Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

PrÉSentation

  • : La Chaine d'Union
  • : Lettre d'actualité, avec un apport de symbolisme, et de spiritualité, accés le plus souvent sur un axe Moyen- Orient, Europe, et Amérique du Nord.
  • Contact

Recherche

Archives

10 octobre 2006 2 10 /10 /octobre /2006 14:10
Lettre ouverte à
Monsieur le Président de
HANDICAP INTERNATIONAL
 
 
Monsieur le Directeur de Handicap International,
 
J’accuse réception de votre courrier récemment reçu et vous en remercie bien sincèrement. Votre action, sanctionnée par un Prix Nobel de la Paix obtenu par votre organisation, est particulièrement louable et méritoire. Je me permets de vous en féliciter.
 
L’appel de Gnep Amélie Smoeun, s’exprimant au nom de toutes les victimes de cette « arme inhumaine que sont les mines antipersonnelles qui tuent et mutilent en temps de paix et ne fait aucune différence entre le pas d’un soldat et celui d’un enfant », est poignant et dramatique.
 
Il est hallucinant, mais surtout révoltant, d’apprendre que « chaque mois, ce sont plus de 1.500 hommes, femmes et enfants qui sont fauchés en pleine course et vivent le même cauchemar : une victime toutes les 30 minutes, 50 victimes par jour ».
 
Soulager les souffrances de tous ces pauvres gens, je suis persuadé que tout le monde est prêt à le faire, chacun suivant ses moyens. Je m’apprêtais pour ma part à vous envoyer un chèque lorsque je me suis laissé entendre dire que samedi 30 septembre, au cours de la collecte organisée par H.I. lors de la « 12ème Pyramides de chaussures », manifestation originale consistant à apporter des chaussures et geste symbolique témoignant de la solidarité avec les victimes civiles de ces armes destructrices et sournoises frappant des innocents, un participant ou un journaliste ou un membre d’Handicap International, on ne pu me le préciser, aurait accusé nommément « Israël d’avoir sciemment déposé des mines antipersonnelles au sud Liban et de refusermaintenant de communiquer les endroits où elles ont été déposées ».
 
S’il est encourageant d’apprendre que 65.000 signaturesfurent réunies dans 39 villes,
s’il est encourageant d’apprendre que 300.000 personnessignèrent, depuis son lancement, la pétition de Handicap International contre les BASM (bombes à sous-munitions), « armes malheureusement toujours considérées comme légales et dont leur utilisation n'est pas limitée alors qu’elles devraient être définitivement interdites et bannies »,
si je partage absolument votre point de vue à savoir, qu’à l’inverse de la Belgique, l'Irlande, le Mexique, la Norvège et la Suède, notre belle France, « pays des droits de l'homme, membre permanent du Conseil de sécurité, producteur de BASM, a été jusqu'à aujourd'hui un opposant déclaré à leur interdiction. C'est pourquoi, à l'approche de l'élection présidentielle,
Handicap International interpelle les candidats et exprime le refus que les forces françaises puissent avoir recours à une arme qui consacre un recul du droit international humanitaire »,
il serait particulièrement scandaleux et inadmissible que les propos ci-dessus aient pu être tenus samedi dernier.
 
Mais il est vrai que vous-même, Monsieur le Directeur, dans une tribune parue dans Le Monde du 12 septembre 2006, écrivîtes que « Tsahal au Liban sud [avait largement utilisé] cette arme dite de "saturation de zone", dont personne, après largage, ne maîtrise plus la dispersion et la cible finale ».
 
Mais il est vrai que vous-même, Monsieur le Directeur, affirmâtes, toujours dans cette même tribune, qu’« après la fin des combats, les accidents mortels et les mutilations se multiplient. Jour après jour, le nombre de blessés augmente avec l'ampleur des retours, comme autant d'actes de guerre différés contre les populations civiles. Au Liban comme ailleurs, jusqu'à 30 %, parfois même 50 % des sous-munitions utilisées n'ont pas explosé à l'impact » allant jusqu’à ajouter que « Lors de l'incursion de 1978 au Liban et du siège de Beyrouth en 1982, Israël avait déjà eu recours aux BASM ».
 
Vous donnâtes ainsi le ton et l’exemple aux propos qui auraient été tenus samedi même si vous atténuâtes ces accusations en précisant que « Alors, plutôt que de pointer du doigt le seul Etat d'Israël, qui invoque non sans raison la "légalité" des BASM, mais aussi son droit à la sécurité et ses propres victimes civiles des missiles du Hezbollah, l'émotion et la révolte suscitées aujourd'hui au Liban doivent se tourner vers l'ensemble des utilisations récentes, pour faire progresser le droit et nourrir l'ambition naissante de l'interdiction totale, seule solution à vocation universelle véritablement contraignante ». Des esprits faibles ou mal intentionnés, j’opterais pour ces derniers, n’auront pas tenu compte de votre « atténuation », ne retenant que les accusations. Faut-il s’en étonner ?
 
N’ayant ni assisté ni vu un quelconque reportage sur la manifestation de samedi, je vous serais particulièrement reconnaissant de bien vouloir m’infirmer ou, malheureusement, me confirmer les propos qui me furent rapportés.
 
Comme vous devez très certainement le savoir, Monsieur le Directeur, l’armée israélienne est l’armée la plus humaine du monde quoique qu’en disent certains médias et même « beaucoup de certains » médias :
- aucune autre armée n’avertit les populations civiles avant un bombardement, ce qui permet aux terroristes de déguerpir ; nous en eûmes de multiples exemples dernièrement au Liban.
- aucune autre armée ne fait prendre d’aussi grands risques à ses militaires afin d’épargner au maximum les populations civiles ; nous en eûmes de multiples exemples dernièrement au Liban.
 
Les terroristes du Hezbollah, eux, ne s’embarrassèrent pas de telles considérations prenant même, en guise de « boucliers humains », des civils, hommes, femmes et même enfants. Que je sache, aucun organisme international, tel l’UNICEF par exemple, ne s’est offusqué de telles criminelles pratiques. Peut être même que votre organisation n’a pas réagi……par ignorance de ces faits !
 
Toujours est-il, qu’à regret d’ailleurs, j’ai décidé de différer l’envoi de ma participation à votre belle action humanitaire et ce, en attendant une ou des précisions de votre part.
 
Si vous me confirmiez ce qui m’a été rapporté, je ne doute pas un seul instant que, d’une façon formelle et immédiate, vous réagirez en publiant un démenti, en rétablissant la vérité et en condamnant sans ambiguïté les personnes auteurs de telles assertions et d’une telle scandaleuse désinformation et ce, malgré vos écrits sus-mentionnés.
 
Dans cette attente et en vous adressant à nouveau toutes mes félicitations pour l’action d’Handicap International, je vous prie de croire, Monsieur le Directeur, en l’expression de ma très respectueuse considération.
 
 
Charles Etienne NEPHTALI
Le 6 octobre 2006
Partager cet article
Repost0
10 octobre 2006 2 10 /10 /octobre /2006 10:40
qui a dit que la France est un pays où l'intégration est difficile ?
à plus
jeanine
 
 
Des petits malins se sont amusés à calculer combien coûtait à la collectivité la famille Bouziane , l'Imam de Vénissieux, expulsé provisoirement  par la France après avoir déclaré que l'on pouvait battre sa femme.

> Pour la polygamie, Monsieur Bouziane a déclaré : "J'ai déclaré à la Préfecture mon statut. Elle a accepté que ma deuxième femme me rejoigne en France sans lui délivrer de carte de résidence. Mais comme nos enfants sont nés en France, ils sont Français. Du coup même si elle n'a pas de papiers elle ne peut pas être expulsée ".

>  " Même si je critique l'Occident je demande toujours aux musulmans qui m'écoutent de respecter la loi du pays où ils vivent. Je suis très heureux quand je vois des français se convertir à l'Islam car  je sais qu'ils sont sur le droit chemin ".

> M.. Bouziane a 16 enfants, 8 pour chaque femme.

> 1) La deuxième épouse n'en est pas une.
Elle est considérée par la C.A .F.comme un " parent isolé".
Elle touche donc l'API qui s'élève à 707,19 euros pour un parent seul avec 1 enfant auquel on ajoute 176,80 euros /enfant supplémentaire (7 x 176,80 en plus). Soit un total de 1944.79 euros.

> 2) Toujours pour ses 8 enfants elle touche chaque mois 978,08 euros d'allocations familiales.

> 3) Il est probable qu'elle ait 2 enfants de moins de trois ans elle a donc droit à l'A.P.J.E. 161,66 euros x 2 soit 323,32 euros.

> 4) Comme parent isolé = allocation logement, à la louche plus ou moins 300 euros.

> 5) Avec 8 enfants elle n'a sans doute pas le temps de travailler, d'autant que son barbu de mari déclare que la femme musulmane "n'a pas le droit de travailler avec des hommes parce qu'elle pourrait être tentée par l'adultère"... RMI pour une personne seule 417,88 euros + 167,15 euros / enfant soit  au total 1755,08 euros.

> 6) Elle a au moins 4 enfants en âge d'être scolarisés : Allocation de rentrée scolaire 257,61 euros X 4 = 1030,44 euros soit un montant mensuel de 85,87 euros.
 

Au total Mme Bouziane n°2 peut donc toucher 5296,14 euros / mois.

Mr et Mme Bouziane n°1 : avec ses 8 enfants 978,08 euros d'allocations familiales tous les mois + 2 allocations pour jeune enfant 323,32 euros + allocation logement 300 euros + le RMI pour un couple (626,82 euros) + 8 enfants (1337,20 euros)  soit 1964,02 euros + allocation de rentrée scolaire pour 4 enfants 85,87 euros.

 

Au total Mr et Mme Bouziane n°1 peuvent donc toucher 3651,29 euros / mois
 

>AU TOTAL : 8947,43 euros / mois
 

 Méditez, pestez, hurlez, ...
Mais surtout continuez à bosser dur, car il faut payer !!!

 Bon courage !
 
 
Partager cet article
Repost0
9 octobre 2006 1 09 /10 /octobre /2006 17:34


Lettre ouverte au Ministre de l'Intérieur

Indigné par sa tiédeur à propos de l’affaire Redeker, FFL adresse cette lettre ouverte à Nicolas Sarkozy.

Monsieur le Ministre,



Un citoyen français, le philosophe Robert Redeker, est contraint de vivre sous la protection de la DST et du CLAT suite à la réception de centaines de menaces de mort. Selon Jean-Pierre Elkabbach, lors de sa présentation d'une interview de Robert Redeker sur Europe1, ces menaces sont la conséquence d'une fatwa émise par le cheik Yusuf Al Qaradawi, religieux musulman et personnalité médiatique du monde islamique, officiant sur la chaîne Al Jazeera. Des sites Internet indiquent d'autre part que Yusuf Al Qaradawi aurait "désigné Robert Redeker" à la vindicte populaire lors d'une intervention sur Al Jazeera.

Le texte précis de cette fatwa n'a pas été médiatisé. Cependant le cheik Al Qaradawi possède une énorme influence dans le monde musulman et connaît forcément la portée de ses propos. Sans connaître la teneur exacte de ses propos, il est donc raisonnable de penser qu'il s'agit au minimum d'une incitation au meurtre.

La "faute" de Robert Redeker, aux yeux de ce religieux musulman, c'est d'avoir exprimé, dans un article publié par Le Figaro, des opinions tout à fait légitimes et raisonnables concernant le conflit qui existe entre l'islam et la liberté d'expression, valeur fondamentale garantie par notre constitution et qui conditionne la liberté de pensée. Robert Redeker a, en outre, étayé sa démonstration par quelques faits biographiques indiscutés concernant celui que les musulmans considèrent comme un "prophète".

Suite : http://www.libertyvox.com/article.php?id=217

 

Partager cet article
Repost0
9 octobre 2006 1 09 /10 /octobre /2006 16:06

 

"On nous explique qu'un comportement comme la fatwa ne concerne que quelques personnes auxquelles il ne faudrait pas réduire l'islam en son entier.

J'en conviens, naturellement. Mais alors je m'étonne de ne pas voir les autorités musulmanes de notre pays s'indigner les premières et voler au secours du banni.

Il y a des silences qui sont des acquiescements." (Chantal Delsol)

«Affaire Redeker» : en démocratie, le débat ne se contrôle pas, par Chantal Delsol
Par Chantal Delsol * « Nous connaissons une querelle de culture qui peut se terminer en guerre sanglante si nous récusons l'évidence de la différence » .
 Publié le 05 octobre 2006


Dans la France de 2006, où l'on récuse la différence des cultures au point de mettre Huntington au ban des nations, un intellectuel est l'objet d'une fatwa. L'affaire Redeker est suffisamment grave pour que la police lui ait conseillé de changer de domicile chaque soir. La fatwa elle-même confirme ce qu'elle infirme. C'est le procédé le plus violent qu'on puisse imaginer. Nous sommes replongés dans les siècles obscurs.

 

Je suis chrétienne. Je souffre quand je vois des images ridiculisant le Christ sur la croix, et de façon parfois plus que grotesque, perverse, bafouant et raillant sa chasteté, ajoutant les uns sur les autres des symboles caricaturaux. Je suis étonnée de voir alors autour de moi si peu d'indignation. Pour autant je n'irai pas cracher sur les auteurs de ces facéties misérables, même pas cracher, et je dirais très honnêtement que je ne les déteste pas. C'est ce que ma religion m'a appris. Car il y a des religions qui se comportent ainsi. La première honnêteté serait d'ouvrir les yeux sur cette évidence. Le Christ, refusant de devenir un chef terrestre ( «Mon royaume n'est pas de ce monde »), ouvre la porte aux non-violents d'aujourd'hui, qui d'ailleurs se réfèrent à lui. Il refuse de jeter la pierre à la femme adultère, ce qui était pourtant la coutume de l'époque ; il accepte la situation dramatique de victime expiatoire, et pardonne d'avance à ses agresseurs.

 

À force de nous cacher volontairement sous le voile du mensonge, d'affirmer qu'il pleut quand on nous crache à la figure, notre peuple de couards finira par faire volontairement tout ce qu'il ne veut pas. Il s'autocensurera de plus en plus, gommant volontairement la liberté de penser, et sera un jour ou l'autre enjoint de vivre à l'encontre de ses propres convictions, à force d'avoir refusé de les défendre. Dans certaines banlieues, dans certaines écoles, ce renoncement a déjà commencé.

 

Alors que l'on amalgame si fréquemment l'Église à son Inquisition (très ancienne et clairement récusée par les instances catholiques d'aujourd'hui), on nous explique qu'un comportement comme la fatwa ne concerne que quelques personnes auxquelles il ne faudrait pas réduire l'islam en son entier. J'en conviens, naturellement. Mais alors je m'étonne de ne pas voir les autorités musulmanes de notre pays s'indigner les premières et voler au secours du banni. Il y a des silences qui sont des acquiescements.

 

Nous avons sur notre sol une querelle de cultures qui peut se terminer en guerre sanglante si nous continuons de récuser l'évidence de la différence. Tenir l'autre pour le même, comme nous le faisons constamment, c'est perdre les chances de pouvoir lui parler, et laisser venir tout doucement le moment de cette « guerre des civilisations » dont nous ne voulons pas. L'accepter différent, c'est enclencher déjà un processus de parole par lequel seulement nous pourrons tenter de vivre ensemble sans heurts dans la même société. Mais pour cela, il faut laisser la parole ouverte. Et un débat dans une démocratie ne se contrôle pas. Si l'on peut parler de la différence, il y aura des excès de langage. Il y aura aussi des discours sereins qui mettront en conflit les interprétations.

 

Je suis bouleversée de voir un certain nombre de mes compatriotes, et certains parmi les plus haut placés, laisser entendre avec perfidie que Redeker a mérité ce qui lui arrive. Cela signifie tout simplement qu'ils ont déjà admis la légitimité de la procédure de fatwa. Et que, tremblants de peur, ils finissent par donner raison aux ordonnateurs du ban, afin de ne pas être les prochains sur la liste. Et je ris en pensant que les mêmes nous donnent à longueur de journée des leçons de résistance à propos d'une guerre vieille d'un demi-siècle, où leurs comportements présents montrent bien qu'ils auraient couru, de trouille, pour approuver servilement les envahisseurs de l'époque.

 

Je dirai enfin que Redeker est un converti. À ce titre il déborde de ferveur et il peut avoir le verbe excessif. Je mesure cela à l'aune de notre différence : ayant grandi et vieilli dans les convictions qui sont les miennes depuis toujours, avec les changements normaux qui s'opèrent chez tout individu qui tente de réfléchir, j'ai vécu dans la marginalité que m'imposait mon anticonformisme, et je sais que dans cette situation, on défend son point de vue grâce à de grands efforts de formalisation. Ce qui est difficile si l'on ne veut pas en même temps « mettre son drapeau dans sa poche ».

 

La nécessité de cet exercice paradoxal et compliqué a évidemment échappé à bien des convertis, tous ceux que l'on a appelés les « nouveaux réactionnaires », et c'est pourquoi, par exemple, Alain Finkielkraut s'est fait prendre récemment la main dans le sac de sa ferveur militante, dépourvue de toute prudence. Je n'aurais certes pas écrit ce qu'a écrit Redeker. Mais je ne puis accepter qu'une frousse de petits bourgeois nous incite à réduire en poudre la liberté d'esprit dont nous faisons des gorges chaudes quand le temps est clair. Le débat entre les différences, que j'appelle de mes voeux, a pour première condition la fermeté inébranlable dans la défense de l'État de droit, c'est-à-dire un État où la terreur n'a pas sa place.

 

* Philosophe, spécialiste de philosophie politique, professeur à l'université de Marne-la-Vallée

 

Partager cet article
Repost0
19 septembre 2006 2 19 /09 /septembre /2006 19:19
Décidément Chirac est un homme dangereux, et malin comme une tumeur.
Vivement 2007, qu'il nous débarrasse l'Elysée.

En espérant que le question du nucléaire iranien aura été réglée, au besoin militairement.
Il ne faut se faire aucune illusion, la diplomatie n'aboutira à rien, et les toutes chancelleries le savent.

Toute la question est de savoir quelle coalition les Américains emmèneront avec eux : avec le départ imminent de Blair en Angletterre, la Russie et la Chine qui font une alliance de revers contre les USA ; la Chine assoiffée d'énergie ; le Japon qui tire plus de 40 % de ses importations pétrolières d'Iran, le monde semble se résigner à la bombe iranienne.

Les parlottes ne servent qu'à amuser la galerie, on le sait avec les "négociations à 6" sur la Corée du Nord.
Une fois le pas franchi, il n'y a plus de retour en arrière : un pays aussi misérable que la Corée du Nord, soutenue par la Chine, dont la population crève littéralement de faim, effraie suffisamment ses "partenaires" de la région (Japon, Corée du Sud, Formose) pour qu'ils n'osent pas s'attaquer à ce régime communiste héréditaire absolument démentiel.
C'est aussi la Corée du nord qui a fourni des missiles balistiques de différentes portées à l'Iran.

Chirac, après avoir adoubé Arafat, grand criminel devant l'éternel, et lui avoir fait des funérailles nationales ; après avoir fait mine de faire partie du trio des Européens négociant avec les mollahs de la théocratie iranienne bientôt nucléarisée, Chirac donc, jamais avare d'énormes bêtises, appelle avant son dernier discours devant l'assemblée générale de l'ONU à "ne pas prendre de sanction contre l'Iran" pour sa poursuite de l'enrichissement nucléaire, pourtant condamnée par le conseil de Sécurité, dont la France.

On comprend mieux pourquoi, pendant le conflit entre le Hezbollah et Israël, Douste-blazy a fait des déclarations alors incompréhensibles sur le mode :"l'Iran est grande civilisation, un grand peuple, qui joue un rôle stabilisateur au Moyen-Orient".
C'était le caniche Douste bla-bla qui exprimait la voix de son maître. Maintenant on sait.

Dans son livre récent, "La tragédie du Président", Franz-Olivier Giesbert rapporte que dans un entretien "off the record", Chirac a déclaré que pour fixer sa ligne de conduite en matière de politique étrangère, il observait ce que font les Etats Unis, et il faisait exactement le contraire.
Si l'on se retourne sur ses douze années de présidence, on ne peut que constater que c'est vrai.

Dans un entretien sur Europe 1, il a reproché à mots couverts à son ministre de l'intérieur, Nicolas Sarkozy, d'être trop pro-américain.
Et Chirac nous garde dans sa musette une troisième candidature, avec des embûches pour faire chuter Sarkosy.
Il le hait tellement qu'il préfèrerait sans doute faire exploser l'UMP, plutôt que de lui céder la place à l'Elysée.

Décidément Chirac est un homme dangereux, et malin comme une tumeur.
Vivement 2007, qu'il nous débarrasse l'Elysée.

Z'y va Nicolas !

Simon Pilczer


Partager cet article
Repost0
18 septembre 2006 1 18 /09 /septembre /2006 08:42
Le pape Benoît XVI  et l’Islam.
Roland Y. DAJOUX
 
 La question des relations entre l’Islam et les chrétiens vient de faire brutalement irruption dans l’actualité.  Le Pape Benoît XVI a soulevé un tollé mondial en osant évoquer des vérités historiques que le monde musulman interdit de révéler sous peine de menaces.
 Pourra-t-on encore longtemps nier que l’Occident est devenu l’otage de l’Islam fondamentaliste ?
 L’Islam est le défi du siècle. L’Occident aura-t-il le courage de relever ce défi ?
 Le 12 septembre2006, le Pape Benoît XVI lors d’une conférence à Ratisbonne, en Allemagne, ville où il enseigna la théologie de 1969 à 1977, a condamné la violence islamique.
 Selon le Pape Benoît XVI, la chrétienté, propage son message par la raison et non par la violence, contrairement à d’autres religions.
 Lors de son allocution, il a cité l’Empereur byzantin Manuel II Paléologos qui au XIVe siècle écrivait à propos du Prophète Mohamed : « Montrez moi ce que Mohamed a apporté de nouveau, vous trouverez alors des éléments malfaisants et inhumains comme le commandement de propager son enseignement de la foi par le sabre » 
   Tout en évitant de critiquer directement l’Islam, le Pape s’est exprimé contre le concept de « guerre sainte » et a invité les musulmans qui renonceraient au « djihad » et à la « guerre sainte » d’ouvrir un dialogue entre les cultures. Dans son discours qui se voulait très académique, il a fait référence à des textes hébraïques, grecs et protestants. Dans sa conclusion il déclarât : «La violence est incompatible avec la nature même de Dieu ». et invitât tout le monde à un dialogue des cultures.
    Considérant le rapprochement entre l’islam et la violence comme une offense, le monde islamique n’a pas tardé à réagir comme il l’avait déjà fait lors de « l’affaire des caricatures » publiées par un journal danois.
  Les réactions les plus violentes et les plus immédiates ont émanées de Turquie, pays que le Pape doit visiter en novembre prochain. Ali Bardakoglu, responsable des affaires religieuses dans le gouvernement turc a immédiatement jugé inopportune la visite du Pape et a déclaré que Benoît XVI  « devait tout d’abord éliminer de son cœur   tous ses ressentiments et faire preuve de plus de valeurs morales et de respect de l’autre » !
 Les autorités musulmanes du Pakistan, du Koweït et du Maroc ont très vite surenchéries, exigeant du Pape des éclaircissements et des excuses.
 Haken al-Mutairi, responsable du Parti Islamique National du Koweït demande le rappel des ambassadeurs Koweitiens du Vatican et l’expulsion de ceux du Vatican jusqu’à ce que le Pape retire ses propos sur le Prophète et sur l’Islam. 
 Au Pakistan, les autorités religieuses musulmanes jugent les propos du Pape « particulièrement irresponsables » et prétendent que « le concept de djihad n’est pas l’expansion de l’Islam par le sabre » !
 Au Maroc, le journal Aujourd’hui  dénonce l’attitude du Pape etironise sur sa bonne foi lorsqu’il appelle au dialogue des cultures !
 
 En France, le Président de l’UOIF et Recteur de la Mosquée de Paris Dalil Boubakeur est considéré comme un musulman modéré. Il a déclaré à l’Agence France-Presse : « Nous espérons que l’Eglise donnera rapidement son opinion et clarifiera sa position afin de ne pas faire de confusion entre l’Islam, religion révélée et l’islamisme qui n’est pas une religion mais une idéologie politique ».
 N’est-il pas humiliant de voir les porte-parole du Vatican se confondre en excuses et avouer que le texte de l’homélie du pape avait été écrit par des conseillers peu avertis en matière d’Islam ?
N’est-il pas navrant d’entendre le Pape lui-même ouvrir son discours dominical à Rome le 17 septembre par des regrets sur les conséquences de ses propos ?
 Cette polémique, au centre de laquelle se trouve la plus haute autorité de l’Eglise catholique est-elle purement circonstancielle ? Est-elle, au contraire révélatrice d’un réel conflit des cultures entre l’Occident et l’Islam que certains ne veulent pas admettre ?
  Aura-t-elle  au moins le mérite de montrer, sans équivoque, que la moindre critique à propos de l’Islam est considéré par tous les musulmans comme une injure, voire un blasphème ?
  L’Occident fier d’avoir transmis dans le monde ses valeurs de liberté de pensée et d’expression, de tolérance et d’humanisme est pris au piège car ces valeurs n’ont pas cours dans l’Islam.
 En fait, dans son message le Pape voulait, avec juste raison, condamner la violence exercée au nom d’une religion et inviter au dialogue. 
N’est-il pas vrai, aujourd’hui, que dans la majeure partie des cas, les violences terroristes sont menées au nom de l’Islam fondamentaliste et du djihad ?
World Trade Center, Pentagone, Karachi, Yémen, Djerba, Bali, Moscou, Mombasa, Islamabad, Casablanca, Jakarta, Bombay, Istanbul, Madrid, Londres, Mumbai…, sans oublier l’attaque contre le navire de guerre américain USS Cole et le pétrolier français Limburg….
Sur terre, sur mer et dans les airs, le terrorisme islamique est en marche. Sans complexe, il prétend mener une nouvelle conquête de l’ouest, la conquête islamique du monde !
N’est-il pas historiquement vrai que le prophète Mohamed a prôné, initié et transmis à ses successeurs le devoir d’islamiser le monde par le djihad ?
Afin d’éviter le piège d’un double langage et le risque d’occultations de circonstance, il importe de connaître aussi l’islam à la lumière d’une analyse émanant d’orientalistes non musulmans.
Je voudrais ici rendre tout particulièrement hommage à l’enseignement que j’ai reçu de mon ami Eliezer Cherki, éminent islamologue israélien.
En effet, les auteurs musulmans nous présentent un islam universaliste, tolérant, ouvert, recherchant la paix, mais ils oublient de dire que ces notions doivent être prises dans leur sens islamique non pas dans un sens occidental.
Le mot islam veut dire soumission, soumission totale à Allah et reconnaissance de son infériorité par rapport à Dieu, ce qui supprime toute possibilité de libre arbitre.
Le « coup de génie » du prophète Mohamed, selon la formule de Daniel Sibony, [1]  est d’avoir annexé dans le Coran toutes les figures emblématiques de la Bible.
Cette conversion post-mortem à l’islam est rendue possible par la formulation en arabe de muslim qui veut dire « soumis à Dieu ».
Grâce à cette manipulation sémantique, tous les héros de la Bible, qui sont par définition soumis à Dieu, deviennent tous des muslemim, c'est-à-dire tous des musulmans !
Le Coran va plus loin en prétendant que la ligature d’Isaac, pourtant reconnue dans la Bible hébraïque et chrétienne devient dans leur texte celle d’Ismaël !  
Dans la doctrine de l’islam, les Juifs et les chrétiens sont réduits à l’état de dhimmis.
Ils sont, certes tolérés et protégés, mais doivent être abaissés et humiliés.
Ce statut de dhimmi interdit, entre autres « l’exhibition de croix les dimanches des Rameaux et la pratique de la religion juive sur la voie publique [2] » !
On a oublié que c’est un calife de Bagdad qui imposa au ixe siècle le port de l’insigne jaune, pratique qui continua à se répandre en Occident au Moyen Âge et deviendra, hélas ! plus tard l’étoile jaune !   
Selon l’islam, la paix ne sera possible que lorsque toute la terre sera islamisée [3] ! L’universalisme de l’islam s’exprime avant tout par son aspect territorial. Pour les musulmans, l’islam est l’unique religion véridique, définitive et universelle.
Selon sa doctrine, un jour viendra ou toute l’humanité fera de l’islam sa religion ! C’est ainsi que l’on doit comprendre son concept d’universalisme !
Le djihad est souvent défini par les auteurs musulmans modérés comme « l’effort de l’individu sur lui-même ». Ils occultent ainsi sa signification plus belliqueuse de guerre sainte contre les infidèles et son idéal de conquête, compris et reçu par les tous croyants de l’islam.  Les bombes humaines se font exploser au nom d’Allah et du djihad, c’est à dire au nom de cette doctrine religieuse.
Il ne faut pas oublier que l’islam englobe dans une même entité religion, politique et expansion territoriale.
L’islam est toujours la religion officielle des États arabes qu’on dit laïques.
Il n’existe pas de séparation entre l’Église et l’État comme chez les chrétiens, ou de la royauté et de la sainteté comme dans le judaïsme.
 Les menaces verbales et concrètes des musulmans du monde entier ne sont-elles pas définitive qu’une autre forme de terrorisme : le terrorisme intellectuel au nom de l’Islam ?
 Qui en dehors d’Israël aura le courage de relever ce défi ?
 Il en va de l’avenir de l’Occident.
Roland Y. DAJOUX
www.dajoux.com
Jérusalem
 
 
Roland Y. Dajoux est l’auteur de deux livres :
-         Israël, la Paix et les médias. Editions Brit Chalom
-         Le temps des confusions. Editions Le Manuscrit.


[1] Nom de Dieu, Le Seuil.
[2] Michel Abitbol dans son livre Le passé d’une discorde (éd. Perrin) cite ce passage tiré de : Juifs en terre d’islam de Bernard Lewis (Calmann Lévy).
[3] On retrouve explicitement cette conception islamique de la paix dans l’article 31 de la Charte du Hamas
Partager cet article
Repost0
10 septembre 2006 7 10 /09 /septembre /2006 21:52

Asymétrie morale

David Bensoussan

 

Le XXIe siècle a été mal enclenché. Après les attentats contre les tours de la Bourse en date du 11 septembre 2001, les pays occidentaux ont pris des mesures de sécurité qui se sont soldées par l’invasion de l’Afghanistan et la consécration de plusieurs dizaines de milliards de dollars à la sécurité intérieure et à celle du trafic aérien en particulier. Le monde découvre avec horreur l’existence de terroristes nés et éduqués en Occident. Le terroriste se permet d’attaquer partout, sans scrupules aucun, alors que les démocraties s’évertuent à maintenir des mesures de sécurité tout en préservant les libertés fondamentales.

 

Le conflit qui a éclaté au Sud Liban met en évidence cette asymétrie : Un mouvement terroriste spécialisé dans la prise d’otages, le tir sporadique de missiles et les assassinats-suicide vise aveuglément des populations civiles et tire des fusées à partir de localités civiles qu’il souhaite être détruites par les représailles israéliennes pour gagner des guerres médiatiques. Pour Israël qui a pris soin d’avertir les populations civiles de telles représailles, cette guerre a permis de réduire substantiellement l’arsenal du Hezbollah et de faire en sorte que ses tirs de fusée soient moins précis. La majorité des fusées de longue portée Zelzal de fabrication iranienne a été détruite et une proportion importante des fusées Katiouchas a été éliminée. Le monde a pris conscience de l’ampleur de l’ingérence iranienne dans cette région du monde. Il faut souligner le fait que d’ici quelques années, cet arsenal aurait pu être porté à des dizaines de milliers de fusées… Qui sait si la prochaine génération n’aurait pas compris des têtes chimiques ou des déchets radioactifs ?

 

 

En effet, le Hezbollah a bénéficié de plusieurs milliards de dollars en armement ultrasophistiqué qui lui a été offert par l’Iran sous l’œil bienveillant de la Syrie. Un labyrinthe de plusieurs dizaines de kilomètres de tunnels souterrains a été construit pour stocker et utiliser à souhait un matériel des plus perfectionnés. Que ce soit des fusées sol-mer de type Silkworm, ou des fusées antitanks AT-7 : Les premières sont de fabrication chinoise, les secondes sont de fabrication russe. On est également conscient que la Russie et la Chine qui ont émis des réserves par rapport aux sanctions du Conseil de sécurité de l’ONU contre l’Iran sur le dossier nucléaire ont des intérêts spécifiques : La Russie compte vendre à l’Iran sa centrale atomique et la Chine a signé des contrats d’approvisionnement pétroliers faramineux avec l’Iran. On est enclin de se demander si le marché lucratif et sans restriction des armes qui finissent dans des mains terroristes ne présage pas une autre forme de terrorisme qui risque de frapper les démocraties : Les fusées Katioucha n’ont pas besoin de rampes de lancement sophistiquées. Elles peuvent être tirées en moins de deux minutes.

 

Aujourd’hui, le monde commence à comprendre la nature réelle de l’interventionnisme iranien, aujourd’hui devenu parrain du Hezbollah, du Hamas et d’autres groupes similaires. Une citation de l’ayatollah Khomeiny figurant dans un manuel scolaire iranien de onzième année est révélatrice à cet égard: « Ou nous applaudirons la victoire de l’islam dans le monde, ou nous irons vers la vie éternelle et le martyre. Dans les deux cas, la victoire et le succès nous sont assurés. » L’Iran qui ne cache pas ses volontés d’annihilation d’Israël ne s’en arrêtera sûrement pas là. Il devient évident que le danger grandissant d’un Iran agressif et déterminé à mettre le feu aux poudres puisse laisser les démocraties indifférentes. Il devient moins sûr que ces démocraties puissent continuer à  maintenir l’intégrité de leur système de valeurs dans un environnement moral devenu de plus en plus asymétrique.  

 

Cette guerre israélo-libanaise vient avertir les démocraties des dangers qui risquent de se profiler dans l’avenir…

 

À l’heure où le gouvernement israélien se préparait au désengagement, les pays arabes - dont beaucoup de dictateurs ont instrumentalisé le conflit jusqu’à épuisement sans contribuer de façon tangible au bien être des Palestiniens – se voient aujourd’hui dépassés dans la course à l’extrémisme de la part de leur ennemi séculaire : l’Iran. Si les modérés des pays arabes continuent à rester cois devant les radicaux qui prétendent parler au nom de l’islam, il est fort possible qu’ils se laissent entraîner dans une aventure aux conséquences incalculables. Le Liban sait ce qu’il en coûte de laisser la main libre aux radicaux… Les pays qui ont souhaité sincèrement cesser le conflit avec Israël, tout comme l’Égypte et la Jordanie, ont résolu bien des antagonismes. Il a suffi d’un premier pas. Il est grand temps pour l’ensemble des pays arabes de réévaluer la situation, de s’ouvrir à l’avenir et de miser sur le dialogue et de déminer le conflit.

 

Dans l’intérêt de tous, le mieux serait le plus tôt possible.

 

Partager cet article
Repost0
17 août 2006 4 17 /08 /août /2006 16:48
Office du dimanche 13 août 2006 :
Oratoire Sidi Fredj Halimi à Créteil
en hommage à Yoann Zerbib
 
 
C’est avec une grande émotion que je prends la parole au nom de la commission administrative de Créteil et avec votre autorisation.
 
Nous sommes réunis ce soir pour ne pas oublier le sacrifice des enfants d’Israël, le sacrifice de nos enfants. Notre jeunesse est meurtrie.
 
Yohan Zerbib (zikhrono le brakha) nous a quitté. Originaire de Montrouge et brillant élève au lycée Yavné, il venait de faire son alya, il avait 22 ans.
 
Comme des dizaines d’olims originaires de Créteil, de Sarcelles, de Paris, de Marseille, de Bordeaux et de beaucoup d’autre communauté de France, il a accepté de défendre la terre du peuple juif, notre terre.
 
 
Parmi les 24 soldats décédés hier, il y a aussi 2 autres français : Jonathan Anconina de Netanya et Daniel Lomez de Bordeaux.
 
Ce n’est pas Tsahal qui a perdu plus d’une centaine de ces soldats, c’est le peuple juif tout entier qui est touché.
 
Un mois de guerre, un mois que le hezbolla a comme seul objectif de tuer des juifs, civils ou militaires.
 
Depuis ce matin, plus de 230 roquettes katiouchas ont atterries sur le nord d’Israël. Plus de 4.200 à ce jour.
 
Haïfa, Tibériade, Ma’alot, Nahariya, Kyriat Shmona, Carmiel, Safed, Afula, Acco, le Golan et beaucoup d’autre c’est toute la belle Galilée qui est dévisagée.
 
Kyriat Shmona a reçu près de 1.000 roquettes depuis le 12 juillet. Je vous laisse imaginer 1.000 explosions qui propulsent des billes d’acier pour mieux tuer, 1.000 sirènes qui se gravent autant dans les mémoires des enfants que dans celle des adultes.
 
Il y a quelques jours, le KKL a indiqué que 750 000 arbres avaient déjà brûlés dans les incendies déclenchés par les tirs de roquettes Katioucha depuis le début de ce conflit et qu’il faudra plus de 60 ans pour retrouver nos belles forêts.
 
60 c’est long mais pour créer un soldat, 18 ans c’est une éternité !
 
Mais Israël résiste, Israël évolue technologiquement, Israël avance économiquement.
 
Israël va démontrer au monde entier qu’il est indestructible, que sa terre lui appartient et que Jérusalem restera sa capitale à tout jamais.
 
 
Tsahal est une armée morale et respectueuse des droits humanitaires. Et comme cette armée, nous ne faisons pas partie de ces gens qui se régalent de la mort de nos ennemis, qui distribuent des bonbons pour chaque ennemis tombés.
 
Combien de cadres politiques français se sont prononcés en faveur d’Israël ?
 
Combien de cadres politiques français se sont prononcés pour décrire la souffrance de la population israélienne qui se terre des journées entières dans les abris ?
 
Combien de cadres politiques français se sont prononcés pour exiger un couloir humanitaire afin que les enfants, les femmes enceintes, les vieillards, les handicapés puissent rejoindre le centre ou le sud du pays ?
 
Face à cette propagande antisémite et antisioniste véhiculée par les médias français et reprise dans les manifestations pro arabe et anti-israélienne, face à ces manifestations pseudo humanitaires, nous avons le devoir de rester unis et fidèles aux idéaux que sont les nôtres et que nous apprenons à nos enfants.
 
Ne parlons pas des mensonges et des manipulations de chiffres : 1.000 morts civils au Liban mais ils oublient que les terroristes ne sont pas habillé en uniforme et c’est alors 500 ou 600 qu’il faut soustraire à ce nombre.
 
N’oubliez pas que si le Liban a accepté sur son sol pendant des années cette milice de terroristes avec un arsenal digne des plus grandes armées au monde, c’est bien tout le Liban qui est responsable de cette situation.
 
Grâce à D.ieu, nous n’avons besoin de personne pour être solidaire avec nos frères et nos soeurs dans le besoin.
 
Nous, juifs de France et comme beaucoup d’autre pays, nous donnons tous les jours une leçon de fraternité et d’unité
 
Nous n’avons besoin de personne pour pleurer nos morts. Continuer à faire des dons, peu importe l’organisation du moment qu’Israël en est bénéficiaire. La guerre va coûter cher à ce pays.
 
Solidarité économique et solidarité humaine : défendons Israël autour de nous, dans les conversations avec des non-juifs qui sont aveuglés par les journaux télévisés. Si nous juifs, ne soutenons pas Israël, alors qui va le soutenir ?
 
Ayons une pensée profonde pour les parents de Yohan Zerbib (zikhrono le brakha) et pour tous les pères et mères des soldats tombés au champ d’honneur. Les parents ne devraient jamais enterrer leurs enfants.
 
N’oublions pas aussi le courage des enfants de nos coreligionnaires qui défendent les frontières d‘Israël comme les fils Amzallag, Dahan, Perrez, Menaché, Zini, Cohen, Zelmatti et au futur soldat de Tsahal comme mon fils Samuel.
 
Oui, nous, juifs de France, nous soutenons Tsahal.
 
Oui, nous, juifs de France, nous soutenons le gouvernement de l’Etat d’Israël.
 
Oui, nous, juifs de France, nous soutenons les familles blessées et endeuillées.
 
Oui, nous, juifs de France, nous soutenons Israël.
 
Que D’ieu protège Israël, que D’ieu protège le peuple juif, que D’ieu protège ses soldats.
 
SERGE GUETTA
 
Créteil
Partager cet article
Repost0
17 août 2006 4 17 /08 /août /2006 15:45

 

 

 

 

 

LA GUERRE DU DÉVOILEMENT.

 Roland Y. Dajoux

Jérusalem

 

 

 

 

 

  Le 12 juillet 2006 a débuté la sixième guerre d’Israël.

On l’a surnommée « la guerre des missiles ». Ce sera aussi, sans doute, la guerre du dévoilement. Dévoilement des véritables enjeux du conflit mais aussi des intentions avouées ou dissimulées des différentes parties.

 

 

 

  Nul ne peut ignorer, à présent que les « parrains » de ce conflit  sont   l’Iran  et  la Syrie, adversaires déclarés d’Israël. Le Président iranien n’a-t-il pas à différentes reprises nier la Shoa et fait des déclarations génocidaires en prétendant vouloir « effacer Israël de la carte du monde » en contradiction flagrante avec l’éthique et les conventions internationales ?

 

 

 

  Le Liban est-il une démocratie libre ou un  état satellite ?

Bien que reconnu par la communauté internationale comme un mouvement terroriste, le Hezbollah a, en effet, des ministres au gouvernement et des députés dans ce pays.

Pourquoi la résolution 1559 des Nations Unis demandant « que toutes les milices libanaises et non libanaises soient dissoutes et désarmées » n’a jamais été appliquée envers le Hezbollah ? Dans quelle démocratie a-t-on vu un « parti politique » disposer d’une milice armée  lui permettant de  devenir un état dans l’état et régner en maître particulièrement sur le sud Liban ?  

 

 

 

   Israël avait quitté le sud Liban en mai 2000. Pendant six années, aux yeux et à la barbe des libanais ou avec leur consentement complice, le Hezbollah a méticuleusement préparé son attaque contre Israël.

Il est clair aujourd’hui que le Hezbollah a reçu de l’Iran une quantité impressionnante de missiles.

Il a bénéficié également d’un financement  sans limite et d’un soutien logistique pour la construction  de rampes de lancement, de bunkers souterrains, de tunnels.

Ces moyens hors du commun mis à la disposition du Hezbollah  prouvent bien que derrière lui se trouvent un ou plusieurs états qui font la guerre à Israël par procuration. A l’instar des souteneurs, c’est dans l’ombre, à l’abri des regards   que la Syrie et l’Iran ont joué leur rôle néfaste. Ce sont eux les véritables belligérants.

 

 

 

 

 

 

  Israël a été attaqué sur son territoire reconnu internationalement et les trois soldats israéliens  ont été enlevés sur le sol israélien.

 

 

 

   Toutes les démocraties dignes de ce nom et les Nations Unis si promptes à condamner Israël n’auraient-elles pas du reconnaître ce casus belli indéniable ?

N’auraient-elles pas du accorder à Israël le droit de légitime défense sans la moindre équivoque et lui apporter un soutien sans réserve ?

Etait-il juste de  condamner l’agressé  au lieu de l’agresseur? 

 

 

 

 

 

 

  Pendant des décennies, les guerres d’Israël ne furent considérées que comme des conflits territoriaux régionaux.

La désinformation permanente de certains médias a contribué à donner d’Israël l’image d’un « occupant des terres palestiniennes ».

On a voulu entretenir le mythe d’un Israël étranger sur sa terre, d’un pays d’essence colonialiste, voire pratiquant « l’apartheid » !  

Ces leitmotive inlassablement répétés comme une litanie étaient devenus les arguments systématiquement avancés par les palestiniens pour poursuivre leur combat et servaient de prétextes pour refuser ou rompre tous les accords de paix avec Israël. 

Pendant des années les pays musulmans et les palestiniens en particulier ont voulu coller à Israël, la seule démocratie de la régions, ces stigmates infamants pour  justifier l’injustifiable : le terrorisme islamique. Israël reste, à leurs yeux, comme un corps étranger dans un Moyen Orient islamisé par le djihad il y a quatorze siècles.

 

 

 

   Va-t-on enfin comprendre que le terrorisme mené au nom de l’islam fondamentaliste est une  véritable guerre de religion ?

 

 

 

  Au-delà d’Israël, c’est en réalité tout l’Occident qui est menacé par ce fanatisme qui prétend vouloir islamiser le monde !

Les démocraties auront-elle la lucidité de s’en rendre compte au lieu d’accuser systématiquement Israël redevenu, une fois de plus, l’éternel coupable, le Juif des Nations ?

 

 

 

 

 

 

  Cette guerre aura révélé aussi, le parti pris de nombreux médias français. Les présentateurs de la  chaîne de télévision nationale française n’ont pas cessé de présenter ce dernier conflit comme « une guerre livrée au Liban » alors qu’Israël a toujours dirigé ses opérations aériennes, maritimes et terrestres contre des positions du Hezbollah, contre ses rampes de lancement de missiles, contre les bunkers souterrains et contre des responsables du Hezbollah.

On reproche à Israël chaque victime civile alors que  le Hezbollah se sert lâchement des civils libanais comme boucliers humains !

On oublie de dire que le seul objectif des missiles envoyés en Israël est de tuer ou de mutiler des civils israéliens.

Lorsqu’on a présenté le drame de Cana, de nombreux médias ont annoncé un nombre   victimes qui s’avérera être le double de la réalité.

Pourquoi a-t- on omis de dire que de nombreux tirs de missiles sont partis précisément de cette agglomération, que des caches d’armes s’y trouvaient et que Tsahal avait envoyé des tracts pour demander à la population civile d’évacuer les lieux.

Le Hezbollah ne s’embarrasse pas de toutes ces précautions lorsqu’il envoie des salves de missiles sur la population civile israélienne. Lorsque ces missiles ont  atteint des arabes israéliens, le Hezbollah s’est excusé et paradoxalement on a entendu certaines de ces victimes accuser Israël et justifier l’action du Hezbollah !!

 

 

 

 

 

 

  Il ne faut pas oublier que lors de son entretien télévisé du 14 juillet 2006, le Président Chirac avait accusé Israël de « vouloir détruire le Liban » et lui avait reproché d’avoir des « réactions disproportionnées » !!

Par contre, il n’avait pas dénoncé le gouvernement libanais qui avait laissé le Hezbollah se développer sur son territoire en dépit de la résolution 1559 de l’ONU.

 

 

 

  L’Histoire retiendra aussi l’étonnante déclaration de Philippe Douste-Blazy lors d’une conférence de presse dans la capitale libanaise : «  Dans la région, il y a bien sûr un pays comme l’Iran, un grand pays, un grand peuple et une grande civilisation, qui est respecté et qui joue un rôle de stabilisation dans la région ».

Cette déclaration révélatrice de la politique partisane du quai d’Orsay inquiète les israéliens et les rende suspicieux sur le rôle d’arbitre que voudrait jouer la France. La résolution 1701 de l’ONU exige une « cessation totale des hostilités », le retrait israélien du Sud Liban et « le désarmement de tous les groupes armés au Liban ».  

L’Onu sera-t-il en mesure d’exiger cette dernière mesure ou tolérera-t-il  son non respect comme ce fut le cas pour la résolution 1559 ?

 

 

 

 

 

 

 

  Enfin, cette guerre aura permis au peuple d’Israël de se retrouver solidaire, de montrer son courage et sa capacité de surmonter toutes les épreuves. Pendant la guerre, l’opposition politique menée par Biniyamin Netanyahu a  apporté avec dignité son soutien au gouvernement.

Les premiers discours de notre Premier Ministre Ehoud Olmert ont été salués par l’ensemble du pays.

Par contre son « dérapage » sur sa détermination de poursuivre la mise en œuvre sa politique de désengagement  unilatéral en Judée et Samarie a jeté un froid dans l’opinion publique israélienne.

Malgré ses excuses, le mal était fait et l’idéologue a été démasqué. Le glas de Kadima va-t-il bientôt sonner ?

 

 

 

  Après les guerres d’Israël, des commissions d’enquêtes sont souvent diligentées afin de rechercher les  responsabilités et tirer les conséquences.

Cette guerre s’est terminée sans le retour des soldats israéliens kidnappés. 

La « victoire » auto proclamée par le Hezbollah et les pays musulmans laisse, au sein du peuple d’Israël un goût amer d’inachevé et la possibilité d’une prochaine offensive  qui semble, hélas se profiler dans un avenir pas très lointain.

 

 

 

  Cette guerre des missiles aura-t-elle au moins le mérite de montrer à l’Occident le vrai visage du terrorisme islamique et lui faire prendre conscience d’un danger qui menace toutes les vraies démocraties.

 

 

 

  L’Islam fondamentaliste est le défi du siècle. Qui, en dehors d’Israël aura le courage de relever ce défi vital pour l’Occident ?

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Roland Y. Dajoux

 Jérusalem

 daju@netvision.net.il

 

 

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0
15 août 2006 2 15 /08 /août /2006 10:01

 

Lettre ouverte à Monsieur Douste-BLABLA

par Nicolas ZAHAR



Pourquoi demander un cessez le feu immédiat, alors que les conditions d'une paix durable au Liban sont encore absente puisque le Hezbollah est présent, sinon pour faire bonne figure ?

Israël doit débarrasser le Sud Liban de la présence du Hezbollah, mouvement fanatique combattant pour une République islamiste, fourbe et "continuellement tiré vers le bas". Ce mouvement a la pleine responsabilité du déclenchement des hostilités, il a sciemment sacrifié des enfants en attirant délibérément les bombes israéliennes sur leur petits corps. Nourrissant le culte du martyr, ils veulent se poser en victime et en résistant. La guerre est aussi médiatique et ils le savent. La seule solution pour ne pas renforcer leur position est qu’il ne remporte aucune victoire, pas même morale et que leur aventurisme leur coûte suffisamment chère qu’ils s’aperçoivent de l’impasse de telles méthodes. Il faut qu’Israël arrive jusqu’en Litanie. Tous les vrais libanais prient secrètement pour le succès de nos frères juifs; car avec le Hezb sous nos oreillers, on claque du fessier.

La France pourrait ensuite occuper la zone (avec des belges, des canadiens et autres francophones) : Interdire toute présence milicienne jusqu’à l’interdiction du Drapeau du Hezbollah. Cette milice devra être dissoute par le gouvernement pour trouble à l’ordre public, sinon pour acte de terrorisme, ce serait mieux.

Je propose l'échange des juifs et des chrétiens de Syrie contre nos chiites combatifs, la Syrie en aura très bientôt besoin.

Nos militaires devront former une partie de l’Armée Libanaise. Afin que celle-ce ne se fasse plus jamais doubler par des milices ET EXCLURE TOUT MEMBRE DU HEZBOILLAH. Que l’argent du contribuable français serve au système éducatif dans ce pays. Laissons le reste à la charge des autres Nations. Par la diffusion de notre langue, l’éducation, la vocation du Liban et l’influence de la Mère Patrie, la France, ne s’en trouvera que plus renforcé.

Nous comprenons le souhait de la diplomatie française de ne pas vouloir froissé un grand pays comme l'Iran et ainsi de le désolidarisé de la Syrie mais de la à prétendre que l'Iran joue un rôle stabilisateur dans la Région...On s'étouffe tous de rire sous nos couettes : pas étonnant que l'Europe soit divisée.

Pour finir Monsieur, le ministre, je vous crie de tout mon cœur : VIVE ISRAEL A BAS LE HEZBOLLAH


Nicolas ZAHAR
Un Libanais vivant dans le sud de la France

Partager cet article
Repost0