24/01/2008
Jerusalem Post
Photo Mohammed Salem, publiée sur le site du Time - © Reuters (ajoutée par upjf.org)
Des journalistes palestiniens ont déclaré, mercredi 23 janvier, qu’à au moins deux reprises, le Hamas avait mis en scène des "blackout" pour mettre fin aux sanctions politiques et économiques contre la bande de Gaza.
Dans le premier cas, des journalistes invités à couvrir la réunion du gouvernement du Hamas, présidée par le Premier ministre, Ismaël Haniyeh, ont été surpris de découvrir Haniyeh et ses ministres assis autour d’une table sur laquelle étaient posées des bougies. La pièce était plongée dans l’obscurité.
Dans le second cas, les journalistes avaient découvert, mardi, les députés du Hamas rassemblés dans une réunion mise en scène de la même manière.
Les journalistes ont déclaré qu’il n’y avait pas besoin de bougies, les réunions ayant eu lieu en pleine journée.
Les responsables du Hamas avaient simplement fermé les rideaux.
© Jerusalem Post en français
Ce que confirme un article de la Ména, mis en ligne ce 25 janvier, qui reprend la photo publiée dans le Time, avec un commentaire détaillé, dont j’extrais ceci, qui "éclairera" nos internautes, s’ils n’avaient pas remarqué ce "détail de l’histoire" sur la photo ci-dessus) :
« Quelqu’un a oublié de fermer la porte au fond de la salle ; de l’espacement s’échappe un rais de lumière provenant de l’extérieur. Similairement, le rideau bleu, sur la gauche, laisse également passer un jet de lumière. »
Quand on vous dit que les deux mamelles de la propagande palestinienne sont le mensonge et la mise en scène !...
Mis en ligne le 25 janvier 2008, par M. Macina, sur le site upjf.org
---------------------------------
Citation : « Jacques Attali n'est certainement pas le premier à être estomaqué par la façon dont était résumé, à la télévision, un travail qui lui a demandé beaucoup d'efforts. Mais il est un des rares à avoir pu exprimer sa colère en direct, immédiatement après la diffusion des images et des paroles dont il conteste l'honnêteté. » Il faut savoir gré au chroniqueur du monde d’avoir relaté cette réaction d'Attali (que j’ai ou entendre en direct au JT de France 2, hier soir. Ne boudons pas notre plaisir : une telle réaction est trop rare pour qu’on ne s’y attarde pas ; et puis, qui sait quand cela se reproduira. Merci à Jacques Attali d’avoir dit à des centaines de milliers de téléspectateurs, ce que nous ne cessons de répéter – avec une audience, hélas, beaucoup plus limitée - à propos de la manière très "particulière" qu’a la chaîne nationale d’accommoder l’information à sa sauce propre, comme on l’a vu, entre autres, dans l’affaire al-Dura *, et, plus récemment dans le plaidoyer pro domo en faveur de la "déontologie de son journaliste Philippe Rochot **. (Menahem Macina).
** Voir : "Cachez cet 'Etat juif' que je ne saurais voir ! La nouvelle mode palestinienne qui plaît à la presse"; "Etat Juif: dérapage, Arlette Chabot s’excuse, mais défend son journaliste avec un argument spécieux".
Texte repris du site du Monde.
"Mensongère ! mensongère !", par Dominique Dhombres
Photo ajoutée par upjf.org
La croissance est entravée, ligotée, emprisonnée. Il y a moyen de faire sauter ses chaînes, expliquait Jacques Attali, président de la commission pour la libération de la croissance française, en remettant son rapport, mercredi 23 janvier, à Nicolas Sarkozy. Un qui était déchaîné, en tout cas, mercredi soir sur France 2, c'était Jacques Attali lui-même. Vous avez peut-être vu la scène si vous avez regardé le journal télévisé de David Pujadas. Le présentateur venait de décrire les grandes lignes du rapport Attali en présence de son auteur. "On s'arrête un instant sur l'une de ces propositions : déréglementer certaines professions, vétérinaires, pharmaciens, coiffeurs et d'autres. Exemple avec les taxis", disait-il. Suivait un bref reportage sur des chauffeurs de taxi parisiens. "Vous pensez que c'est réaliste, 60 000 taxis à Paris ?", leur demandait-on. "Non, impossible !", répondait l'un. "C'est de la folie !", s'exclamait l'autre. Le visage de Jacques Attali s'assombrissait. On voyait Nicolas Sarkozy rejeter l'idée de supprimer les départements et de regrouper les communes. "Je ne suis pas d'accord", affirmait le président de la République. Le regard de Jacques Attali se faisait plus noir encore après la diffusion d'une série de réactions de personnalités politiques, tel le député socialiste Arnaud Montebourg disant : "C'est un rapport qui prépare l'opinion publique à des mesures de rigueur." L'explosion avait lieu alors. "Toute cette présentation est mensongère !", s'écriait Jacques Attali. "Mensongère ! mensongère ! mensongère !", répétait-il. "Mensongère dans la façon dont ce commentaire a caricaturé le rapport lui-même", poursuivait-il. "Ce n'était pas le but", l'interrompait David Pujadas. "Mensongère, la façon dont a été décrite la réaction du président de la République, qui, pendant quarante minutes, a dit oui à toutes les propositions et non à trois", continuait Jacques Attali sur sa lancée. "Importantes, quand même", plaidait le présentateur. "Trois sur 316 !", répliquait Jacques Attali. L'auteur du rapport était furieux et ne s'arrêterait plus désormais. "Vous n'avez cité que des choses lilliputiennes et sans importance comme les taxis, où, là aussi, c'était mensonger, parce qu'il s'agit de 7 000 et non pas de 60 000", disait-il encore. "Je trouve ça incroyable", lançait-il, avant de conclure : "J'aurais souhaité qu'une présentation plus honnête soit faite ce soir." Jacques Attali n'est certainement pas le premier à être estomaqué par la façon dont était résumé, à la télévision, un travail qui lui a demandé beaucoup d'efforts. Mais il est un des rares à avoir pu exprimer sa colère en direct, immédiatement après la diffusion des images et des paroles dont il conteste l'honnêteté. © Le Monde Texte aimablement signalé par G. Hod, Israël.] Mis en ligne le 25 janvier 2008, par M. Macina, sur le site upjf.org
Dominique Dhombres