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  • : La Chaine d'Union
  • : Lettre d'actualité, avec un apport de symbolisme, et de spiritualité, accés le plus souvent sur un axe Moyen- Orient, Europe, et Amérique du Nord.
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18 août 2006 5 18 /08 /août /2006 16:05

 

 

 


 vendredi 18 août 2006 - 16:56 ] DG

 


Violente manifestation d'extrême-gauche à Bilhin 
 
Quelques dizaines d'activistes d'extrême-gauche, venus protester contre l'édification de la barrière de sécurité dans la région de Bilhin, ont projeté des pierres sur les soldats de Tsahal. Les manifestants ont été dispersés par les forces de l'ordre au moyen de gaz lacrymogène et de balles en caoutchouc. Plusieurs d'entre eux ont été légèrement blessés au cours de ces affrontements.
 
[ vendredi 18 août 2006 - 16:39 ] DG
Prison de Shata: un terroriste du Djihad islamique incite à la violence 
 
 Un terroriste du Djihad islamique, détenu dans la prison israélienne de Shata, a été mis en isolement après avoir incité d'autres prisonniers sécuritaires à la violence durant un sermon prononcé au cours des prières du vendredi. Les gardes ont interrompu son discours et ont rapidement dispersé les autres détenus dans leurs cellules.
 
[ vendredi 18 août 2006 - 16:15 ] DG
Rafsandjani défend le programme nucléaire iranien 
 
L'ex-président iranien, Hachemi Rafsandjani, a vivement critiqué ce vendredi les tentatives des Etats-Unis visant à geler le programme nucléaire de la République islamique. "Les Américains n'ont toujours pas appris à cesser de s'ingérer dans des affaires qui ne les concernent pas", a-t-il notamment déclaré durant un discours diffusé à la radio.
 
[ vendredi 18 août 2006 - 15:57 ] DG
Kofi Annan se prépare à effectuer une tournée au Moyen Orient 
 
Le secrétaire général de l'Onu a l'intention d'effectuer la semaine prochaine une visite au Liban afin de superviser l'application de la résolution 1701. Des sources diplomatiques au sein des Nations Unies précisent que Kofi Annan se rendra également en Israël, en Syrie et en Iran.
 
[ vendredi 18 août 2006 - 15:40 ] DG
Le ministre Ofir Pinès veut également une commission d'enquête officielle sur la guerre du Liban 
 
Le ministre travailliste de la Culture, Ofir Pinès, s'est joint aux pressions du public et des députés de l'opposition exigeant la nomination d'une véritable commission d'enquête officielle concernant l'échec de l'offensive de Tsahal au Liban. Le ministre Pinès s'oppose ainsi à la commission Shahak nommée par le leader de son propre parti, le ministre de la Défense Amir Peretz. 
 
[ vendredi 18 août 2006 - 15:23 ] DG
Des soldats tirent sur deux suspects au Sud de Gaza 
 
Une patrouille de Tsahal a ouvert le feu sur deux individus suspects repérés dans la région de Karni, à proximité de la barrière de sécurité entourant la bande de Gaza. Les deux hommes auraient pris la fuite.
 
[ vendredi 18 août 2006 - 14:57 ] YA
Olmert n'a pas encore décidé qui remplacerait Ramon 
 
Le bureau du Premier ministre, Ehoud Olmert, a annoncé que ce dernier n'avait pas encore décidé qui remplacerait le ministre de la Justice, Haïm Ramon, et n'en avait pas encore parlé avec les candidats possibles. Haïm Ramon a annoncé vendredi qu'il démissionnerait dimanche et sa démission entrera en vigueur mardi. 
 
[ vendredi 18 août 2006 - 14:40 ] YA
La cheffe de la diplomatie helvétique se rendra la semaine prochaine en Israël et au Liban 
 
La cheffe de la diplomatie helvétique, Dora Bakoyannis, se rendra la semaine prochaine en Israël et au Liban. Au cours de sa visite dans ce dernier pays, la ministre débattra des moyens de venir en aide au Liban et de la participation éventuelle de la Grèce à la Finul élargie. Le ministère des Affaires étrangères à Athènes a annoncé que l'emploi du temps de Bakoyannis serait publié lundi.
 
[ vendredi 18 août 2006 - 14:26 ] YA
Le Liban pense traduire Israël devant le tribunal de la Haye 
 
Le gouvernement libanais a l'intention de traduire Israël devant le tribunal de la Haye pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité. Le Premier ministre libanais, Fouad Siniora, a chargé le député Baïg Tabara de lui présenter un rapport spécial qui servira de fondement à l'acte d'accusation contre Israël.
 
[ vendredi 18 août 2006 - 13:57 ] YA
Chirac insiste sur ''l'importance de préciser dès que possible les missions'' de la Finul élargie 
 
Lors un entretien téléphonique vendredi avec la chancelière allemande Angela Merkel, le président français, Jacques Chirac "a insisté sur l'indispensable équilibre dans la répartition des contingents qui doit refléter l'engagement de toute la communauté internationale, dont les pays européens", a rapporté l'Elysée.
Il a souligné "l'importance de préciser dès que possible les missions, les règles d'engagement, la chaîne de commandement et les moyens de cette force".
[ vendredi 18 août 2006 - 13:30 ] YA
Bilan des accidents de la route de cette semaine 
 
Cette semaine, 7 personnes ont trouvé la mort dans des accidents de la route et 15 ont été grièvement blessées. Depuis le début de l'année, 272 personnes ont été tuées dans des accidents de la route. L'année dernière, dans la même période, 303 personnes avaient été tuées. 
 
[ vendredi 18 août 2006 - 13:09 ] YA
Des dizaines de milliers de Libanais rentrent chez eux 
 
Des dizaines de milliers de Libanais, résidents du sud du pays, sont rentrés chez eux au cours de la semaine. Le gouvernement libanais va commencer à réunir des fonds pour remettre le pays sur pied et venir en aide aux habitants.
 
[ vendredi 18 août 2006 - 12:45 ] YA
Ramon : ''Dimanche, je démissionnerai de mon poste de ministre de la Justice'' 
 
Le ministre de la Justice, Haïm Ramon, a annoncé ce matin au conseiller juridique du gouvernement, Menny Mazouz, que dimanche, il démissionnerait de ses fonctions de ministre. Il a fait cette annonce après avoir décidé de renoncer à son droit d'audition et d'immunité.
 
[ vendredi 18 août 2006 - 12:25 ] YA
L'armée libanaise patrouille dans un village près de la frontière israélienne 
 
L'armée libanaise a atteint la frontière sud du pays pour la première fois vendredi, envoyant une seule jeep en patrouille dans ce que le village, plein de signification qui tient la signification énorme, étant donné que les forces israéliennes se sont retirées de cet endroit en 2000. 
[ vendredi 18 août 2006 - 11:55 ] YA
Les deux terroristes tués à Bethlehem responsables d'attaques à l'arme automatique 
 
La presse a été autorisée à publier que les deux terroristes éliminés cette nuit par Tsahal près de Bethlehem étaient suspects d'avoir perpétré plusieurs attaques à l'arme automatique. En autres, ils sont responsables de l'attaque contre des randonneurs dans le désert de Judée, le 17 juin 2006 et étaient complices de l'enlèvement d'un citoyen israélien de la localité de Keidar, le 27 juin 2006. Les terrorites ont été identifiés comme Haled Mahmad Ata Shnaïta et Akla Soliman Mahmad Shnaïta.
 

 

 

vendredi 18 août 2006   -  24 Av 5766

24 heures d'informations

 

 

  
Les jeunes expulsés du Goush Katif n'étudient plus par Yael Ancri

manifkatom.jpgLes adolescents expulsés du Goush Katif et du Nord de la Samarie souffrent encore de ce qu'ils ont vécu l'an dernier. "Même aujourd'hui, quand je vois des soldats, surtout des gardes frontières, je ne peux pas les regarder. Ils me font tressaillir," raconte une expulsée. Environ 300 lycéens fréquentent l'école de façon sporadique et manquent souvent les cours et 20 autres ont quitté le lycée définitivement.

 

 

 
L'Onu commence à recevoir des offres de troupes pour la force multinationale par Yael Ancri

bigconseilonu1.jpgA l'issue d'une réunion de près de trois heures entre des experts de l'Onu et les représentants de 49 pays contributeurs potentiels à la future force multinationale prévue par la résolution 1701, quelques Etats se sont engagés à envoyer des soldats au sud Liban. L'Italie, la Belgique et le Bangladesh se sont dits prêts à participer à la Finul élargie, devant avoir 3.500 troupes nouvelles au sol d'ici 10 jours. La force entière sera déployée d'ici le 4 novembre.

 
Olmert : la ‘convergence’ n’est déjà plus à l’ordre du jour par Alexandre Yudkewicz

bigolmertenhelico.jpgS’il était une conséquence positive de la guerre contre le Hezbollah, la voici : le Premier ministre enterre pour l’heure son plan de retrait unilatéral de Judée-Samarie. Lors de conversations privées, Ehoud Olmert a reconnu que la priorité des priorités pour le gouvernement devait être la réhabilitation de la région nord. Il ne restera donc ni budget ni temps pour mettre en œuvre le plan dit de ‘convergence’.

 

 

 
"Olmert ! Faites en sorte que l'histoire de Ron Arad ne se reproduise pas" par Yael Ancri

ron-arad-b[1].jpgAprès l'obtention d'un cessez-le-feu avec le Liban, sans la libération des trois soldats israéliens enlevés par des terroristes du Hezbollah et du Hamas, "l'Association pour Ron Arad" ne pouvait rester silencieuse. "Pourvu que leur sort ne soit pas le même que celui de Ron. Tout soldat a le droit de croire en son gouvernement, celui-ci ne doit pas le laisser prisonnier'' entre les mains de l'ennemi, a déclaré le président de l'association.

 
L'Union européenne appelle Israël à lever le blocus du Liban par Yael Ancri
parlementeurope.jpgLe commissaire européen pour l'Aide humanitaire, Louis Michel, a rencontré jeudi le ministre de la Défense, Amir Péretz. Il lui a demandé de lever le blocus naval et aérien du Liban. L'Union européenne a transféré au Liban 15 millions d'euros pour remettre le pays sur pied. Elle a l'intention de transférer 85 millions supplémentaires au pays du cèdre.
 

Que restera-t-il des accords de cessez-le-feu ? par Claire Dana Picard

condirice.jpgLa Secrétaire d’Etat américaine Condoleezza Rice a indiqué ce jeudi, à New York, que les Etats-Unis ne s’attendaient pas à ce que la force d’interposition internationale, devant être déployée au Sud Liban, désarme le Hezbollah. La France, quant à elle, donne l’impression de vouloir se désister. La ministre française de la Défense, Michèle Alliot-Marie, comptait indiquer que son pays n’envisageait d’envoyer au Sud Liban qu’un contingent symbolique composé d’une dizaine d’officiers et d’une compagnie du génie d’environ 200 hommes. Finalement, le gouvernement français a accepté de reporter sa décision.

 

 

 
La majorité du public israélien réclame une commission d'enquête par Claire Dana Picard

soldat1.jpgA l’issue des affrontements meurtriers entre Tsahal et le Hezbollah au Liban, qui ont duré plus d’un mois, le public israélien est sceptique quant aux résultats réels de cette guerre. Les critiques fusent de toutes parts et on se demande si la population israélienne pense que Tsahal a remporté la victoire avant la proclamation du cessez-le-feu.

 

 

 
Message du Rav Botschko par Rav Schaoul David Botschko

«Les victoires immédiates sont illusoires. Longue et semée d’embûches est la route vers la délivrance. Mais dans toute tragédie, il nous est donné de voir la Lumière du peuple de Dieu. C’est par l’unité et la solidarité que nous vaincrons…»...

 

 

 
Saad Hariri: la Syrie pousse à la guerre civile au Liban par Claire Dana Picard

assadhariri2.jpgLe chef de la majorité parlementaire libanaise, Saad Hariri, a émis des critiques sévères à l’encontre du président syrien, affirmant que "la Syrie exploitait le sang des enfants tués à Cana, à Gaza et à Bagdad". Il faisait allusion au discours extrêmement virulent prononcé mardi par Bachar Al Assad dans lequel ce dernier avait notamment accusé les groupes libanais s’opposant à la Syrie de "coopération avec Israël".

 

 

 
L’échec n’est pas orphelin par Ron Breyman

Nous savions tout sur cette guerre, avant-même qu’elle n’éclate. Nous savions quel serait son caractère, nous connaissions la portée des missiles qui nous menaceraient, seul le moment où elle éclaterait nous était inconnu. Durant les six années entre la fuite du Liban et le retour au Liban qui était prévisible, les premiers ministres Barak, Sharon et Olmert savaient très bien que l’arsenal du Hezbollah augmentait à vue d’œil, que ses terroristes s’entraînaient, se renforçaient et composaient une véritable armée, mais ils ont préféré ne pas agir et laisser au suivant le loisir de démêler ce problème...

 

 

 
Les 'Vertus essentielles par Rav Naftali Weinberg

Nos Maîtres interprètent l'expression «asser, teasser» en précisant «Asser bichvil teasser» «Prélève afin de t'enrichir» Comment savons-nous que nous sommes tenus d'effectuer un prélèvement sur tous nos revenus, alors que le verset ne s'applique apparemment qu'aux récoltes agricoles ? Parce que le mot «kol - tout» nous enseigne que nous devons donner une partie de tous nos gains à la Tsedaka Taanit gai. Nos Maîtres concluent ainsi que celui qui donne un dixième de ses revenus pour la Tsedaka deviendra riche ! D'où tirent-ils cette certitude ?...

 

 

 
La sirène d'alerte retentit par erreur dans le Nord par Yael Ancri

sirene1.jpgLes résidents de Kiryat Shmona, Hatzor Haglilit, Safed et Rosh Pina, qui croyaient pouvoir enfin respirer loin de la guerre et des roquettes, ont tremblé jeudi matin, lorsque la sirène d'alerte a soudain retenti. "Les gens ont eu si peur, que certains ont sauté par les fenêtres," a raconté un membre d'un des kibboutzim de la région. La municipalité de Kiryat Shmona a déclaré : "L'armée devra rendre des comptes, car les gens ont été choqués." De source militaire on indique qu'un dysfonctionnement du système de radars a déclenché par erreur les sirènes.

 
L’armée libanaise progresse vers le Sud par Judith Cohen

libanflag.jpgTrois contingents de soldats libanais doivent se déployer au sud de la rivière Litani et ont commencé leur progression jeudi matin. Tsahal s’apprête à transférer des territoires à l’armée libanaise. Des responsables militaires estiment que l’évacuation du Sud Liban devrait prendre dix jours, en dépit des inquiétantes déclarations du Hezbollah.

 

 

 
Audio: Claude-Annie Guggenheim évoque le souvenir de Marianne Picard, éducatrice exceptionnelle par Claire Dana Picard

Marianne Picard z"l s'est éteinte Shabbat dernier, à l'âge de 77 ans, des suites d'une longue maladie. Après avoir dirigé pendant plus de quarante ans l'école juive Lucien de Hirsch à Paris, elle est montée en Israël avec son mari Bernard Picard z"l, ancien directeur de l'Ecole Yavné, rejoignant ses enfants établis dans le pays depuis longtemps. Mis à part ses compétences d'éducatrice, elle avait également une formation d'historienne et avait écrit plusieurs ouvrages sur l'histoire du peuple juif. C'est sa carrière d'éducatrice que nous avons évoquée avec Claude-Annie Guggenheim, rédactrice en chef de Hamoré, seule revue pédagogique juive en français.

 
Où sont nos frères ? par Rav Haï Chemla

Alors que les funestes décisions de l’Onu ont été acceptées par notre gouvernement et que nous sommes les seuls à être prêts à les respecter sérieusement, l’heure est venue de dresser un bilan d’un mois de guerre dans le Nord du pays. Il faut se rappeler les raisons au nom desquelles notre armée est entrée en guerre et toute la région Nord a été bombardée sans relâche par le Hezbollah : deux de nos soldats ont été enlevés au Sud Liban contrairement au soi disant «cessez le feu» conclu par le passé.Les buts officiellement annoncés par nos dirigeants furent : la libération inconditionnelle de nos soldats et le désarmement du Hezbollah. Un mois s’est écoulé depuis ces déclarations : où sont passés nos frères ? ...

 

 

 
Le choix de Lipkin-Shahak sérieusement contesté par David Geller et Claire Dana-Picard

LipkinShahak1.jpgLe choix de Lipkin Shahak, ancien chef d’état-major, à la tête de la commission d’enquête sur la guerre au Liban, suscite des réactions plutôt négatives au sein de la classe politique. Certains ont laissé entendre qu’il était curieux que Lipkin Shahak, impliqué dans les décisions du gouvernement quant aux offensives militaires au Liban, soit nommé à ce poste.

 

 

 

Reeh ou comment le rêve devient vision par Rav Mordehaï Chriqui
Notre paracha inscrit dans ses premiers versets un paradoxe : elle parle à la fois de la vision et de l’écoute, l’une devant servir l’autre. «Regarde, je mets aujourd'hui devant vous bénédiction et malédiction : la bénédiction si vous écoutez les commandements... » (Devarim, 11, 26-27). Moïse nous enjoint de regarder... comment on «écoute»[1] les commandements de D.ieu. Introduction étrange, pour un sujet si central et si important pour Israël : le respect des commandements. La Torah aurait pu, comme dans la paracha précédente (Ekev), parler simplement d ‘"écoute" des commandements... 

 

 

 

L'info quotidienne en direct du Nord 16/08/06 par Claude Lévy-Akko
Claude Lévy (WinCE).jpgRubrique quotidienne: Claude Lévy, qui réside à Akko (St Jean d'Acre), au nord du pays, nous propose un résumé de la situation militaire et sécuritaire et nous fait partager quelques moments avec l'arrière-front israélien.

 

 

 

Tsippi Livni : l’accord de cessez-le-feu est déjà violé par Judith Cohen

livniknesset.jpgLors d’une rencontre à New- York avec le secrétaire -général de l’ONU Kofi Annan, la ministre des Affaires étrangères Tsippi Livni a affirmé  que le fait que les soldats enlevés n’aient pas été restitués constituait une violation de la résolution 1701. Elle souhaite que la force d’interposition  envoyée au Liban soit « de grande qualité, avec de réels pouvoirs militaires. » Annan a promis que le sujet des soldats kidnappés constituait l’une de ses priorités. Il a affirmé en outre qu’un premier contingent de 3500 soldats serait envoyé d’ici une semaine au Sud Liban. 

 

 

 

Hezbollah: 'Nos forces armées resteront au Sud Liban" par David Geller

bighezbollah.jpgLe Hezbollah n'a absolument pas l'intention de déposer les armes ni de se retirer des secteurs situés au sud du fleuve Litani, en dépit de la résolution 1701 du Conseil de sécurité de l'Onu. C'est ce qu'a déclaré Hassan Fadlallah, un député libanais membre du "bureau politique" de l'organisation terroriste chiite, dans une interview accordée à la chaîne de télévision Al-Jazeera.

 

 

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18 août 2006 5 18 /08 /août /2006 15:49

 

"Je lèverai la tête":
 Shai Gabso chante pour nos soldats au Liban
 
Je ne saurais trop recommander de visionner ce clip émouvant, intitulé "Guerre du Liban 2".
 
 
La réalisation en est sobre.
 
 
Les images des soldats sur le champ de bataille se succèdent sans commentaire, avec, en arrière-fond, une très belle chanson du jeune et talentueux artiste israélien, Shaï Gabso.
 
 
Deux minutes d'émotion.
 
 
A consommer avec recueillement et reconnaissance, et à diffuser très largement. (Menahem Macina).
 
 
 
Cliquer pour visionner le clip :

 "Guerre du Liban 2"

 

Translittération française

 

 

 

 

 

 

Holekh ani ka‘et bemish‘ol hahoweh
keyeled haholekh lo le'iboud.
Kapot yadaï hen moushatot,
mevakshot et ha‘ezrah lehamshikh itakh et hamasa’.
Ouvatsdadim, haprahim keilou ibdou et zehoutam,
mehapsim ‘od qeren or sheta‘azor.
‘Od leguimah ktanah shel maïm mi'maayaneï hahokhmah
tavi lahem et hatiqwah.

 

 

 

 

 

 

Arim roshi, esa ‘einai el heharim bamerhaqim,
weqoli yishama
keze
aqah, ketfilat ha'adam,
welibi yiqra : "me'aïn yavo
ezri ?"

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Over ani kaet bein nofim hadashim
hatse
adim hem naasim ko
itiim
"mah yesh sham she'ein po ?", sha’al oti
over
"Ma balev atah shomer ?"
qashish ha
ir ksheal gabo mounah kol
avaro
mebit saviv oumehapes et
olamo.
Kshehahoweh kol-kakh qasheh

 

 

 

lo omar davar, arim roshi el hamahar

 

 

 

 

 

 

Arim roshi esa ‘einai el heharim bamerhaqim
weqoli yishama
keze
aqah, ketfilat ha'adam
welibi yiqra : "me'aïn yavo
ezri ?"

 

 

 

 

 

 

 

Traduction française

 

 

 

 

Je marche maintenant dans le sentier du présent,

 

 

comme un enfant en train de se perdre.

 

 

Mes mains sont tendues,

 

 

cherchant de l’aide pour continuer avec toi le voyage.

 

 

Sur les talus, les fleurs semblent avoir perdu leur identité,

 

 

et cherchent encore un rayon de lumière qui les aide.

 

 

Une autre gorgée d’eau des sources de la sagesse

 

 

leur apportera l’espérance.

 

 

 

 

Je lèverai la tête, je lèverai les yeux vers les montagnes dans le lointain.

 

 

Ma voix sonnera comme un cri, comme la prière de l’homme.

 

 

Et mon cœur clamera : "D’où me viendra-t-on en aide ?"

 

 

 

 

Je marche maintenant au milieu de nouveaux paysages

 

 

Comme mes pas se font lents…

 

 

"Qu’y a-t-il là-bas qui n’existe ici ?", me demande un passant.

 

 

Que cèles-tu dans ton cœur ?

 

 

Un vieillard de la ville, tout son passé sur le dos,

 

 

regarde alentour et cherche ses repères.

 

 

Comme le présent est si dur,

 

 

je ne dirai rien. Je lèverai la tête vers demain.

 

 

 

 

Je lèverai la tête, je lèverai les yeux vers les montagnes dans le lointain.

 

 

Ma voix sonnera comme un cri, comme la prière de l’homme.

 

 

Et mon cœur clamera : D’où me viendra-t-on en aide ?

Le diaporama est suivi d'un texte de commémoration (Yizkor) spécifique.

Translittération et traduction : Menahem Macina.

© Hilamed 2006
 
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18 août 2006 5 18 /08 /août /2006 15:01

 

''Ouala Françiin, ouala batikh !''
Par Michaël Béhé à Beyrouth

© Metula News Agency

regard

 

Des choses qui ne plairont pas à Ahmadinejad, à Al Assad et à Nasrallah… vous pouvez m’en croire

 


 La Mena a donné un n° de diffusion (4666180806JT) pour la lecture de son article aux abonnés de la Chaîne d'Union.


Merci de participer à l'effort de Guerre en Israël, avec entre autre, pour le bon fonctionnement de l’agence de Metula,

et des journalistes obligées de partir à la chasse aux informations dans des conditions particulières,

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de pouvoir les aider, les soutenir, et en leur exprimant notre estime ...


Amitié à vous tous

Pierre Bouskila


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Vendredi prochain, la remise de toutes les positions israéliennes sur notre sol à l’armée libanaise devrait être achevée. C’est, en tous cas, ce qui a été conclu lors des nombreuses et cordiales réunions tripartites – ONU – Liban – Israël –  qui se sont tenues, et continuent de se dérouler, au siège de la FINUL à Naqura.

 

Intelligente décision de hâter le mouvement, s’il en est, après le coup de bluff de Douste-Blazy au Conseil de Sécurité. Rappelez-vous, c’était la semaine dernière, la France de Chirac faisait des pieds et des mains pour arrêter l’avance des troupes israéliennes et priver ainsi l’Occident d’un succès par K.O contre le terrorisme islamique. Les discussions sur une éventuelle cessation des hostilités entre l’ambassadeur de Paris et John Bolton étaient au point mort. Le point d’achoppement, qui semblait indébrouillable : comment s’assurer que notre armée, assistée des forces internationales, serait capable d’empêcher le Hezbollah de se réarmer et de retourner sur ses positions au Sud ?

 

C’est à ce moment-là que le ministre des Affaires Etrangères du Quai d’Orsay, dépêché au pas de charge par son président à Manhattan, sortit un lapin de son chapeau magique : la France était disposée à remplacer "immédiatement" les forces israéliennes, qui comptaient alors environ 35'000 hommes entre nos cèdres.

 

Impossible pour le département d’Etat et la belle – quoiqu’un peu naïve face à des Orientaux – Condoleezza de rejeter une offre aussi courageuse ! La France s’apprêtait à venir en aide, autrement qu’en paroles creuses, à son petit Liban protégé et à envoyer sa Force de Dissuasion asseoir notre souveraineté dans le Sud de notre pays.

 

Quelques heures à peine après ce coup de poker, le Conseil de Sécurité votait la fin des hostilités à l’unanimité – pensez donc, la France allait désarmer les scories du Hezbollah –  ce dont même Jérusalem et Washington, éblouies par la bravoure gauloise, se félicitèrent.

 

Premier méchant coup de vent sur les guirlandes de la fête : au début de cette semaine, lorsque le gentil général en chef de la FINUL, l’autre français, Alain Pellegrini, déclara publiquement, sans se soucier des engagements de son ministre, qu’il estimait à un an le temps qu’il faudrait au corps expéditionnaire international, fort de 15'000 hommes, pour prendre ses quartiers au Sud-Liban.

 

Hier ce fut le pot aux roses, sorti de la bouche de Jacques Chirac : "Ouala Françiin, ouala batikh !" (Pas de français et pas de pastèques !), la France entend envoyer… 200 soldats en tout et pour tout pour nous aider !

 

Et, pour en avoir parlé de vive voix avec des officiers français, selon toute vraisemblance, il s’agira de légionnaires dont la vie importe à l’Elysée encore bien moins que la parole qu’elle a donnée à l’ONU.

 

Une blague, une mauvaise blague parisienne, qui place le frêle Liban libéré au pied du mur. Le Liban qui reconnaîtra ses amis et qui a appris à différencier les intérêts particuliers du pensionnaire de l’Elysée avec certains de nos politiciens véreux de ceux de notre peuple.

 

Au Quai d’Orsay, on rit de toutes ses dents du bon tour joué à l’Amérique et à Israël. Comme si le coup avait été prévu de longue date. Ce qui est entièrement faux : c’est l’état-major de l’armée tricolore, qui n’avait pas été consulté avant l’annonce de Douste-Blazy à Manhattan, qui a catégoriquement refusé l’ordre de Chirac d’intervenir chez nous. "Le souvenir du Drakkar est encore bien trop frais dans nos esprits", m’a confié l’un des officiers venus d’Hexagonie, ajoutant que "la relation de force, au sein de l’Etat français, entre l’armée et la présidence est telle, que nous n’avons rien à faire des ordres stupides des politiciens et qu’il ne disposent d’aucun recours contre les décisions de notre état-major".

 

Chirac, désobéi par la Grande muette, va au devant d’autres désagréments, diplomatiques, ceux-ci. En effet, au département d’Etat et à la Maison Blanche, on ne rit pas de l’humour français, et un personnage prédominant de l’ambassade US à Beyrouth m’a prévenu, pas plus tard que ce vendredi matin, que "cette infamie ne se passerait pas en silence et que le président (Bush) réservait aux Frenchies un chien de sa chienne…".

 

De toutes façons, la même ambassade a rappelé hier au gouvernement Siniora l’obligation qui est sienne, non seulement de déployer notre armée au Sud mais également de désarmer et d’en déloger le Hezbollah.

 

Ce rappel n’était toutefois pas nécessaire. Siniora a bien compris que le Liban devait d’abord compter sur lui-même avant d’envisager de recevoir une quelconque aide étrangère. Aussi, le gouvernement a pris les devants : il a envoyé l’armée au-delà du Litani, drapeaux au vent et uniformes impeccables. Nos soldats ont été accueillis dans la liesse par les populations civiles.

 

Et c’est important. D’abord, parce que le Moyen-Orient est une terre de symboles bien plus que de tactiques, et que le déploiement de nos militaires, avec fifres et tambours, signifie déjà une victoire pour le Liban et une défaite pour la Syrie, l’Iran et leurs va-mourir du Hezbollah. N’oublions pas que ces acteurs du jeu régional ont tout fait pour s’opposer à l’installation de nos hommes sur la frontière israélienne.

 

De plus, les gouvernements israélien et libanais font une lecture commune de la situation stratégique qui prévaut : le Hezb est cuit militairement, et mieux vaut ignorer les miliciens, issus de la réserve de sa réserve, qui se montrent dans les villages méridionaux, que de leur donner la chasse. C’est pour cela que l’on voit desdits miliciens bravacher devant les caméras de TV, à quelques mètres des tanks de Tsahal. En tant que force militaire dont il faudrait actuellement tenir compte, les Fous de Dieu ont cessé d’exister. Ils ne sont pas en état de reprendre le combat, loin s’en faut.

 

Pour son excellente analyse d’avant-hier, j’ai transmis à mon ami et collègue Jean Tsadik mes bilans des morts du Hezbollah. J’ai fait état de moins de 100 de ses "vrais soldats" en état de combattre, j’ai dit que sur 3'500 personnels armés dont il disposait il y a 36 jours, il ne restait plus à Nasrallah désormais que 1'000 seconds ou troisièmes couteaux disponibles.

 

Certains ont demandé d’où je tenais mes chiffres ? Laissez-moi leur dire, tout d’abord, dans ces pages, qu’ils n’ont pas beaucoup de mémoire : le 29 juillet, dans mon article [Les gens les plus hypocrites de la terre], je donnais déjà un bilan provisoire des combats. Il était à la fois en contradiction avec les chiffres fournis par les autorités israéliennes et libanaises ; trois jours plus tard, elles corrigeaient très substantiellement leurs estimations pour rejoindre les miennes [1].

 

Ensuite, pour un journaliste qui fait correctement son métier et qui lui consacre du temps et de l’énergie, il n’est pas très compliqué de connaître le nombre des morts et des blessés occasionnés par un conflit : ce sont les âmes et non les corps qui rejoignent l’éther. Il suffit, dans ces conditions, de contacter les hôpitaux, de compter les ensevelissements, de comptabiliser le chiffre des Shayd sanctifiés par les télévisions chiites et pro-syriennes – chiffre qui n’est pas communiqué à la Croix-Rouge ni aux autorités civiles – pour avoir le bon décompte. Cela m’a pris quatre heures de travail et une dizaine de coups de téléphone, c’est tout…

 

Quant aux petits futés qui sont allés encore plus loin, en mettant en doute jusqu’à mon existence physique, je les invite à bien relire mon dernier article, ce qui leur épargnera de faire l’effort minimal de relire tous ceux que j’ai rédigés durant les six dernières années, et qui figurent sur Internet ainsi que sur le moteur de recherche de MON agence de presse, la Ména [2]. Que celui qui y trouve la moindre contre-vérité factuelle lève le doigt et accuse mes écrits ou ma personne de déraison ou même d’inconsistance ! Je me veux journaliste modeste et factuel, or, qu’y a-t-il de plus simple que de vérifier mes affirmations, notamment, mais pas seulement, quant à l’état de ma capitale, Beyrouth ? J’ai fait une description précise, photo-satellite à l’appui, des zones détruites et de celles qui sont intactes, encore ai-je exagéré les dégâts : c’est 97 % de Beyrouth qui est sauve et dont le cœur bat, plein d’espoir, en vue de temps meilleurs, débarrassée des fous criminels du Hezbollah.

 

Et je ne suis pas le magicien David Copperfield, je n’ai pas le don de changer l’aspect de ma ville avant qu’on puisse y constater l’étendue des dommages. Est-ce donc ma faute si la plupart des journalistes en poste ici se taisent et passent leur temps à montrer la désolation régnant à Haret Hreïk et à Daaya ? Chacun son éthique, la mienne possède l’avantage considérable d’être vérifiable.

 

D’ailleurs, l’armée libanaise, la 9ème brigade, précisément, a investi hier Daaya, qui était l’une des deux cités interdites du Hezbollah dans notre capitale. Interdites, quitte à me répéter, mais il faut que cela pénètre bien dans vos consciences, à nos concitoyens non-chiites, à notre police, à notre justice et à notre armée, justement ! On comprend mieux ainsi l’importance de cette opération militaire et l’importance qu’il y aura à observer ce qu’il va en advenir : si nos soldats demeurent à Daaya et empêchent durablement la reconstruction de la ville Hezbollah dans la ville, ce sera le signe que mon pays a véritablement retrouvé son indépendance et sa souveraineté. Si, au contraire, les intégristes parviennent à reconstruire leur bastion, avec l’argent des Iraniens, cela démontrera que le Liban est toujours occupé.

 

Au Sud, se passant des promesses de Chirac et de sa clique, nos soldats seront sous peu sur la frontière internationale. D’après les bruits qui courent dans les rangs de l’armée, il faudrait environ un an au Hezb pour remobiliser des hommes, les entraîner et les réarmer. Ce, à la condition que le Liban, Israël, et les partis sérieux de la communauté internationale laissent faire les fanatiques chiites. A constater la tournure générale que prennent les événements, je crois que la tâche de Nasrallah ne sera pas aisée, surtout si l’on prend en compte que nous n’avons pas l’intention de réparer les dommages causés par la guerre, pour qu’il procède à une nouvelle provocation d’Israël. Surtout aussi, si l’on considère que ce sera nos soldats qui seront en première ligne, et qui accuseraient le choc initial lors d’une nouvelle offensive de Tsahal.

 

Il existe une autre prévision, encore à l’état de rumeur, mais qui a la vie dure : dès la fin du déploiement de notre armée sur la frontière, Israël et le Liban procéderont à un échange de prisonniers. Ensuite, et comme cela est prévu dans la résolution 1701, la solution du différend – artificiellement créé et entretenu par les intégristes et leurs commanditaires étrangers –  dit des Fermes de Chebaa sera soumis à l’arbitrage du Secrétaire général de l’ONU.

 

Il est bon de rappeler, à ce propos, qu’Israël n’est pour rien dans cette dispute qui nous oppose à la Syrie. Il s’agit de définir si cette région appartient à la Syrie, auquel cas, sa solution s’inscrit dans d’hypothétiques négociations entre l’Etat hébreu et le régime de Damas, ou s’il s’agit d’un territoire libanais, auquel cas, Jérusalem ne voit aucune objection à nous le "rendre".

 

En fait, comme en témoigne ce billet de banque libanais que j’avais montré aux lecteurs de la Ména il y a déjà plusieurs années, ce territoire, qui n’y figure pas à l’intérieur de nos frontières, est incontestablement syrien. Kofi Annan l’a d’ailleurs parfaitement reconnu. Mais à présent, pour éliminer tout différent – même factice – entre le pays des cèdres et celui des Hébreux, le Secrétaire général pourrait faire adopter une décision beaucoup plus musclée à son égard. Décision que les deux pays sont invités par la 1701 à respecter.

 





 

Le billet de 1’000 livres libanaises que la Ména avait produit en exclusivité

et qui apporte la preuve que, pour le Liban, les

Fermes de Chebaa (le point rouge, à la pointe de la flèche rouge) se situent en Syrie

 

Sauf imprévus, ces dispositions pourraient intervenir extrêmement rapidement. Beaucoup plus vite que la plupart des observateurs ne l’imaginent, tant les deux peuples concernés en ont assez de ces guerres à répétition et que la contagion de ce ras-le-bol est en voie de gagner leurs dirigeants. Et que se passera-t-il lorsque le Liban et Israël, chacun assurant l’exercice de sa souveraineté sur son territoire, cohabiteront sans entretenir le moindre différend entre eux ? Des choses qui ne plairont pas à Ahmadinejad, à Al Assad et à Nasrallah… vous pouvez m’en croire. Et vous pouvez également ne pas me croire, si vous pensez ou espérez que cela changera quelque chose au déroulement de l’histoire.

 

 

Notes :

 

[1] Au Liban, sur le nombre des victimes seulement, non inclusivement de la distinction civils-miliciens.

 

[2] C’est totalement exact, M. Michaël Béhé est actionnaire de la Metula News Agency S.A

 

 

Metula News

Agency © 

 



 

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17 août 2006 4 17 /08 /août /2006 16:48
Office du dimanche 13 août 2006 :
Oratoire Sidi Fredj Halimi à Créteil
en hommage à Yoann Zerbib
 
 
C’est avec une grande émotion que je prends la parole au nom de la commission administrative de Créteil et avec votre autorisation.
 
Nous sommes réunis ce soir pour ne pas oublier le sacrifice des enfants d’Israël, le sacrifice de nos enfants. Notre jeunesse est meurtrie.
 
Yohan Zerbib (zikhrono le brakha) nous a quitté. Originaire de Montrouge et brillant élève au lycée Yavné, il venait de faire son alya, il avait 22 ans.
 
Comme des dizaines d’olims originaires de Créteil, de Sarcelles, de Paris, de Marseille, de Bordeaux et de beaucoup d’autre communauté de France, il a accepté de défendre la terre du peuple juif, notre terre.
 
 
Parmi les 24 soldats décédés hier, il y a aussi 2 autres français : Jonathan Anconina de Netanya et Daniel Lomez de Bordeaux.
 
Ce n’est pas Tsahal qui a perdu plus d’une centaine de ces soldats, c’est le peuple juif tout entier qui est touché.
 
Un mois de guerre, un mois que le hezbolla a comme seul objectif de tuer des juifs, civils ou militaires.
 
Depuis ce matin, plus de 230 roquettes katiouchas ont atterries sur le nord d’Israël. Plus de 4.200 à ce jour.
 
Haïfa, Tibériade, Ma’alot, Nahariya, Kyriat Shmona, Carmiel, Safed, Afula, Acco, le Golan et beaucoup d’autre c’est toute la belle Galilée qui est dévisagée.
 
Kyriat Shmona a reçu près de 1.000 roquettes depuis le 12 juillet. Je vous laisse imaginer 1.000 explosions qui propulsent des billes d’acier pour mieux tuer, 1.000 sirènes qui se gravent autant dans les mémoires des enfants que dans celle des adultes.
 
Il y a quelques jours, le KKL a indiqué que 750 000 arbres avaient déjà brûlés dans les incendies déclenchés par les tirs de roquettes Katioucha depuis le début de ce conflit et qu’il faudra plus de 60 ans pour retrouver nos belles forêts.
 
60 c’est long mais pour créer un soldat, 18 ans c’est une éternité !
 
Mais Israël résiste, Israël évolue technologiquement, Israël avance économiquement.
 
Israël va démontrer au monde entier qu’il est indestructible, que sa terre lui appartient et que Jérusalem restera sa capitale à tout jamais.
 
 
Tsahal est une armée morale et respectueuse des droits humanitaires. Et comme cette armée, nous ne faisons pas partie de ces gens qui se régalent de la mort de nos ennemis, qui distribuent des bonbons pour chaque ennemis tombés.
 
Combien de cadres politiques français se sont prononcés en faveur d’Israël ?
 
Combien de cadres politiques français se sont prononcés pour décrire la souffrance de la population israélienne qui se terre des journées entières dans les abris ?
 
Combien de cadres politiques français se sont prononcés pour exiger un couloir humanitaire afin que les enfants, les femmes enceintes, les vieillards, les handicapés puissent rejoindre le centre ou le sud du pays ?
 
Face à cette propagande antisémite et antisioniste véhiculée par les médias français et reprise dans les manifestations pro arabe et anti-israélienne, face à ces manifestations pseudo humanitaires, nous avons le devoir de rester unis et fidèles aux idéaux que sont les nôtres et que nous apprenons à nos enfants.
 
Ne parlons pas des mensonges et des manipulations de chiffres : 1.000 morts civils au Liban mais ils oublient que les terroristes ne sont pas habillé en uniforme et c’est alors 500 ou 600 qu’il faut soustraire à ce nombre.
 
N’oubliez pas que si le Liban a accepté sur son sol pendant des années cette milice de terroristes avec un arsenal digne des plus grandes armées au monde, c’est bien tout le Liban qui est responsable de cette situation.
 
Grâce à D.ieu, nous n’avons besoin de personne pour être solidaire avec nos frères et nos soeurs dans le besoin.
 
Nous, juifs de France et comme beaucoup d’autre pays, nous donnons tous les jours une leçon de fraternité et d’unité
 
Nous n’avons besoin de personne pour pleurer nos morts. Continuer à faire des dons, peu importe l’organisation du moment qu’Israël en est bénéficiaire. La guerre va coûter cher à ce pays.
 
Solidarité économique et solidarité humaine : défendons Israël autour de nous, dans les conversations avec des non-juifs qui sont aveuglés par les journaux télévisés. Si nous juifs, ne soutenons pas Israël, alors qui va le soutenir ?
 
Ayons une pensée profonde pour les parents de Yohan Zerbib (zikhrono le brakha) et pour tous les pères et mères des soldats tombés au champ d’honneur. Les parents ne devraient jamais enterrer leurs enfants.
 
N’oublions pas aussi le courage des enfants de nos coreligionnaires qui défendent les frontières d‘Israël comme les fils Amzallag, Dahan, Perrez, Menaché, Zini, Cohen, Zelmatti et au futur soldat de Tsahal comme mon fils Samuel.
 
Oui, nous, juifs de France, nous soutenons Tsahal.
 
Oui, nous, juifs de France, nous soutenons le gouvernement de l’Etat d’Israël.
 
Oui, nous, juifs de France, nous soutenons les familles blessées et endeuillées.
 
Oui, nous, juifs de France, nous soutenons Israël.
 
Que D’ieu protège Israël, que D’ieu protège le peuple juif, que D’ieu protège ses soldats.
 
SERGE GUETTA
 
Créteil
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17 août 2006 4 17 /08 /août /2006 15:45

 

 

 

 

 

LA GUERRE DU DÉVOILEMENT.

 Roland Y. Dajoux

Jérusalem

 

 

 

 

 

  Le 12 juillet 2006 a débuté la sixième guerre d’Israël.

On l’a surnommée « la guerre des missiles ». Ce sera aussi, sans doute, la guerre du dévoilement. Dévoilement des véritables enjeux du conflit mais aussi des intentions avouées ou dissimulées des différentes parties.

 

 

 

  Nul ne peut ignorer, à présent que les « parrains » de ce conflit  sont   l’Iran  et  la Syrie, adversaires déclarés d’Israël. Le Président iranien n’a-t-il pas à différentes reprises nier la Shoa et fait des déclarations génocidaires en prétendant vouloir « effacer Israël de la carte du monde » en contradiction flagrante avec l’éthique et les conventions internationales ?

 

 

 

  Le Liban est-il une démocratie libre ou un  état satellite ?

Bien que reconnu par la communauté internationale comme un mouvement terroriste, le Hezbollah a, en effet, des ministres au gouvernement et des députés dans ce pays.

Pourquoi la résolution 1559 des Nations Unis demandant « que toutes les milices libanaises et non libanaises soient dissoutes et désarmées » n’a jamais été appliquée envers le Hezbollah ? Dans quelle démocratie a-t-on vu un « parti politique » disposer d’une milice armée  lui permettant de  devenir un état dans l’état et régner en maître particulièrement sur le sud Liban ?  

 

 

 

   Israël avait quitté le sud Liban en mai 2000. Pendant six années, aux yeux et à la barbe des libanais ou avec leur consentement complice, le Hezbollah a méticuleusement préparé son attaque contre Israël.

Il est clair aujourd’hui que le Hezbollah a reçu de l’Iran une quantité impressionnante de missiles.

Il a bénéficié également d’un financement  sans limite et d’un soutien logistique pour la construction  de rampes de lancement, de bunkers souterrains, de tunnels.

Ces moyens hors du commun mis à la disposition du Hezbollah  prouvent bien que derrière lui se trouvent un ou plusieurs états qui font la guerre à Israël par procuration. A l’instar des souteneurs, c’est dans l’ombre, à l’abri des regards   que la Syrie et l’Iran ont joué leur rôle néfaste. Ce sont eux les véritables belligérants.

 

 

 

 

 

 

  Israël a été attaqué sur son territoire reconnu internationalement et les trois soldats israéliens  ont été enlevés sur le sol israélien.

 

 

 

   Toutes les démocraties dignes de ce nom et les Nations Unis si promptes à condamner Israël n’auraient-elles pas du reconnaître ce casus belli indéniable ?

N’auraient-elles pas du accorder à Israël le droit de légitime défense sans la moindre équivoque et lui apporter un soutien sans réserve ?

Etait-il juste de  condamner l’agressé  au lieu de l’agresseur? 

 

 

 

 

 

 

  Pendant des décennies, les guerres d’Israël ne furent considérées que comme des conflits territoriaux régionaux.

La désinformation permanente de certains médias a contribué à donner d’Israël l’image d’un « occupant des terres palestiniennes ».

On a voulu entretenir le mythe d’un Israël étranger sur sa terre, d’un pays d’essence colonialiste, voire pratiquant « l’apartheid » !  

Ces leitmotive inlassablement répétés comme une litanie étaient devenus les arguments systématiquement avancés par les palestiniens pour poursuivre leur combat et servaient de prétextes pour refuser ou rompre tous les accords de paix avec Israël. 

Pendant des années les pays musulmans et les palestiniens en particulier ont voulu coller à Israël, la seule démocratie de la régions, ces stigmates infamants pour  justifier l’injustifiable : le terrorisme islamique. Israël reste, à leurs yeux, comme un corps étranger dans un Moyen Orient islamisé par le djihad il y a quatorze siècles.

 

 

 

   Va-t-on enfin comprendre que le terrorisme mené au nom de l’islam fondamentaliste est une  véritable guerre de religion ?

 

 

 

  Au-delà d’Israël, c’est en réalité tout l’Occident qui est menacé par ce fanatisme qui prétend vouloir islamiser le monde !

Les démocraties auront-elle la lucidité de s’en rendre compte au lieu d’accuser systématiquement Israël redevenu, une fois de plus, l’éternel coupable, le Juif des Nations ?

 

 

 

 

 

 

  Cette guerre aura révélé aussi, le parti pris de nombreux médias français. Les présentateurs de la  chaîne de télévision nationale française n’ont pas cessé de présenter ce dernier conflit comme « une guerre livrée au Liban » alors qu’Israël a toujours dirigé ses opérations aériennes, maritimes et terrestres contre des positions du Hezbollah, contre ses rampes de lancement de missiles, contre les bunkers souterrains et contre des responsables du Hezbollah.

On reproche à Israël chaque victime civile alors que  le Hezbollah se sert lâchement des civils libanais comme boucliers humains !

On oublie de dire que le seul objectif des missiles envoyés en Israël est de tuer ou de mutiler des civils israéliens.

Lorsqu’on a présenté le drame de Cana, de nombreux médias ont annoncé un nombre   victimes qui s’avérera être le double de la réalité.

Pourquoi a-t- on omis de dire que de nombreux tirs de missiles sont partis précisément de cette agglomération, que des caches d’armes s’y trouvaient et que Tsahal avait envoyé des tracts pour demander à la population civile d’évacuer les lieux.

Le Hezbollah ne s’embarrasse pas de toutes ces précautions lorsqu’il envoie des salves de missiles sur la population civile israélienne. Lorsque ces missiles ont  atteint des arabes israéliens, le Hezbollah s’est excusé et paradoxalement on a entendu certaines de ces victimes accuser Israël et justifier l’action du Hezbollah !!

 

 

 

 

 

 

  Il ne faut pas oublier que lors de son entretien télévisé du 14 juillet 2006, le Président Chirac avait accusé Israël de « vouloir détruire le Liban » et lui avait reproché d’avoir des « réactions disproportionnées » !!

Par contre, il n’avait pas dénoncé le gouvernement libanais qui avait laissé le Hezbollah se développer sur son territoire en dépit de la résolution 1559 de l’ONU.

 

 

 

  L’Histoire retiendra aussi l’étonnante déclaration de Philippe Douste-Blazy lors d’une conférence de presse dans la capitale libanaise : «  Dans la région, il y a bien sûr un pays comme l’Iran, un grand pays, un grand peuple et une grande civilisation, qui est respecté et qui joue un rôle de stabilisation dans la région ».

Cette déclaration révélatrice de la politique partisane du quai d’Orsay inquiète les israéliens et les rende suspicieux sur le rôle d’arbitre que voudrait jouer la France. La résolution 1701 de l’ONU exige une « cessation totale des hostilités », le retrait israélien du Sud Liban et « le désarmement de tous les groupes armés au Liban ».  

L’Onu sera-t-il en mesure d’exiger cette dernière mesure ou tolérera-t-il  son non respect comme ce fut le cas pour la résolution 1559 ?

 

 

 

 

 

 

 

  Enfin, cette guerre aura permis au peuple d’Israël de se retrouver solidaire, de montrer son courage et sa capacité de surmonter toutes les épreuves. Pendant la guerre, l’opposition politique menée par Biniyamin Netanyahu a  apporté avec dignité son soutien au gouvernement.

Les premiers discours de notre Premier Ministre Ehoud Olmert ont été salués par l’ensemble du pays.

Par contre son « dérapage » sur sa détermination de poursuivre la mise en œuvre sa politique de désengagement  unilatéral en Judée et Samarie a jeté un froid dans l’opinion publique israélienne.

Malgré ses excuses, le mal était fait et l’idéologue a été démasqué. Le glas de Kadima va-t-il bientôt sonner ?

 

 

 

  Après les guerres d’Israël, des commissions d’enquêtes sont souvent diligentées afin de rechercher les  responsabilités et tirer les conséquences.

Cette guerre s’est terminée sans le retour des soldats israéliens kidnappés. 

La « victoire » auto proclamée par le Hezbollah et les pays musulmans laisse, au sein du peuple d’Israël un goût amer d’inachevé et la possibilité d’une prochaine offensive  qui semble, hélas se profiler dans un avenir pas très lointain.

 

 

 

  Cette guerre des missiles aura-t-elle au moins le mérite de montrer à l’Occident le vrai visage du terrorisme islamique et lui faire prendre conscience d’un danger qui menace toutes les vraies démocraties.

 

 

 

  L’Islam fondamentaliste est le défi du siècle. Qui, en dehors d’Israël aura le courage de relever ce défi vital pour l’Occident ?

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Roland Y. Dajoux

 Jérusalem

 daju@netvision.net.il

 

 

 

 

 

 

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17 août 2006 4 17 /08 /août /2006 15:32

 

Le chat qui a franchi la frontière

Par Amir Kidon

 

   

Une vue peu commune a été vue il y a quelques jours, avec la sortie des forces de brigade de parachutiste du Liban :

un des soldats de réservation de brigade portait, avec tous son équipement et arme lourds, un chaton blanc.

« Sur le chemin de nouveau au territoire israélien que nous avons traversé le village de Kauzer, » a dit le soldat, « et toute la soudain j'ai vu un chaton sortir d'une des maisons.

Après que quelques secondes j'aie réalisé on le blesse et que son audition a été blessée.

Je l'ai pris et l'ai porté six kilomètres, jusqu'à ce que nous ayons atteint le territoire israélien. J'ai décidé qu'il mérite un meilleur futur.

Après tout, il n'est pas son défaut que la guerre a éclaté. »

La première chose le chat et son nouveau propriétaire a fait ensuite avoir franchi la frontière dans le territoire israélien était de partager la viande en boîte militaire.

Le chat a été appelé Kauzer par son nouveau propriétaire.

 

Photo : Dan Bronfeld

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17 août 2006 4 17 /08 /août /2006 11:00

L'article a été traduit en Français par un logiciel :

 

Dans la traduction
Il faudra comprendre :
Film encreur = Forces de Défense d'Israël
Poteau = Poste
Réservoir = Char

 

 

 

 

 

 

Affichage des armements de Hezbollah

 

Armes antichar employées par Hezbollah

 

De diverses armes employées par l'organisation de terreur de Hezbollah ont été exhibées aujourd'hui à la base militaire de Kirya à Tel Aviv. 

Ces armes ont été employées par Hezbollah contre des forces de film encreur fonctionnant au Liban et pour viser les civils israéliens dans les villes et les communautés de l'Israel nordique. 

Parmi les armes exhibées aujourd'hui qui étaient précédemment dans la possession de Hezbollah étaient Fajr 3 missiles, morceaux de fusées de 302 millimètres, détonateurs sans fil, et un grand nombre de circuits optiques.

Fusées, armements antichar, circuits optiques et équipement de terreur

L'affichage a été classé par catégorie dans quatre groupes.  Colonel A., le dirigeant de branche d'intelligence responsable de l'exposition, a décrit les différentes catégories des armements.

Premier groupe - missiles : Exemples des divers types de fusées aux lesquelles Hezbollah a mises le feu, par les milliers, contre l'avant à la maison israélien depuis que le combat a commencé. 

Certaines de ces fusées sont de fabrication iranienne ou syrienne, et ont été fournies par ces pays à Hezbollah.

Deuxième groupe - artillerie antichar : Armes antichar comprenant une partie qui ont été employées pour effectuer le kidnapping de deux soldats israéliens au Liban, comme des armements saisis par des forces de film encreur pendant les recherches des villages et des maisons et pendant les services terrain normaux des forces. 

Comme les missiles au-dessus de certaines de ces derniers, aussi, ont été fabriqués en l'Iran ou Syrie et alors donnés à Hezbollah. 

D'autres sont de la fabrication russe, sont apparemment fournis à la Syrie et après donnés par la Syrie à Hezbollah. 

En outre été montrées à cette station ont des fusées avancées utilisées pour attaquer les véhicules de combat blindés de film encreur.

Troisième groupe - systeme optique : Les dispositifs ont trouvé quand les forces de film encreur ont découvert une salle de guerre de Hezbollah dans mis A-Jbel. 

Le poteau d'observation, qui avait été établi à l'intérieur d'une maison privée, a contenu une collection diverse d'instruments comprenant des dispositifs de jour et de nuit-vision et des appareils-photo télécommandés.

Quatrième groupe - outils, explosifs, et détonateurs de terreur :

Des armements de Hezbollah qui n'ont pas été acquis au cours du dernier mois, mais plutôt avaient été saisis par des forces de film encreur pendant la dernière offensive de Hezbollah.

Concernant où les armes avaient été trouvées, colonel A. a expliqué qu'elles avaient été acquises dans divers secteurs :

« Les fusées ont été prises de l'intérieur de l'état de l'Israel, commençant par les fusées qui ont été mises le feu des fusées à Kiryat Shmona, à Nahariya et à Shlomi et à inclure mises le feu à Haïfa, Afula et secteurs plus loin en dedans. 

Les missiles et l'équipement antichar d'observation ont été trouvés dans les secteurs occidentaux, orientaux et centraux et ont été apportés dedans par des forces d'infanterie, d'armure et d'ingénieur situées dans les villages. 

Chaque jour additionnel nous trouvons les armements additionnels, partie dont nous apportons au pays pour la surveillance et pour améliorer notre efficacité. »

 
Les armes de Hezbollah ont montré hier

Svp clic ici pour télécharger la vidéo

Participation significative et délibérée par l'Iran et la Syrie

« Nous avons su la grande majorité de l'équipement de la surveillance continue [de l'organisation de Hezbollah] et de ses possibilités ou de la surveillance de l'Iran et de la Syrie. 

Nous avons ici 220 - et les morceaux de fusées de 302 millimètres qui sont des exemples des fusées syriennes, et les fusées de 122 millimètres qui ont été fournies par l'Iran et la Syrie, » ont indiqué colonel A.

 

« En outre avec antichar, il est possible de voir le Sajr régulier et vieux lequel nous savons, y compris ses mises à niveau, et missiles antichar avancés plutôt [Russe] Fagot et Milan, qui sont connus à la branche d'intelligence. » 

Colonel A. a précisé qu'un arrangement des menaces qu'ils font face contribue à la conception de l'armure et à d'autres mécanismes défensifs utilisés sur l'équipement de film encreur. 

En effet dit-il « il peut voir que la majeure partie de l'équipement a combattu au Liban, a survécu en bon état, et a continué à combattre. »

Colonel A. a souligné la participation de la Syrie et de l'Iran en armant Hezbollah. 

« Nous avons trouvé les dispositifs qui sont fabriqués seulement en Syrie. 

En outre, sur l'affichage sont les dispositifs antichar construits en d'autres nations qui, comme nous les comprenons, ont été transférées à la possession de Hezbollah par la Syrie ou l'Iran. » 

Il a continué, « montrées ici sont les fusées de Fajr qui ont été fabriquées en à l'Iran et certainement ont été puis transférées à Hezbollah par l'Iran, et il est possible de voir ceci de l'inscription en avant sur le dos des fusées, qui soutiennent le symbole de la fabrication iranienne de militaires.

 

L'article original en Anglais :

 

 

 

 

 

 

Display of Hezbollah Weaponry
Anti-tank weapons used by Hezbollah
 

Various weapons used by the Hezbollah terror organization were exhibited today at the Kirya military base in Tel Aviv.  These weapons were used by Hezbollah against IDF forces operating in Lebanon and to target Israeli civilians in the cities and communities of northern Israel.  Among the weapons exhibited today that were previously in the possession of Hezbollah were Fajr 3 missiles, pieces of 302-mm rockets, wireless detonators, and a large number of optical devices.

Rockets, anti-tank weaponry, optical devices and terror equipment

The display was categorized into four groups.  Colonel A., the Intelligence Branch officer responsible for the exhibition, described the different categories of weaponry.

First group - missiles: Examples of the various types of rockets that Hezbollah has fired, by the thousands, against the Israeli Home Front since the fighting began.  Some of these rockets are of Iranian or Syrian manufacture, and were supplied by these countries to Hezbollah.

Second group - anti-tank ordnance: Anti-tank weapons including some that were used to carry out the kidnapping of two Israeli soldiers to Lebanon, as well as weaponry seized by IDF forces during searches of villages and houses and during the course of the forces' normal field operations.  Like the missiles above some of these, too, were manufactured in Iran or Syria and then given to Hezbollah.  Others are of Russian manufacture, apparently supplied to Syria and afterwards given by Syria to Hezbollah.  Also shown at this station were advanced rockets used to attack IDF armored fighting vehicles.

Third group - optics: Devices found when IDF forces discovered a Hezbollah war room in Mis A-Jbel.  The observation post, which had been built inside a private house, contained a diverse collection of instruments including day- and night-vision devices and remote-controlled cameras.

Fourth group - terror tools, explosives, and detonators: Hezbollah weaponry that was not acquired over the last month, but rather had been seized by IDF forces during Hezbollah's last offensive.

Concerning where the weapons had been found, Colonel A. explained that they had been acquired in various areas: "The rockets were taken from inside the State of Israel, starting with the rockets that were fired at Kiryat Shmona, Nahariya and Shlomi and including rockets fired at Haifa, Afula and areas farther within.  The anti-tank missiles and observation equipment were found in the western, eastern and central sectors and were brought in by infantry, armor and engineer forces located in the villages.  On every additional day we find additional weaponry, part of which we bring to the country for surveillance purposes and to improve our effectiveness."

 
Hezbollah weapons displayed yesterday

Please click here to download video

Significant and deliberate involvement by Iran and Syria

"We knew about the vast majority of the equipment from continuous surveillance of the [Hezbollah] organization and its capabilities or from surveillance of Iran and Syria.  We have here 220- and pieces of 302-mm rockets that are examples of Syrian rockets, and 122-mm rockets that were supplied both by Iran and Syria," said Colonel A.

"Also with anti-tank, it is possible to see the regular and the old Sajr that we know about, including its upgrades, and advanced anti-tank missiles more like the [Russian] Fagot and Milan, which are known to the Intelligence Branch."  Colonel A. pointed out that an understanding of the threats they face contributes to the design of armor and other defensive mechanisms used on IDF equipment.  Indeed, he said, "it can be seen that most of the equipment fought in Lebanon, survived in good condition, and continued to fight."

Colonel A. stressed the involvement of Syria and Iran in arming Hezbollah.  "We found devices that are manufactured only in Syria.  In addition, on display are anti-tank devices manufactured in other nations that, as we understand it, were transferred to Hezbollah's possession by Syria or Iran."  He continued, "shown here are Fajr rockets that were manufactured in Iran and were definitely then transferred to Hezbollah by Iran, and it's possible to see this from the prominent marking on the back of the rockets, which bear the symbol of Iranian military manufacture.

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17 août 2006 4 17 /08 /août /2006 10:37

 

 

L'article a été traduit en Français par un logiciel :

  

La mère des réservistes

   

Par Amir Kidon

Liat principal Shavo, 27 années, le dirigeant en chef d'administration d'Adjutancy de parachutistes, et mère à une année et vieil enfant de quatre mois, n'a pas imaginé qu'elle passerait le mois dans une salle de guerre près de la frontière nordique, de laquelle les dirigeants de la brigade de parachutistes ont contrôlé la guerre.

« Je suis ici des jours et les nuits avec la connaissance que notre brigade est rédigée et est située à l'intérieur de du Liban, y compris le commandant de brigade, » indique Liat.

 « C'est une brigade merveilleuse composée de dessus de la ligne soldats ; tout le monde ici donne leur coeur et âme de sorte que les soldats retournent à la maison sans risque et de sorte que les missions soient accomplies comme nécessaires. »

« Les téléphones ne cessent pas de sonner »

« Depuis le jour quand les deux soldats de réservation ont été enlevés la brigade était sur l'alerte pour rédiger ses soldats à l'effort, » dit Shavo principal.

 « Jeudi on l'a décidé que de rédiger la brigade.

Dans le commencement nous avons rédigé les commandants, et dimanche nous avons débuté une pleine ébauche de la brigade.

En la première semaine, les soldats ont subi la formation continue et les commandants ont appris leurs missions et ont traité des combats de gestion.

Ma responsabilité rédigeait les soldats, » elle s'ajoute.

« L'ébauche a été conduite d'une façon douce et rapide due à la motivation élevée parmi nos soldats.

En les premiers jours le téléphone n'a pas cessé de sonner avec des personnes appelant de l'extérieur du pays, qui a voulu enrôlent, et les gens d'Israel qui n'ont pas été rédigés dans l'ébauche de réservations de secours, et ont voulu joindre l'effort.

Il a vraiment chauffé mon coeur pour voir combien de volontaires ont voulu aider, et la motivation parmi les soldats.

 

 

« La plupart des forces sont parties »

La brigade de réservations de parachutistes a une longue histoire des activités opérationnelles.

En dernières années, la brigade a pris un mur défensif en fonction de grande partie, dans des opérations continues dans Judea et Samaria, et en derniers jours avait fonctionné sans s'arrêter au Liban méridional.

La grande fierté de la brigade était la mission pour conquérir la vieille ville pendant la guerre de six jours.

Les mots inoubliables du commandant de brigade du temps, colonel Mota Gur, « le bâti de temple est dans des nos mains, » donnent toujours à des parachutistes des soldats de brigade inspiration.

 « La plupart des forces sont déjà parties, et on s'attend à ce que le repos sorte le Liban en jours suivants, » conclut Shavo principal. « Leurs familles les attendent impatiemment dans leurs maisons. »

 

 

 

 

L'article original en Anglais :

 

The Reservists' Mother
   

By Amir Kidon

Major Liat Shavo, 27 years old, the Chief Paratroopers Adjutancy Administration Officer, and mother to a year and four month old child, did not imagine that she would be spending the month in a war room close to the northern border, from which officers of the Paratroopers Brigade managed the warfare. "I am here days and nights with the knowledge that our brigade is drafted and is situated inside of Lebanon, including the brigade commander," says Liat. "This is a wonderful brigade composed of top of the line soldiers; everybody here gives their heart and soul so that the soldiers will return home safely and so that the missions will be completed as needed."

"The phones do not stop ringing"

"Since the day when the two reserve soldiers were kidnapped the brigade was on alert to draft its soldiers to the effort," says Major Shavo. "On Thursday it was decided to draft the brigade. In the beginning we drafted the commanders, and on Sunday we commenced a full draft of the brigade. In the first week, the soldiers underwent continuous training and the commanders learned their missions and dealt with managing combats. My responsibility was drafting the soldiers," she adds. "The draft was conducted in a smooth and quick manner due to the high motivation among our soldiers. In the first days the phone did not stop ringing with people calling from outside the country, who wanted enlist, and people from Israel who were not drafted in the emergency reserves draft, and wanted to join the effort. It truly warmed my heart to see how many volunteers wanted to help, and the motivation among the soldiers.

"Most of the forces have left"

The Paratroopers Reserves Brigade has a long history of operational activities. In the last years, the brigade took a large part in Operation Defensive Wall, in continuous operations in Judea and Samaria, and in the last days has been operating without stopping in southern Lebanon. The great pride of the brigade was the mission to conquer the Old City during the Six Day War. The unforgettable words of the brigade commander of the time, Colonel Mota Gur, "The Temple Mount is in our hands," still give Paratroopers Brigade soldiers inspiration. "Most of the forces have already left, and the rest are expected to exit Lebanon in the next days," concludes Major Shavo. "Their families await them anxiously in their homes."

 

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16 août 2006 3 16 /08 /août /2006 18:33

 

 

 

YOHAN ZERBIB

 
TSAHAL

 

YOHAN ZERBIB, L'ENGAGEMENT JUSQU'AU BOUT
Monté en Israël il y a quelques années, ce jeune français de 22 ans a trouvé la mort au Sud-Liban dans des combats avec le Hezbollah. Une foule immense lui a rendu hommage à Ashdod, lors de son enterrement.
 

Durée : 3'32
Date : 16 août 2006

Cliquer ici :
Plus d'info 
 
 
 autre reportage

Sur le site de TF1

http://videos.tf1.fr/infos/jt/0,,3322127,00-liban-guerre-vecue-dans-kibboutz-proche-front-.html

 

Si difficultés procédé ici :

http://tf1.lci.fr/infos/monde/?trk=1&e=2

Allez sur Infos JT 13 / 20 H en Vidéo

 

 Choisissez le 6 AOUT 2006 et 20 H puis OK

 

 Cliquer sur la droite :

Liban la guerre vécue dans un Kibboutz

Dans le reportage, apres une minute,

nous voyons le jeune Yoann Zerbib,

donner ses impressions sur l'idéologie du hezbolah ...

 

 
 
 
SOCIETE Plus d'info 

MARIAGES EN SERIE
Une cinquantaine de couples originaires du nord du pays se sont unis pour le meilleur et pour le pire à Tel Aviv. Une cérémonie peu conventionnelle pour ces jeunes israéliens qui avaient été contraints de repousser leur mariage du fait des bombardements du Hezbollah.

Durée : 1'18
Date : 16 août 2006

 
 
 

 
Politique Plus d'info 

DEBAT SUR LA GUERRE A LA KNESSET
Alors que le cessez-le-feu est entré en vigueur, la Knesset s'est réunie lundi pour débattre de la guerre entre Israël et le Hezbollah. La réunion a marqué le réveil de l'opposition et le retour de Benyamin Netanyahou.

Durée : 2'41
Date : 16 août 2006

 
 
 
 
TSAHAL Plus d'info 

MISSION ACCOMPLIE POUR LES DRUZES D'ISRAËL
L'unité druze de l?armée israélienne est revenue du Liban après avoir livré combat pendant un mois. Elle présente la particularité de ne pas avoir eu un seul blessé dans ses rangs.

Durée : 2'13
Date : 16 août 2006

 
 
 
 
SOCIETE Plus d'info 

LA COLERE DES FAMILLES
Les proches des soldats israéliens kidnappés par le Hezbollah ne cache plus leur mécontentement. La guerre au Liban n'a pas permis d'obtenir leur libération et l'inquiétude est plus que jamais de mise.

Durée : 2'29
Date : 16 août 2006

 

 
 
DOCUMENT Plus d'info 

LA GUERRE EN IMAGES
Infolive.tv vous propose un assemblage d?images qui ont marqué le conflit entre Israël et le Hezbollah. De Kyriat Shmona à Beyrouth, des soldats de Tsahal aux miliciens chiites, retour sur un mois de guerre.
 

Durée : 2'20
Date : 14 août 2006

 

 

 
 
DOCUMENT Plus d'info 

LES CONFESSIONS D'UN TERRORISTE
Infolive.tv vous livre l'interview du combattant du Hezbollah qui a été capturé il y a quelques jours par Tsahal au Liban et qui se trouve impliqué dans l'enlèvement des soldats israéliens. Il raconte le fonctionnement du Hezbollah.

Durée : 6'49
Date : 8 août 2006

 

 

 
 
DOCUMENT Plus d'info 

VIDEO CHOC : VIOLATION DES DROITS DE L?HOMME
EN TERRITOIRE PALESTINIEN
Images de l'exécution sommaire d'un Palestinien soupçonné d?avoir transmis des informations à Israël. Bien que choquante, cette justice de la rue est courante dans une société palestinienne rongée par la violence.
 

Date : 0'59
Durée : 14 août 2006

 

 

 
 
ANALYSES Plus d'info

L'ARMEE IRANIENNE EST AU LIBAN
Ken Timmerman, expert en affaires iraniennes, revient pour Infolive.tv sur le conflit entre Israël et le Hezbollah. Il prétend que 1.000 à 2.000 gardiens de la révolution iranienne se trouve au coté de la milice chiite pour combattre Tsahal.

Durée : 5'09
Date : 8 août 2006

 
 
 
 
ANALYSES Plus d'info

JERROLD KESSEL
« ISRAËL AU CARREFOUR DE TOUS LES DANGERS »
Notre éditorialiste, ancien correspondant de CNN à Jérusalem, revient sur l?entrée des forces israéliennes au Liban. Faute d'intervention efficace de la communauté internationale, il craint que Tsahal ne s'enlise dans un conflit qui pourrait bien s'élargir.

Durée : 6'08
Date : 10 août 2006

 
 
 
 
ANALYSES Plus d'info

LA STRATEGIE DE TSAHAL AU LIBAN
Trois semaines de conflit avec la milice du Hezbollah permettent de mieux cerner les moyens utilisés par l'armée israélienne sur le terrain. Face à une guérilla extrêmement bien rodée aux techniques de combat urbain, Tsahal tente d?adapter sa force de frappe.

Durée : 2'31
Date : 4 août 2006

 

 

 
 
Insolite Plus d'info

IMAGES DE GUERRE
Infolive.tv vous propose un assemblage de photos vous montrant la réalité de la guerre, vue du coté des civils, israéliens comme libanais.

Durée : 2'42
Date : 13 aout 2006

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16 août 2006 3 16 /08 /août /2006 15:08

 

 lefigaro.fr
L'effroi de l'Iran et la mystique de l'imam caché

Par Semih Vaner,

 

directeur de recherche au Centre d'études et de recherches internationales (FNSP-Paris),

directeur des Cahiers d'études sur la Méditerranée orientale et le monde turco-iranien (Cemoti).

 le 16 août 2006 

 

L'Iran fait peur, semble-t-il. Il ferait peur déjà sans l'arme nucléaire, alors imaginez «avec»...

 La peur, mauvaise conseillère, est de l'ordre de l'irrationnel. Trois siècles après Montesquieu et Bodin, il est grand temps d'en finir avec notre logique de l'«Oriental» éternellement et inéluctablement condamné au «despotisme».

Ne mourons pas toutes et tous, idiots, surtout si nous sommes dans la recherche universitaire et la presse. Sortons aussi de l'outrecuidance de Boulanger, au XVIIe siècle, selon qui «l'histoire nous montre l'Europe toujours brave, toujours jalouse de sa liberté».

Et ce, d'autant que, l'émergence et la domination de l'Amérique ont compliqué davantage les choses...

 
Et demandons-nous : pourquoi donc l'Iran nous inspire-t-il tant d'effroi, de fantasmes ?

 

Trois raisons sont vraisemblablement à leur origine : la nature du régime iranien que nous avons tendance à qualifier au mieux de «théocratique», au pire de régime «des mollahs» ; la détention probable par Téhéran de l'arme nucléaire ; la contestation par cet acteur des intérêts occidentaux, essentiellement américains, dans la région et, plus largement, de l'ordre régional, qui se manifeste souvent en termes d'antisionisme, voire chez certains dirigeants, d'antisémitisme.


 
Le drame politique de l'Iran, c'est qu'il n'y existe pas de forces politiques «démocratisantes» puissantes et bien organisées. Le clergé constitue, malgré tout, la force possédant la plus grande assise idéologique, financière et, en fin de compte, sociale, en un pays sans véritable tradition pluraliste et compétitive (contrairement à la Turquie). La tendance de l'Iran à l'isolationnisme a probablement un rapport avec le chiisme, tendance minoritaire dans l'islam, prégnante et rebelle aussi ailleurs au Proche-Orient, notamment au Liban et en Syrie.

L'idéologie du régime fait que Téhéran apportera sans doute plus ou moins ouvertement ou plus ou moins secrètement son soutien aux Palestiniens et aux Syriens. Les questions azérie et kurde seront, comme jusqu'à présent, habilement occultées et évacuées.
 
La «voie chinoise», outre le fait qu'elle écarte la démocratisation du régime et se trouve en contradiction avec la rhétorique de democracy, reste hautement improbable en Iran. Les investissements économiques et financiers qu'elle demande se heurteraient à l'antioccidentalisme des conservateurs qui dominent le régime.

Ce n'est d'ailleurs pas par hasard que Téhéran fait appel pour ses gros contrats au Japon, considéré implicitement comme un modèle à suivre, car il a réussi la synthèse entre tradition, respect de la culture et développement économique. Une ouverture économique de Téhéran aux Etats-Unis s'accompagnerait inéluctablement d'une ouverture politique, via la diaspora de Los Angeles, qui heurterait les intérêts du clan au pouvoir. L'hypothèse selon laquelle, les conservateurs, après avoir coupé l'herbe sous le pied des réformateurs, entreprendraient maintenant eux-mêmes des réformes, paraît quelque peu optimiste.


 
Le système parlementaire de la République islamique, tel qu'il fonctionne actuellement, en reflétant avant tout le jeu des factions cléricales rivales, n'autorise pas pour l'heure une transition politique de type démocratique.

D'un autre côté, bien sûr, on aurait tort pour autant d'oublier que l'Iran est l'une des sociétés musulmanes qui, avec la Turquie et le Maroc – mais d'une tout autre manière que ces derniers –, est la plus profondément traversée par l'idée démo cratique.


 
Concernant le nucléaire, qu'il s'agisse des États-Unis, d'Iran, de la Corée du Nord, du Pakistan ou d'Israël, il n'est jamais très rassurant de voir un État détenir cette arme épouvantable, comme du reste les armes dites conventionnelles pourtant de plus en plus destructrices. Il n'est jamais totalement sûr que tel ou tel État l'utiliserait, toujours et sans faille, pour le bien de l'humanité, pour la vertu, la liberté ou la raison, et tel autre pour le mal, la destruction ou la déraison : les frontières entre ces notions sont parfois floues et discutables.

Pour autant, en l'occurrence, la politique parfois simpliste et manichéenne, à coup sûr maladroite des dirigeants iraniens est de nature à inspirer quelques inquiétudes. Mais l'erreur c'est que l'antioccidentalisme du régime actuel iranien est souvent jugé à l'aune de son attitude vis-à-vis d'Israël, vite ramenée à de l'antisémitisme.

Or ce dernier n'a pas évolué dans le même contexte que l'occidental : contrairement à l'Allemagne, à la Pologne, à la France, les sociétés musulmanes sont avant tout des héritiers des empires et qui ont mis en pratique soit la laïcité autoritaire, soit «la laïcité du permis» et longtemps étrangers au modèle de l'État-nation de facture européenne, d'importation heureusement tardive. L'Iran est aujourd'hui encore réfractaire à l'ethnicisation de sa politique.
 
Si le régime iranien est aujourd'hui aussi esseulé, la politique américaine dans la région n'y est pas étrangère. Comment demander aux Iraniens d'oublier l'épisode de Mossadegh en 1951, un tournant qui aurait pu être pourtant décisif dans la vie démocratique d'Iran du XXe siècle, et la réaction brutale de la CIA qui a vu dans la nationalisation du pétrole, une menace pour les intérêts américains ?

Comment expliquer l'attitude conciliante des Etats-Unis envers Riyad dont la politique est infiniment plus conforme aux préceptes de la religion que celle de Téhéran ? Prenons garde, dès lors, à ne pas contribuer davantage à l'isolement et à la diabolisation de l'Iran : la seule politique raisonnable, de la part des Européens, avant que ce ne soit trop tard, c'est de faire le maximum, sans céder sur les valeurs de la démocratie et des droits de l'homme, pour maintenir le dialogue avec ce pays d'histoire millénaire et de culture, et pour aider coûte que coûte à son intégration régionale, voire internationale.
 
Dans un récent article intitulé «22 août», l'illustre Bernard Lewis attire l'attention sur le fait que, dans l'islam, de même que dans le judaïsme et le christianisme, certaines croyances portent sur une bataille cosmique marquant la fin des temps – Gog et Magog, l'Antéchrist, Armageddon et, pour les musulmans chiites, le retour tant attendu de l'Imam caché, qui doit déboucher sur la victoire finale des forces du bien sur celles du mal, quelle qu'en soit la définition.

Il est évident, conclut l'islamologue, que Mahmoud Ahmadinejad et ses adeptes croient que ces temps sont venus et que la lutte finale est déjà entamée, même bien avancée. Elle pourrait même avoir une date précise, mentionnée par plusieurs indications du président iranien sur sa réponse finale aux États-Unis sur la question nucléaire : le 22 août.
 
Quelle est la signification du 22 août ? En 2006, le 22 août correspond, dans le calendrier islamique, au 27e jour du mois de Rajab de l'année 1427. Or, pour beaucoup de musulmans, la tradition veut que, cette nuit-là, le prophète Mahomet enfourcha le cheval ailé Buraq pour se rendre d'abord à la «mosquée la plus éloignée», usuellement considérée comme se situant à Jérusalem, puis au paradis, avant d'en revenir.

Cela peut sans doute être considéré comme une date appropriée pour mettre un terme apocalyptique à l'existence d'Israël et, si nécessaire, du reste du monde. La fin de l'article de Lewis est toutefois relativement prudente... et rassurante : «Il n'est pas certain du tout qu'Ahmadinejad prépare une telle opération cataclysmique pour le 22 août précisément.»
 
 
(1) Bernard Lewis, «August 22, Does Iran have something in store ?», Wall Street Journal, 8 août 2006.

 

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