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24 avril 2007 2 24 /04 /avril /2007 05:53

ERIC BESSON FAIT SON MEA CULPA LORS D'UN MEETING DE NICOLAS SARKOZY À DIJON

 

DIJON, Côte d'Or (Reuters) - L'ex-secrétaire national du Parti socialiste à l'économie Eric Besson a fait lundi soir son mea culpa devant plus de 5.000 partisans du candidat de l'UMP à l'élection présidentielle, Nicolas Sarkozy, à Dijon, la ville du numéro 2 du PS, François Rebsamen.

"Il y a quatre mois à peine, je participais au début d'une entreprise délibérément conçue de diabolisation du favori de l'élection présidentielle", a lancé Eric Besson, qui a claqué la porte du PS en février à la suite de désaccords sur la campagne de la candidate socialiste Ségolène Royal.

Il était lundi l'invité surprise du premier meeting de Nicolas Sarkozy au lendemain du premier tour de l'élection, qui a vu le candidat de l'UMP arriver largement en tête.

L'ancien "M. Economie" du PS a annoncé dès dimanche soir son ralliement à l'ancien ministre de l'Intérieur, qui affrontera le 6 mai, au second tour, Ségolène Royal.

"Dès l'automne 2006, il était déjà limpide pour beaucoup d'entre nous que si la confrontation portait sur (...) les idées et sur la capacité à gouverner, alors Ségolène Royal n'avait guère de chance de l'emporter face à Nicolas Sarkozy", a-t-il dit. "Il fallait donc, pour espérer le battre, le diaboliser, le caricaturer en espérant parvenir à ce qu'il fasse peur.

"Dans cette entreprise, j'ai pris ma part, trop largement ma part, et je suis reconnaissant à Nicolas d'avoir bien voulu, parce que nous nous connaissions, mettre cela sur le compte du combat partisan", a-t-il poursuivi.

"DIABOLISATION"

Il a averti que cette "entreprise de diabolisation" serait poursuivie entre les deux tours. "Alors il faudra dire trop c'est trop, et j'aurai peut-être l'occasion de le dire."

Eric Besson a reconnu que le candidat de l'UMP, qu'il a tutoyé, avait "précisé ses positions" et "levé toute ambiguïté" sur plusieurs points, dont l'intervention militaire américaine en Irak et le communautarisme.

Il lui a réaffirmé son soutien : le "discours de vérité (...) c'est toi, Nicolas Sarkozy, qui le tient aujourd'hui, car nous avons besoin de réformes profondes, volontaristes, d'une action déterminée pour retrouver la confiance de la France".

"Je suis un homme de gauche qui va soutenir et voter pour un homme qui se revendique de droite", a insisté l'ex-responsable socialiste. "Je suis un progressiste convaincu que pour cette élection c'est un républicain de droite qui porte le mieux les valeurs auxquelles je crois.

"Nul ne doute de ta capacité à incarner la France qui ose, qui entreprend, qui crée des richesses et qui se lève tôt", a-t-il poursuivi. "Ta victoire - parce que dans 13 jours, j'en suis persuadé, tu sera victorieux - ne sera pas seulement ta victoire (...), mais sera surtout la victoire de tous les Français qui ont besoin de retrouver l'espoir.

"Alors je dirai simplement, forza Nicolas et allez la France !" a conclu Eric Besson, à qui le candidat de l'UMP a donné l'accolade en le rejoignant à la tribune pour prendre à son tour la parole.

La foule avait réservé une ovation à l'ancien dirigeant socialiste à son arrivée sur la scène, introduite par le ministre de l'Equipement et des Transports, Dominique Perben.

Eric Besson a confié plus tard à des journalistes qu'il s'était senti un peu mal à l'aise. Ses premiers mots ont d'ailleurs été pour rappeler que sa dernière intervention publique avait commencé par ces mots: "Chers amis, chers camarades." Une formule à laquelle il a préféré cette fois celle de "Citoyennes, citoyens."

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