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3 janvier 2007 3 03 /01 /janvier /2007 16:07

 Jewish World Review  2 janvier  2007 / 12 Teves, 5766

Avec la publication discrète d’un câble du Département d’Etat vieux de 33 ans, un bon morceau de l’édifice du gros mensonge le plus durable a été détruit

Par Caroline B. Glick

http://jewishworldreview.com/0107/glick010207.php3

Adaptation française de Sentinelle 5767

Il est temps pour le monde d’admettre qu’il a été trompé pour des milliards de dollars

Le lauréat du prix Nobel de la Paix Yasser Arafat était un maître du mensonge
énorme. Depuis qu’il inventa le terrorisme mondial en fondant l’organisation
terroriste Fatah en 1959, Arafat parvint avec succès à se dépeindre comme un
combattant de la liberté, tout en faisant inventant pour le monde les
détournements d’avion de passagers, les massacres dans les écoles et les prises
d’ambassades.

Pour cultiver le mythe de son innocence, Arafat ordonna aux cellules terroristes
du Fatah d’opérer sous des pseudonymes. Au début des années 1970, il rebaptisa
plusieurs escadrons de meurtriers du Fatah « l’Organisation Septembre Noir »
tout en proclamant publiquement que c’était des unités « en rupture »
totalement non liées au Fatah ou à lui-même.

En 2000, en lançant le jihad palestinien actuel, il répéta le processus en
rebaptisant les cellules terroristes du Fatah « Brigades des Martyrs al Aqsa »
puis en proclamant qu’elles étaient totalement non liées au Fatah ou à
lui-même. Cette fiction aussi réussit bien que tous les terroristes des
Brigades des Martyrs al Aqsa soient membres du Fatah, et la plupart membres des
milices officielles de l’Autorité Palestinienne et reçoivent leurs salaires,
leurs armes et leurs ordres de marche du Fatah.
La semaine dernière, avec la publication discrète d’un câble du Département
d’Etat vieux de 33 ans, un bon morceau de l’édifice de son gros mensonge a été
détruit.


Le 1er mars 1973, huit terroristes du Fatah, opérant sous la bannière de
Septembre Noir, ont pris d’assaut l’ambassade d’Arabie saoudite à Khartoum, au
Soudan, au cours d’une cérémonie d’adieu au Chargé d’Affaires de l’ambassade
des USA George Curtis Moore. Les terroristes prirent en otages  Moore,
l’ambassadeur des USA Cleo Noël, le Chargé d’Affaires belge Guy Eid, et deux
diplomates arabes. Ils exigèrent que les USA, Israël, la Jordanie et
l’Allemagne libèrent de prison des terroristes de l’OLP et du gang
Baader-Meinhof, dont l’assassin palestinien de Robert F. Kennedy Sirhan Sirhan,
et le commandant de Septembre Noir Muhammed Awadh (Abu Daoud) en échange de la
libération des otages.


Le soir suivant, les Palestiniens assassinèrent brutalement Noël, Moore, et Eid.
lls libérèrent les autres otages le 4 mars.


Arafat nia toute participation à l’attaque. Les USA acceptèrent officiellement
cette dénégation. Pourtant, comme il le révéla plus tard publiquement, James
Welsh, qui travaillait à l’époque de l’attaque comme analyste à l’Agence de
Sécurité Nationale, intercepta une communication d’Arafat - dont le quartier
général était alors à Beyrouth – vers ses agents terroristes à Khartoum,
ordonnant l’attaque.


En 1986, comme la preuve de la participation d’Arafat dans l’opération devenait
plus largement connue, des voix de plus en plus nombreuses appelaient à mettre
en examen Arafat pour meurtre. Comme le blog du ‘New York Sun’ online l’a
rappelé la semaine dernière, pendant cette période, le ‘Sunday Times’
britannique rapporta que 44 sénateurs américains envoyèrent une lettre au
Procureur Général des USA d’alors, Edwin Meese, « pressant le gouvernement
américain de mettre en accusation le chef de l’OLP pour avoir comploté le
meurtre de deux diplomates américains en 1973 ».


L’article continuait en notant que l’intérêt du Département de la Justice à
poursuivre l’affaire mettait mal à l’aise les officiels de haut rang du
Département d’Etat : « les diplomates de Département d’Etat, soucieux que des
accusations de meurtre contre Arafat ne provoquent la colère des amis des
Etats-Unis dans le monde arabe, pressent le Département de la Justice
d’abandonner l’enquête ».


Plus tard en 2002, en dépit du refus ciblé du Président George W. Bush de
rencontrer Arafat, le Département d’Etat continuait de protester de son
innocence. A ce moment-là, Scott Johnson, un procureur de Minneapolis et l’un
des auteurs du site Internet populaire « Powerlineblog », enquêta sur l’affaire
avec le bureau des affaires du Proche-Orient au Département d’Etat. Dans une
réponse par Email du bureau du directeur adjoint des affaires de presse, George
Sullivan, Johnson reçut cette réponse :

 « La preuve existe clairement que le
groupe terroriste Septembre Noir a commis les assassinats de l’ambassadeur Noel
et de George Moore, et bien que Septembre Noir ait fait partie du mouvement
Fatah, le lien entre Arafat et ce groupe n’a jamais été établi ».
Il en fut ainsi pendant 33 ans, sous sept administrations présidentielles, le
Département d’Etat nia toute connaissance ou participation d’Arafat ou du Fatah
dans l’exécution de son propre personnel.


Jusqu’à la semaine dernière.
Le câble publié par les historiens du Département d’Etat mentionne : «
L’opération de Khartoum a été planifiée et réalisée en pleine connaissance et
approbation personnelle de Yasser Arafat, président de l’Organisation de
Libération de la Palestine (OLP), et chef du Fatah. Les représentants du Fatah
basés à Khartoum ont participé à l’attaque, utilisant un véhicule du Fatah pour
transporter les terroristes à l’ambassade d’Arabie saoudite ».


Bien que clairement doué dans l’art de la tromperie, Arafat n’aurait jamais pu
réussir  à créer et à prolonger ses fictions, et avec elles ses crimes, sans la
coopération du gouvernement des USA et des média.


Dans cette veine, la publication du câble du Département d’Etat soulève deux
questions inquiétantes. D’abord, comment est-il possible que l’aveu retardé
d’une dissimulation massive pendant 33 ans du meurtre de diplomates américains
de haut rang, étalée sur la durée de sept administrations présidentielles
consécutives, ait pu être ignorée par les média ?

Une recherche d’information
sur Google sur Cleo Noël a indiqué une poignée d’histoires dont aucune n’était
rapportée par les réseaux majeurs d’information ou les journaux nationaux.
Face à cela, le câble publié, qui met en question le fondement même de la
politique des USA au Moyen-Orient au cours de la génération passée est tout
simplement stupéfiant. Le câble conclut : « L’opération de Khartoum a de
nouveau démontré la capacité de l’Organisation Septembre Noir (OSN) de frapper
là où on l’attend le moins. La participation ouverte des représentants du Fatah
à Khartoum dans l’attaque apporte une nouvelle preuve de la relation entre le
Fatah et l’OSN. L’émergence des Etats-Unis comme cible primaire des fedayin
démontre une menace sérieuse de futurs incidents similaires à ceux survenus à
Khartoum ».


Le silence des média sur l’affaire ne soulève pas simplement des questions sur
leur objectivité. En ne faisant pas connaître au public américain que le Fatah
et l’OLP avaient ciblé spécifiquement des Américains depuis 33 ans, les média
ont dénié la connaissance fondamentale du monde dans lequel le peuple américain
vit.


Le refus abject des média de couvrir l’affaire soulève un aspect encore plus
flagrant de cet épisode. En particulier, pourquoi, sous sept administrations
consécutives, le gouvernement des USA a-t-il couvert la responsabilité directe
d’Arafat dans le meurtre de diplomates américains, tout en plaçant à la fois
Arafat et le Fatah au centre de sa politique du Moyen-Orient, disons à la base
du rationnel de la politique des USA à l’égard d’Israël et des Palestiniens ?

A
quoi ressemblerait la politique des USA au Moyen-Orient, et quels auraient été
les résultats pour les USA, et la sécurité internationale dans l’ensemble, si
plutôt que de mettre en avant une politique qui fit d’Arafat le plus fréquent
des visiteurs étrangers à la Maison Blanche pendant l’administration Clinton,
les USA avaient exigé son extradition et l’avaient jugé pour meurtre ?
Combien de vies auraient été épargnées si les USA ne s’étaient pas résolus à
soutenir le gros mensonge d’Arafat ? Quel impact une telle politique des USA
aurait-elle eu sur le développement ultérieur des organisations terroristes
sœurs comme le Hezbollah, al Qaïda, et le Hamas, toutes ayant été fondées par
des membres de l’industrie terroriste d’Arafat ?


Malheureusement, la publication du câble n’a en aucune manière donné le signal
d’un changement de politique des USA quant au blanchiment du Fatah. En
contravention avec la loi des USA, depuis 13 ans, le Département d’Etat a nié
que le Fatah, l’OLP et l’Autorité Palestinienne sont des organisations
terroristes, et il les a activement financés avec les dollars des contribuables
américains.


Cette politique est demeurée inchangée même après que les bandits armés du Fatah
aient assassiné trois employés de l’ambassade des USA à Gaza en octobre 2003.
Cette politique continue, inchangée jusqu’à aujourd’hui, alors que le chef
actuel du Fatah, l’adjoint pendant 40 ans d’Arafat Mahmoud Abbas, œuvre à
former un gouvernement d’union avec le Hamas. Bien entendu, la composante de la
politique des USA à l’égard des Palestiniens aujourd’hui a pour but de renforcer
le Fatah en armant, entraînant, et finançant sa milice terroriste de la force
17.


Dans un entretien du 14 novembre 2006 à la télévision palestinienne, Ahmed Hales
Abu Maher qui travaille comme secrétaire du Fatah à Gaza, vanta le rôle du Fatah
dans le développement du terrorisme international. Selon ses termes, rapportés
par ‘Palestinian Media Watch’ : « Oh frères guerriers, voilà une nation qui ne
sera jamais brisée, c’est une révolution qui ne sera jamais vaincue. Voilà une
nation qui donne un exemple imité chaque jour à travers le monde. Nous avons
donné au monde les enfants des RPG (RPG : Grenades Propulsées par des
Roquettes), nous avons donné au monde les pierres des enfants (lanceurs), et
nous avons donné au monde les hommes et femmes en quête de martyr (les
islamikazes à la bombe).


Imaginez à quoi le monde aurait ressemblé si, plutôt que de se cramponner au
gros mensonge d’Arafat et de son organisation terroriste Fatah comme
composantes centrales de la paix au Moyen-Orient, les USA avaient capturé et
jugé Arafat pour le meurtre de ses diplomates, et œuvré constamment à détruire
le Fatah.



Imaginez à quoi ressemblerait notre avenir, si plutôt que d’admettre la vérité
furtivement, en faisant confiance aux média de ne pas en tenir compte, le
gouvernement des USA devait fonder sa stratégie politique actuelle sur la
vérité, et si les média devaient révéler cette vérité au monde.

 

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