l'effondrement de l'Union Soviétique, malgrés la Chute du Mur de Berlin, malgrés le pro-américanisme, presque le pro-occidentalisme, des anciens satellites de l'Urss, et leur risible tentative de s'approprier le libéralisme en le matinant du putatif terme de "libéralisme social" ou de "social libéralisme" pour les second, il est rassurant de voir qu'en Europe, des socialistes puissent avoir une analyse de réflexion, sans parti prit, et s'émeuve de la dérive vers le fasciste noir de la pensée de gauche. Arafat n'est pas un héro romantique, c'est un meurtrier, un facho et un type qui veut terminer la Shoa. La gauche droit de l'hommiste et la presse, mais aussi l'UMP à la "Villepin" défendent des individus qui ont quand meme tués des Français, y compris à Paris, mais les Juifs sont ils des Français pour ces gens?

Cette députée socialiste, femme de raison, anti-fasciste véritable, est tout à l'honneur de la gauche européenne, mais je crains qu'elle ne soit que minoritaire, et pose toute la honte de ceux qui, en France, et à l'UMP, se font les complices du crime anti-sémite, de la subversion islamique en faisant comme Villepin, ou en ne faisant rien, en ne disant rien "par solidarité avec le gouvernement".

Il y a une quinzaine d'années, la France était au Liban pour empecher que la Syrie, ce rogue state absolu, ne l'absorbe. Elle a payé sa politique par l'assassinat de son ambassadeur, et donner la vie de ses soldats lors d'un attentat terroriste à Beyrouth. A cette époque, le plan "Epervier" empecher le Lybien de manger le Tchad...Ou est la France? Le seul qui nous a redonner un peu d'espoir, c'est un paradoxe pour nous, c'est Lionel Jospin, qui a risqué sa peau pour expliquer sur place aux terroristes palestiniens et islamistes, que la paix "doit se faire entre gens qui veulent la faire". Constat tardif, mais dont nous ne tairont pas le mérite, parce que c'est la démarche de Madame la députée socialiste espagnole, l'honneteté, le refus de l'idéologie, le combat contre le fascisme et le terrorisme.

Oh je sais, certains vont s'indigner, mais nous ne refusons ici aucune bonne idée, d'ou qu'elle vienne, du moment qu'elle est bonne pour la vie, pour la morale de l'Europe, et pour la paix au Moyen Orient.

On poussera le vice en confiant notre profonde pensée que si Jospin avait été au pouvoir, la France serait dignement présente en Irak, dans le cadre transatlantique, aux cotés de nos alliés.

La question est maintenant de savoir ce que nous avons déjà évoqué. Ou est la droite en France?

Claude Lamirand
 kaoutar mardi 06 juillet 2004 à 17:42 de ---.adsl.iam.net.ma
pour moi c'est vous les vraix terroristes des juifs sionnistes qui detruisaient chaque jour une ville , une mosqée, une église, une famille on tuont des innocents enfants palestiniens je ne veux pas dire par là que je deteste tous les juifs malgré vos défauts énormes j'en suis sûre qu'il aurait des nobles juifs jaloux et fiers de leur religion comme c'est le cas pour nous les musulmans mais ici c'est tous les musulmans sans exception arrêtez vos cirque quant on dit la verité et vous le savez que c'est la vérité concrète on est tous des antisémistes jamais il n'y aura de paix avec des gens qui ne respectent même l'être arabe en revanche on a toujours protéger et respecter lrs juifs notamment au Maroc.on est des êtres humains comme vous et non des animaux.j'espère que vous lisiez ce paragraphe en employeant votre raison et non pas avec des émotions aveugles.Merci.

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27 septembre 2006 3 27 /09 /septembre /2006 13:30

L'obstination de l'administration Bush à confondre amis et ennemis

Par Caroline B. Glick



http://www.jewishworldreview.com/0906/glick092606.php3

Adaptation française de Simon Pilczer, volontaire de l'IHC

L'offensive d'information du 'Préze' échoue au détriment de l'Amérique et de l'humanité dans son ensemble.



Pendant la semaine écoulée, nous en avons beaucoup appris sur la nature de nos ennemis. Nous en avons aussi beaucoup appris sur nous-mêmes. Si nous tirons les bonnes leçons de ce que nous avons vu, nous irons beaucoup plus loin pour gagner la guerre.



Avec leurs présentations macabres à l'Assemblée Générale de l'ONU, aussi bien le président iranien Mahmoud Ahmadinejad et le président vénézuélien Hugo Chavez ont démontré leurs intentions hostiles, leur dédain pour la liberté et leurs ennemis, et leur volonté fanatique d'utiliser tous les moyens meurtriers destinés à leurs fins totalitaires. Ces hommes étaient si hostiles que même leurs habituels défenseurs, à l'Université et dans le monde politique à Gauche, ont été trop embarrassés pour être vus en leur compagnie.



Le spectacle de Chavez et Ahmadinejad a assuré que le pari de l'administration Bush, en autorisant leur entrée sur le territoire des Etats-Unis, avait payé. Ayant bénéficié d'une plateforme, les dictateurs ont démontré la gravité de la menace qu'ils posent, comme l'administration avait sans doute espéré qu'ils le feraient.



Pourtant, disposer une passerelle et espérer que l'ennemi sera assez stupide pour marcher dessus, est rarement une stratégie gagnante à la guerre. La réalité brute du jihad islamiste mondial, et son puissant soutien de la part des conciliateurs européens aux dictateurs du tiers monde, impose aux USA de réaliser une campagne d'information capable de faire avancer efficacement le but déclaré de la guerre américaine, qui est de détruire le jihad en tant qu'idéologie de gouvernement et force sociale.



Le potentiel de victoire dans le domaine de la guerre de l'information est immense, et l'échec des USA à réaliser ce défi est une grande honte.
Les opérations d'INFORMATION sont une partie vitale de tout effort de guerre. Elles servent à quatre objectifs fondamentaux : rallier ses partisans au bon droit de leur cause, et à la fausseté de la cause des ennemis ; dissuader tous les alliés potentiels de l'un des ennemis de se joindre à leurs forces ; gagner une emprise idéologique dans la société des ennemis ; et démoraliser les sociétés ennemies, et ainsi les convaincre qu'elles n'ont aucune chance de gagner la guerre.



Aussi bien dans le monde musulman et en Occident, des mosquées, des écoles islamiques, des départements d'études du Moyen Orient dans les universités, et des opérations de 'lobbying', sont massivement financés par les Saoudiens et d'autres, et montrent que les jihadistes ont placé une priorité sur ces opérations d'information. L'utilisation la plus large par les jihadistes de l'Internet, de cassettes enregistrées, de DVD, de vidéos enregistrées, et les médias d'impression et d'émission dans le monde musulman viennent compléter ces efforts.



Les objectifs des jihadistes sont clairs. Ils veulent recruter des soldats. Ils veulent acheter des partisans parmi les élites occidentales qui agiront comme leurs défenseurs. Ils souhaitent diaboliser et délégitimer leurs opposants idéologiques aussi bien dans les société musulmanes qu'en Occident en les appelant apostats ou racistes. Ils souhaitent convaincre leurs ennemis qu'il n'y a pas moyen de vaincre les forces du jihad.


Bien que massifs, ces efforts doivent être assez aisés pour saper. Pour tous les milliards de dollars que les jihadistes ont dépensés à endoctriner des Musulmans et à affaiblir la volonté de les combattre en Occident, leur cause est tout sauf attractive. La cause du jihad est la cause du totalitarisme. C'est la cause de la haine, de la misogynie, de l'intolérance, du meurtre de masse, de l'esclavage, de la barbarie et de l'humiliation.


Elle est fondamentalement inesthétique et antipathique.



En conséquence, attaquer ceux qui parrainent le jihad, ou lui servent de défenseurs ou de pourvoyeurs, ce devrait être une affaire simple qui puisse être entreprise pour une dépense beaucoup moins importante que celle qui a déjà été payée par l'autre bord.



Mais il y a un empêchement, bien sûr. Pour conduire les opérations d'information efficacement, vous devez vouloir identifier vos ennemis et vos alliés, et pointer le doigt sur ceux qui refusent de prendre parti, et les mettre en difficulté de rester hors jeu. Cela veut dire que vous avez besoin de courage moral et de clarté. Vous devez vouloir mettre les gens en colère contre vous si vous souhaitez gagner leur respect et leur soutien.



Depuis les cinq dernières années, l'administration Bush a esquivé cette tâche déplaisante. Elle a placé l'Arabie saoudite, premier financier et propagateur du jihad, dans la catégorie des alliés. Elle a étiqueté l'Egypte, épicentre de la propagande jihadiste et de l'incitation à la haine, comme grand allié, parangon de modération et allié fidèle.



Et puis il y a le Pakistan, qui a créé les Talibans, et a servi de refuge à Oussama ben Laden depuis novembre 2001. Le Pakistan est aussi étiqueté comme grand allié, comme le sont les Européens et les Russes.



Israël, d'autre part, est un problème. Israël est l'excuse que tous les " grands alliés " de l'Amérique se donnent pour refuser d'agir comme des alliés de l'Amérique. Pour plaire aux " intérêts " des grands alliés, l'Amérique tient Israël à bonne distance.



Malheureusement, cette politique est exactement le mauvais message. Il apprend aux " alliés " de l'Amérique qu'ils n'ont rien à perdre en trahissant les USA. Et elle apprend aux vraies forces libérales dans le monde musulman et dans le monde non islamique que les USA ne tiendront pas parole avec eux, et qu'ils sont, essentiellement laissés à eux-mêmes si ils souhaitent prendre le dessus sur les forces du jihad dans leurs propres sociétés et  à travers le monde.



Le refus de l'administration Bush de reconnaître la différence entre ses ennemis et ses alliés a été encore plus prononcé la semaine dernière lors des rencontres du Président avec le président pakistanais Pervez Musharraf, et le chef de l'Autorité Palestinienne Mahmoud Abbas.



Plus tôt ce mois-ci, le président Musharraf a signé un accord avec les Talibans, donnant au groupe le contrôle de territoires pakistanais au Nord et au Sud du Waziristan. Cet accord, qui a aussi permis la libération de prison de quelques 2.500 Talibans et combattants d'al Qaïda, est la plus grande victoire des Talibans et d'al Qaïda depuis le 11 septembre 2001. en tant qu'analyste militaire, Bill Roggio a rapporté sur son site Internet " The Fourth Rail ", que la décision de Musharraf de remettre le Waziristan aux Talibans et à al Qaïda, établit clairement qu'il est un ennemi majeur des USA.



Mais l'administration Bush refuse de reconnaître ce fait. Bush a rencontré Musharraf à la Maison Blanche et l'a félicité pour sa capacité à diriger, et sa puissante alliance avec les USA pour combattre al Qaïda. Le Département d'Etat s'est félicité de l'accord qui a conduit les commandants de l'OTAN à annoncer que davantage de troupes seront nécessaires en Afghanistan pour combattre les Talibans renaissants.



De même, Abbas, a fait de son mieux dans les mois récents pour forger une alliance entre le Fatah et le Hamas selon les termes du Hamas. Il a donné son accord pour former un gouvernement d'unité avec le Hamas, qui unifierait leurs forces terroristes sous un commandement unique pour mieux mener la guerre contre Israël. Il a donné son accord pour que le Hamas ne reconnaisse pas le droit à l'existence d'Israël. Le Fatah lui-même, qu'Abbas commande, a commis plus d'attaques contre Israël que le Hamas dans les années récentes, et a été impliqué lors de l'attaque à travers la frontière en Israël, où le caporal Gilad Shalit a été enlevé. Dans l'accord qu'il a proposé, le Fatah maintiendrait  son projet terroriste.



Et pourtant, plutôt que d'annoncer que les USA n'auront rien à faire avec Abbas, Bush l'a invité à la Maison Blanche, et l'a félicité pour son engagement pour la paix. Plutôt que de reconnaître que la direction palestinienne - au Fatah et au Hamas, aussi bien que pour tous les autres grands partis - a démontré, par les mots et par les faits, qu'il ne recherche pas un Etat palestinien indépendant mais l'éradication de l'Etat juif, Bush a insisté sur le fait qu'il ne veut rien de plus que la création d'un Etat palestinien.  

 

L'obstination de l'administration Bush à confondre amis et ennemis a été complétée par son refus de faire des distinctions entre partis politiques jihadistes et partis politiques non jihadistes. En effet, Les USA ont facilité la participation du Hamas aux élections palestiniennes, du Hezbollah aux élections libanaises, des 'Frères Musulmans' aux élections égyptiennes, et du Parti de la Justice et du Développement aux élections marocaines.



Dans tous ces cas, ces forces du totalitarisme ont été légitimées par leur participation aux élections, et leur renforcement les a autorisés à faire avancer avec compétence la cause du jihad dans leurs propres sociétés et dans le monde, aux dépens des Musulmans libéraux, modérés, qui doivent être encouragés si le jihad doit être vaincu.


Le monde se tient aujourd'hui au bord d'un bouleversement potentiel. Au Nicaragua, les Sandinistes sont sur le point de reprendre le pouvoir aux élections de novembre. Aux USA, le 7 novembre, les électeurs décideront de la composition du congrès et du Sénat, et ainsi, de nombreuses manières, décideront si la guerre continuera d'être menée à la victoire, ou sera abandonnée.



Les Israéliens se sont réveillés du fantasme de l'apaisement, et son sur le point de faire appel à un gouvernement capable de les défendre. En Grande Bretagne, les héritiers de Tony Blair fonctionnent en sachant qu'ils seront dans une meilleure situation politique si ils abandonnent les USA.



Les opérations d'information qui révèlent les ennemis de la civilisation démocratique et libérale, et soutiennent ses alliés - qu'il s'agisse d'Etats ou d'individus - n'ont jamais été plus vitales. Pourtant, à moins que l'administration Bush ne trouve le courage d'identifier convenablement ces ennemis et ces alliés, son message fera plus pour brouiller que pour clarifier, et la politique des USA continuera d'être en proie à la confusion - au détriment de l'Amérique et de l'humanité dans son ensemble.

 

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27 septembre 2006 3 27 /09 /septembre /2006 13:22

Association Nationale des Victimes de l'Insécurité

 

Communiqué de presse -  http://www.anvi-france.org


L'indépendance de la justice n'exonère pas les magistrats de leur responsabilité quant à la sécurité des Français. Le travail de la justice devrait être l'aboutissement du travail accompli par les policiers et les gendarmes pour assurer en priorité la sécurité des citoyens.

La réaction des magistrats aux propos du ministre de l'Intérieur, Nicolas Sarkosy, ne peut cacher le nombre incalculable de délinquants récidivistes en liberté au mépris de la sécurité. En dépit des efforts policiers, l'impunité de ces individus archi-connus des services de police et de justice a largement contribué à l'augmentation de la délinquance et de la criminalité dans notre pays.

Les tollés systématiques des magistrats contre tout propos sensé ou contre toute réforme de la justice ressemble plus au sabotage des efforts d'un ministre de l'Intérieur qui fait son travail pour lutter contre l'insécurité, qu'à une sincère indignation.

Au nom d'un humanisme dévoyé, les magistrats n'acceptent pas la vérité dite par le ministre de l'Intérieur qui s'exprime au nom de tous. Les citoyens savent distinguer ce qui est juste de ce qui ne l'est pas. Ils attendent une réforme de la justice qui n'aura de valeur que si les honnêtes gens y prennent part.

Les Français ne font plus confiance à une Justice qui semble détester les victimes et respecter leurs bourreaux. L'A.N.V.I., approuve le ministre de l'Intérieur auquel elle apporte son soutien face à cette réaction inadmissible des magistrats.

                                                             

                                                               Blandine Jullian, Présidente de l'ANVI

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27 septembre 2006 3 27 /09 /septembre /2006 13:01

http://www.objectif-info.com/index.htm

 

 

Appel aux dirigeants européens à propos de l'Iran

 

Au nom de notre attachement à la démocratie, à ses valeurs, aux libertés qu'elle garantit, au respect des règles de droit qui la fondent, nous exhortons les dirigeants européens à faire face au danger que font peser sur le monde les dirigeants iraniens, leur volonté de se doter de l'arme nucléaire et de «rayer Israël de la carte ».

 

En tant que citoyens soucieux de l'avenir de l'Europe autant que de l'avenir du Proche-Orient, nous les appelons à :

 

- refuser les violations du droit international et du traité de non-prolifération des armes nucléaires, signé par l'Iran ;

 

- tirer les conséquences du marché de dupes de négociations reconduites indéfiniment, sans résultat;

 

- demander à l'ONU qu'elle fasse respecter sa charte interdisant à tout État membre l'incitation à la haine et l'appel à la destruction d'un autre État membre, faute de quoi l'ONU perdrait toute légitimité ;

 

- dénoncer les thèses négationnistes sans cesse réaffirmées par les dirigeants iraniens ;

 

- combattre le financement de mouvements terroristes par le régime iranien.

 

Nous lançons cet appel aux dirigeants européens, à qui incombe, au nom de leurs peuples, la responsabilité historique de faire obstacle au retour de la barbarie.

Le 27 septembre 2006

 

 Pour se joindre à l'appel

appelauxdirigeantseuropeens@yahoo.fr 

 

Premiers signataires :

 

Henri Atlan, biologiste

 

Monique Atlan, journaliste

 

Paul Audi, philosophe

 

Marc Augé, anthropologue

 

Henri Berestycki, mathématicien (EHESS)

 

Fabrice Chiche, responsable associatif

 

Claude Cohen-Tannoudji, Prix Nobel de physique

 

Christian Delacampagne, philosophe

 

Thérèse Delpech, chercheur

 

Roger-Pol Droit, philosophe, chercheur CNRS

Sophie Dulac, chef d'entreprise

 

Erhard Friedberg, sociologue (CNRS, Sciences Po)

 

Gérard Garouste, peintre

 

André Glucksmann, philosophe

 

André Green, psychanalyste

 

Litza Guttieres-Green, psychanalyste

 

Bernard-Henri Lévy, écrivain, philosophe

 

François Rachline, écrivain, économiste (Sc. Po)

 

Ezra Suleiman, professeur de sciences politiques à Princeton

 

Elie Wiesel, écrivain, Prix Nobel de la Paix

 

 

 

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27 septembre 2006 3 27 /09 /septembre /2006 11:41
Comité Républicain Liberté-Egalité-Laïcité, contre le racisme et l'obscurantisme religieux
____________________________________________________________________

Olmert, idiot utile ?
 
Via Resistancia

Après avoir entraîné Israel dans une pathétique défaite politique plus que militaire (Tsahal avait largement les moyens militaires de gagner, mais la confusion et le manque de volonté politique du gouvernement israélien qui n'a pas eu le courage d'aller au bout de son intervention au Liban l'ont paralysé), offrant au Hezbollah une victoire indéniable, et une désormais domination militaire totale sur le Liban dont il est devenu le maître face à un gouvernement officiel fantoche et faible, doté d'une armée d'opérette, Ehud Olmert ne trouve rien à redire sur la volonté de son voisin egytien d'acquérir la puissance nucléaire...

Pour le Premier ministre israélien, le projet nucléaire égyptien n'est pas inquiétant ! « Cela n'a rien à voir avec ce que les Iraniens essaient de faire », a affirmé, sans rire, Ehoud Olmert, osant même en rajouter en affirmant que la volonté égyptienne de construire des centrales nucléaires s'inscrivait dans un "programme du domaine civil", rapporte Guysen.Israël.News.
 
Evidemment les Egyptiens n'ont pas les gros sabots des iraniens qui voient déjà leurs missiles sillonner le ciel vers Israel auquel ils n'ont que cesse de promettre un "holocauste nucléaire". Les Egyptiens sont plus fins et présentent un meilleur packaging à leur ambition atomique. Il n'empêche que nul ne peut ignorer le poids grandissant des islamistes en Egypte, dont rien ne garantit - et surtout pas les gouvernants actuels de ce pays rongé par la corruption et la pauvreté - qu'ils ne prendront pas le pouvoir dans les prochaines années. (Ils auront d'ailleurs peut être l'intelligence tactique de retarder leur prise de pouvoir inéluctable pour laisser aux gouvernants actuels le temps d'acquérir la puissance nucléaire, afin d'en disposer ensuite).
 
Olmert en idiot utile, qui a renforcé le Hezbollah, fragilisé Israël, et maintenant porter caution aux egyptiens pour obtenir la puissance nucléaire, n'en finit pas de servir par ses maladresses et ses erreurs de jugement dramatiques, des intérêts contraires à Israël et à l'occident qui s'en trouve lui aussi affaiblit. Olmert devrait pourtant savoir que donner la puissance nucléaire à un état voisin aussi instable politiquement, en proie à toutes les tentations, et où les islamistes représentent la première force politique du pays et dont il ne fait nul doute qu'ils viendront à bout du régime actuel, est au moins aussi risqué que de la concéder à l'Iran.
 
La puissance nucléaire n'est pas une voiture à laquelle on pourrait retirer l'option "pack clim": une fois les centrales en fonction, qui garantit qu'il y sera strictement contrôlé qu'elles ne sont dédiées qu'à une utilisation civile ? qu'en aucune façon il y sera procédé à d'autres types d'activité, y compris militaires ? qu'au moins, il n'y sera pas détourné du matériel sensible pouvant servir à fournir des réseaux terroristes en matière pouvant composer des bombes sales ensuite utilisées contre l'occident ou Israel ?
 
Qui peut prétendre sérieusement que l'on puisse confier à des pays musulmans, dans l'époque actuelle et au regard de leur instabilité, le feu nucléaire ?
 
 

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17 septembre 2006 7 17 /09 /septembre /2006 10:29
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10 septembre 2006 7 10 /09 /septembre /2006 22:02

LA PIRE DES ORGANISATIONS MONDIALES

 

Par Michael Radu - FrontPageMagazine.com du  29 Août 2006

Article traduit par Stéphane Teicher pour www.nuitdorient.com

 

Les Américains expriment souvent leur mécontentement à l’égard des Nations Unies. Ils ont pour cela de nombreuses raisons : le fait que cette organisation traîne des pieds à propos du Darfour; à cause de certaines pratiques de corruption révélées par les scandales “ pétrole contre nourriture”; le refus d’accepter des réformes significatives de sa direction et de sa gestion financière ; l’élection de l’Iran à la vice Présidence du comité sur le Désarmement et la nomination de Cuba au Conseil des Droits de l’Homme (!!), et toute une quantité d’autres faiblesses et échecs.

Toutes ces plaintes sont justifiées, mais elles confondent les symptômes de la maladie avec les causes. Le problème n’est pas ce que fait l’ONU, mais ce qu’elle est, ou, plus précisément, ce qu’elle n’est pas. Elle reste fondée sur le postulat qu’il existe quelque chose comme une « communauté internationale », alors qu’en fait il n’en est rien, et en tout cas pas dans un sens significatif.   

 

Née suite à la seconde guerre mondiale, l’ONU possédait des défauts inhérents à sa naissance. L’affirmation répndue chez les élites occidentales que l’impuissante Société des Nations pourrait être ressuscitée dans une version nouvelle et améliorée, s’est révélée utopique quand Joseph Staline a mis une condition sa participation, l’octroi de trois membres pour l’Union Soviétique: elle-même, la Belarus et l’Ukraine, ces deux dernières n'étant à l'époque que des provinces de l’Empire Soviétique.

Vint ensuite la charade des cinq membres permanents du Conseil de Sécurité – les USA, les puissances en déclin, Grande Bretagne et France, celle qui montait sous la direction de Staline, et, sans aucune pertinence, la Chine de Chiang Kai-shek. Quelle pouvait bien être l’unité morale, politique et juridique de ces cinq là, sans compter d’autres “puissances” fondatrices comme le Guatemala ou l’Arabie Saoudite qui étaient censées constituer la “communauté des nations”?

Pour ce qui est de la structure de l’organisation, il y a toujours eu une disproportion complète entre les droits, les avantages et les responsabilités des membres, à commencer par le financement.

 

Les finances des Nations Unies sont la seule application concrète de la description que fait Karl Marx de l’Utopie communiste  " de chacun selon ses moyens, à chacun selon ses besoins.” C’est ainsi que les Etats-Unis paient 22% de la note de l’ONU, le Japon 19,6%, l’Allemagne 9,82%, la France 6,5% , le Royaume Uni 5,5%, l’Italie 5.0%, le Canada 2,5%, l’Espagne, 2,5%, et le Brésil 2,39%– ce qui signifie que 9 pays, représentant 4.7% du total des membres, payent 76% du budget de l’ONU. Les USA et le Japon (ce dernier n’étant même pas membre permanent du Conseil de Sécurité) paient plus de 40 % des coûts. (Si vous habitez New York, les personnes qui travaillent à l’ONU doivent à la ville dix neuf millions en contraventions de stationnement.) A noter que la Chine et la Russie paient respectivement 2,05% et 1,%. Au total, tout le système de financement de l’ONU n’est qu’une forme globale de redistribution des richesses qui vise, comme le soulignait un observateur, à prendre de l’argent aux pauvres des pays les plus riches pour le donner aux plus riches dans les pays pauvres. Et le transfert ne porte pas que sur les richesses, mais aussi sur l’influence, avec une Assemblée Générale, une cour de justice internationale, et toutes les autres agences des Nations Unies avec forte influence, quand ce n’est pas un contrôle pur et simple, de ceux qui paient le moins et profitent le plus. Le fait que cette tendance se poursuive, et même se développe, est une nouvelle manifestation dans la vie réelle de la définition du Dr. Johnson d'un second mariage : le triomphe de l’espoir sur l’expérience.

Avec la décolonisation de l’Afrique au début des années 1960, une nouvelle vague d’Etats faibles, artificiels et dépendants de la prospérité internationale, est apparue  – les Sierra Leone et Somalie d’aujourd’hui, tous subsistant grâce à la légitimité douteuse que leur accordait l’appartenance à l’ONU, et aux dons que cette organisation leur versait; ils trouvèrent tous le pouvoir dans l’Assemblée Générale, au sein de laquelle ils créèrent ce qu’on appelle le bloc des "Non-Alignés" (autrement dit, non alignés sur leurs pourvoyeurs de fonds Occidentaux), devenu maintenant le Groupe des 77 (en réalité, plus de 120). Ce développement a été manipulé avec facilité par Moscou pendant la Guerre Froide, et il a été financé par l’Occident.  

 

S’il est un domaine où les défauts de l’ONU sont les plus évidents, c’est celui de la Sécurité, dévolue au Conseil de Sécurité. Ici, les intérêts des USA, de la Chine et de la Russie et les idiosyncraties de Paris sont censées se mêler dans la recherche fraternelle de la paix dans le monde, ce que, bien entendu, ils ne font pas.

D’où ces résultats inévitables : si un sujet est suffisamment marginal, une décision est prise, de l’argent est gaspillé pour le concrétiser, en général provisoirement, et en termes de Relations Publiques, plutôt que dans la réalité, et nous obtenons le Cambodge en 1993 (J’y étais – ceux qui avaient perdu les élections, et leurs armes, sont restés au pouvoir), ou le Timor Oriental plus tard.

Si le sujet est d’importance régionale, et que les “solutions” de l’ONU ont échoué, on trouve une issue en dehors du système – et nous avons les Kosovo et la Bosnie, où l’OTAN, et non New York, siège de l'ONU, a imposé une sortie encore chaotique.

Et si le sujet est vraiment sérieux et menace réellement la paix dans le monde, aucune solution n’est trouvée – et nous avons l’Iran, la Corée du Nord, Saddam Hussein, tous traités par d’innombrables résolutions dénuées de sens, des déclarations présidentielles, et diverses expressions des opinions de « la communauté internationale ».

Le problème, c’est qu’au-delà des banalités rhétoriques et rituelles de bureaucrates globaux, il n’y a pas de substance dans l'expression “la communauté internationale” – et ainsi nous assistons au spectacle de condamnations répétées du terrorisme par l’ONU qui n’ont d’égale que la constante incapacité de l’organisation à définir le terme.

 

Compte tenu de ces réalités, connues de tous, c’est toujours un mystère que tant de personnes soient toujours déçues des performances des Nations Unies, ou pire, en blâment les Etats, Unis, George Bush ou les “néoconservateurs”. Pis encore, les mêmes élites, et les régimes beaucoup moins bien intentionnés du Tiers Monde, persistent à proclamer que l’ONU est la source du Droit International, ce qui a amené inévitablement Kofi Annan à déclarer la guerre en Iraq “illégale” !

 

Tout comme l’institution sur laquelle il fonde sa légitimité, le « droit international »  évolue  – les fondamentalistes des droits de l’homme à Amnesty International adorent ce mot – de plus en plus loin de la réalité de la vie et du sens commun. En conséquence, cela se termine par l’interdiction des mines terrestres, des tentatives pour interdire les armes légères, un traité de prolifération nucléaire ouvertement bafoué, etc

 

Tout cela est accentué par le fait très peu remarqué que les organisations non gouvernementales, dites ONG, “progressistes” reconnues par l’ONU, et particulièrement leurs versions “droits de l’homme” et environnement, non seulement participent au processus de décision, mais grâce à leur puissance financière et au soutien que leur apporte les gouvernements, ont plus d’influence que la plupart des Etats Membres.

 

C’est vrai qu’il y a une Organisation Mondiale de la Santé, une Union Postale Universelle, et quelques rares autres organisations dans le système des Nations Unies qui, soit font un travail respectable, soit ne peuvent pas réellement être remplacées par quelque chose de mieux, et elles sont nécessaires et doivent être soutenues. Mais sur toutes les questions de sécurité et les questions économiques, les Nations Unies montrent chaque jour qu’elles ne sont que le reflet d’un système international violent et désordonné, qui n’est pas différent de son prédécesseur au destin tragique, la Société des Nations. S’attendre à ce que « ça marche », c’est oublier la définition d’Albert Einstein de la stupidité: faire et refaire la même chose, mais en attendre des résultats différents.   

Est-ce que cela veut dire que les Etats Unis doivent laisser tomber l’ONU ? C’est une idée tentante, bien que défendue beaucoup trop souvent par les mauvaises personnes et pour les mauvaises raisons, comme des isolationnistes, comme Pat Buchanan, et, probablement, par une majorité d’Américains. Cependant, le fait est que l’Organisation des Nations Unies est depuis longtemps devenue une « habitude culturelle » -et pas seulement dans l’East Side de Manhattan ou, ce qui se comprend mieux, à Malabo, Port Vila et Antananarivo, mais aussi, et même plus, à Bruxelles, Paris, Berlin et Londres, et, soyons honnêtes, Washington, D.C. Donc, nous devons faire avec – pour le moment.   

 

"Faire avec" ne veut pas dire cependant subir ses caprices. Le Congrès devrait examiner en détail et avec exactitude, ce que nous contribuables, nous payons pour faire vivre cette organisation. Nous devrions faire beaucoup mieux pour éduquer le public sur la véritable nature de l’ONU – où c’est le bénéficiaire oisif qui décide du montant du soutien que lui accordera son parent qui travaille dur.

Quels parents Américains accepteraient de telles conditions à propos de leurs enfants ? Accuser Kofi Annan d’être un fidèle reflet de l’ONU est injuste pour lui et écarte notre responsabilité d’avoir pris au sérieux les gens de l'United Nations Plaza, New York. Nous devrions juste les considérer comme des visiteurs désagréables, pour lesquels nous devons payer pour le moment, et rien de plus.

 

THE WORLD’S WORST ORGANIZATION

 

By Michael Radu - FrontPageMagazine.com | August 29, 2006

 

Americans frequently express dissatisfaction with the United Nations. Their reasons are numerous: dragging its feet on Darfur; the corrupt practices exposed in the Oil-for-Food scandal; refusing to accept meaningful management and financial reforms; electing Iran as vice-chair of the Disarmament Committee and placing Cuba on the Human Rights Council, among numberless other foibles and failures.

All of these complaints are justified, but they confuse the symptoms with the disease. The problem is not what the UN does but what it is, or, more accurately, what it is not.  It remains based on the premise that there is such a thing as an “international community,” when, in fact, there is no such thing, certainly not in any meaningful sense.   

 

Born in the wake of WWII, the UN possessed fatal defects from birth. The popular assumption among Western elites that the failed League of Nations could be revived in a new and improved version was shown to be utopian when Joseph Stalin conditioned his participation on the Soviet Union having three members: itself, Belarus, and Ukraine, the latter two being provinces of the Soviet empire.

There followed the charade of five permanent members of the Security Council – the US, the declining imperial powers Britain and France, the rising one led by Stalin, and the irrelevant China of Chiang Kai-shek. What was the moral, political and legal unity of those five, not to mention other founding “powers” like Guatemala or Saudi Arabia that supposedly constituted the “community of nations”?

With respect to the structure of the organization, there has always been a complete disjunction between the members’ rights, benefits, and responsibilities, beginning with funding.

 

The finances of the United Nations are the only concrete application of Karl Marx’s description of communist Utopia: "from each according to his ability, to each according to his need.” Thus, the United States foots 22 percent of the UN bill, Japan 19.63 percent, Germany 9.82 percent, France 6.50 percent, the United Kingdom 5.57 percent, Italy 5.09 percent, Canada 2.57 percent, Spain 2.53 percent, and Brazil 2.39 percent—which is to say that 9 countries, constituting 4.7 percent of total membership, pay 76 percent of the UN budget. The U.S and Japan (the latter not even a permanent member of the Security Council) pay over 40 percent of the costs. (If you are a New Yorker, the people who work at the UN owe the city nineteen millions in parking fines.) China and Russia, incidentally, pay 2.053 percent and 1.1 percent, respectively. Ultimately, the entire UN financing system is nothing but a global form of wealth redistribution that entails, as one observer said, taking money from the poor in the richest countries to give it to the richest in poor countries.  

Nor it is just wealth that is transferred but influence as well, with the General Assembly, International Criminal Court, and all other UN agencies being strongly influenced, if not controlled, by those who have the least to contribute and most to benefit. That this trend continues, and indeed grows, is yet another real life manifestation of Dr. Johnson's definition of second marriage: the triumph of hope over experience.

With the decolonization of Africa in the early 1960s, a new wave of weak, artificial states dependent on international welfare arose – the Sierra Leones and Somalias of today, all subsisting on the dubious legitimacy provided by UN membership, and the funds coming from it, all of whom found power in the General Assembly, where they established the so-called Non Aligned bloc (meaning non-aligned with the Western money providers), now the Group of 77 (in fact over 120). It was a process easily manipulated during the Cold War by Moscow and paid for by the West. 

 

Nowhere are the UN’s defects more obvious than on security issues, the domain of the Security Council. There the interests of the US, China and Russia and the idiosyncrasies of Paris are supposed to mix in a brotherhood seeking world peace, which of course they do not.

Hence the inevitable results: if an issue is sufficiently marginal, a decision is made, money is wasted in fixing it, usually temporarily and in terms of PR more than reality, and we get Cambodia in 1993 (I was there – the election losers, with guns, stayed in power), or East Timor later.

If the issue is of regional importance, and UN “solutions” have failed, a way is found outside the system – and we have Kosovo and Bosnia, where NATO rather than New York imposed a still shaky outcome. And when the issue is obviously serious and does threaten world peace, no solution is found – and we have Iran, North Korea, Saddam Hussein, all attended by innumerable meaningless resolutions, presidential statements, and expressions of the “international community’s” opinions.

The problem is that, beyond the rhetorical and ritualistic banalities of global bureaucrats, there is no substance in the “international community” – and so we have the spectacle of repeated UN condemnations of terrorism matched only by the organization’s longstanding inability to even define the term.

 

Given these realities, known to all, it remains a mystery that so many are still disappointed in the UN’s performance, or, worse, blame the United States, George Bush or the “neocons.” Worse still, the same elites, and far less well-intentioned Third World anti-Western regimes, persist in proclaiming the UN as the source of international law, which led Kofi Annan inevitably to declare the war in Iraq “illegal.”

Like the institution it bases its legitimacy on, “international law” is “evolving” – human rights fundamentalists à la Amnesty International really love the word – further and further away from real life and common sense.  As a result, we end up with bans on landmines, attempts to ban small arms, a nuclear non-proliferation treaty openly flaunted, and so on.

All of this is furthered by the little-noticed fact that “progressive” UN-recognized Non-Governmental Organizations, especially their “human rights” and environmentalist versions, not only participate in decision making but, given their financial power and government support, have more influence than most member states.

 

True, there is a World Health Organization, a Universal Postal Union, and a few other organizations in the UN system that either do a commendable job or cannot realistically be replaced by anything better, and are needed and deserve support. But on all security and economic matters the United Nations proves, on a daily basis, that it is nothing but the reflection of a violent and disordered international system, no different from its ill-fated predecessor, the League of Nations. To expect it to “work” is to forget Albert Einstein’s definition of stupidity: doing the same thing over and over but expecting different results.  

Does that mean that the United States should give up on the UN? That is a tempting notion, albeit advocated far too often by the wrong people for the wrong reasons, such as isolationists like Pat Buchanan, and, one suspects, by a majority of Americans. However, the fact is that the United Nations Organization has long become a “cultural habit” – and not just on the East Side of Manhattan or, more understandably, in Malabo, Port Vila and Antanarivo, but also, indeed more so, in Brussels, Paris, Berlin and London and, let us be honest, Washington, D.C.  So we are stuck with it -- so far.  

 

Stuck with it does not, however, mean subject to its whims. Congress should examine in detail exactly what we taxpayers are paying for. We should do a much better job in educating the public on the real nature of the UN – wherein the non–working recipient decides the amount of his allowance from the hardworking parent. Would any American parents accept those terms in dealing with their teenagers?  Blaming Kofi Annan for being true to the UN is unfair to him and avoids our own responsibility for taking seriously the people on the United Nations Plaza, New York. We should just treat them as unpleasant guests that, for now, we have to pay for, and nothing more.

 

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10 septembre 2006 7 10 /09 /septembre /2006 21:56

Si vous souhaitez comprendre le Moyen Orient, allez à www.nuitdorient.com

Voir le film Obsession- 77min sous titres français, sur le Jihad en marche, cliquez sur http://ajm.ch/wordpress/?p=211 

 

Tsedek-Info d'Israël n° 59                septembre-octobre 2006

 

Distinctions & performances

 

- 4 collégiens de l'école Har Schania en Haute Galilée ont remporté le concours de jeux stratégiques de l'université d'Oxford, devant l'Espagne et l'Angleterre.

- A Wimbledon, le tournoi double mixte de tennis a été remporté par Andy Ram- Vera Zvonareva, contre des Américains

 

High Tech

 

- Optitex de Petah Tiqwa, fondée par Ran Machtinger, spécialiste de la plongée sous-marine, a développé un logiciel 3D qui révolutionne le monde de la couture. Valant de 5/6 000$ dans la version la plus simple, ce logiciel simule le vêtement porté par un mannequin virtuel. En quelques clics, on fait varier la nature du tissu, les coloris, les dessins, la coupe, le vêtement et le mannequin. Avec ce logiciel, on n'a plus besoin de la vingtaine d'échantillons pour parvenir au modèle choisi, et surtout, on gagne le temps des envois et des échanges, c'est à dire 2/3 semaines. De plus, ce logiciel optimise le coût du tissu qui souvent représente jusqu'à 80% du prix du vêtement prêt à porter. Optitex a aussi un logiciel permettant de fabriquer un costume "sur mesure" à partir de la silhouette scannée de l'individu. Ce logiciel a été choisi par l'armée américaine pour ses uniformes. De même, un logiciel a été élaboré pour "habiller" décemment les personnages des dessins animés.

- Créée à Petah Tiqwa en 2003 par Gadi Talmon et Tzvika Ashamon, Aspectus est spécialisée dans le traitement de l'image et la vidéo-surveillance. Elle a développé un logiciel VI-System qui permet de surveiller automatiquement des centaines d'écrans afin de détecter des intrus ou des objets suspects. Ce système a permis la surveillance permanente des voies de chemin de fer. Aspectus développe des produits pour la reconnaissance des plaques minéralogiques, des traits du visage, pour la détection de fumée….

 

Archéologie

 

- Grâce à la fondation I'R David, un chantier de fouilles archéologiques, mené par Rony Reich et Eli Shoukroun a permis de découvrir le chemin reliant la fontaine de Siloé au Temple reconstruit par Hérode. Cette route était utilisée entre –50 et +70. On y a dégagé des blocs du Temple et découvert des pièces de monnaie de l'époque.

- Omri Barzilai et Michal Birkenfeld de l'Autorité des Antiquités ont découvert dans un verger du qibouts Ramat Rahel environ 10 000 outils en pierre datant du Paléolithique Moyen (entre 50 000 et 200 000 ans).

- Dans une carrière de la cimenterie de Ramleh, Israel Naaman de l'Institut de Recherche Freunkin a découvert une caverne isolée qui conduit le long d'un cheminement de 2,5 km vers un lac souterrain à 100 m de profondeur. Là, ô stupeur! 8 espèces animales vivantes et inconnues dont 4 aquatiques du type crevette et 4 terrestres du type scorpion. Unique en son genre, car totalement isolé, cet écosystème s'est développé sur des millions d'années, grâce à la présence d'hydrogène sulfuré provenant de sédiments de gypse et grâce aux bactéries.

- Lors d'excavations à Bet El, au quartier Maoz Tsour, l'archéologue Binyamin Har Even a découvert un village datant de l'époque d'Alexandre Jannée (-- 2 s). Des pièces de monnaie et des poteries montrant la superposition de plusieurs civilisations successives y ont été dégagées.

 

Révélations

 

- Le saviez-vous? Il n'y a pas assez d'oliveraies pour satisfaire les besoins en huile d'olive. Pourtant, il s'agirait d'une activité assez rentable.

- Le saviez-vous ? Israël vient d'accueillir le 100 000ème  bénéficiaire du programme Birthright qui finance le voyage et le séjour de 10 jours de jeunes de la diaspora de 18/26 ans qui ne connaissent pas encore le pays. Et il est question de doubler le rythme actuel pour le porter à 40 000 jeunes/an.

- Le saviez-vous ? Le duel entre David et Goliath sera commémoré par un monument de10 m de hauteur, dans le "parc britannique", dominant la vallée d'Ela, et représentera une fronde.

 

Inventions et découvertes

 

- Lucien Bronicki avait inventé une turbine économique produisant de l'électricité solaire. Son fils Yoram invente aujourd'hui OrCrude, un procédé économique à 3 phases fluidifiant et séparant le pétrole des sables bitumineux. Leur société de Yavné, Ormat Industries, a construit une unité pilote, pour montrer l'efficacité du procédé. Celui-ci utilise une partie du gisement pour produire la vapeur d'eau nécessaire à la fluidisation. Une unité opérationnelle selon ce procédé est en cours de construction par la filiale Opti dans l'Alberta-Canada, où on trouve des réserves de 175 milliards de barils, soit les 2/3 de celles de l'Arabie.

- Amir Liberman a fondé Nemesysco pour développer un système original de reconnaissance vocale à des fins de sécurité. Ce procédé appelé GK1 décèle les émotions résultant d'un mensonge et discerne celui qui est anodin de celui qui est "coupable". En usage dans des compagnies d'assurances, il distingue au téléphone les réclamations indues. Le procédé est adapté aussi aux entretiens d'embauche, aux contrôles policiers ou douaniers, aux interrogatoires… Une version grand public a été élaborée pour repérer les mensonges entre intimes (150 $). Nemesysco développe aussi des lunettes incluant un micro-analyseur qui émet 2 lumières, l'une quand la réponse est "vraie", l'autre, quand elle est "mensongère".

- Retraité de l'Université Hébraïque, Pr Avraham Hochberg a fondé BioCancell pour développer   "la balle magique" qui va venir à bout des cancers du foie, de la rate, du pancréas, de la prostate…. Il y a des gènes qui sont constamment actifs tout au long de la vie et d'autres ne le sont qu'à certains moments ou à certaines occasions. Découvert par Pr Hochberg, le gène H19 est actif dans le fœtus et dans des cellules cancéreuses, mais inactif ailleurs dans la vie de l'homme. Ayant trouvé un moyen peu onéreux pour détecter la présence de ce gène, Pr Hochberg a mis au point une thérapie pour le rendre inactif. Comme tout le monde est vacciné contre la diphtérie, l'inoculation de son germe neutralise le H19, et les cellules cancéreuses disparaissent. Évidemment le procédé ne fonctionne que si on a détecté le H19 dans les cellules cancéreuses à éliminer. Mais quand on ne trouve pas le gène H19 dans la cellule cancéreuse, on trouve le gène IGP2, pour lequel Pr Hochberg prépare aussi une toxine…

- Le prix Kaye pour l'innovation a été attribué à Yéhoshouaa Maor, étudiant en pharmacologie à l'Université Hébraïque, qui a découvert qu'un composé du cannabis, administré en faible dose, peut atténuer la pression artérielle. Le "cannabigerol" a l'avantage de ne pas avoir d'effet psychotrope. Il est de plus relaxant et atténue toute inflammation.

 

Problèmes de société

 

- Selon une étude du Centre médical Shaaré Tsedek, réalisée par le pédiatre Pr Arthur Edelman, l'alimentation du nouveau né au sein serait de retour, notamment dans les milieux orthodoxes, avec un allongement de la durée de l'allaitement. En effet cette pratique permet d'espacer les grossesses des femmes orthodoxes. Selon le Talmud, l'allaitement serait le moyen le plus naturel et le plus sain de nourrir un bébé. Il recommande une durée de 2 ans, statuant que le lait de la mère est cacher et parvé (pourtant l'être humain n'est pas cacher). Pendant l'allaitement, le Talmud recommande d'éviter les dattes non mûres, le pain, l'excès de sel, le lait aigre…

- Le ministère de la Justice cherche à étendre la loi de 1984 sur l'usage de l'hypnose pour permettre son utilisation lors d'interrogatoires liés à la sécurité nationale, ou pour les particuliers, lors de la recherche d'objets précieux perdus, par exemple. L'hypnose ne sert pas de preuve, pour un jugement, mais elle permet de guider les enquêtes.

- Selon l'Institut de recherche Netvision de l'Université de Tel Aviv, 71% des citoyens ont un ordinateur et 60% sont reliés à Internet. 22% se connectent 4 fois/j et plus et 39% de 1 à 3 fois. Le 1er groupe a tendance à diminuer, tandis que le 2ème a fortement crû. L'usage le plus fréquent est la recherche d'information et le email, les usages les moins fréquents sont les blogs, la radio et la TV.

- Créé en 2001 par le général Etazar Stern et Benjamin Ish Shalom de l'Institut Joint, "Nativ" est un programme adapté pour convertir les 6000 non juifs de Tsahal. À ce jour ce programme a converti avec succès 1449 soldats. Nativ consiste en un cours intensif de 7 semaines suivi de 2 séminaires. La conversion reste, elle, selon les rites du Rabbinat.

- Le Centre mondial des Bnai Brith a financé une enquête menée par Geocartographia auprès de 501 Israéliens juifs, d'où il ressort que 90% d'entre eux pensent que leur pays a besoin su soutien du judaïsme américain et 50% pensent que ce soutien devrait être accru.

Environnement

 

- Depuis 5 ans, Yossi Leshem, de l'université de Tel Aviv, suit par satellite le périple de nombreux oiseaux bagués à travers le monde et notamment 2 cigognes appelées Princesse et Jonas qui nichent en été en Europe et migrent vers le Sud en hiver. Ces oiseaux font partie du ½ milliard d'oiseaux divers traversant Israël, 2 fois l'an. Venant du sud-est asiatique, les oiseaux infectés de la grippe aviaire s'engouffrent dans le couloir migratoire israélien et leur virus pourrait se transmettre par voie aérienne, si ces oiseaux se reposaient près d'une ferme d'élevage de poules et se propagerait comme le feu. Avec l'aide d'un ex-général de l'armée soviétique Leonid Dinevitch, Leshem, ex-pilote de l'armée de l'air, traque en permanence les "schémas migratoires des oiseaux" et prévient les avions pour éviter les collisions autour de l'aéroport de Lod. Aujourd'hui l'information recensée par ces 2 hommes servira à mettre au point un système d'alerte précoce contre la diffusion de la grippe aviaire. Un réseau de radars interconnectés doit être installé en Russie, en Biélorussie, en Turquie et en Jordanie.

- Pour Avi Brenmiller, président de Solel de Beit Shemesh, il suffit d'une superficie de 15x15 km dans le Négev pour satisfaire tous les besoins d'électricité du pays (10500 mégawatts), d'une façon "propre", sans dépendre d'importation de produits fossiles polluants. Solel avait repris une société en faillite Luz qui avait construit en Californie (Dagget) il y a une vingtaine d'années, une unité pilote de 354 mégawatts, satisfaisant les besoins d'1/2 million de foyers. Mais à cette époque l'énergie solaire revenait à 5 fois le coût de l'énergie fossile, soit 0,17$/kwh. Mais à près de 100 $ le baril de pétrole, le système Luz-Solel est à l'ordre du jour. Constitué de km de rigoles-miroirs paraboliques de 6m d'envergure, ce système concentre les rayons solaires sur des tubes de 7 cm de diamètre, élevant la température d'un fluide spécial à 400°C et créant une vapeur sous pression qui peut faire tourner des turbines classiques qu'on trouve dans toutes les centrales thermiques. En cas de déficit solaire, l'énergie fossile (gaz, charbon, pétrole) peut prendre le relais provisoirement. Le coût du kwh solaire a été réduit à 0,1$, si on amortit l'investissement sur 20 ans. Mais vu la longévité prouvée de l'équipement, au delà de 20 ans l'énergie est quasi-gratuite.

- Pr David Faiman président du Centre d'énergie solaire de l'Université Ben Gourion à Sdé Boqer ne croit, lui, que dans les cellules photovoltaïques pour la satisfaction des besoins individuels dans les régions sous-développées ou isolées. Il est parvenu à améliorer le rendement des cellules qui transforment l'énergie solaire en énergie thermique ou mécanique par la voie de la chimie.

 

Culture

 

"Qarov Labayit" ou "Près de la maison" semble être le meilleur film de l'année. Premier film de deux jeunes metteurs en scène Dalia Hager et Bilu, il a reçu le prix de la mise en scène du festival du film de Jérusalem. Grande surprise au festival de Berlin, il est diffusé dans plus de15 pays. Il décrit l'odyssée d'un couple de soldates des frontières Mirit et Smadar, l'une timide, l'autre délurée.

 

Santé

 

- La société Teva a mis au point un médicament générique pour le traitement du cancer de la prostate, réfractaire à la thérapie hormonale. Cet hydrochlorure de mitoxantione injecté a été approuvé par la FDA américaine. Le médicament pourra également traiter certaines formes de leucémie, à leur début.

- Dr Rivka Ofir et Pr Yaakov Weinstein du département immunologie de l'Université Ben Gourion ont découvert que le citral, principal composé de l'arôme citronné (citron, citronnelle,mélisse, verveine…) provoquait le suicide des cellules cancéreuses, épargnant les cellules saines.

- En 1982 Rabbi Eliezer Frishoff a créé l'organisation Aleh pour héberger, soigner et former des enfants atteints de troubles neurotiques ou des affections liées au cerveau. Aujourd'hui 400 enfants résident dans des centres à Bnai Braq, Jérusalem, Gedera et bientôt au Négev, près d'Ofakim. Ouvert aux adultes aussi, ce nouveau village a pour but de réhabiliter les handicapés par un travail effectif ou par l'art.

Internet

 

Dans votre recherche bibliographique sur le net, vous pouvez créer vous-même votre propre engin de recherche, grâce au site http://rollys.com où vous insérez tous les sites favoris dans lesquels vous souhaitez faire votre sélection. Ainsi en y incluant par exemple www.nuitdorient.com comme site où vous recherchez des infos, sur un sujet que vous indiquez, vous trouverez aisément les articles traitant de ce sujet.

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source: Jerusalem Post, Jerusalem Report & Haaretz                contribution: Albert SOUED

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1 septembre 2006 5 01 /09 /septembre /2006 08:56
     Newsletter n° 190 du 31 août 2006
 
 

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. Sommaire
 

Actualités

  • Kofi Annan à Jérusalem

  • Résolution 1701

  • Les effets de la guerre

  • Nasrallah : « Si j’avais su »

  • Etre prêt en cas d’urgence

  • Gaza : le prochain « Sud-Liban » ?

  • Tunnel décelé près du passage de Karni

  • La Syrie et l'Iran provoqueront Israël dans une guerre

  • Discours d’Ehud Olmert

  • M. Douste-Blazy sur la situation au Liban

  • Propos d’Hubert Védrine, toujours d’actualité

  • Sélection d’articles :
  • « Le Hezbollah n’a pas gagné »

  • « Au Liban, une guerre entre soldats »

  • « Le Liban, la guerre et les leçons oubliées des Balkans »

  • « L'effroi de l'Iran et la mystique de l'imam caché »

  • « Guerre, mensonges et vidéos »

  • « Les mises en scène des terroristes »

  • « Un Arabe au chevet d’Israël »

  •  

    Culture

    Sport

    Evénements à venir

    Cette semaine dans l'histoire d'Israël...

     
     
    . Actualités
     

    Kofi Annan à Jérusalem

     

    Le mercredi 30 août, le Premier ministre Ehud Olmert a rencontré le Secrétaire Général de l’ONU Kofi Annan et l’a remercié pour le rôle qu’il avait joué dans la formulation de la résolution 1701 du Conseil de Sécurité. Le Premier ministre a souligné que la partie essentielle de l’application de cette résolution était la libération des soldats enlevés, sans quoi la résolution 1701 ne saurait être pleinement appliquée.

    Kofi Annan a déclaré qu’il avait discuté de cette question au Liban, au plus haut niveau. « J’ai eu l’occasion de discuter de cela avec un membre Hezbollah du cabinet [Mohammed Fneish], et je vais faire tout ce que je peux jusqu’à ce qu’ils soient libérés » a-t-il déclaré. Au Liban auparavant, il a appelé à libérer les deux soldats israéliens, en proposant de les transférer à une tierce partie sous les auspices de la Croix-Rouge internationale. Kofi Annan a également rencontré les familles des soldats enlevés par le Hezbollah et le Hamas.

     

    Ehud Olmert a remercié Kofi Annan pour ses efforts concernant la mobilisation de la force internationale et son déploiement dans le sud-Liban. Le Premier ministre a insisté sur l’importance du déploiement de la force, d'une part le long de la frontière libano-syrienne, et d'autre part dans les aéroports et ports libanais afin d’empêcher le Hezbollah de se réapprovisionner en armes. Il a ajouté que le déploiement dans le sud-Liban de la FINUL permettrait à Israël de quitter le Liban et de revenir derrière la Ligne bleue.

     

    Tsipi Livni et Kofi Annan ont tenu une conférence de presse conjointe le 30 août. La ministre israélienne a insisté sur une pleine et entière mise en œuvre de la résolution 1701 : « elle peut apporter un changement dans la région et au Liban, et j’espère qu’à la fin du processus, nous pourrons atteindre une paix globale avec le Liban. »

    Kofi Annan a confirmé que le désarmement du Hezbollah était bien à l’ordre du jour, via notamment les résolutions 1559, 1680 et maintenant 1701. « Le Liban devra travailler dur pour le désarmement national » a-t-il dit, laissant entendre que le désarmement demeurait une affaire libanaise.

     

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    Résolution 1701

     

    Kofi Annan, lors de sa visite à Beyrouth le 28 août dernier, a insisté sur la totale mise en œuvre de la résolution 1701 ; « Ce n’est pas un buffet, un menu à la carte où chacun peut prendre ce qu’il veut a-t-il dit. Nous devons appliquer la 1701 en entier. » Il a réitéré le point de vue de la communauté internationale requérant de désarmer toutes les milices du Liban, en accord avec la résolution 1559, et a répété le besoin pour le pays d’avoir une seule autorité le gouvernant.

    Cette résolution demande l’embargo sur les armes qui seraient fournies au Hezbollah. Israël a expliqué que tant que cet embargo ne serait pas mis en place, il maintiendrait son blocus des ports et aéroports.

    Tsipi Livni, la ministre israélienne des Affaires étrangères en déplacement en Allemagne, a déclaré que « tant que la question des deux soldats [kidnappés] ne serait pas résolue, tout le reste avait peu d’importance. »

     

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    Les effets de la guerre

    The Independent (G.B.), 29 août

     

    « En attirant l’attention sur la force militaire du Hezbollah, la guerre peut bien avoir eu pour effet de renforcer la pression internationale pour qu’il soit désarmé. Il est facile de tourner en dérision l’efficacité des résolutions du Conseil de Sécurité de l’ONU dans cette partie du monde – tant ont été dédaignées.  Mais si la résolution 1701 est mise en œuvre et le Hezbollah empêché d’agir comme force armée au sud-Liban (même s’il n’est pas techniquement désarmé), sa force sera sérieusement réduite. »

     

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    Nasrallah : « Si j’avais su »

     

    Le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, lors d’une interview avec New TV Channel, une télévision libanaise, a révélé dimanche 27 août dernier que la décision de kidnapper des soldats israéliens a été prise par un groupe de 15 membres du Hezbollah [sans même en avertir le ministre hezbollahi]. Il a en outre déclaré : « Aucun de nous quinze n’a pensé que la capture mènerait à une guerre d’une telle ampleur, et même pas à un pour cent de ce que ça a déclenché. Vous me demandez, si j’avais su le 11 juillet que l’opération mènerait à une telle guerre, l’aurais-je fait ? Je vous réponds non, absolument pas. »

    Les leaders du « Mouvement du 14 mars », mouvement anti-syrien né après l’assassinat de Rafic Hariri, qui sont majoritaires au Parlement libanais, ont demandé une enquête sur les circonstances ayant mené au conflit.

     

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    Etre prêt en cas d’urgence

     

    Le Premier ministre Olmert a tenu dimanche 27 août une discussion sur l’état de préparation du gouvernement en cas de situations d’urgence, à la lumière des récents événements. Une équipe du bureau du Premier ministre a soumis des recommandations, notamment que l’Etat fournisse aux résidents qui restent dans des abris pour une période prolongée, vivres et services essentiels, tels que des médicaments. Il faut aussi veiller au bon entretien des abris dans les zones résidentielles.

    Le Premier ministre a demandé à l’armée de nommer un officier pour chaque ville qui coordonnera les activités d’aide et de secours en cas d’urgence, dans les cas où les mairies auraient du mal à répondre à la situation. En outre, chaque ville devra avoir un centre de contrôle.

    Il a été demandé au Conseil National de Sécurité de soumettre, dans les 60 jours à venir, des recommandations détaillées en ce qui concerne la défense civile, et notamment de reconsidérer le partage des responsabilités entre les divers corps appropriés.

     

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    Gaza : le prochain « Sud-Liban » ?

     

    Le chef du Shin Bet, le Service de renseignement intérieur, a alerté les députés mardi dernier sur le fait que les organisations terroristes, dont le Hamas, étaient en train de rééditer la tactique du Hezbollah dans la bande de Gaza. Selon Yuval Diskin, des bunkers souterrains sont en train d’être construits et des arsenaux de roquettes Katioucha et de missiles anti-tank se constituent. Y. Diskin a aussi prévenu que des membres du Hezbollah sont présents dans le nord de la Cisjordanie.

    S’exprimant devant la commission des Affaires étrangères et de la Défense de la Knesset, le chef du Shin Bet a fait part de son estimation qu’Israël faisait face à une menace existentielle sur deux fronts, menace pouvant se concrétiser à tout moment.

     

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    Tunnel décelé près du passage de Karni

     

    Le 27 août dernier, et grâce à un travail de renseignement, les forces de sécurité israéliennes ont découvert un tunnel creusé dans la bande de gaza en direction du passage frontalier de Karni. Ce tunnel, long de 150 mètres et creusé à 13 mètres de profondeur devait servir à commettre une attaque terroriste au poste frontière. L’entrée du tunnel se situait dans une maison de la zone résidentielle de Sajaiya.

    Le passage de Karni est essentiel à la vie des Palestiniens puisque c’est par là que transite les marchandises à destination de la bande de Gaza. A chaque fois qu’il y a eu des attentats et des tentatives d’attentats à cet endroit, la fermeture de ce passage a eu des conséquences directes sur la vie quotidienne des Palestiniens.

    Karni a déjà été pris pour cible le 26 avril 2006, dernière tentative avant celle-ci, le 14 décembre 2005, le 13 janvier 2005, le 15 avril 2003 (attentat-suicide). De plus, ce point de passage a été utilisé par des groupes terroristes pour passer en Israël commettre leurs attentats (cas notamment de l’attentat d’Ashdod du 14 mars 2004 qui a fait 10 morts civils et 12 blessés : les deux terroristes s’étaient cachés dans une caisse à double-fond ; cas également en mars 1996, lorsqu’un terroriste du Jihad islamique s’est dissimulé dans un camion de marchandises, et, arrivant à Tel-Aviv, s’est fait exploser en tuant 13 Israéliens et en en blessant 125). C’est enfin par ce passage, entre autres, que des Palestiniens ont fait passer de grandes quantités d’armes, comme l’a révélé Bassel Arif, membre des forces palestiniennes de sécurité, en 2002.

     

    Le point de passage de Karni

     

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    Discours d’Ehud Olmert

    28 août 2006

     

    Dans un long discours adressé, au-delà des maires de la région nord durement touchée par la guerre, à toute la nation, Ehud Olmert a évoqué plusieurs points cardinaux. Il a dressé la liste de ce qui constitue une victoire de la guerre contre le Hezbollah et qui a permis d’éloigner et d’affaiblir considérablement la menace du Hezbollah. « à Beyrouth et dans les autres capitales du Moyen-Orient, on a compris que nous ne sommes pas prêts à tolérer une attaque contre notre souveraineté, nos citoyens ou nos soldats » a-t-il ajouté. Lucide, il a également fait le bilan des lourdes pertes israéliennes, des défaillances, des échecs et du débat qui fait rage en ce moment en Israël : avons-nous fait ce qu’il fallait faire ? Ce que nous devions faire ?

     

    Les critiques seront constructives : « Il faut s’en servir pour rectifier ce qu’il y a à rectifier » a-t-il dit, annonçant qu’il avait fait des consultations civiles, sécuritaires et militaires pour renforcer l’état de préparation du pays.

     

    Pour le bilan de ce qui s’est passé, Ehud Olmert a déclaré 3 axes pour mener des enquêtes – politique, militaire et civile - afin de « tirer les conclusions et apprendre les leçons » :

     

    -   Une commission d’enquête nommée par le gouvernement et présidée par Nahum Admoni, ancien chef du Mossad. « Cette commission aura pour mission d’examiner le fonctionnement du gouvernement, ses procédures, son processus de prise de décisions, ainsi que toute autre chose sur lesquelles il lui semblera opportun d’enquêter. Le gouvernement ne sera pas exempt d’enquête professionnelle et de critiques.

    -   Une investigation au sein des forces de sécurité.

    -   Une enquête par le contrôleur de l’Etat sur les défaillances de l’état de préparation de l’armée face à la menace des missiles et des roquettes.

     

    Lire de larges extraits de son discours

     

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    La Syrie et l'Iran provoqueront Israël dans une guerre

     

    En janvier 2006, Raghida Dergham, chef du bureau de New York du quotidien arabe édité à Londres Al Hayat et analyste politique, avait publié un article intitulé « Différents scénarii qui pourraient précipiter Israël à frapper le Liban et la Syrie ». Dans un des scénarii décrit, la Syrie et l'Iran essayaient de plonger Israël dans une guerre en utilisant le Hezbollah et les factions palestiniennes dans le but de faire diminuer les pressions internationales qui pèsent sur ces 2 pays. « L'Iran et la Syrie pourraient envisager pour leurs intérêts de provoquer Israël au travers du Hezbollah et des factions palestiniennes » écrit-elle. « La responsabilité d'impliquer le Liban dans une attaque israélienne ou dans une invasion repose sur les épaules du commandement du Hezbollah, qui doit choisir aujourd'hui entre la fortification du Liban (…) ou sacrifier ce pays au bénéfice de la Syrie ou de l'Iran. »

     

    Lire l’article (en anglais)

     

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    M. Douste-Blazy sur la situation au Liban 

    Sénat, Communiqué du 24 août 2006

     

    Lors d’un exposé aux sénateurs sur la situation au Liban et les conditions de mise en œuvre de la résolution 1701, Philippe Douste-Blazy, ministre des Affaires étrangères, a défini 4 objectifs essentiels :

     

    - « La consolidation du cessez-le-feu qui passe d'abord par l'achèvement du déploiement de l'armée libanaise sur tout son territoire et le retrait israélien concomitant du Liban. Au-delà de l'urgence et dans un deuxième temps, il faudra travailler à une consolidation effective du cessez-le-feu : à cet égard une question est essentielle, celle du non-réarmement du Hezbollah. La France est résolue à donner sa pleine efficacité à l'embargo décidée par la résolution 1701 sur les armes à destination des milices au Liban. La question de l'embargo est également liée à la levée du blocus qui affecte encore aujourd'hui les ports et aéroports libanais. Or Israël ne lèvera ce blocus qu'en contrepartie d'assurances sur l'efficacité de l'embargo sur les armes. »

    - La reconstruction du Liban.

     

    - Progresser vers « la mise en œuvre d'un cessez-le-feu et d'une solution politique durables. La réalisation de cet objectif passe par l'affirmation de l'autorité du gouvernement libanais qui doit recouvrer le monopole de l'utilisation de la force sur l'ensemble de son territoire. Le désarmement du Hezbollah inscrit dans la résolution 1559 demeure un objectif essentiel, dont la réalisation ne pourra toutefois être obtenue que sur la base d'un consensus au sein de la vie politique libanaise. »

     

    - « Un dernier objectif consistera à travailler à l'émergence d'une solution globale au Proche Orient.  Le règlement de la question israélo-palestinienne est essentiel à cet égard. (…) Les conditions doivent donc être créées pour favoriser l'émergence d'une solution politique et diplomatique entre Israéliens et Palestiniens. Cette solution est aujourd'hui rendue très complexe depuis la formation, en mars dernier, d'un gouvernement palestinien dominé par le Hamas, qui refuse de reconnaître Israël et de renoncer à la violence. Face à cette attitude du Hamas, la France reste fermement attachée aux 3 principes énoncés par le Quartet : le gouvernement palestinien doit reconnaître Israël, souscrire aux accords conclus entre Israël et l'OLP et renoncer à la violence. Ces principes ne sont pas négociables. »

     

    En réponse à une des interventions, M. Douste-Blazy a précisé que « la surveillance de la frontière entre la Syrie et le Liban doit être assurée d'abord par l'armée libanaise qui peut, si elle le souhaite demander l'assistance de la FINUL. »

     

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    Propos d’Hubert Védrine, toujours d’actualité

     

    Hubert Védrine, alors ministre des Affaires étrangères, déclarait le 30 octobre 2001 (France Inter, journal de 20h00, interrogé par Quentin Dickinson au Luxembourg lors d’une réunion des ministres européens des Affaires étrangères) :

     

    « Je comprends qu’un certain nombre de gens soient perturbés, choqués. En plus, on ne voit que les photos des bavures puisque les talibans s’arrangent, bien sûr, non seulement pour qu’il y ait des cibles militaires à côté d’hôpitaux, d’écoles ou de mosquées, mais ils s’arrangent avec certaines télévisions pour ne montrer que ça. Donc on peut ne pas voir par ailleurs le travail qui est fait de destruction des infrastructures du réseau Ben Laden ou des talibans. Tout ça est extrêmement triste, mais est-ce que ça doit faire oublier ce qui s’est passé le 11 septembre ? Non. Est-ce que ça rend la réaction américaine moins légitime ? Je ne crois pas. Est-ce que ça rend l’extinction de ce système terroriste moins indispensable pour tout le monde ? Je ne crois pas non plus. Même pour les pays arabo-musulmans, il y a eu plus de victimes du terrorisme dans le monde arabo-musulman depuis 10 ans que dans le monde occidental, même avec le chiffre terrible de l’attentat de New York.

     

    Donc c’est pénible, c’est douloureux. Nous voudrions tous que très vite les frappes aériennes aient atteint leur objectif et laissent la place à des actions plus ciblées au sol contre les réseaux terroristes, naturellement. Nous le souhaitons tous et nous travaillons dans cette perspective. »

     

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    « Le Hezbollah n’a pas gagné »

     

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