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28 octobre 2008 2 28 /10 /octobre /2008 03:13

MISÈRE ET SERVITUDE DU PROLÉTARIAT MÉDIATIQUE

 

Il est possible que Rachida n'ait ni l’art ni la manière, il est juste d'observer que le gouvernement n'a pas les moyens pénitentiaires de sa politique judiciaire. Il n'empêche.

Le peuple français a mandaté clairement le Président et sa majorité parlementaire pour rompre avec l'angélisme d'hier. Ce n'est ni aux syndicats de magistrats, ni à l’Ordre des Avocats de tenter de paralyser les réformes entreprises au nom d'un humanisme dévoyé.

 

La faute procédurale commise par la Chambre de l'Instruction de la Cour d'Appel de Paris tombe mal pour les magistrats. Déjà, l'un de leurs syndicats a plaidé, à la manière des cheminots, le surmenage. Allons donc. Je prétends travailler autant qu'un président de chambre. Sinon plus. Lorsque je fais une bêtise, ce qui peut arriver, aucune corporation ne peut rien pour moi.

En réalité, l'erreur était sans doute réparable par une requête en rectification d'erreur matérielle immédiate. Mais le droit pour les violeurs, les assassins et les terroristes, comme je l'ai souvent affirmé, est plus impérieux que pour les éventuels délinquants en col blanc.

À ce sujet, je veux redire ici combien l'élargissement d'une terroriste italienne – je veux parler de la Petrelle – est une trahison par le Président de ses propres idées.

À un moment, où il serait bon de placer la gauche socialiste en face de ses responsabilités à l'égard d’un Besancenot, ce n'est pas de très bonne politique.

 

À propos d'Italie, il semblerait qu’également au-delà des Alpes, on ait du mal à accepter le verdict des urnes. La rue, dont on sait les vertus d'intelligence et de modération démocratique, conteste le Cavaliere et sa politique. On lit également ici et là, que les Italiens seraient devenus racistes.

Mais que l'on soit de Rome ou de Copenhague, de Paris ou de Pont-à-Mousson, il n'y a ni racisme, ni xénophobie à vouloir protéger ses frontières et, oserais-je le gros mot ?, son identité. Il n'y a que le risque d'être disqualifié.

Ce genre d’alea n'arrivera certainement pas aux militants du Réseau Éducateurs Sans Frontières.

Ils viennent même d'être honorés, sans frais, par Jean-Marc Rouillan, qui y a vu, à juste raison, le premier réseau important d'illégalité collective.

 

Je recommande fortement la lecture dans l’Express de cette semaine de l'interview du patron de Charlie hebdo, Philippe Val. Un modèle d'intelligence et de courage.

Il n'a pas peur de reconnaître dans le sionisme un patriotisme et dans l'antisionisme, l'antisémitisme. Il raconte aussi comment le pouvoir en général et Chirac en particulier ont tenté de donner raison judiciairement aux pourfendeurs des caricatures de Mahomet.

À cette époque, nulle critique médiatique pour la démarche en justice des associations musulmanes, au demeurant parfaitement recevable.

On voudra bien comparer avec ceux qui tentaient de faire sanctionner légalement les dérapages antijuifs.

 

Le mur du çon a été pulvérisé cette semaine par Benjamin Barthe (Le Monde du 26 octobre).

Voulant traiter de la rencontre historique de football entre l'équipe de Palestine et celle de Jordanie, dans la banlieue de Jérusalem, notre jeune pigiste a entrepris un voyage dans le temps. Il a découvert que la Fédération de Football de Palestine était née en 1934.

Notre journaliste s'est alors étonné qu'elle n'était composée que de sportifs juifs, à l'exception d'un Arabe, membre de son conseil d'administration rapidement démissionnaire. Et de soupçonner une petite entourloupe...

Il faudra expliquer un jour à notre Benjamin, qu’en ce temps-là, le vocable «palestinien» s'appliquait bien davantage aux Juifs du yichouv (foyer) qu'aux Arabes, qui se définissaient davantage en tant que tels ou comme musulmans.

C'est ainsi que la Banque d'Israël d'aujourd'hui s'appelait «Banque de Palestine» et que l'association «France-Israël», que j'ai l'honneur de présider, se nommait lors de sa fondation en 1927 par Gaston Doumergue, Aristide Briand et Maurice Ravel, pour promouvoir la création d'un État juif : «France-Palestine».

Que les juifs aient été expulsés, sans combattre, du territoire lexical de la Palestine suffit sans qu'un ignorant les soupçonne au surplus d'escroquerie.

 

Je suis content pour Robert Ménard, ancien responsable de Reporters Sans Frontières. Il est désormais au service rémunéré de l'émirat du Qatar, haut lieu comme chacun sait de la liberté de la presse.

Cela n'a strictement rien à voir, mais notre intransigeant journaliste s'était notamment illustré dans la critique véhémente de la manière dont Israël traitait les journalistes. Il avait récemment commis un article dans Le Monde pour expliquer qu'au Darfour, c'était beaucoup plus compliqué que l'on croyait. Enfin, il s'était montré un défenseur particulièrement virulent de Daniel Mermet.

Mais encore une fois, aucun rapport.

 

Puisque j'en suis à Mermet, j’ai également eu le plaisir de constater en saisissant son compte bancaire pour exécuter une condamnation pour diffamation obtenue à son encontre qu'il répugnait à honorer, que notre journaliste militant internationaliste n'oubliant jamais de rappeler être né en banlieue rouge, disposait d'un compte courant créditeur de 140 000 euros. Une authentique misère prolétarienne.

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