Monsieur le Ministre, Indigné par sa tiédeur à propos de l’affaire Redeker, FFL adresse cette lettre ouverte à Nicolas Sarkozy.
Un citoyen français, le philosophe Robert Redeker, est contraint de vivre sous la protection de la DST et du CLAT suite à la réception de centaines de menaces de mort. Selon Jean-Pierre Elkabbach, lors de sa présentation d'une interview de Robert Redeker sur Europe1, ces menaces sont la conséquence d'une fatwa émise par le cheik Yusuf Al Qaradawi, religieux musulman et personnalité médiatique du monde islamique, officiant sur la chaîne Al Jazeera. Des sites Internet indiquent d'autre part que Yusuf Al Qaradawi aurait "désigné Robert Redeker" à la vindicte populaire lors d'une intervention sur Al Jazeera.
Le texte précis de cette fatwa n'a pas été médiatisé. Cependant le cheik Al Qaradawi possède une énorme influence dans le monde musulman et connaît forcément la portée de ses propos. Sans connaître la teneur exacte de ses propos, il est donc raisonnable de penser qu'il s'agit au minimum d'une incitation au meurtre.
La "faute" de Robert Redeker, aux yeux de ce religieux musulman, c'est d'avoir exprimé, dans un article publié par Le Figaro, des opinions tout à fait légitimes et raisonnables concernant le conflit qui existe entre l'islam et la liberté d'expression, valeur fondamentale garantie par notre constitution et qui conditionne la liberté de pensée. Robert Redeker a, en outre, étayé sa démonstration par quelques faits biographiques indiscutés concernant celui que les musulmans considèrent comme un "prophète".
Suite : http://www.libertyvox.com/article.php?id=217
"On nous explique qu'un comportement comme la fatwa ne concerne que quelques personnes auxquelles il ne faudrait pas réduire l'islam en son entier.
J'en conviens, naturellement. Mais alors je m'étonne de ne pas voir les autorités musulmanes de notre pays s'indigner les premières et voler au secours du banni.
Il y a des silences qui sont des acquiescements." (Chantal Delsol)
Dans la France de 2006, où l'on récuse la différence des cultures au point de mettre Huntington au ban des nations, un intellectuel est l'objet d'une fatwa. L'affaire Redeker est suffisamment grave pour que la police lui ait conseillé de changer de domicile chaque soir. La fatwa elle-même confirme ce qu'elle infirme. C'est le procédé le plus violent qu'on puisse imaginer. Nous sommes replongés dans les siècles obscurs.
Je suis chrétienne. Je souffre quand je vois des images ridiculisant le Christ sur la croix, et de façon parfois plus que grotesque, perverse, bafouant et raillant sa chasteté, ajoutant les uns sur les autres des symboles caricaturaux. Je suis étonnée de voir alors autour de moi si peu d'indignation. Pour autant je n'irai pas cracher sur les auteurs de ces facéties misérables, même pas cracher, et je dirais très honnêtement que je ne les déteste pas. C'est ce que ma religion m'a appris. Car il y a des religions qui se comportent ainsi. La première honnêteté serait d'ouvrir les yeux sur cette évidence. Le Christ, refusant de devenir un chef terrestre ( «Mon royaume n'est pas de ce monde »), ouvre la porte aux non-violents d'aujourd'hui, qui d'ailleurs se réfèrent à lui. Il refuse de jeter la pierre à la femme adultère, ce qui était pourtant la coutume de l'époque ; il accepte la situation dramatique de victime expiatoire, et pardonne d'avance à ses agresseurs.
À force de nous cacher volontairement sous le voile du mensonge, d'affirmer qu'il pleut quand on nous crache à la figure, notre peuple de couards finira par faire volontairement tout ce qu'il ne veut pas. Il s'autocensurera de plus en plus, gommant volontairement la liberté de penser, et sera un jour ou l'autre enjoint de vivre à l'encontre de ses propres convictions, à force d'avoir refusé de les défendre. Dans certaines banlieues, dans certaines écoles, ce renoncement a déjà commencé.
Alors que l'on amalgame si fréquemment l'Église à son Inquisition (très ancienne et clairement récusée par les instances catholiques d'aujourd'hui), on nous explique qu'un comportement comme la fatwa ne concerne que quelques personnes auxquelles il ne faudrait pas réduire l'islam en son entier. J'en conviens, naturellement. Mais alors je m'étonne de ne pas voir les autorités musulmanes de notre pays s'indigner les premières et voler au secours du banni. Il y a des silences qui sont des acquiescements.
Nous avons sur notre sol une querelle de cultures qui peut se terminer en guerre sanglante si nous continuons de récuser l'évidence de la différence. Tenir l'autre pour le même, comme nous le faisons constamment, c'est perdre les chances de pouvoir lui parler, et laisser venir tout doucement le moment de cette « guerre des civilisations » dont nous ne voulons pas. L'accepter différent, c'est enclencher déjà un processus de parole par lequel seulement nous pourrons tenter de vivre ensemble sans heurts dans la même société. Mais pour cela, il faut laisser la parole ouverte. Et un débat dans une démocratie ne se contrôle pas. Si l'on peut parler de la différence, il y aura des excès de langage. Il y aura aussi des discours sereins qui mettront en conflit les interprétations.
Je suis bouleversée de voir un certain nombre de mes compatriotes, et certains parmi les plus haut placés, laisser entendre avec perfidie que Redeker a mérité ce qui lui arrive. Cela signifie tout simplement qu'ils ont déjà admis la légitimité de la procédure de fatwa. Et que, tremblants de peur, ils finissent par donner raison aux ordonnateurs du ban, afin de ne pas être les prochains sur la liste. Et je ris en pensant que les mêmes nous donnent à longueur de journée des leçons de résistance à propos d'une guerre vieille d'un demi-siècle, où leurs comportements présents montrent bien qu'ils auraient couru, de trouille, pour approuver servilement les envahisseurs de l'époque.
Je dirai enfin que Redeker est un converti. À ce titre il déborde de ferveur et il peut avoir le verbe excessif. Je mesure cela à l'aune de notre différence : ayant grandi et vieilli dans les convictions qui sont les miennes depuis toujours, avec les changements normaux qui s'opèrent chez tout individu qui tente de réfléchir, j'ai vécu dans la marginalité que m'imposait mon anticonformisme, et je sais que dans cette situation, on défend son point de vue grâce à de grands efforts de formalisation. Ce qui est difficile si l'on ne veut pas en même temps « mettre son drapeau dans sa poche ».
La nécessité de cet exercice paradoxal et compliqué a évidemment échappé à bien des convertis, tous ceux que l'on a appelés les « nouveaux réactionnaires », et c'est pourquoi, par exemple, Alain Finkielkraut s'est fait prendre récemment la main dans le sac de sa ferveur militante, dépourvue de toute prudence. Je n'aurais certes pas écrit ce qu'a écrit Redeker. Mais je ne puis accepter qu'une frousse de petits bourgeois nous incite à réduire en poudre la liberté d'esprit dont nous faisons des gorges chaudes quand le temps est clair. Le débat entre les différences, que j'appelle de mes voeux, a pour première condition la fermeté inébranlable dans la défense de l'État de droit, c'est-à-dire un État où la terreur n'a pas sa place.
* Philosophe, spécialiste de philosophie politique, professeur à l'université de Marne-la-Vallée
Asymétrie morale
David Bensoussan
Le XXIe siècle a été mal enclenché. Après les attentats contre les tours de la Bourse en date du 11 septembre 2001, les pays occidentaux ont pris des mesures de sécurité qui se sont soldées par l’invasion de l’Afghanistan et la consécration de plusieurs dizaines de milliards de dollars à la sécurité intérieure et à celle du trafic aérien en particulier. Le monde découvre avec horreur l’existence de terroristes nés et éduqués en Occident. Le terroriste se permet d’attaquer partout, sans scrupules aucun, alors que les démocraties s’évertuent à maintenir des mesures de sécurité tout en préservant les libertés fondamentales.
Le conflit qui a éclaté au Sud Liban met en évidence cette asymétrie : Un mouvement terroriste spécialisé dans la prise d’otages, le tir sporadique de missiles et les assassinats-suicide vise aveuglément des populations civiles et tire des fusées à partir de localités civiles qu’il souhaite être détruites par les représailles israéliennes pour gagner des guerres médiatiques. Pour Israël qui a pris soin d’avertir les populations civiles de telles représailles, cette guerre a permis de réduire substantiellement l’arsenal du Hezbollah et de faire en sorte que ses tirs de fusée soient moins précis. La majorité des fusées de longue portée Zelzal de fabrication iranienne a été détruite et une proportion importante des fusées Katiouchas a été éliminée. Le monde a pris conscience de l’ampleur de l’ingérence iranienne dans cette région du monde. Il faut souligner le fait que d’ici quelques années, cet arsenal aurait pu être porté à des dizaines de milliers de fusées… Qui sait si la prochaine génération n’aurait pas compris des têtes chimiques ou des déchets radioactifs ?
En effet, le Hezbollah a bénéficié de plusieurs milliards de dollars en armement ultrasophistiqué qui lui a été offert par l’Iran sous l’œil bienveillant de la Syrie. Un labyrinthe de plusieurs dizaines de kilomètres de tunnels souterrains a été construit pour stocker et utiliser à souhait un matériel des plus perfectionnés. Que ce soit des fusées sol-mer de type Silkworm, ou des fusées antitanks AT-7 : Les premières sont de fabrication chinoise, les secondes sont de fabrication russe. On est également conscient que la Russie et la Chine qui ont émis des réserves par rapport aux sanctions du Conseil de sécurité de l’ONU contre l’Iran sur le dossier nucléaire ont des intérêts spécifiques : La Russie compte vendre à l’Iran sa centrale atomique et la Chine a signé des contrats d’approvisionnement pétroliers faramineux avec l’Iran. On est enclin de se demander si le marché lucratif et sans restriction des armes qui finissent dans des mains terroristes ne présage pas une autre forme de terrorisme qui risque de frapper les démocraties : Les fusées Katioucha n’ont pas besoin de rampes de lancement sophistiquées. Elles peuvent être tirées en moins de deux minutes.
Aujourd’hui, le monde commence à comprendre la nature réelle de l’interventionnisme iranien, aujourd’hui devenu parrain du Hezbollah, du Hamas et d’autres groupes similaires. Une citation de l’ayatollah Khomeiny figurant dans un manuel scolaire iranien de onzième année est révélatrice à cet égard: « Ou nous applaudirons la victoire de l’islam dans le monde, ou nous irons vers la vie éternelle et le martyre. Dans les deux cas, la victoire et le succès nous sont assurés. » L’Iran qui ne cache pas ses volontés d’annihilation d’Israël ne s’en arrêtera sûrement pas là. Il devient évident que le danger grandissant d’un Iran agressif et déterminé à mettre le feu aux poudres puisse laisser les démocraties indifférentes. Il devient moins sûr que ces démocraties puissent continuer à maintenir l’intégrité de leur système de valeurs dans un environnement moral devenu de plus en plus asymétrique.
Cette guerre israélo-libanaise vient avertir les démocraties des dangers qui risquent de se profiler dans l’avenir…
À l’heure où le gouvernement israélien se préparait au désengagement, les pays arabes - dont beaucoup de dictateurs ont instrumentalisé le conflit jusqu’à épuisement sans contribuer de façon tangible au bien être des Palestiniens – se voient aujourd’hui dépassés dans la course à l’extrémisme de la part de leur ennemi séculaire : l’Iran. Si les modérés des pays arabes continuent à rester cois devant les radicaux qui prétendent parler au nom de l’islam, il est fort possible qu’ils se laissent entraîner dans une aventure aux conséquences incalculables. Le Liban sait ce qu’il en coûte de laisser la main libre aux radicaux… Les pays qui ont souhaité sincèrement cesser le conflit avec Israël, tout comme l’Égypte et la Jordanie, ont résolu bien des antagonismes. Il a suffi d’un premier pas. Il est grand temps pour l’ensemble des pays arabes de réévaluer la situation, de s’ouvrir à l’avenir et de miser sur le dialogue et de déminer le conflit.
Dans l’intérêt de tous, le mieux serait le plus tôt possible.
LA GUERRE DU DÉVOILEMENT. Roland Y. Dajoux Jérusalem
Le 12 juillet 2006 a débuté la sixième guerre d’Israël.
On l’a surnommée « la guerre des missiles ». Ce sera aussi, sans doute, la guerre du dévoilement. Dévoilement des véritables enjeux du conflit mais aussi des intentions avouées ou dissimulées des différentes parties.
Nul ne peut ignorer, à présent que les « parrains » de ce conflit sont l’Iran et la Syrie, adversaires déclarés d’Israël. Le Président iranien n’a-t-il pas à différentes reprises nier la Shoa et fait des déclarations génocidaires en prétendant vouloir « effacer Israël de la carte du monde » en contradiction flagrante avec l’éthique et les conventions internationales ?
Le Liban est-il une démocratie libre ou un état satellite ?
Bien que reconnu par la communauté internationale comme un mouvement terroriste, le Hezbollah a, en effet, des ministres au gouvernement et des députés dans ce pays.
Pourquoi la résolution 1559 des Nations Unis demandant « que toutes les milices libanaises et non libanaises soient dissoutes et désarmées » n’a jamais été appliquée envers le Hezbollah ? Dans quelle démocratie a-t-on vu un « parti politique » disposer d’une milice armée lui permettant de devenir un état dans l’état et régner en maître particulièrement sur le sud Liban ?
Israël avait quitté le sud Liban en mai 2000. Pendant six années, aux yeux et à la barbe des libanais ou avec leur consentement complice, le Hezbollah a méticuleusement préparé son attaque contre Israël.
Il est clair aujourd’hui que le Hezbollah a reçu de l’Iran une quantité impressionnante de missiles.
Il a bénéficié également d’un financement sans limite et d’un soutien logistique pour la construction de rampes de lancement, de bunkers souterrains, de tunnels.
Ces moyens hors du commun mis à la disposition du Hezbollah prouvent bien que derrière lui se trouvent un ou plusieurs états qui font la guerre à Israël par procuration. A l’instar des souteneurs, c’est dans l’ombre, à l’abri des regards que la Syrie et l’Iran ont joué leur rôle néfaste. Ce sont eux les véritables belligérants.
Israël a été attaqué sur son territoire reconnu internationalement et les trois soldats israéliens ont été enlevés sur le sol israélien.
Toutes les démocraties dignes de ce nom et les Nations Unis si promptes à condamner Israël n’auraient-elles pas du reconnaître ce casus belli indéniable ?
N’auraient-elles pas du accorder à Israël le droit de légitime défense sans la moindre équivoque et lui apporter un soutien sans réserve ?
Etait-il juste de condamner l’agressé au lieu de l’agresseur?
Pendant des décennies, les guerres d’Israël ne furent considérées que comme des conflits territoriaux régionaux.
La désinformation permanente de certains médias a contribué à donner d’Israël l’image d’un « occupant des terres palestiniennes ».
On a voulu entretenir le mythe d’un Israël étranger sur sa terre, d’un pays d’essence colonialiste, voire pratiquant « l’apartheid » !
Ces leitmotive inlassablement répétés comme une litanie étaient devenus les arguments systématiquement avancés par les palestiniens pour poursuivre leur combat et servaient de prétextes pour refuser ou rompre tous les accords de paix avec Israël.
Pendant des années les pays musulmans et les palestiniens en particulier ont voulu coller à Israël, la seule démocratie de la régions, ces stigmates infamants pour justifier l’injustifiable : le terrorisme islamique. Israël reste, à leurs yeux, comme un corps étranger dans un Moyen Orient islamisé par le djihad il y a quatorze siècles.
Va-t-on enfin comprendre que le terrorisme mené au nom de l’islam fondamentaliste est une véritable guerre de religion ?
Au-delà d’Israël, c’est en réalité tout l’Occident qui est menacé par ce fanatisme qui prétend vouloir islamiser le monde !
Les démocraties auront-elle la lucidité de s’en rendre compte au lieu d’accuser systématiquement Israël redevenu, une fois de plus, l’éternel coupable, le Juif des Nations ?
Cette guerre aura révélé aussi, le parti pris de nombreux médias français. Les présentateurs de la chaîne de télévision nationale française n’ont pas cessé de présenter ce dernier conflit comme « une guerre livrée au Liban » alors qu’Israël a toujours dirigé ses opérations aériennes, maritimes et terrestres contre des positions du Hezbollah, contre ses rampes de lancement de missiles, contre les bunkers souterrains et contre des responsables du Hezbollah.
On reproche à Israël chaque victime civile alors que le Hezbollah se sert lâchement des civils libanais comme boucliers humains !
On oublie de dire que le seul objectif des missiles envoyés en Israël est de tuer ou de mutiler des civils israéliens.
Lorsqu’on a présenté le drame de Cana, de nombreux médias ont annoncé un nombre victimes qui s’avérera être le double de la réalité.
Pourquoi a-t- on omis de dire que de nombreux tirs de missiles sont partis précisément de cette agglomération, que des caches d’armes s’y trouvaient et que Tsahal avait envoyé des tracts pour demander à la population civile d’évacuer les lieux.
Le Hezbollah ne s’embarrasse pas de toutes ces précautions lorsqu’il envoie des salves de missiles sur la population civile israélienne. Lorsque ces missiles ont atteint des arabes israéliens, le Hezbollah s’est excusé et paradoxalement on a entendu certaines de ces victimes accuser Israël et justifier l’action du Hezbollah !!
Il ne faut pas oublier que lors de son entretien télévisé du 14 juillet 2006, le Président Chirac avait accusé Israël de « vouloir détruire le Liban » et lui avait reproché d’avoir des « réactions disproportionnées » !!
Par contre, il n’avait pas dénoncé le gouvernement libanais qui avait laissé le Hezbollah se développer sur son territoire en dépit de la résolution 1559 de l’ONU.
L’Histoire retiendra aussi l’étonnante déclaration de Philippe Douste-Blazy lors d’une conférence de presse dans la capitale libanaise : « Dans la région, il y a bien sûr un pays comme l’Iran, un grand pays, un grand peuple et une grande civilisation, qui est respecté et qui joue un rôle de stabilisation dans la région ».
Cette déclaration révélatrice de la politique partisane du quai d’Orsay inquiète les israéliens et les rende suspicieux sur le rôle d’arbitre que voudrait jouer la France. La résolution 1701 de l’ONU exige une « cessation totale des hostilités », le retrait israélien du Sud Liban et « le désarmement de tous les groupes armés au Liban ».
L’Onu sera-t-il en mesure d’exiger cette dernière mesure ou tolérera-t-il son non respect comme ce fut le cas pour la résolution 1559 ?
Enfin, cette guerre aura permis au peuple d’Israël de se retrouver solidaire, de montrer son courage et sa capacité de surmonter toutes les épreuves. Pendant la guerre, l’opposition politique menée par Biniyamin Netanyahu a apporté avec dignité son soutien au gouvernement.
Les premiers discours de notre Premier Ministre Ehoud Olmert ont été salués par l’ensemble du pays.
Par contre son « dérapage » sur sa détermination de poursuivre la mise en œuvre sa politique de désengagement unilatéral en Judée et Samarie a jeté un froid dans l’opinion publique israélienne.
Malgré ses excuses, le mal était fait et l’idéologue a été démasqué. Le glas de Kadima va-t-il bientôt sonner ?
Après les guerres d’Israël, des commissions d’enquêtes sont souvent diligentées afin de rechercher les responsabilités et tirer les conséquences.
Cette guerre s’est terminée sans le retour des soldats israéliens kidnappés.
La « victoire » auto proclamée par le Hezbollah et les pays musulmans laisse, au sein du peuple d’Israël un goût amer d’inachevé et la possibilité d’une prochaine offensive qui semble, hélas se profiler dans un avenir pas très lointain.
Cette guerre des missiles aura-t-elle au moins le mérite de montrer à l’Occident le vrai visage du terrorisme islamique et lui faire prendre conscience d’un danger qui menace toutes les vraies démocraties.
L’Islam fondamentaliste est le défi du siècle. Qui, en dehors d’Israël aura le courage de relever ce défi vital pour l’Occident ?
Roland Y. Dajoux Jérusalem
Lettre ouverte à Monsieur Douste-BLABLA
par Nicolas ZAHAR
Pourquoi demander un cessez le feu immédiat, alors que les conditions d'une paix durable au Liban sont encore absente puisque le Hezbollah est présent, sinon pour faire bonne figure ?
Israël doit débarrasser le Sud Liban de la présence du Hezbollah, mouvement fanatique combattant pour une République islamiste, fourbe et "continuellement tiré vers le bas". Ce mouvement a la pleine responsabilité du déclenchement des hostilités, il a sciemment sacrifié des enfants en attirant délibérément les bombes israéliennes sur leur petits corps. Nourrissant le culte du martyr, ils veulent se poser en victime et en résistant. La guerre est aussi médiatique et ils le savent. La seule solution pour ne pas renforcer leur position est qu’il ne remporte aucune victoire, pas même morale et que leur aventurisme leur coûte suffisamment chère qu’ils s’aperçoivent de l’impasse de telles méthodes. Il faut qu’Israël arrive jusqu’en Litanie. Tous les vrais libanais prient secrètement pour le succès de nos frères juifs; car avec le Hezb sous nos oreillers, on claque du fessier.
La France pourrait ensuite occuper la zone (avec des belges, des canadiens et autres francophones) : Interdire toute présence milicienne jusqu’à l’interdiction du Drapeau du Hezbollah. Cette milice devra être dissoute par le gouvernement pour trouble à l’ordre public, sinon pour acte de terrorisme, ce serait mieux.
Je propose l'échange des juifs et des chrétiens de Syrie contre nos chiites combatifs, la Syrie en aura très bientôt besoin.
Nos militaires devront former une partie de l’Armée Libanaise. Afin que celle-ce ne se fasse plus jamais doubler par des milices ET EXCLURE TOUT MEMBRE DU HEZBOILLAH. Que l’argent du contribuable français serve au système éducatif dans ce pays. Laissons le reste à la charge des autres Nations. Par la diffusion de notre langue, l’éducation, la vocation du Liban et l’influence de la Mère Patrie, la France, ne s’en trouvera que plus renforcé.
Nous comprenons le souhait de la diplomatie française de ne pas vouloir froissé un grand pays comme l'Iran et ainsi de le désolidarisé de la Syrie mais de la à prétendre que l'Iran joue un rôle stabilisateur dans la Région...On s'étouffe tous de rire sous nos couettes : pas étonnant que l'Europe soit divisée.
Pour finir Monsieur, le ministre, je vous crie de tout mon cœur : VIVE ISRAEL A BAS LE HEZBOLLAH
Nicolas ZAHAR
Un Libanais vivant dans le sud de la France