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  • : La Chaine d'Union
  • : Lettre d'actualité, avec un apport de symbolisme, et de spiritualité, accés le plus souvent sur un axe Moyen- Orient, Europe, et Amérique du Nord.
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26 janvier 2008 6 26 /01 /janvier /2008 14:59
L'entrée du Shabbat est proche et je m'aperçois que la Newsletter que je m'apprêtais à vous adresser ne sera pas prête en temps voulu, tant l'actualité est chargée. Thème général de cette mini Newsletter: la désinformation. Ci-après deux exemples. Le premier est dû au Hamas. C'est un morceau de roi. En le lisant vous comprendrez le sens du premier titre de cet mail, emprunté à La Fontaine: "Tel est pris qui croyait prendre". Le Hamas nous traite vraiment comme des débiles... Il vient de se faire prendre en flagrant délit de "mise en scène", et par des journalistes palestiniens, de surcroît. Et comme une image vaut mille mots, je vous joins l'objet du délit. Et, preuve de ce que je manque de modestie, je vous avoue que je suis assez content de la phrase qui clôt ce texte : les deux mamelles de la propagande palestinienne sont le mensonge et la mise en scène... Deuxième exemple: France 2, qui trouve le moyen de faire croire aux téléspectateurs que le Président de la République a dit non à la majorité des propositions de ce texte, alors que c'est le contraire. Je vous laisse le plaisir de découvrir la réaction d'Attali qui ne fait ni dans la dentelle ni dans la langue de bois !
 
Shabbat Shalom, chers coreligionnaires. Bon weekend à tous et à toutes.
 
1. Les mises en scène du Hamas dénoncées par des journalistes palestiniens
 
 
"Sombres" machinations... Défense de "bougies"... "Noir" c'est "noir", il n'y a plus d'espoir... Pris la main dans le sac... "Rideau" !... Je me lâche. Pardonnez-moi, ça ne plane pas haut, mais ça dilate la rate. C'est une occasion rare, par les temps qui courent, et Dieu sait quand ça reviendra... (Menahem Macina).
 

24/01/2008

Jerusalem Post 

 

Photo Mohammed Salem, publiée sur le site du Time - © Reuters (ajoutée par upjf.org) 

 

Des journalistes palestiniens ont déclaré, mercredi 23 janvier, qu’à au moins deux reprises, le Hamas avait mis en scène des "blackout" pour mettre fin aux sanctions politiques et économiques contre la bande de Gaza.

 

Dans le premier cas, des journalistes invités à couvrir la réunion du gouvernement du Hamas, présidée par le Premier ministre, Ismaël Haniyeh, ont été surpris de découvrir Haniyeh et ses ministres assis autour d’une table sur laquelle étaient posées des bougies. La pièce était plongée dans l’obscurité.

 

Dans le second cas, les journalistes avaient découvert, mardi, les députés du Hamas rassemblés dans une réunion mise en scène de la même manière.

 

Les journalistes ont déclaré qu’il n’y avait pas besoin de bougies, les réunions ayant eu lieu en pleine journée.

 

Les responsables du Hamas avaient simplement fermé les rideaux.

 

 

© Jerusalem Post en français

 

 

Ce que confirme un article de la Ména, mis en ligne ce 25 janvier, qui reprend la photo publiée dans le Time, avec un commentaire détaillé, dont j’extrais ceci, qui "éclairera" nos internautes, s’ils n’avaient pas remarqué ce "détail de l’histoire" sur la photo ci-dessus) :

 

« Quelqu’un a oublié de fermer la porte au fond de la salle ; de l’espacement s’échappe un rais de lumière provenant de l’extérieur. Similairement, le rideau bleu, sur la gauche, laisse également passer un jet de lumière. »

 

 

Quand on vous dit que les deux mamelles de la propagande palestinienne sont le mensonge et la mise en scène !...

 

 

Mis en ligne le 25 janvier 2008, par M. Macina, sur le site upjf.org

 

---------------------------------

 

2. D. Dhombres ("Le Monde") relate comment Jacques Attali fustige une relation biaisée de France 2
 

Citation : « Jacques Attali n'est certainement pas le premier à être estomaqué par la façon dont était résumé, à la télévision, un travail qui lui a demandé beaucoup d'efforts. Mais il est un des rares à avoir pu exprimer sa colère en direct, immédiatement après la diffusion des images et des paroles dont il conteste l'honnêteté. » Il faut savoir gré au chroniqueur du monde d’avoir relaté cette réaction d'Attali (que j’ai ou entendre en direct au JT de France 2, hier soir. Ne boudons pas notre plaisir : une telle réaction est trop rare pour qu’on ne s’y attarde pas ; et puis, qui sait quand cela se reproduira. Merci à Jacques Attali d’avoir dit à des centaines de milliers de téléspectateurs, ce que nous ne cessons de répéter – avec une audience, hélas, beaucoup plus limitée - à propos de la manière très "particulière" qu’a la chaîne nationale d’accommoder l’information à sa sauce propre, comme on l’a vu, entre autres, dans l’affaire al-Dura *, et, plus récemment dans le plaidoyer pro domo en faveur de la "déontologie de son journaliste Philippe Rochot **. (Menahem Macina).

 

Texte repris du site du Monde.

"Mensongère ! mensongère !", par Dominique Dhombres

   Photo ajoutée par upjf.org

La croissance est entravée, ligotée, emprisonnée. Il y a moyen de faire sauter ses chaînes, expliquait Jacques Attali, président de la commission pour la libération de la croissance française, en remettant son rapport, mercredi 23 janvier, à Nicolas Sarkozy. Un qui était déchaîné, en tout cas, mercredi soir sur France 2, c'était Jacques Attali lui-même. Vous avez peut-être vu la scène si vous avez regardé le journal télévisé de David Pujadas. Le présentateur venait de décrire les grandes lignes du rapport Attali en présence de son auteur. "On s'arrête un instant sur l'une de ces propositions : déréglementer certaines professions, vétérinaires, pharmaciens, coiffeurs et d'autres. Exemple avec les taxis", disait-il.

Suivait un bref reportage sur des chauffeurs de taxi parisiens. "Vous pensez que c'est réaliste, 60 000 taxis à Paris ?", leur demandait-on. "Non, impossible !", répondait l'un. "C'est de la folie !", s'exclamait l'autre. Le visage de Jacques Attali s'assombrissait. On voyait Nicolas Sarkozy rejeter l'idée de supprimer les départements et de regrouper les communes. "Je ne suis pas d'accord", affirmait le président de la République. Le regard de Jacques Attali se faisait plus noir encore après la diffusion d'une série de réactions de personnalités politiques, tel le député socialiste Arnaud Montebourg disant : "C'est un rapport qui prépare l'opinion publique à des mesures de rigueur." L'explosion avait lieu alors. "Toute cette présentation est mensongère !", s'écriait Jacques Attali. "Mensongère ! mensongère ! mensongère !", répétait-il. "Mensongère dans la façon dont ce commentaire a caricaturé le rapport lui-même", poursuivait-il. "Ce n'était pas le but", l'interrompait David Pujadas.

"Mensongère, la façon dont a été décrite la réaction du président de la République, qui, pendant quarante minutes, a dit oui à toutes les propositions et non à trois", continuait Jacques Attali sur sa lancée.

"Importantes, quand même", plaidait le présentateur. "Trois sur 316 !", répliquait Jacques Attali. L'auteur du rapport était furieux et ne s'arrêterait plus désormais. "Vous n'avez cité que des choses lilliputiennes et sans importance comme les taxis, où, là aussi, c'était mensonger, parce qu'il s'agit de 7 000 et non pas de 60 000", disait-il encore.

"Je trouve ça incroyable", lançait-il, avant de conclure : "J'aurais souhaité qu'une présentation plus honnête soit faite ce soir." Jacques Attali n'est certainement pas le premier à être estomaqué par la façon dont était résumé, à la télévision, un travail qui lui a demandé beaucoup d'efforts. Mais il est un des rares à avoir pu exprimer sa colère en direct, immédiatement après la diffusion des images et des paroles dont il conteste l'honnêteté.


Dominique Dhombres
 

© Le Monde

 

Texte aimablement signalé par G. Hod, Israël.]

 

Mis en ligne le 25 janvier 2008, par M. Macina, sur le site upjf.org

 
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26 janvier 2008 6 26 /01 /janvier /2008 14:51
MOBILISATION
pour faire barrage au
 CANDIDAT ANTIJUIF
Patrick KLUGMAN
dans le XIIéme arrodissement de Paris
 
Un antijuif actif et virulent, prétend briguer un mandat aux élections municipales, dans le XIIème arrondissement de Paris. Les Juifs y sont assez nombreux.

Le triste individu, connu pour son militantisme au profit des terroristes nazislamistes, ne manque jamais une occasion de dénigrer Israël et ses supporteurs.
 
Merci de faire largement circuler.
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17 janvier 2008 4 17 /01 /janvier /2008 14:43

BONJOUR M. Pierre Bouskila

L’Islam, qui, dans sa forme classique, est une idéologie politico-religieuse conquérante, incompatible avec la civilisation laïque et démocratique européenne, comme l’a reconnu un arrêté de la Cour européenne des droits de l’homme le 31 juillet 2001.


Le Jihad (Djihad) islamique, c'est la "guerre sainte" des musulmans. Jihad signifie "effort".

Le jihad peut être interprété de deux manières: la lutte intérieure que doit mener chaque fidèle contre ses propres faiblesses ou la lutte extérieure contre les non musulmans.

De nombreux musulmans modernes interprètent le jihad comme étant la lutte en un sens spirituel, comme un effort pour la cause de Dieu.

Dans la sourate 9:5, le Coran affirme qu'une révélation reçue par Mahomet l'enjoignit de livrer la guerre aux idolâtres de l'Arabie pour les forcer à se soumettre et à accepter l'Islam.

 Aussitôt, il se livra à ce qui est désormais connu comme étant le "jihad".

A sa suite, ses disciples usèrent de la force de l'épée pour étendre leur empire dans tout le Proche-Orient et en Afrique du Nord, et même jusqu'en Espagne; plus récemment encore, des peuples païens ont été forcés, avec violence, d'embrasser l'Islam.

Certains musulmans attendent le jour où ils seront en mesure d'amener les non musulmans à leur foi et ainsi établir l'Islam comme système religio-politique mondial.

Le monde sera alors divisé en deux factions ou camps hostiles: celui des croyants et celui des infidèles; de ce fait, une guerre se livrera jusqu'à ce que l'armée de Dieu parvienne à s'imposer.

Les intégristes montrent donc une intransigeance et un conservatisme rigides dans la pratique et la défense de leurs idées. Les intégristes ne reculent pas devant la violence ou la terreur pour imposer leur vision des choses.

F.souhal , tunisie
CORDILEMENT

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10 janvier 2008 4 10 /01 /janvier /2008 09:14

Soixante ans après sa création, Israël est un pays riche, futuriste, technologique et gai, mais menacé. Sa jeunesse le sait. A 60 %, elle soutient la droite nationaliste.


Si les jeunes Israéliens de 2008 se retrouvaient dans la situation de leurs grands parents ou de leurs arrière grands parents en 1948, à la veille de l'indépendance, quel mouvement de résistance soutiendraient-ils ? La Haganah, l'organisation militaire semi-officielle émanant de l'Agence juive, dominée par les partis de gauche, professant une doctrine de modération stratégique ? L'Irgoun, issue du sionisme de droite, appelant à une révolte immédiate contre les Britanniques et à la conquête de l'ensemble d'Eretz-Israël ? Ou le groupe Stern, ultra-nationaliste, prêt à recourir aux méthodes les plus dures pour assurer la création d'un Etat juif ? Ce sondage a été organisé à la fin de 2007. Les résultats sont éloquents. 40 % des garçons et des filles interrogés ont choisi la Haganah, 30 % l'Irgoun et 30 % le groupe Stern. En d'autres termes, la ligne dure mène par 60 % pour 40 %.

D'autres sondages, portant sur des questions voisines, donnent les mêmes résultats. Les jeunes Israéliens votent beaucoup plus à droite que leurs aînés, et manifestent aussi un patriotisme beaucoup plus net. C'est vrai des laïques comme des religieux, des jeunes nés dans le pays comme des immigrants, des Ashkénazes comme des Sépharades, des garçons comme des filles. La commission Winograd, qui a analysé les défaillances de Tsahal pendant la seconde guerre du Liban, en 2006, a confirmé que les jeunes combattants, qu'ils fassent partie des unités professionnelles, du contingent ou des réserves, ont eu une conduite au-dessus de tout reproche et un « haut degré de motivation ».

Pourquoi cette radicalisation ? On est tenté de répondre : parce que les jeunes Israéliens ont un cerveau. Le pays dans lequel ils vont grandir est moderne, riche, futuriste, technologique et gai, mais menacé. En 2000, quand il a été élu premier ministre au suffrage universel, Ariel Sharon avait observé qu' « Israël était confronté à sa seconde guerre d'indépendance ». Huit ans plus tard, c'est toujours vrai. Sharon a eu l'immense mérite de briser partiellement la menace en Cisjordanie. Il a pris en ce qui concerne Gaza des décisions risquées qui, entre les mains de ses successeurs, se sont révélées catastrophiques. Début 2008, les nuages noirs s'amoncellent :

-    Le Hezbollah au Liban et le Hamas à Gaza ont démontré qu'ils pouvaient frapper la population civile israélienne à leur guise, et survivre. Résultat : les régions qui se trouvent à proximité immédiate de leurs bases se dépeuplent. Cela encourage ces deux organisations djihadistes à frapper plus fort, plus loin. Après Sdéroth, c'est Ashkelon qui est touché. Après la Galilée, c'est le cœur démographique d'Israël, la région de Tel-Aviv, Gush-Dan en hébreu, qui pourrait se trouver à court terme sous le tir de missiles Kassam ou Katyushka tirés de Cisjordanie.
-    L'Egypte, pays arabe soi disant modéré, ayant signé un traité de paix avec Israël dès 1978, trahit ses engagements, les uns après les autres, avec un cynisme obscène. L'affaire de ces deux mille pseudo pélerins de Gaza en Arabie Saoudite, dont l'Egypte devait garantir la sécurisation et qu'elle a finalement laisser rentrer chez eux sans le moindre contrôle, est exemplaire. Que ce pays ait agi de cette façon pendant la visite privée et officielle du président français sur son territoire ne diminue en rien, on l'aura compris, la gravité de son comportement.
-    Les Arabes israéliens – 1,3 millions d'âmes, 17 % de la population israélienne – sont en train de passer corps et biens du côté des extrémistes islamistes et arabes. Le meeting qui s'est déroulé hier à Nazareth, ville israélienne, est révélateur. Une foule qui ne brandit que les drapeaux palestiniens, qui traite les ministres de son pays de criminels de guerre, qui proclame sa solidarité avec le Hamas de Gaza. Aucun pays souverain ne tolèrerait cela. Certainement pas les vingt-deux pays membres de la Ligue arabe ou les cinquante-deux Etats membres de la Conférence islamique.

Le Proche-Orient ne connaît que la force. C'est dommage. Mais c'est comme cela. Si Israël se retire d'un territoire, il n'apparaît pas aux yeux de ses voisins arabes comme mature et généreux, mais comme faible. S'il n'est pas en mesure d'exercer des représailles à l'égard de l'Egypte, celle-ci continuera à le trahir. Si l'Etat juif ne convainc pas ses citoyens arabes de sa volonté politique, ces derniers basculeront définitivement du côté du djihadisme.

Les jeunes Israéliens, eux, savent cela. Ils se battront. Eux seuls méritent notre respect et notre soutien.

MICHEL GURFINKIEL

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31 décembre 2007 1 31 /12 /décembre /2007 22:46

  

Mes Chers Amis,
 
                                mes chers Confrères si vous pouviez me donner un coup de main à réaliser "ce rêve d'avance à partager"..
 
            Et pourquoi pas y prendre part ce serait parfait...
 
            Au seuil de cette nouvelle année, où tous les espoirs nous sont permis, où nous nous devons de souhaiter le meilleur à nos contemporains, peut-être que nous pourrions aller plus loin, beaucoup plus loin.
 
            C'est mon souhat avec cette France Plurielle que  j'appelle de tous mes voeux, que je veux réveiller.
 
            Merci d'avance pour tout et Meilleurs Voeux 2008 pour vous et vos familles
 
André Gérôme Gallego
 

 

 

‘’La France Plurielle‘’

 

Le préambule incontournable,

Comme l’indispensable fondation

pour oser espérer bâtir demain une France plus humaine,

plus en harmonie avec nos espoirs de mieux vivre…

 

Etes-vous prêts à croire en cette

France plurielle

 

«Cette France des couleurs

qui défend les couleurs de la France»,

comme nous le rappelait, voilà peu, Zinnedine Zidane

 

Pour ma part je suis un humaniste, un citoyen du monde qui sait ce que l’on doit à cette France Plurielle, dont je suis issu.

Une France «Black, Blanc Beur» qui, bien avant de s’illustrer sur tous les terrains de football du monde ; avait déjà montré son amour, son attachement, son courage, sa fidélité pour notre pays. Avec ses héros d’Afrique venus libérer notre pays en 14-18 comme en 39-45… Oui, ne l’oublions surtout pas il y a 90 ans, la France «Black, Blanc, Beur» composée de juifs, de catholiques comme de musulmans existait déjà ; mais par le sang versé… 

Oui, sommes-nous prêts à prendre conscience qu’à l’instar des Artisans qui se déclarent être, tous regroupés, la première entreprise de France ; nous sommes, nous les porteurs d’âmes de cette «France Plurielle», la première force démocratique de ce pays.

Oui, nous sommes ce Peuple, comme le rappelait le Président Nicolas Sarkozy, «à qui tout le monde prétend parler et auquel personne ne parle vraiment». Ce peuple qui, passé les échéances électorales, n’intéresse plus personne, se retrouve finalement marginalisé, toujours tenu à l’écart de tout pouvoir, de toute décision, de tout soutien. Mais à qui, pourtant, on impose toujours plus de sacrifices répétés. Dont le travail, les efforts quotidiens ne sont même plus légitimés par un mieux vivre offert à ses enfants. Oui ce Peuple ambitieux, cette France Plurielle qui continue pourtant à croire en de meilleurs lendemains, elle est «Black, Blanc, Beur» et c’est elle qui fait bouillir la marmite France. Il est temps aujourd’hui de lui donner la parole, le pouvoir de décision, de lui permettre d’agir simplement sur son destin…

C’est pourquoi cette France Plurielle que nous appelons de tous nos vœux doit être présente aux élections municipales de Mars 2008. Oui, elle doit être représentée sur l’ensemble du territoire par les Femmes et les Hommes qui la composent.

Aujourd'hui, Il est temps de nous compter pour pouvoir peser demain sur les leviers de décision.

Nous serons présents partout en France en mars 2008, c’est écrit

 

Etes-vous prêt à relever ce défi avec nous, avec moi?

Faire le geste décisif qui va tout changer

pour garantir à Tous…

Simplement le «Mieux Vivre». 

 

Etes-vous prêts à croire en cette

France plurielle

 

Pour ma part, conscient de tous ces enjeux supérieurs, aujourd’hui je veux donner une dimension plus stratégique à mes souhaits, à mes engagements personnels en osant aller au bout de mes rêves.

Je veux essayer de concevoir les meilleures rencontres avec celles et ceux qui ont envie de prendre la parole, qui, comme moi, ont le souhait d’aller au-delà des mots pour entrevoir l’action…  

Oui, j’ai la volonté d’élargir mon Cercle d’Amis de toujours, fait de respect, de valeurs communes d’humanisme, de confiance, de partage de compétences, de savoirs, de convictions, d’affection et de rêves d’avance à partager…

Un Cercle d’Amis qui s’est constitué au fil des années, des rencontres, des expériences avec un seul objectif : rendre la société, notre environnement, plus juste, plus humain, plus libre…

Alors aujourd’hui, mon rêve d’avance à partager serait de bâtir avec vous, à partir de «La France Plurielle», ce «Toulouse Mieux Vivre, Toulouse Plurielle»… Cet «Allez Toulouse» que la grande majorité des toulousains appellent de ces vœux. D’élargir ce Cercle Premier avec bon nombre d’entre-vous, celles et ceux qui l’auront décidé.

Car je le redis, il est temps de passer de la parole à l’acte pour Toulouse et même au-delà.

 

Il ne tient qu’à vous de vouloir nous rejoindre…

 

Dans cette France Plurielle qui nous habite tous

et que l’on se doit de faire respecter…

 

Le Journal Toulousain,
André-Gérôme Gallego
Directeur de la Publication
05.34.40.60.32
ou 06.80.60.12.53

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26 décembre 2007 3 26 /12 /décembre /2007 08:48

MA PRIERE POUR LE PEUPLE JUIF


Par le Sheikh Abdel Hadi Palazzi, directeur de l'Institut Culturel Italien de la Communauté musulmane, co-fondateur musulman et co-président de l'Amitié Israël-Islam, Root & Branches Ass. Ltd.

Paru dans www.IsraelNationalNews.com  du 21 décembre 2007
Traduit par Albert Soued, écrivain, www.chez.com/soued/conf.htm
 
En tant que sheikh Musulman sioniste et ami du peuple Juif, je ne peux pas me taire. Je sens un besoin moral de déclarer que les Nations du Monde sont encore une fois en train de préparer de mauvais jours au peuple Juif.
L'Administration Américaine qui se dit être en faveur d'une supposée guerre contre la terreur est prête à accepter une terreur islamique financée par l'Arabie saoudite, ainsi qu'un diktat Saoudien obligeant les Juifs à se retirer de la Terre d'Israël. Par ordre venant de "ses amis Américains", le peuple Juif risque d'être ramené aux "frontières d'Auschwitz", selon l'expression d'Abba Eban (1).
Les peuples sont rarement satisfaits de leurs hommes politiques et, aujourd'hui, les Israéliens sont dans cette situation. La plupart d'entre eux se sentent trahis aussi bien par les politiciens de gauche qui tentent de faire passer la reddition devant Abou Mazen comme "un pas vers la paix" que par les politiciens nationalistes connus qui déclarent s'opposer à la déportation des juifs hors de Judée-Samarie, mais qui ne lèvent pas le petit doigt pour l'empêcher.
Plus le temps passe, plus on constate que la direction morale du peuple Juif est limitée à une minorité impuissante. Le cauchemar d'Oslo  est récurrent et il est devenu plus sombre à Annapolis. C'est la raison pour laquelle on a créé récemment à Jérusalem un Nouveau Congrès Sioniste, une fédération d'organisations diverses, authentiquement sionistes, bénies par le nouveau Sanhedrin (2) et par les rabbins Israéliens qui font le plus autorité. Ce Congrès a de plus le soutien de 30% du public laïc concerné. J'ai regretté de n'avoir pas pu assister à cette réunion d'installation, qui s'est déroulée le 27/11/07 à Jérusalem. Mais je suis reconnaissant à Allah le Sublime de m'avoir donné l'opportunité de remercier Pr Hillel Weiss pour l'honneur qu'il m'a fait en m'invitant et en transmettant mes v¦ux aux participants.
J'étais heureux d'avoir eu l'opportunité de répéter que les territoires de Judée-Samarie sont le foyer qu'Allah a donné au peuple Juif et que toute tentative de voler les propriétaires légitimes est une déclaration de guerre contre le décret divin. Selon mon humble avis, chacune de mes s¦urs juives et chacun de mes frères juifs est moralement obligé de lutter pour maintenir l'intégrité de la Terre d'Israël, afin de faciliter la mission du peuple Juif d'être "la lumière des Nations" et d'ouvrir la Voie de la Rédemption.

 
Les "lobbies" du pétrole imposent leur volonté de poursuivre Oslo et ils obligent tout le monde civilisé à s'incliner devant un maître de la kleptocratie, tel que Abou Mazen, et à financer la terreur anti-juive. En ces jours tragiques, mon c¦ur est avec les Juifs en Israël, avec ces familles juives qui risquent d'être déportées de Judée-Samarie pour apaiser les princes du pétrole et leurs homologues occidentaux.
Je prie pour que cette épreuve soit surmontée et défaite par de nouveaux dirigeants Juifs, qui montreront que le rêve sioniste est encore vivant. Dans le passé, le rêve du peuple Juif de vivre en paix et en sécurité dans la Terre d'Israël n'a pas été effacé par des gouvernements puissants, et aujourd'hui ce rêve ne sera pas non plus effacé, malgré les tentatives des dictateurs Arabes, des politiciens Américains qui cèdent à leurs exigences, et des politiciens Israéliens corrompus qui se sont soumis à Annapolis. On pourrait facilement entrevoir que le cauchemar qui a commencé à Oslo va maintenant atteindre un niveau terrifiant, avec une ascension probable des gangsters du Hamas, dans les régions évacuées par Israël, incluant même Jérusalem.
 
Le président Bush prétend lire la Bible tous les jours, mais il semble oublier qu'il y est écrit que la Terre d'Israël est un cadeau de D. aux enfants d'Israël, les descendants d'Abraham, Isaac et Jacob. Ce territoire n'a pas été donné à quelqu'un d'autre, en particulier les descendants d'Ismaël, du fait que ceux-ci ont hérité d'immenses territoires ailleurs. Ainsi, celui qui cherche à voler l'héritage divin du peuple juif déclare la guerre non seulement à une nation particulière, mais à D. et à sa volonté. Aussi longtemps que les Etats-Unis ont défendu le droit d'Israël sur sa terre, Allah les a gratifiés d'une manne d'abondance et de bénédictions, alors que l'Empire Soviétique - qui a nié les droits nationaux du peuple juif (3) - a été effacé de la carte du monde.
Aujourd'hui, il y a un risque que l'Administration Américaine imite l'Union Soviétique. Je prie pour que vienne une nouvelle Administration Américaine plus respectueuse des droits du peuple Juif sur sa terre.

Notes de la traduction


(1) Un des premiers ministres des Affaires Etrangères d'Israël, d'origine sud-africaine

(2) Un Sanhedrin vient d'être élu le 17/12/07 à Jérusalem, avec le rabbin Adin Steinstaltz comme "Nassi" (chef). Le Sanhedrin est constitué de 71 personnalités religieuses et il a pour but d'amender la "halakha" ou loi juive.

(3) L'union Soviétique a été un des premiers pays à reconnaître l'état d'Israël. Par la suite, ne s'alignant pas sur la politique russe, Israël a été mis à l'index au profit d'une politique agressivement pro-arabe.


My Prayer for the Jewish People
IsraelNationalNews.com | Friday, December 21, 2007
                                                  
By Sheikh Abdul Hadi Palazzi, Director of the Cultural Institute of the Italian Islamic Community, Muslim Co-Founder and Co-Chairman of the Islam-Israel Fellowship, Root & Branch Association, Ltd
As a Zionist Muslim clergyman and a friend of the Jewish people, I cannot keep silent. I feel a moral urge to declare that the nations of the world are once again preparing bad days for the Jewish people.
A US Administration, which pays lip service to a supposed "war on terror," is ready to bow to Saudi-funded Islamist terror and to accept the Saudi diktat compelling Jews to withdraw from the Land of Israel. The Jewish people is at risk of getting restricted by order of its American "friends," ever closer to what Abba Eban used to call "the Auschwitz borders."
People are rarely satisfied with their politicians, and the case of contemporary Israelis is no different. Most of them feel betrayed by both leftist politicians who try to introduce surrender to Abu Mazen as a "step toward peace," and by reputed nationalist politicians who declare they oppose Jewish deportation from Judea and Samaria, but who do not move an inch to prevent it.
The more time passes, the more moral leadership of the Jewish people at home is restricted to a powerless minority. The nightmare of Oslo returned and became even darker in Annapolis. That was the reason for the recent creation in Jerusalem of the New Jewish Congress, a federation of different authentic Zionist groups and organizations, blessed by the New Sanhedrin and by the most authoritative Israeli rabbis, and supported by 30% of concerned secular Israelis. I regretted being unable to attend the founding session, held in Jerusalem, Israel, on November 27, but I was thankful to Allah the Most High for giving me the opportunity to thank Prof. Hillel Weiss for the honor of the invitation and to send the participants my greetings.

I was glad to have been given the opportunity to reiterate that the territories of Judea and Samaria are the home Allah granted to the Jewish people, and that any attempt to steal them from their legitimate owners is a declaration of war against a Divine decree. In my humble view, each of my Jewish brothers and sisters is morally obligated to struggle for the integrity of the Land of Israel, in order to ease the task of the Jewish people to be a "light unto the nations" and to pave the way for Redemption.

The oil lobbies are imposing the follow-up of Oslo, and compelling the whole civilized world to bow to a leader of kleptocracy like Abu Mazen and to again fund his anti-Jewish terror. In these tragic days, my heart is with the Jews in Israel, with all those Jewish families at risk of deportation from Judea and Samaria to appease oil-sultans and their Western counterparts.
I pray that hardship is overcome and defeated by a new Jewish leadership, which will prove that the Zionist dream is still alive. The dream of the Jewish people to live in peace and security in the Land of Israel was not crushed by strong governments in the past, and will not be crushed even today, despite the attempts of Arab dictators, the American politicians who cave in to their demands, and the corrupt Israeli politicians who bowed down in submission in Annapolis. One might easily envision that the nightmare that began in Oslo will now reach its most terrific level, with a possible ascendancy of Hamas gangsters over the areas to be vacated by Israel, including even Jerusalem.
President George Bush claims he reads the Bible daily, but seems to forget that it is written there that the Land of Israel is G-d's gift to the Children of Israel, the descendants of Abraham, Isaac and Jacob. It was not given to anyone else, including the descendants of Ishmael, since they received plenty of territory in other locations. Even so, whoever attempts to steal any of the Divine inheritance of the Jewish people declares war not only on a particular nation, but on G-d and His decree. As long as the US stood up for the rights of Israel in her land, Allah rewarded them with a flow of abundance and blessings, while the Soviet Empire - which denied the national rights of the Jewish people - was canceled from maps. Now, the risk is that the US Administration wants to emulate the Soviet Union. I pray for a new US Administration, more respectful of the rights of the Jewish people over its land
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24 décembre 2007 1 24 /12 /décembre /2007 09:11
La mise en ligne de CONTRE-EXPERTISE D’UNE MISE EN SCÈNE

 

 
 
 
 
L’affaire Al Dura : le silence avant la tempête ?

Comme Menahem Macina le relate (http://www.debriefing.org/25659.htmlAl-Dura
), le 5 décembre 2007, Charles Enderlin a, dans un entretien au Yediyot Aharonot (Ynet), affirmé :
« Nous sommes prêts à l’éventualité d’une enquête internationale conforme aux normes internationales. Je suis disposé à me soumettre au détecteur de mensonges, avec un accompagnement judiciaire adéquat, et nous diffuserons toute information pertinente et vérifiée ».
Dont acte. France 2 a changé de stratégie. La chaîne nationale dit clairement, par la bouche de son correspondant permanent à Jérusalem, que toutes les « preuves » du meurtre se sont effondrées, les unes après les autres et que son système de défense – le déni de réalité – n’est plus tenable. Elle reconnaît aussi implicitement que les versions successives qu’elle a données de ce qui s’est passé le 30 septembre 2000 à Netzarim : assassinat de Mohamed Al Dura par les soldats israéliens, puis silence sur les images, puis doute sur l’origine des tirs, puis incapacité d’expliquer ce qui s’est passé… ont révélé son déficit d’éthique de la responsabilité. En conséquence, et pour la première fois, elle veut corriger son image, en se disant prête à faire face à la réalité et à assumer toutes les conclusions de cette Commission d’enquête.
 

lire la suite
 


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Agenda

 
Cycle sur "L'alliance dans tous ses états"

Qu’est-ce qu’une alliance sans sacrifice, après la Shoah ?

Centre communautaire de Paris - 119 rue Lafayette Paris 75009 -
01 53 20 52 61

23/01/08 19h30: Introduction : Chemins actuels de l'alliance

20/02/03 19h30: L’alliance thérapeutique et judiciaire au service de l’enfant

26/03/08 19h30: Freud, les Juifs et les Arabes, les Israéliens et les Palestiniens

09/04/08
19h30
: L’alliance avec les morts : sens et illustration

21/05/08
19h30
: L’alliance entre les sciences de la nature et les sciences de l’esprit est-elle possible ?

04/06/08
19h30: Ceci n’est pas la mort : l’alliance intérieure en peinture
 
 
Conférences
 
 
16/01/08 à 17h45
 
ISEP - 28, rue Notre Dame des Champs - Paris 6ème

Clonage, Lois nationales, Conventions internationales : Les nouvelles questions qui dérangent
 
Conférence Prospective 2100 n° 81

 
 
31/01/08 à 11h30 - 13h15

Colloque prévention précoce

Table ronde : "agir à temps"

À quelles conditions la prévention peut être une démarche éthique?

01 40 05 05 65 - www.missionpossible.asso.fr

 
 
08/02/08 à 20h30

Centre de recherche en psychanalyse et écritures 2007/2008 -
 
Maison des sciences de l'homme, 54 bd Raspail 75006 Paris

Présentation du livre "Guérir de l'antisémitisme"


 
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28 novembre 2007 3 28 /11 /novembre /2007 14:56

J’ai grandi à Bagatelle…

 

 

            Mes potes étaient de toutes origines et déjà en 1966 d’habiter Bagatelle, 2, rue de l’Ain, ça sonnait faux dans le climat toulousain. A l’époque bon nombre parmi nous étaient le fruit de l’exil «Les pieds noirs» comme ils disaient. Toutes origines, toutes religions confondues, mais solidaires comme jamais et encore aujourd’hui…

 

 

Des gamins qui n’existaient que par des exploits sportifs sur tous les terrains de football de la région et mêmes au-delà en devenant Champions de France Minimes voilà 40 ans contre Lyon… Mais aussi bastonnés par des spectateurs d’un village de Haute-Garonne qui n’avaient pas apprécié de voir leurs protégés prendre la leçon…

 

 

            Probablement les meilleures années de ma vie où l’insouciance, se mêlait à ce sentiment de liberté, de partage de valeurs, d’amitié, de solidarité de confiance mutuelle. Mais surtout de respect les uns envers les autres, d’exemplarité montrée par nos parents qui pour la plupart travaillaient tous les deux… Mais qui trouvaient, malgré les contraintes, la force d’être présent, protecteurs comme jamais. Ils mettaient en valeur d’éducation, l’obligation de partager avec nous les 3 repas de la journée. Un besoin inné de se retrouver pour parler, conseiller, s’aimer, rigoler, de veiller au meilleur devenir de tous, simplement heureux de vivre… Même, si pourtant une partie d’eux-mêmes étaient ailleurs dans le pays de leur naissance, de l’autre côté de la Méditerranée, où voilà peu ils avaient tout abandonné… Obligés de tout reconstruire ici et sachant par avance que pour eux rien ne serait désormais plus jamais comme avant… Ils étaient et sont toujours des exemples pour nous, dur au mal, travailleurs comme jamais, fiers de leur identité, fiers d’être Français… Ils n’auraient pas toléré de voir une Marseillaise sifflée et nous avions intérêt à faire silence quand elle se jouait…

 

            Comme de naturel, rue par rue, «rue du Cher, rue du Lot, rue de l’Ain…» et même par immeuble, se formait une identité propre. Le groupe de parents et leurs enfants réagissaient comme une famille, pour s’auto protéger déjà du monde extérieur. Savaient tout les uns des autres ; les mères restées au foyer avaient toujours un regard attentif sur ce qui se passait à l’extérieur : «où sont les enfants», sous entendu de l’immeuble. Il manquait de l’huile, du pain du sucre ?… On allait le chercher chez la voisine. On fêtait toutes les fêtes religieuses, des uns et des autres. Tous les prétextes étaient bons pour partager… Rares étaient même les jours où les potes ne venaient pas justement partager le goûté, les devoirs…

 

            Peu de moyens financiers, alors nos distractions étaient dans la rue et simplement footballistiques voire un peu de course à pied autour du pâté d’immeuble et avec, entre-nous, des challenges de performances constants. Alors, pas de terrains de football synthétiques, de mur de grimpettes, de dojo, salles de musculations, de bibliothèques, de garderies, crèches, maisons de quartiers, les rêves étaient dans nos têtes… Et puis surtout nous attendions avec impatience la fête annuelle du quartier et le fameux orchestre de «Guy René», pour s’amuser comme des fous… Une année la bande de voyous de la Patte d’Oie a voulu semer le désordre, ce sont nos pères qui leur ont réglé leur compte… On passait des heures entières dans la Simca 1000 verte du père à écouter la radio à fond…

 

            Comme tous les gamins de notre âge les murs, les espaces verts devenaient nos partenaires privilégiés. Sauf que le concierge qui habitait le lieu venait à chaque fois nous rappeler à l’ordre, changer le carreau cassé et le faire payer au fautif. Il veillait à la fleur penchée, rangeait les poubelles et surtout faisait régner la propreté et l’ordre. Où sont-ils aujourd’hui ? La course à l’économie les a éliminé, ils étaient pourtant les garants naturels de l’équilibre, du respect du bien partagé et de la rigueur qui manque tant aujourd’hui.

 

            Oui nous avions peu de moyens pour ne pas dire aucun, pas d’associations, comme aujourd’hui, aux budgets colossaux et non contrôlés, pour nous offrir des études ou le maillot du club que chacun devait se financer… On se devait de tout se gagner à la force du poignet…

 

            Impossible aussi d’amener à la maison le moindre objet dont l’origine n’aurait pas été identifié. Pas de trafics non plus, les tentations d’aujourd’hui n’existaient pas et surtout nos parents savaient séparer, le grain de l’ivraie, et gare aux fauteurs de troubles ; tout se réglait en «famille». Les inconnus étaient vite repérés et gare s’ils ne filaient pas doux.

 

            Le soir on ne traînait pas dans les rues, pour ne pas risquer de faire des mauvaises rencontres, disait déjà nos parents conscients des dangers…

 

 

Les nantis et les anéantis…

 

 

            Alors aujourd’hui quand je vois des banlieues s’enflammer et des gamins risquer tout pour le jeu de la révolte, je me dis que ce pays a tout raté… S’il ne prend pas des mesures radicales pour se réapproprié l’espace de vie dans ces quartiers sensibles, il se prépare même à vivre des jours bien difficiles.

 

            Pendant trop longtemps on a acheté la paix sociale avec des subventions voire même en laissant quelques deals se faire en toute connaissance : de «cause à effet» dans le temps. On se donnait du temps au temps comme il était pratique de le dire alors… Sauf qu’aujourd’hui au-delà du débat, proposé par nos politiques comme des observateurs, de savoir si ces révoltes des banlieues sont légitimes ou pas : que faisons-nous ?

 

            Bien sur que pour justifier notre manque de réponse aux attentes de ces populations, on parlera de violence gratuite injustifiée et condamnable qui entraîne les dégradations de bien publics et privés. On opposera sur le terrain ces populations contre nos services de Police qui sont les autres victimes des dérives du système. Car on oublie trop souvent que sous leurs habits bleus, ces policiers ne sont que des êtres humains, des pères de familles qui jouent chaque soir leur vie dans des jeux de guérilla urbaine, bien loin de leur rôle de garant de la sécurité comme de l’unité du pays. Et même que bon nombre parmi eux sont originaires de ces quartiers ou d’autres identiques…

 

Oui, ces révoltes prennent des accents incontestables de délinquance et par conséquence illégitimes. Mais au fond peut-être pas si on veut bien se pencher sur le but originel poursuivi par ces gamins qui à leur manière nous envoient un message de détresse.

 

            Ces gamins ne veulent pas renverser l’Etat et faire régner la loi des banlieues comme on l’entend ou on le lit, ici ou là… Mais plus probablement de demander justement à l’Etat d’appliquer simplement les principes de la République aussi aux habitants de ces quartiers. D’abolir la discrimination, d’appliquer nos principes fondamentaux de Liberté, d’Egalité, de Fraternité et surtout de Solidarité à tous ces citoyens qu’ils viennent d’en haut ou d’en bas. Leurs défis sont la résultante d’une situation économique et sociale qui ne cesse de s’envenimer et qui ne trouve auprès de nos gouvernements successifs, de droite comme de gauche, que des discours et des mesures toujours plus sécuritaires. Pourtant, on sait très bien que la violence appel la violence et que cette orientation créera tôt ou tard les conditions d’une dynamique de retour de violence inéluctable. D’autant si certains leaders d’opinion, qui ne lisent dans la réalité des banlieues qu’à travers le prisme de la situation internationale, jouent les apprentis sorciers en attribuant à ces révoltes des relents d’ordre internationaux voire ethniques et religieux…

 

            La réalité des Banlieues est autre, elle est la révélation exacerbée des laissés pour compte, conscients de vivre dans une économie qui ne s’embarrasse plus de créer une société à plusieurs vitesses. Où les copinages, les favoritismes et privilèges en tous genres, sont en train de développer un communautarisme social qui de fait va créer une fracture radicale entre ceux qui ont tout à perdre et ceux qui n’ont plus rien à perdre…

 

 

            Oui dans ce si beau pays l’injustice est constante et si vous n’êtes pas du bon côté du pouvoir de l’argent, droite gauche confondue, et pour notre part, au Journal Toulousain, on en sait quelque chose, vous êtes condamnés à disparaître ou à vous révolter…

 

            Il est temps de réagir et mettre tout le monde devant ses responsabilités. Rappeler leurs rôles et responsabilités, certes aux parents et gamins de ces quartiers, mais aussi aux pouvoirs publics.

 

            Car demain si cette révolte des quartiers sortait de son lit d’origine, et si tous les «anéantis» se donnaient la main, cela pourrait se transformer en une révolution. Et qui pour l’arrêter ?

 

 

Le Journal Toulousain,
André-Gérôme Gallego
Directeur de la Publication
05.34.40.60.32
ou 06.80.60.12.53

 

Avec pour première conséquence un taux de chômage qui approche les 40% alors qu’il est de 23% ailleurs.

 

Des responsabilités de devoirs, comme d’actions qui nous incombent à tous de mener.

Pour apporter rapidement des réponses crédibles, qu’en 2005, à donner à ces populations

 

 

 

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22 novembre 2007 4 22 /11 /novembre /2007 09:24

Situation préoccupante dans le quartier rue Albert Camus-Rue Grange aux Belles à PARIS 10°

Les résidents de ce quartier parisien signalent au BNVCA leur exaspération

 
 
 
BUREAU NATIONAL DE VIGILANCE CONTRE L ANTISEMITISME
8 Boulevard Saint Simon 93700 DRANCY
Drancy le 19/11/07
 
Le Président
Sammy GHOZLAN
0609677005
 
1-Le Bureau National de Vigilance Contre l’Antisémitisme rappelle la mémoire du jeune Sebastien SELLAM disc jockey
Alias LAM C ,sauvagement assassiné   dans la nuit du 19 au 20 novembre 2007 par son voisin,Adel Am…qui lui a tendu un guet-apens dans le parking de son immeuble à Paris 10°,avouant aux policiers l’avoir tué parce que sa victime était juive
Nous apprenons par son avocat que le même auteur a déjà été arrête et condamné pour avoir agressé un rabbin .
2-L’ avocat de la famille SELAM nous informe qu’il a enfin obtenu la possibilité de faire appel de la décision de non- lieu prononcée par le Tribunal, en faveur du meurtrier , et que cette audience se déroulera le 22 novembre 2007 .Il nous fait part de l’émotion suscitée par la découverte d’un tag en forme d’Etoile de David sur le mur de son domicile,le vendredi  soir 16 novembre , justifiant un dépôt de plainte.
3-Le BNVCA a été alerté par un grand nombre de résidents du quartier ,-rue Albert Camus-rue Grange aux Belles- d’une certaine agitation hostile,qui les inquiète car elle mêle à la fois l’insécurité et l’antisémitisme.Nombreux font état d’injures ,et d’agressions qui n’ont pourtant pas fait l’objet de plainte de leur part.Ils montrent aujourd’hui une exaspération telle ,qu’ils se réfèrent à l’affaire SELAM .restée dans leur mémoire.
 4-Parmi les deux derniers faits, ils signalent l’agression violente ,dimanche 18/11/07 d’un jeune garçon de 15 ans, couvert d’une kippa et vêtu du vêtement à franges apparentes caractérisant l’habit juif.Alors que Betsalel S… sortait de l’immeuble pour se rendre à la synagogue y prier à la mémoire de son père défunt, il a été pris à partie par trois garcons qu’il décrit comme d’origine maghrébine qui, pour des raisons futiles l’ont pris à partie,frappé, mis à terre, blessé au visage, au corps et surtout à la bouche ,d’autant plus douloureux,qu’il porte des bagues dentaires à la mâchoîre.
La Police et le Samu sont arrivés sur place alertés par témoins visuels qui ont reconnu l’un des habitants de la cité parmi les attaquants.Une plainte a été déposée ce jour Une première ITT d e 5 jours a été ordonnée à Betsalel S…..
Nous demandons à la police de tout mettre en œuvre pour faire interpeller les auteurs et les mettre à la disposition de la justice.
 5-Le BNVCA a également été avisé d’une altercation antisémite qui s’est déroulée samedi 17 novembre,dans l’école Claude Vellefaux,du même quartier, où un gamin de 9 ans ,d’origine libanaise a craché sur ses camarades juifs et les a frappés,mis à terre :l’un a été profondément griffé au visage, l’autre souffre de contusions au visage et sur le corps.
-Les familles ont saisi la direction de cet établissement,qui aura déjà dû sanctionner il y a quelques mois, un  jeune élève qui aurait dit à ses camarades juifs «  HITLER EST PARTI TROP TOT.IL AURAIT TUE TOUS LES JUIFS »…
6-La situation dans ce quartier inquiète au plus haut point les résidents en général,qui se plaignent de la présence de bandes venues d’ailleurs, et les résidents juifs en particulier qui essuient de surcroit injures et menaces qu’ils osent  signaler aujourd’hui seulement.
7-Notre Bureau reste très attentif aux mesures que les autorités en charge de la sécurité, la Mairie,et le bailleur,prendront afin de ramener au plus vite le calme dans les cités en question,et restaurer la confiance des résidents en général et juifs en particulier.
 
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22 novembre 2007 4 22 /11 /novembre /2007 08:55
Annapolis/ La preuve par l'ambassadeur
Quand Saëb Erekat, le négociateur en chef palestinien, propose de "déjudaïser" Israël, c'est à dire de l'islamiser...

 
 
 
 
PAR Michel Gurfinkiel.


Dis-moi quel ambassadeur tu m’envoies, et je te dirai quelle paix tu me proposes.

En 1995, au lendemain des accords d’Oslo, Yasser Arafat avait nommé un certain Saëb Erekat à la tête de l’équipe chargée de négocier un règlement final avec Israël. Cet homme alors âgé de quarante ans présentait trois qualités : c’était un journaliste – il occupait les fonctions de rédacteur en chef au journal nationaliste palestinien Al-Quds – ; il parlait parfaitement l’anglais, ayant fait des études supérieures en Californie et en Angleterre ; enfin, il manifestait une docilité politique absolue. Ce profil ne faisait pas nécessairement de lui un bon diplomate, ni a fortiori l’homme d’Etat qui pouvait trouver et imposer des solutions aux nombreux problèmes encore en suspens entre la république juive et le mouvement palestinien. Mais telle n’était pas, en réalité, sa mission. Ce qu’Arafat attendait de lui, c’était de mener, sous prétexte et sous couvert de négociation, une offensive médiatique contre Israël qui, à plus long terme, allait justifier la rupture du processus de paix et une nouvelle offensive terroriste. Dans ce rôle, Erekat fut en effet efficace pendant cinq ans, et quelquefois brillant. Dispensant tour à tour le chaud et le froid, il préserva le concept de pourparlers bilatéraux jusqu’au sommet de Camp David, pendant l’été 2000, où Arafat rejeta le plan de paix extrêmement généreux présenté par le  premier ministre Ehud Barak, et même au-delà, jusqu’au déclenchement de la « Seconde Intifada » au début de l’automne.

La suite fut moins convaincante. Au printemps 2002, alors qu’Israël, saigné à blanc par les attentats suicide palestiniens, réoccupait la Cisjordanie, il consacra beaucoup de temps à promouvoir la thèse d’un « massacre de civils »  perpétré par Tsahal à Djénine, au nord du territoire : affirmant le 10 avril que les Israéliens avaient tué 500 civils palestiniens; faisant état, le  12 avril, de 300 victimes, enfouis dans des fosses communes ; le 15, de « crimes de guerre », sans plus de précisions ; revenant, le 17, au chiffre de 500 morts dans une interview à CNN. Visiblement, Erekat s’oubliait, et laissait le propagandiste qu’il était supplanter, en lui, le négociateur qu’il était censé être. Qui plus est, en s’obstinant dans des accusations fluctuantes et sans fondement.

En 2003, Erekat fit semblant de rompre avec le système Arafat. Il démissionna de ses fonctions de négociateur au mois de mai. Mais accepta de le reprendre au mois de septembre de la même année. En succédant au raïs, fin 2004, Abbas s’empressa de confirmer Erekat à son poste. Le mouvement islamiste Hamas fit de même en 2006, quand il prit le contrôle du gouvernement de l’Autorité palestinienne.

Aujourd’hui, Erekat prépare la conférence d’Annapolis au nom de Mahmoud Abbas et de son nouveau premier ministre, le libéral Salem al-Fayed. Le 13 novembre, il a fait savoir que les Palestiniens ne signeraient aucun accord avec Israël tant que celui-ci se définirait comme un « Etat juif », dans la mesure où « la religion et la politique doivent être séparées ». Pour un représentant de l’Autorité palestinienne, où l’islam est la religion officielle, ce n’est pas trop mal. Pour un négociateur mandaté par une entité membre de la Ligue arabe, dont vingt-et-un membres sur vingt-deux se définissent comme « islamiques », ce n’est pas mal non plus.

Dis-moi quel ambassadeur tu m’envoies, et je te dirai quelle paix tu me proposes. Si Abbas – et al-Fayed – se font représenter par Erekat en 2007, et si celui-ci tient de tels propos, cela signifie quelque chose. Exiger d’Israël qu’il renonce à son identité juive, c’est formuler en fait deux nouvelles revendications, activables dès la signature éventuelle d’un traité de paix :

1. Un Israël qui ne serait plus défini comme « juif » devrait abolir la Loi du Retour, qui permet à tous les Juifs du monde, et même aux non-juifs pouvant établir une ascendance juive partielle, d’y immigrer ou d’y bénéficier d’un asile.

2. Un Israël « déjudaïsé » devrait accéder à toutes les revendications de sa minorité arabe et se transformer en Etat binational judéo-arabe. Les Palestiniens disposeraient ainsi de leur Etat proprement dit, régi par la chariah, et d’un Etat bis, une sorte de second Liban où une laïcité de façade couvrirait une islamisation rampante.

Revendications habiles. La faiblesse idéologique structurelle dont Israël fait preuve face au nationalisme palestinien,  depuis la « révolution constitutionnelle » de 1992 – qui a placé la Cour suprême au dessus du parlement -  et les accords d'Oslo de 1993,  a favorisé l’émergence d’un formidable mouvement sécessionniste chez tous les Arabes israéliens : en Galilée, à Gaza, dans le Néguev, chez les paysans sunnites, mais aussi chez les Bédouins et même les Druzes, jusqu’ici plutôt fidèles à l’Etat. Près de 20 % de la population israélienne aujourd’hui, 25 % demain. Il n’y a guère que les Arabes chrétiens, à faible démographie et peu à peu instruits par le sort de leurs frères du Liban et de Cisjordanie, pour adopter un profil plus bas dans cette affaire.

Le 14 novembre, les étudiants arabes des universités israéliennes ont célébré le « Jour du keffiyeh » en arborant cette coiffure pour mieux défier leurs professeurs et camarades juifs. Au nom des droits de l’homme, la démocratie israélienne leur garantit 17 % au moins de toutes les admissions universitaires, et leur en accorde en fait plus : de 30 % à Haifa ou près de 25 % à Jérusalem.

Un Comité arabe de veille politique, toléré par les autorités israéliennes au nom des droits de l’homme et de la liberté d’expression, chapeaute le mouvement sécessionniste. Le 16 novembre, il votait à l’unanimité une résolution soutenant la revendication palestinienne sur la déjudaïsation de l’Etat.

Le 19 novembre, un professseur arabe israélien refusait d’admettre à ses cours au Collège Sapir, une faculté de science économique et de management, un étudiant réserviste qui s’était présenté en uniforme.

Tsipi Livni, la ministre israélienne des Affaires étrangères, a fort justement remarqué le 18 novembre, en recevant son homologue français Bernard Kouchner, que la création d’un Etat palestinien en Cisjordanie et à Gaza devait éteindre toute revendication irrédentiste palestinienne ou arabe, tant à propos des frontières d’Israël que de sa politique intérieure. « On ne peut pas gagner sur les deux tableaux », a-t-elle observé.

Le fait est malheureusement que Mahmoud Abbas et même l’honorable Salem al-Fayed montrent, en conservant Erekat à son poste et en encourageant les scécessionnistes arabes israéliens, que c’est exactement leur intention.

© Michel Gurfinkiel, 2007
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