11 février 2007
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12:44
Deux mois fermes pour Kemi Seba
AFP/Ayissi
Le fondateur du groupuscule noir Tribu Ka, dissous en juillet, a été condamné pour outrage.
Cinq mois, dont trois avec sursis, telle est la peine dont écope Stellio Capiochichi, alias Kemi Seba. Le fondateur de l'ex-groupuscule extrêmiste noir Tribu Ka, dissous en 2006 après plusieurs actions à connotation antisémite, avait été arrêté jeudi pour avoir tenu des propos racistes envers des policiers à Chartres.
Kémi Seba et une demi-douzaine de membres de son groupe s'étaient rendus dans le centre de Chartres pour y organiser un meeting. Des policiers, dépêchés sur place en raison d'un «trouble à l'ordre public» ont été traités de «sionistes à la solde d'un gouvernement sioniste». Seba et ses amis se sont ensuite livrés à des violences physiques et ont proféré insultes et menaces de mort, selon le chef d'accusation.
En comparution immédiate, le tribunal correctionnel de la ville a condamné le leader à cinq mois de prison dont trois avec sursis pour «outrage sur personne dépositaire de l'autorité publique», en l'espèce le directeur de la sécurité publique d'Eure-et-Loir, Erick Degas.
Deux proches de Kemi Seba, ont également été condamnés. L'un à deux mois de prison dont un avec sursis pour outrage et rébellion, l'autre à trois mois dont deux avec sursis. Les trois prévenus, placés sous mandat de dépôt, ont été emmenés aussitôt après l'audience.
Kémi Seba et une demi-douzaine de membres de son groupe s'étaient rendus dans le centre de Chartres pour y organiser un meeting. Des policiers, dépêchés sur place en raison d'un «trouble à l'ordre public» ont été traités de «sionistes à la solde d'un gouvernement sioniste». Seba et ses amis se sont ensuite livrés à des violences physiques et ont proféré insultes et menaces de mort, selon le chef d'accusation.
En comparution immédiate, le tribunal correctionnel de la ville a condamné le leader à cinq mois de prison dont trois avec sursis pour «outrage sur personne dépositaire de l'autorité publique», en l'espèce le directeur de la sécurité publique d'Eure-et-Loir, Erick Degas.
Deux proches de Kemi Seba, ont également été condamnés. L'un à deux mois de prison dont un avec sursis pour outrage et rébellion, l'autre à trois mois dont deux avec sursis. Les trois prévenus, placés sous mandat de dépôt, ont été emmenés aussitôt après l'audience.