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28 juillet 2006 5 28 /07 /juillet /2006 14:20

Le Hezbollah se sert de la Finul comme d'un bouclier
Yael Ancri
Arouts 7
 
 
 

vendredi 28 juillet 2006
vendredi 28 juillet 2006
 
 
Six jours avant d'être tué dans un bombardement de l'armée de l'Air israélienne d'un poste d'observation de l'Onu au sud Liban, l'officier canadien "porté disparu et présumé mort", le major Paeta Hess-von Kruedener, avait envoyé un courriel à son ancien commandant de l'armée canadienne. Il y écrivait que les terroristes du Hezbollah "courraient partout" autour du poste de l'Onu et qu'ils se servaient de ce dernier comme d'un bouclier contre les attaques israéliennes.
L'ancien commandant, le major général Lewis MacKenzie, qui dirigeait le commandement de l'Onu en Bosnie, a fait ces révélations à l'occasion d'une interview accordée jeudi à la radio canadienne (CBC.) Il a ajouté qu'Hess-von Kruendener avait écrit que les attaques de Tsahal près du poste de l'Onu n'étaient "pas dues à un ciblage délibéré, mais à une nécessité tactique."
Il a également précisé que "les terroristes du Hezbollah se trouvaient à de très nombreux emplacements situés à proximité du poste, aussi Tsahal a-t-il essayé de les atteindre. Ils (les terroristes du Hezbollah) utilisent l'Onu comme un bouclier humain sans en être punis le moins du monde."
Le major canadien, qui était au Liban depuis neuf mois, a également envoyé un courriel le 18 juillet à la chaîne de télévision CTV, où il écrivait: "A plusieurs reprises chaque jour notre position se trouve sous le feu direct ou indirect de l'artillerie et de bombardements aériens".
Il précisait qu'un obus d'artillerie était tombé à 2 mètres du poste d'observateurs de Khiam et une bombe de 500 kg à 100 mètres.
Hess-von Kruendener estimait que les combats qui se déroulaient sous ses yeux étaient "de loin les plus intenses et les plus spectaculaires" qu'il ait vus au cours de sa mission.
Il indiquait que les observateurs du poste de Khiam avaient mis fin à leurs activités de patrouille en raison de l'intensité des tirs d'artillerie et des bombardements aériens et menaient leurs observations de l'intérieur.
"La grande partie des combats entre Tsahal et le Hezbollah s'est déroulée dans notre zone," précisait-il.
Mercredi, Aroutz 10, une chaîne de télévision israélienne privée, a publié les premiers résultats de l'enquête préliminaire sur les circonstances de la mort des quatre soldats de la FINUL, dans le bombardement du poste d'observation de l'Onu au sud Liban.
Il s'avère que les services de renseignement du commandement de la région nord auraient transmis à l'armée de l'Air, avant l'attaque, 12 cibles, dont 5 étaient erronées. En outre le commandement aurait demandé à ce que les bombardements soient effectués le plus vite possible. Un officier de l'armée de l'Air, qui gère les sorties des divisions, aurait remarqué que 4 cibles étaient des bases et des installations de l'Onu et avait donc annulé leur bombardement, alors que les avions étaient déjà en vol. Cependant, il n'aurait pas remarqué le poste attaqué par erreur. Ces informations n'ont pas été confirmées par Tsahal.
L'épouse de Hess-von Kruendener, Cynthia, a quant à elle exigée qu'Israël expliquent pourquoi il avait touché le poste de l'Onu. "On m'a dit ce que tout le monde a vu dans les médias, à savoir que les Israéliens ont des missiles guidés et qu'ils ont choisi de bombarder ce site avec trois missiles guidés. Cela aurait dû être l'endroit le plus sûr. Ils n'auraient pas dû bombarder ce site un point c'est tout. Avec trois bombes, c'est intentionnel,", a déclaré Cynthia Hess-von Kruedener lors d'un point de presse avec des officiers canadiens à Kingston, Ontario.
Mercredi, le premier ministre canadien Stephen Harper a dit douter que l'attaque israélienne contre le poste d'observation soit délibérée. Il a déclaré qu'il voulait savoir pourquoi des effectifs des Casques bleus se trouvaient toujours dans le poste bombardé, deux semaines après le déclenchement par Israël d'une offensive qui a transformé le sud du Liban en zone de guerre.
 

 
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