Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

PrÉSentation

  • : La Chaine d'Union
  • : Lettre d'actualité, avec un apport de symbolisme, et de spiritualité, accés le plus souvent sur un axe Moyen- Orient, Europe, et Amérique du Nord.
  • Contact

Recherche

Archives

10 août 2006 4 10 /08 /août /2006 18:54

 

L'article a été traduit en Français par un logiciel :

 

Dans la traduction

en lisant "Film encreur"

il faudra comprendre : Les  Forces de Défense d'Israël

 

 

Les  Forces de Défense d'Israël  ont tué les fonctionnaires militaires islamiques d'infrastructure de Jihad

Photo d'archives : Porte-parole de film encreur
 

Dans un joint GSA et l'activité de forces de film encreur aujourd'hui (mercredi 9/8/6), les forces ont tué Mahamd Maged Ahmad Atik et Amjed Saaid Ahmed Ajami, fonctionnaires de l'infrastructure militaire islamique de Jihad, de l'infrastructure la plus dangereuse dans Judea et de Samaria 

 

L'infrastructure militaire islamique de Jihad est une infrastructure mortelle qui est responsable de la plupart des bombardements de suicide exécutés en Israel entre 2005 et 2006,

parmi eux le bombardement de suicide à la gare routière centrale à Tel Aviv en avril 2006,

l'attaque de terreur à un centre commercial dans Netanya en décembre 2005,

l'attaque de terreur au marché dans Hedera en octobre 2005,

une attaque additionnelle de terreur à un centre commercial dans Netanya en juillet 2005,

et une attaque de terreur à la boîte de nuit de « étape » à Tel Aviv en février 2005.

Les deux chefs ont eu une expérience étendue avec les explosifs se réunissants et localiser des bombardiers de suicide,

et en jours passés avaient travaillé au-dessus de la planification et de l'exécution d'une attaque de terreur dans le homefront israélien.

Afin d'exécuter l'attaque de terreur ils ont été en contact avec les sièges sociaux islamiques de Jihad en Syrie et avec les autorités de Hezbollah qui avaient serré les chefs d'infrastructure effectuer l'attaque.

Mahamd Maged Ahmad Atik :

Mahamd Maged Ahmad Atik, soutenu en 1978, à l'origine de Borkin, est connu pour être impliqué en dirigeant des attaques de terreur depuis 2003, et a été lié à diriger des attaques de terreur aux cibles israéliennes.

Selon l'information mise à jour reçue en Israel, la terreur attaquée a été censée être exécutée dans le homefront israélien en jours suivants, et son contrecarrer a perturbé le plan.

Amjed Saaid Ahmed Ajami :
Amjed Ajami, vingt années, est un terroriste voulu depuis mai de 2005.

Pendant un certain temps il s'est caché dans des sièges sociaux de forces spéciales dans Tulkarm et récemment a été lié à localiser des bombardiers de suicide et à diriger des attaques de terreur aux cibles israéliennes.


Pendant la dernière année et une moitié il a été rédigé un certain nombre de fois par l'infrastructure militaire islamique de Jihad dans Samaria nordique afin d'effectuer des attaques de terreur dans le homefront israélien.

 

 En juin d'Amjed 2006 Ajami a augmenté son activité militaire en tant qu'élément de son service dans l'infrastructure, et a été impliqué dans la planification et la rédaction des terroristes pour l'exécution d'un bombardement de suicide dans le homefront israélien.

 

L'article original en Anglais :

  

IDF Killed Islamic Jihad Military Infrastructure Officials
Archive photo: IDF Spokesperson
 

In a joint GSA and IDF Forces activity today (wednesday 09/08/06), the forces killed Mahamd Maged Ahmad Atik and Amjed Saaid Ahmed Ajami, officials of the Islamic Jihad military infrastructure, the most dangerous infrastructure in Judea and Samaria 

The Islamic Jihad military infrastructure is a fatal infrastructure which is responsible for most suicide bombings executed in Israel between 2005 and 2006, among them the suicide bombing at the central bus station in Tel Aviv in April 2006, the terror attack at a shopping mall in Netanya in December 2005, the terror attack at the market in Hedera in October 2005, an additional terror attack at a shopping mall in Netanya in July 2005, and a terror attack at the "Stage" nightclub in Tel Aviv in February 2005.

The two leaders had extensive experience with assembling explosives and locating suicide bombers, and in the past days have been laboring over the planning and execution of a terror attack in the Israeli homefront. In order to execute the terror attack they have been in contact with the Islamic Jihad headquarters in Syria and with Hezbollah authorities who have been pressing the infrastructure leaders to carry out the attack.

Mahamd Maged Ahmad Atik:

Mahamd Maged Ahmad Atik, born in 1978, originally from Borkin, is known to be involved in directing terror attacks since 2003, and has been linked to directing terror attacks at Israeli targets. According to updated information received in Israel, the terror attacked was supposed to be executed in the Israeli homefront in the following days, and its thwarting disrupted the plan.

Amjed Saaid Ahmed Ajami:
Amjed Ajami, twenty years old, is a wanted terrorist since May of 2005. For some time he hid in Special Forces headquarters in Tulkarm and lately has been linked to locating suicide bombers and to directing terror attacks at Israeli targets.
In the past year and a half he was drafted a number of times by the Islamic Jihad military infrastructure in northern Samaria in order to carry out terror attacks in the Israeli homefront. In June of 2006 Amjed Ajami increased his military activity as part of his service in the infrastructure, and was involved in the planning and drafting of terrorists for the execution of a suicide bombing in the Israeli homefront.

Partager cet article
Repost0
10 août 2006 4 10 /08 /août /2006 18:36

 

Les mérites de la quadrature du cirque diplomatique


Par Sébastien Castellion

phalanges
© Metula News Agency



Les Français, quant à eux, veulent nuire au régime syrien et libérer le Liban de son influence

Autorisation de diffusion à la Chaine d'Union N° : UBR3434100806JT

 

 

 

 

 

 

Les mérites de la quadrature du cirque diplomatique

Par Sébastien Castellion
© MetulaNewsAgency
 

Pendant que Tsahal s’apprête enfin, après y avoir été autorisée hier, à engager l’opération de grande envergure qui est sa dernière chance de remporter une victoire décisive sur les islamo-fascistes, les puissances réunies au siège des Nations Unies à New York s’échinent à se mettre d’accord sur les termes de la résolution du Conseil de sécurité qui marquera officiellement, et pour la première fois de la guerre en cours, l’opinion de la prétendue « communauté internationale ».

 

Les deux principales puissances dans la préparation de ce texte sont, depuis une semaine, les Etats-Unis et la France. Dimanche, ces deux puissances étaient parvenues à un texte commun. Après une contre-proposition de la Ligue arabe déposée mardi, les deux Etats ont tous deux accepté de revoir le texte initial, mais ils sont en désaccord sur l’ampleur des modifications à apporter.

 

Quitte à décevoir ceux qui, des deux côtés de l’Atlantique, voient dans l’Amérique et la France deux principes fondamentalement opposés, les désaccords actuels ne portent pas sur l’essentiel mais sur des nuances, certes importantes, comme toutes les nuances diplomatiques. L’Amérique et la France sont toutes deux d’accord sur les principes : l’ONU doit envoyer un appel à l’arrêt des hostilités, avec une instruction particulière de modération en direction d’Israël. Cette instruction n’ira cependant pas jusqu’à demander, comme l’exigeaient les Arabes, un retrait immédiat des troupes israéliennes du Liban. La proposition libanaise d’envoyer 15.000 soldats pour contrôler le territoire du Sud Liban deviendra le centre de la résolution de l’ONU. Cette force libanaise recevra le soutien d’une force internationale, dans laquelle la France devrait jouer un rôle central.

 

Les désaccords portent principalement sur trois points : la date du retrait des troupes israéliennes (à l’arrivée de l’armée libanaise, comme le veulent les Français, ou au moment de l’arrivée de la force internationale, comme le veulent les Américains) ; la question de la continuité entre la force future et la FINUL actuelle : les Etats-Unis sont contre, la France est pour ; et la rédaction exacte de l’appel à l’arrêt des violences, notamment en direction d’Israël. Sur ce point, les Etats-Unis sont prêts à donner de la voix ― Bush l’a déjà fait hier en rappelant que les Etats-Unis ne « veulent pas d’escalade » ― tandis que les diplomates français n’avaient pas du tout l’intention d’exiger, comme la France l’avait d’abord fait, que la résolution provisionne un « cessez-le-feu immédiat », ce qui indiquerait, en pratique, que l’ONU demanderait aux Hébreux de se laisser canarder sans réagir.

 

Certes, Chirac a repris hier cette formule du « cessez-le-feu immédiat », que la France avait abandonnée la semaine dernière et que les Arabes ont revendiquée de nouveau mardi ; mais mes concitoyens ignoraient, après cette déclaration, s’il s’agissait d’une erreur du Président, d’un simple signe politique sans conséquence à l’intention du Liban et des Arabes, ou du signe avant-coureur d’une instruction destinée à tout saboter. Sauf dans ce dernier cas, toujours possible ― qu’on se rappelle seulement la crise de 2003, encore appelée par « la Grande Connerie » par la minorité saine du Quai d’Orsay ―, les deux puissances pourraient, en théorie, trouver un accord sans grande difficulté. Et si elles ne le font pas, elles ne pourront pas prétendre qu’elles s’étaient opposées sur des questions de principe : quand on rompt les négociations sur des nuances, c’est qu’il y a des raisons plus profondes de ne pas trouver un accord.

 





 

Bolton, La Sablière et Annan, hier, à l’ONU

 

D’où vient ce rapprochement entre deux pays que l’on présente généralement, parmi les démocraties, comme les deux pôles opposés de la diplomatie mondiale ? D’un rapprochement momentané des intérêts nationaux, mais aussi, plus profondément, d’une nouvelle prise de conscience des limites de la diplomatie dans notre époque de guerre.

 

D’abord, le rapprochement momentané des intérêts. Les Etats-Unis veulent la sécurité d’Israël, allié stratégique, source de renseignements et d’influence au Moyen-Orient, et objet d’admiration et d’affection pour une majorité des électeurs américains. Ils veulent aussi affaiblir l’Iran, ennemi stratégique déclaré des Etats-Unis, qui annonce méthodiquement depuis un quart de siècle une guerre mondiale contre le « Grand Satan » et veut à présent nucléariser sa haine primitive des Américains.

 

Les Français, quant à eux, veulent nuire au régime syrien et libérer le Liban de son influence. C’est naturellement une ambition moins large, à l’échelle de la différence de puissance entre les deux pays ; mais c’est aussi la motivation sincère de Jacques Chirac. Cette détermination du Président, dans un système politique où il n’y a aucun contre-pouvoir en politique étrangère, anime l’ensemble du corps diplomatique. Chirac n’est pas profondément attaché à la sécurité d’Israël. Il ne veut pas provoquer l’Iran, par peur que la France ne remonte un peu plus haut dans la liste des « infidèles » sur lesquelles les mollahs lâchent leurs filiales terroristes ; c’est ce qui explique la rencontre humiliante, la semaine dernière, entre le ministre français Douste-Blazy et son homologue jihadiste Manouchehr Mottaki [1]. Mais il veut sincèrement libérer le Liban de toute influence syrienne. Idéalement ― et c’est bien pour cela que la France s’est proposée pour prendre la direction de la future force internationale ― Chirac voudrait rétablir au Liban une influence française, non pour en refaire une colonie mais pour que la France puisse avoir, elle aussi, avec l’appui des hommes politiques libanais qui lui sont le plus favorables, un relais d’influence dans le Moyen-Orient.

 

Quoi qu’il en soit, les préoccupations françaises comme américaines ont la même conséquence : les deux puissances veulent désarmer le Hezbollah et renforcer le pouvoir du gouvernement libanais sur l’ensemble du pays. Ces objectifs exigent de ne pas humilier ce gouvernement dans les enceintes diplomatiques : d’où les gestes des uns et des autres pour montrer que l’on prend au sérieux les propositions arabes. Mais plus profondément, les deux pays savent aussi que les objectifs américains et français ne pourront pas être atteints si on ne laisse pas à Israël le temps de terminer le travail et de nettoyer le Sud-Liban des armes islamo-fascistes. Ce que les Français ne disent pas, mais que leur comportement démontre qu’ils l’ont bien compris, c’est la vérité suivante dont j’ai reconstitué les morceaux :

 

« Sans une nette défaite militaire du Hezb, il n’y aura ni influence française au Liban, ni affaiblissement de la Syrie, ni répit dans la préparation méthodique par l’Iran d’un Holocauste nucléaire. Sans défaite du Hezb, le Liban deviendra un satellite iranien et un nouvel avant-poste étatique du Jihad mondial. Or, une défaite du Hezbollah ne peut être obtenue qu’en laissant à Tsahal le temps d’agir ».

 

Car enfin, soyons sérieux. L’armée libanaise ? Elle est largement moins bien entraînée et moins bien armée que les islamo-fascistes ; elle contient trop de chiites amis du Hezb pour qu’on lui fasse la moindre confiance si on le lui opposait. Une force internationale ? Elle ne connaîtra pas le terrain, que les terroristes maîtrisent parfaitement ; et elle voudra, avant tout, éviter de se faire massacrer, comme les corps expéditionnaires US et français l’ont déjà été à Beyrouth, et déjà sur l’ordre de l’Iran, le 23 octobre 1983. Quoi qu’on dise aujourd’hui, il n’y a rigoureusement aucune chance que la Force désarme ou combatte le Hezb ; Je tiens pour une absolue certitude qu’elle détournerait les yeux si elle trouvait des preuves d’un réarmement intégriste ; et il est probable qu’elle accepterait bien volontiers de servir de bouclier humain à ces bêtes sauvages, plutôt que de devoir partir et renoncer aux paies confortables qui accompagnent ce genre de mission.

 

Il n’y a donc qu’une solution : laisser à Israël le temps de tuer, méthodiquement, les terroristes islamistes dans les innombrables trous où ils se cachent à travers le Liban. Ce n’est qu’après un tel effort, et une fois les Fous de Dieu désarmés et largement éliminés, qu’une force libanaise ou internationale pourra trouver le courage de boucler la frontière afin d’empêcher de nouvelles livraisons d’armes. Ce travail de nettoyage sera long, et il ne faut pas se cacher qu’il coûtera encore cher en vies israéliennes. Mais il est indispensable, pour que le Liban ait un autre destin que d’être un pion dans le jeu génocidaire des mollahs, qui préparent méthodiquement, chaque jour, la prochaine guerre mondiale.

 

Et voilà pourquoi la « communauté internationale »– Américains, Français, Européens, mais aussi certains Arabes qui ont bien compris la menace existentielle que représente, pour eux aussi, un Iran apocalyptique et bientôt nucléaire – semble si peu pressée, dans les couloirs de l’ONU, de voir Tsahal décamper du Sud-Liban. Voilà pourquoi ils se complaisent à se disputer sans fin sur des détails de rédaction et remettent toujours le vote à plus tard. Voilà pourquoi la France et les Etats-Unis, dont les positions sont pourtant proches, mettront sans doute bien plus longtemps que nécessaire à trouver un accord ; c’est autant de temps de gagné pour tuer du terroriste. Voilà pourquoi la résolution, si elle est finalement votée, ne demandera pas à Israël de se retirer avant un temps assez considérable. Voilà pourquoi on peut prédire, sans grand risque de se tromper, que l’événement qui devra entraîner ce retrait – que ce soit l’arrivée de troupes libanaises ou celle d’une force internationale – s’enlisera, comme par hasard, dans des retards bureaucratiques innombrables. Il s’agit de laisser à Israël le temps de faire seul, une fois de plus, le travail de la civilisation contre les barbares. La civilisation, bien sûr, ne dira pas merci.

 

Il y a trois ans, au moment de la guerre en Irak, certains diplomates – les Français en premier lieu – avaient cru que leur art de la palabre, de l’argumentation spécieuse et du sophisme juridique devait remplacer l’âpre réalité des rapports de force, de la volonté de pouvoir et des haines primordiales qui divisent l’humanité. Trois ans plus tard, la montée de la menace iranienne sur le monde a donné aux diplomates un sens plus exact de leur rôle. Ils ne sont pas là pour empêcher la guerre : ils doivent seulement détourner l’attention du monde et sauver la face de tous ceux dont on peut espérer le soutien, pendant que la véritable histoire se fait, comme depuis les origines de l’humanité, dans la réalité sans fioritures du champ de bataille. Que les diplomates occidentaux aient enfin réappris cette éternelle vérité est la première bonne nouvelle depuis le début des combats.

 

 

 

Note :

 

[1] Quant à la honte nationale que Douste a fait subir à la France en déclarant à cette occasion que l’Iran avait un « rôle stabilisateur » dans la région, des sources concordantes m’affirment que ces mots n’étaient pas ceux qui avaient été préparés pour le ministre et qu’ils ne reflètent que son abyssale nullité. Douste avait pour mission d’apaiser l’Iran, non d’en faire l’éloge. Il s’est d’ailleurs rapidement rétracté et a condamné, deux jours plus tard, les propos génocidaires du président Ahmadin-Jihad.

Partager cet article
Repost0
10 août 2006 4 10 /08 /août /2006 18:35

 

 

Guerre du Liban :
Le vacarme du silence ... appel aux non-juifs
Par Francine Girond (*)
 

 

 

La guerre, à la une de l'actualité, révèle aussi un malaise émanant des réactions de l'opinion publique française et plus largement occidentale, de la « rue non juive ».

Face aux institutions (CRIF, France-Israël,?) qui luttent contre la désinformation, l'analyse orientée des médias et les propos influencés des politiques, la réponse constante des populations éduquées, solidaires et issues de la culture républicaine demeure? le silence.

 

 

En effet, ce qui est choquant, ce n'est pas que l'on s'insurge contre le fait qu'il y ait des morts parmi les civils libanais, que l'on aille manifester pour un cessez-le-feu ? même si ce cessez-le-feu signifierait en l'état actuel la victoire du Hezbollah et la poursuite de la volonté de destruction de l'Etat d'Israël - ; ce n'est pas non plus que l'on mette en avant une série d'images dont la violence provoque des effets immédiats, affectifs et manichéens.

 

 

Ce qui est insupportable, inaudible, assourdissant, c'est le silence, l'indifférence, le mutisme à la mémoire des civils israéliens qui périssent aussi, à celle des jeunes soldats qui ne s'abritent pas derrières des boucliers humains à peine pubères ; c'est l'aphasie devant la détresse, la peur tout aussi humaine des habitants de Haifa ; devant la capacité de tenir de ceux qui ne résident plus à Gaza et qui ne vivent cependant pas en paix, malgré un retrait salué unanimement.

 

 

Au l'époque de la révolution islamique iranienne, on a bien constaté que l'on imposait le voile aux femmes?mais on s'est tu et l'on se tait depuis vingt cinq ans.

 

Quand on a su que ce « travail » de destruction d'une partie de l'Humanité continuait en Afghanistan, et les informations ont circulé très tôt, on a un peu élevé la voix, mais point de cri strident d'abomination qui aurait mis fin aux exactions des Mollahs.

 

 

Après les attentats de Madrid, en 2004, on a protesté contre la présence de l'Espagne en Irak, avec les conséquences électorales et internationales que l'on sait, mais il n'y a pas eu de grand mouvement populaire qui s'est levé dans toute l'Europe pour crier sa révolte contre les poseurs de bombes assassins.

 

 

Quand, sous la pression des islamistes, on a décidé de ne pas représenter le Mahomet de Voltaire, je n'ai pas entendu les réactions des étudiants de nos universités.

 

Et, comble de l'incompréhensibilité, ce n'est pas la bruyante levée en masse contre le CPE qui peut heurter? c'est le silence encore, le silence le plus lourd de cette année, qui s'est imposé à la retombée de la manifestation ? et, il est vrai que nous étions alors peu de non-juifs présents ? après que l'on a torturé et assassiné Ilan Halimi dans le silence concentrationnaire d'une cave d'un quartier complice et silencieux de Bagneux.

 

 

Enfin, summum de l'autisme, quand le président de la République islamique d'Iran a très clairement exprimé sa volonté de détruire l'Etat démocratique d'Israël, mais surtout maintenant qu'il se donne concrètement les moyens de passer à l'acte en armant et en finançant le Hezbollah? même si, comme le dit subtilement Claude Moniquet, « Israël fait le sale boulot », on « condamne » le verbe mais l'action ne nous fait pas plus hurler.

 

 

10 août 2006

(*)  chargée de cours à la Sorbonne nouvelle, directrice des Editions de Passy

 

 


 

Partager cet article
Repost0
10 août 2006 4 10 /08 /août /2006 18:20

 

 

Fondation libanaise pour la paix

article de Brigitte Gabriel


 
Pour les millions de chrétiens libanais, expulsés de notre terre natale, “merci Israel”, est le sentiment qui résonne dans le monde entier.


La fondation libanaise pour la paix, un groupe international de Libanais chrétiens, a fait la déclaration suivante dans un article libéré par la presse au premier ministre israélien Ehud Olmert concernant les dernières attaques israéliennes contre le Hezbolah : “Nous espérons que vous attaquerez avec force l'infrastructure de la terreur. Ce n'est pas (seulement) Israel qui bénéficie de cette situation, mais la majorité silencieuse des Libanais du Liban qui est saturé du Hezbolah et n'a pas de pouvoir d'action par crainte de revanche et de terreur”.  

 
“Pour des milliers de Libanais, nous demandons l'ouverture de l'aéroport Ben Gurion à Tel Aviv pour ces milliers de volontaires dans la Diáspora désireux de prendre les armes et de libérer leur terre natale du fundamentalisme (islamique). Nous demandons l'appui, les facilités et les commandements pour qu'on puisse gagner cette bataille et ensemble obtenir le même objectif : Paix et sécurité pour le Liban et Israel et nos futures générations ”.    


 
Les chrétiens libanais dominés, il y a bien longtemps responsables de donner au monde le “Paris du Moyen-Orient” comme était connu le Liban, ont été tués, massacrés, expulsés de leurs maisons et jetés de par le monde depuis que l'Islam radical a déclaré sa guerre sainte dans les années 70 et a pris le pouvoir dans le pays. Ils expriment l'idée qu'Israel et eux ont appris de leurs expériences personnelles, qui sont maintenant révélées au  reste du monde.


Tandis que le monde protégeait toujours la sortie de l'OLP du Liban en 1983 avec Israel pansant encore ses blessures, une une autre organisation idéologique, un distillateur plus violent, était en train de naître : le Hezbolah, “le parti de Dieu”, fondé par l'Ayatollah Khomeini et financé par l'Iran.   C'est le Hezbolah qui a fait sauter les quartiers de la marine américaine au Liban en octobre de 1983, tuant 241 Américains et 67 parachutistes français le même jour.


Le Président Reagan a commandé le retrait des unités des forces multilatérales des Etats-Unis, l'archivage du massacre de ses soldats et de la fin de l'implication des Etats-Unis au Liban en février de 1984.    


Le monde civilisé qui diffamait chrétiens libanais et israéliens, à l'époque, et qui continue de diffamer Israel maintenant, ne pretait pas d'attention.  


Pendant que l'Amérique et le reste du monde s'inquiétait des problemes OLP/Israël, les régimes terroristes de Syrie et d'Iran enflamaient le radicalisme islamique au Liban et dans le monde.


Les extremistas de chiites du Hezbolah avaient commencé si à se multiplier comme les lapins en éteignant les Sunites modérés et les Chrétiens.
Vingt et cinq ans après ils ont réussi à obtenir 24 sièges au parlement libanais en ayant motivé suffisamment de personnes. Depuis le retrait israélien en 2000, le Liban est devenu une base de terroristes complètement régie et commandée par les syriens avec son Président Libanais Lahood comme marionnette et le Hezbolah “un état dans l'état”.    


L'armée libanaise a moins de 10.000 hommes.  Le Hezbolah a plus de 4.000 miliciens entraînés et il y a environ 700 Iraniens de gardes révolutionnaires dans le sud du Liban et de la vallée de Bekaa.  Alors pourquoi l'armée ne peut pas faire son travail ?    


Parce que la majorité de Musulmans libanais qui composent l'armée se diviserait et se joindraient religieusement aux lignes des forces islamiques, comme en 1976 au début de la guerre civile libanaise. Tout est prêt pour une guerre de l'idéologie du Jihad islamique contre l'Ocidentalisme judéo-chrétien.    


Les musulmans qui sont maintenant la majorité de la population appuient le Hezbolah parce qu'ils font partie de l'Ummah (la nation) islamique.  
C'est un sujet tabou que le monde entier essaye d'empêcher.  


Les attaques les plus récentes contre Israel ont été orchestrées par l'Iran et la Syrie, mus par deux intérêts différents. Les Syriens considèrent le Liban comme partie “de la grande” Syrie. Le jeune Président Assad et ses adeptes de l'athista Ba - intelligence militaire à Damas - emploient cette récente éruption de violence pour prouver aux Libanais qu'ils ont besoin de la présence de la Syrie pour les protéger de l'agression israélienne et pour stabiliser le pays.


L'Iran emploie commodément les poupées du Hezbolah de son armée libanaise pour distraire l'attention des chefs mondiaux réunis au G-8 à St. Petersbourg, de son ambition nucléaire.


L'apocalyptique président iranien Ahmadinejad et les puissants ecclésiastiques mollahs de Téhéran veulent l'hégémonie dans le monde islamique sous le drapeau de la folie du Shia Mahdista. Ahmadinejad veut légaliser son statut de plus grand Jihadiste au nom d'Allah pour l'accomplissement de sa promesse “de balayer l'Israel de la carte”.  


Peu importe combien l'Occident évite de faire face à la réalité de l'extrémisme islamique du Moyen-Orient, il ne peut se cacher du fait que  le Hamas et le Hezbolah, contre qui l'Israel combat, est de la même idéologie islamique radicale qui a fomenté des massacres et les crimes du terrorisme contre lequel l'Amérique et le monde luttent.


C'est le même Hezbolah que l'Iran menace de libérer en Amérique avec des attaques suicidaires si l'Amérique tente d'empêcher l'Iran de développer les armes nucléaires.


Ils ont des cellules dans plus de 10 villes aux Etats-Unis.
Le Hamas a la plus grande infrastructure terroriste en terre américaine. Est ce ce qu'il se produit quand vous êtes aveugle à la menace pendant des décennies, en attendant qu'il disparaîsse simplement..  


Le Cheik Nasrallah, tête du Hezbolah, est un agent iranien. N'est pas un acteur émancipé dans ce jeu. Il est impliqué dans le terrorisme depuis plus de 25 ans. L'Iran avec sa vision islamique du Moyen-Orient Shia, a maintenant ses agents, troupes et argent dans Gaza, les territoires palestiniens, le Liban, la Syrie, et l'Irak.  


Derrière tout cela, il y a la vision qui guide le Président iranien Ahmadinejad qui considère d'être un “instrument et un facilitateur” d'Allah apportant la fin du monde comme nous le connaissons pour instaurer l'ère du Mahdi. Il a une certitude messianique aveugle dans la tradition de chiite des 12 sauveteurs islamiques cachés qui émergeront d'un puits dans la ville sainte de Qum, en Iran, après le chaos, les catastrophes et la mort des masses pour établir l'âge de la justice islamique et de la paix perpétuelle.  


Le Président Ahmadinejad a refusé de répondre aux propositions des Etats-Unis, de l'UE, de la Russie et de la Chine dans le conseil de sécurité de l'ONU pour cesser la recherche inflexible l'Iran pour l'enrichissement nucléaire et du programme du développement des armes jusqu'au jour 22 d'ao?t. Pourquoi 22 d'ao?t ? Car le 22 d'ao?t coïncide avec la date islamique de Rajab 28, le jour où le grand EL-Vacarme de Salah a conquis Jérusalem.  


L'idéologie des extremistes d'Ahmadinejad de provoquer un Armageddon donne de grands soucis à la communauté intelligente. En ce moment, le monde civilisé doit s'unir au combat contre les mêmes ennemis qui affligent l'Israel et le monde avec le terrorisme.


Nous devons cesser d'analyser les différences des ennemis comme Sunni-Hamas ou Chiite-Hezbolah, et commencer à comprendre que ses liens communs dans ces combats contre nous sont l'Islam radical

 

Partager cet article
Repost0
10 août 2006 4 10 /08 /août /2006 17:58
MEIR PANIM OFFERS BASIC FOOD AND SHELTER. OVER 100 HOTEL ROOMS AND 500 HOT MEALS BEING DELIVERED. TONIGHT. YOUR HELP NEEDED!


Homes reduced to rubble by enemy fire...
Fathers and sons called to active duty...
Children forced to spend their summer days in bomb shelters...

"The Meir Panim organization has been distributing basic foodstuffs to residents in the threatened areas, particularly to the elderly and infirm located in bomb shelters." -- Arutz Sheva

 


"We were down to our last shekel, we did not know what we were going to do. AND that was BEFORE the Katyusha rockets started landing, that was BEFORE my husband and son were called up to the army.
What am I going to do without some help?"
                                                                            ... Haifa


Help Meir Panim provide EMERGENCY FOOD, MEDICINE, AND OTHER critical material AS WELL AS MUCH NEEDED emotional support for residents of the North and Gaza periphery and other target zones.

 

ALL Meir Panim- Power of Giving branches will provide FOOD, Emergency supplies and equipment. Youth Organizations will organize activities for children in bomb shelters. In addition, the organization’s logistical unit will acquire a mass purchase of mattresses, emergency lighting and drinking water. Simultaneously, the organization will spearhead a national fundraising campaign to purchase toys and gift packages for children on the front line. The campaign will take place in branches of Toys “R” Us stores throughout Israel.


Meir Panim is constantly evolving and creating solutions to new needs as they arise. These services require utmost manpower and resources.
In light of the precarious situation and the escalating need for Meir Panim’s aid in the distressed areas, we are enlisting the help of our kind-hearted supporters worldwide. To show solidarity with the people of Israel and to join our humanitarian mission, please click here to make a generous contribution. Your partnership in this project is of paramount importance in helping us continue our critical work.

Call Toll Free and find out what you can do to help:

Meir Panim Relief Centers in Israel www.meirpanim.org
Email: info@meirpanim.org
Partager cet article
Repost0
10 août 2006 4 10 /08 /août /2006 17:33
Ou comment, sous couvert d'humanisme et de morale, laisser le champ libre au Hezbollah, faisant ainsi fi de la sécurité d'Israël. 
Hélène Keller-Lind
 
La France et les Etats-Unis étaient d'accord sur un projet de résolution à présenter au Conseil de Sécurité des Nations unies.
Qui, dans les grandes lignes était équilibré et logique et, si voté, même quelque peu amendé dans des limites raisonnables, aurait évité un retour au statut quo ante. Il prévoyait la mise en place d'une force multinationale effective au Sud Liban.
Projet qui devait être discuté.
Or, la France, par la voix de son Président vient de revoir sa position. Et Jacques Chirac, exigeant un cessez-le-feu immédiat, dont on se demande d'ailleurs comment il pense pouvoir en assurer la mise en place, taxe quiconque ne s'alignerait pas sur ses positions « d'immoralité », citant nommément « les Etats-Unis et d'autres. »
La façon dont il avait prononcé ce dernier mot lors de sa conférence de presse laissait rêveur...D'autres ? Sans doute voulait-il dire « Israël, » le Hezbollah, qui doit se frotter les mains en coulisses, ayant, quant à lui, accepté les nouvelles propositions françaises qui sont tout à son avantage.
 
Voici le texte officiel des déclarations présidentielles, commentées en rouge. Certains points dans cette déclaration, ont été soulignés par nos soins.
 
Hélène Keller-Lind
 
Point de presse de M. Jacques CHIRAC, Président de la République à l'issue de la réunion sur la situation au Liban.
Toulon (Var) - Mercredi 9 août 2006.
 
J'ai souhaité faire le point aujourd'hui avec le Premier ministre et les ministres de la Défense et des Affaires étrangères sur la situation au Liban et dans le nord d'Israël. Hélas, depuis plusieurs semaines, on assiste, dans cette région, à un enchaînement dramatique de deuils, de souffrances et de destructions innombrables.
Chaque jour apporte de nouvelles horreurs et renforce le sentiment d'incompréhension et de désarroi dans les populations.
 
Au Liban, les infrastructures de base sont quasiment totalement détruites ?
quelque peu exagéré à en croire les reportages diffusés sur les chaînes de télévision. De plus le ministre de la Défense israélien vient justement de s'opposer à ce que des infrastructures essentielles, qui n'ont donc pas été détruites, soient prises pour cible
- et un million de personnes déplacées ont tout perdu. En Israël, la population subit les tirs de milliers de roquettes -et missiles plus destructeurs encore -
lancées par le Hezbollah.
 Rien n'est dit des centaines de milliers d'Israéliens qui ont dû fuir le nord du pays et qui ont aussi tout perdu.
 
Face à cette crise qui menace l'équilibre de toute une région, la France s'est aussitôt mobilisée. Avec deux priorités :
 d'abord, bien sûr, venir au secours des populations éprouvées ?
 
- 
 
la France n'est venue au secours que des seules populations libanaises - et permettre à nos compatriotes du Liban qui le souhaitaient de rentrer en France. C'est ce que nous avons fait en mettant en place des liaisons maritimes et aériennes qui ont permis à plus de 10.000 Françaises et Français de regagner notre pays et qui ont profité aussi à bon nombre de Libanais qui voulaient quitter le Liban. Ce dispositif est d'ailleurs encore en place aujourd'hui et restera en place. C'est ce que nous avons également fait en mobilisant une  aide humanitaire importante.
Aide humanitaire pour le Liban. Et pourquoi pas une aide humanitaire pour Israël dont les populations civiles sont visées délibérément par le Hezbollah, alors qu'Israël cherche à frapper exclusivement des cibles militaires au Liban et ne peut être tenu pour responsable si le Hezbollah se sert des civils libanais comme boucliers humains ?
 
-Parallèlement, nous avons déployé tous nos efforts pour parvenir à un cessez-le-feu et à un règlement durable de cette dramatique crise. Comme la France l'a affirmé dès le début, on ne résoudra rien par la force ; toute solution doit passer par un accord politique. Comment a pu se terminer la seconde Guerre Mondiale ? Y a-t-il eu accord politique préalable ?
 
C'est pourquoi j'ai demandé d'abord au Premier ministre et puis au ministre des Affaires étrangères, qui s'est rendu à trois reprises dans la région, d'écouter nos partenaires et de présenter nos propositions. La France s'est mobilisée au Conseil de sécurité pour que la communauté internationale trouve un règlement à cette crise sous l'égide des Nations unies. Je le redis, seul le dialogue peut ramener la paix et la sécurité dans la région.
Tout dépend de quel dialogue et avec qui ? Et, encore une fois, il faut malheureusement le plus souvent que le dialogue se fasse sur fond de force.
Le règlement auquel nous travaillons aujourd'hui doit respecter, me semble-t-il, une double exigence :
 
- le rétablissement de la souveraineté du Liban sur la totalité de son territoire ; c'est essentiel pour les Libanais ; souveraineté avec le Hezbollah, milice islamiste pro-iranienne restant en place ?
 
- et, naturellement, le droit à la sécurité d'Israël. Encore faut-il que cela se traduise dans la réalité.
 
Nous avons donc envisagé, à travers un projet de résolution du Conseil de sécurité, un dispositif en deux phases qui offre aux deux parties les garanties politiques et de sécurité qui sont nécessaires. Faux. Voir ci-dessous. D'ailleurs Israël n'a jamais menacé la sécurité du Liban mais a répliqué à une agression : soldats tués, soldats kidnappés ET trs de roquettes simultanés sur des populations civiles israéliennes.
 
- La première phase consiste en une cessation complète et immédiate des hostilités, en tous les cas, le plus rapidement possible, car les populations sont dramatiquement éprouvées. Comment ? Et comment garantir la sécurité d'Israël en empêchant le retour du Hezbollah ? Et la résolution 1559 qui prévoit que les milices soient désarmées ?
A partir de là, nous devons établir les principes et les éléments d'un cessez-le-feu permanent et d'une solution politique à long terme, une solution qui ait l'accord des deux parties et qui porte notamment sur la délimitation de la frontière dont les fermes de Chebaa ? donc le Président fait siennes les revendications du Hezbollah. La frontière a été reconnue au centimètre près par l'ONU. De plus, ces vestiges de 3 ou 4 vieilles fermes sont syriens - , les soldats israéliens enlevés et les prisonniers ? il épouse les revendications du Hezbollah. De plus ces prisonniers sont des terroristes qui ont tué des civils israéliens, enfants compris -libanais.
 
Une fois ces conditions réunies, - à savoir un cessez-le-feu dont on ne sait comment il sera mis en place ou garanti, l'acceptation des revendications de la milice islamiste - nous passerons à la deuxième phase consistant à déployer une force internationale ? alors que le Hezbollah aura réintégré ses pénates, c'est-à-dire tout le Liban Sud -.
A partir d'un engagement politique des deux parties, vérifié par les Nations unies, le mandat de cette force sera défini. La France se déterminera sur sa participation à cette force en fonction du mandat qui lui sera donné, en fonction de la juste répartition des contingents entre les pays qui doivent contribuer à cette force. Si le Hezbollah n'est pas désarmé comme le prévoit la résolution 1559 on parle pour ne rien dire.
 
Le projet de résolution du Conseil de sécurité sur lequel nous sommes parvenus à un accord avec les Etats-Unis est une base de travail. Israël et le Liban ont réagi et nous devons prendre en compte ces réactions et tenir compte, notamment,des intérêts du Liban et de sa stabilité, de son unité, de sa souveraineté et de son indépendance.
Dans la nouvelle version française seul l'intérêt du Hezbollah est pris en compte. L'intérêt bien compris du Liban ne l'est pas. Remettre le Hezbollah en selle est contraire aux intérêts du Pays du Cèdre, d'Israël et de la région. Même si un Premier ministre libanais qui a démontré sa totale impuissance prétend le contraire. Ou préférerait-il une unité de façade sous tutelle islamiste semblable à la Pax Syria imposée à son pays pendant des décennies ?
 
Le gouvernement libanais a proposé hier de déployer 15.000 soldats de ses forces armées au sud du Liban. Cette décision a été prise, je le note, de façon unanime par le gouvernement et nous la saluons car elle devrait permettre au gouvernement libanais d'exercer sa souveraineté sur l'ensemble de son territoire. Il n'est pas d'Etat libre et indépendant qui n'exerce sa souveraineté sur l'ensemble de son territoire.
Le Président plaisante-t-il ? Comment une armée fantoche et imouissante hier serait-elle devenue efficace et performante d'un seul coup ? Et le Président ignore-t-il que 60 % de cette armée est chiite, donc pro-Hezbollh ou Amal ? Ou très proche de ces mouvements islamistes ?
Et, évidemment que la totalité du gouvernement, y compris les mouvements islamistes, sont d'accord ! Puisque cela laisserait en place leurs milices ! S'en réjouir paraît être à bien courte vue....
Pourquoi ne dit-il rien de la résolution 1559 qui existe, ni du désarmement du Hezbollah, condition nécessaire à la paix, prévue dans cette résolution vielle de près de 2 ans et qui n'a pas été appliquée ne ce qui concerne les milices libanaises ?
 
Nous avons pris en compte ce développement majeur dans nos propositions, celles que nous faisons à New York, en particulier, pour parvenir le plus rapidement possible à une résolution du Conseil de sécurité. Notre objectif est d'aboutir à une cessation des hostilités pour que, je le répète, cesse le cortège des morts, des souffrances, des destructions. C'est notre priorité absolue. Au prix de laisser en place les milices armées et leur formidable arsenal dont rien n'est dit ?
 
QUESTION - On apprend ce matin que les négociations entre les Américains et les Français à New York sont bloquées pour accepter les amendements que les Libanais avaient demandés dans la résolution ? On a le sentiment que les Américains et les Israéliens gagnent du temps pour aller plus loin dans les combats, pour les bombardements que vous avez décrits. Que va faire la France si les combats continuent, si les Américains n'acceptent pas les arguments français pour les amendements du Liban ?
 
LE PRESIDENT - Le gouvernement libanais qui avait fait des propositions sous forme de sept points, dont plusieurs importants, concernant le retrait d'Israël de son territoire, concernant les prisonniers, concernant également les fermes de Chebaa, le gouvernement libanais est dans son rôle de défendre la position du Liban, une position d'un Etat qui veut son indépendance et sa stabilité.
 
 
J'ajoute que cette position a été agréée et soutenue par la Ligue arabe comme en ont témoigné ses trois représentants, dont le Secrétaire général, qui se sont rendus hier, à New York, après la réunion que la Ligue a tenue à Beyrouth, il y a deux jours.
Demandes reprises par Jacques Chirac. Qui s'aligne sur ces positions.
Voir commentaires plus haut.
A partir de là, j'estime qu'il est normal que nous prenions en considération les solutions qui sont envisagées, notamment par les parties en conflit ?  il ne tient aucun compte des demandes des Israéliens qui ne veulent pas voir de vide au Liban Sud et veulent voir sy installer une force crédible au fur et à mesure du retrait de leurs forces -. Nous devons en tenir compte et c'est la raison pour laquelle, à partir de la base que constitue l'accord entre la France et les Etats Unis, sur un projet de résolution, nous avons demandé que ce projet intègre un certain nombre des demandes en question.
 
Il semble, effectivement, qu'aujourd'hui, il y ait une réserve américaine pour adopter ce projet -pas seulement et on se demande pourquoi ? Par immoralité ? . Je ne veux pas imaginer qu'il n'y ait pas de solution, car cela voudrait dire, ce qui serait la plus immorale des solutions, que l'on accepte la situation actuelle et que l'on renonce au cessez-le-feu immédiat. Donc, je ne veux pas l'imaginer de la part des Américains, ni d'autres. Quels autres ? « Israël » puisque le Hezbollah et Amal , donc Iran et Syrie, sont d'accord?
 
A partir de là, nous allons voir. Si nous arrivons à une solution conforme à ce que je rappelais tout à l'heure comme principes humains, politiques, pacifiques ? version iranienne-, eh bien tant mieux. Si nous n'y arrivons pas, il est évident que nous aurons un débat au Conseil de sécurité et que chacun y affirmera clairement sa position, y compris, naturellement, la France, par sa propre résolution.
 
QUESTION - Est-ce que vous avez fixé un calendrier d'action ?
 
LE PRESIDENT - Je ne veux même pas évoquer l'idée d'un calendrier, parce que cela veut dire que l'on estime que l'on peut retarder le cessez-le-feu, la cessation des hostilités. Je ne veux pas imaginer que l'on puisse fonder une politique sur un report de la cessation des hostilités, notamment dans un pays qui a connu les dégâts, les pertes humaines, les blessés, les personnes déplacées que j'évoquais tout à l'heure. Il ne parle que du Liban.
 
Je pense, en réalité, que nous devons affirmer clairement la nécessité d'une cessation immédiate des hostilités, c'est la responsabilité, la vocation des Nations unies que de l'affirmer. Nous devons ensuite arriver très rapidement à un accord politique qui suppose un accord des deux parties pour que chacun y trouve les garanties qu'il est en droit d'exprimer.
 
A partir de là, on peut, effectivement, dans un mois par exemple, mettre en place une force internationale, sous une forme ou sous une autre.
Un mois pour que le Hezbollah récupère et menace à nouveau Israël, la paix dans la région et l'intégrité du Liban. Certains ont parlé d'une FINUL améliorée, d'autres d'une force internationale, peu importe ? Plaisanterait-il ?La FINUL, qui devait surveiller l'application de la 1559 a laissé le Liban Sud se transformer en gigantesque arsenal truffé de galeries souterraines, ce qui explique que les combats actuels y soeint si sanglants, démontrant ainsi sa totale inutilité. Même améliorée elle ne servirait à rien. D'autant qu'elle ne peut que rendre compte et ne peut tirer qu'en légitime défense- Mais en tous les cas, une force internationale ? qui arrivera dans un Liban Sud sous la coupe du Hezbollah -à laquelle la France participera, dans la mesure où son mandat sera clair ? en effet, si le Hezbollah reprenait tirs et kidnappings, se bornerait-elle à compter les missiles et roquettes comme la FINUL ne parvient même pas à faire convenablement actuellement ?
 - , s'inscrira dans les exigences que je viens de rappeler à l'instant, dont le mode de déploiement sera clairement fixé et où la répartition des différents pays participants sera justement équilibrée.
 
QUESTION - Est-ce que vous pouvez nous dire quel rôle joue la Syrie dans les négociations ? Est-ce que quelqu'un parle avec le gouvernement syrien et aussi qui parle avec l'Iran et quelle est l'atmosphère des négociations avec ces pays ?
 
LE PRESIDENT - Chacun comprend, et sait parfaitement, quels sont les liens qui existent entre l'Iran et le Hezbollah. A partir de là il est légitime que l'Iran, qui est une puissance importante de cette région, soit consultée, en tous les cas qu'il y ait des contacts, des relations, ne serait-ce que pour déterminer quelle est l'influence que l'Iran peut avoir sur le retour à la paix dans le Moyen-Orient.
L'Iran doit être consulté !!!! Voilà l'Iran consacré,non seulement, persona grata par la France, mais aussi comme ayant un droit de regard dans les affaires libanaises ! C'est gravissime. Et chacun sait, en principe, ce que sont les buts affichés de l'Iran et, partant du Hezbollah, très liés, comme il l'admet lui-même : à savoir la destruction pure et simple d'Israël (voir à ce propos le commentaire sur l'émission d'ARTE du 9 août. Les membres en civil du Hezbollah interviewés disaient clairement qu'Israël n'existe pas et que c'est ce qu'on leur enseigne.)
On sait aussi que l'Iran se moque comme d'une guigne des résolutions du Conseil de sécurité concernant la poursuite de ses recherches nucléaires militaires ou ses graves violations des droits de l'homme.
On sait comment Téhéran a réagi aux déclarations du ministre des Affaires étrangères français qui parlait, se situant dans la droite ligne de la pensée présidentielle expliquée plus haut, de son « influence stabilisatrice dans la région » : en appelant à nouveau à la destruction d'Israël...
A-t-il besoin de consulter la République islamiste pour savoir ce que pense l'Iran ? !
 
Vous me posez la question de la Syrie ; chacun sait aussi les liens qu'elle a avec le Hezbollah. Je vous dirais, pour être tout à fait franc, que l'expérience m'a conduit à ne pas avoir tout à fait confiance. D'ailleurs, j'observe qu'il y a quelques jours, le ministre espagnol des Affaires étrangères, M. Moratinos, est allé voir les dirigeants syriens, il est sorti et a clairement annoncé le résultat de ces discussions en disant que la Syrie allait user de toute son influence pour restaurer la paix dans cette région. Dans la demi-heure qui a suivi, le président syrien démentait totalement ce qui avait été indiqué par M. Moratinos.
Etonnant que ce qu'il a fini par voir pour la Syrie, il est incapable de le voir pour l'Iran ? voir ci-dessus-.
 
Ce n'est pas très engageant pour établir des relations avec un pays avec lequel nous aurons, de toute façon, à négocier, notamment sur la démarcation, là aussi la Syrie, à plusieurs reprises, a indiqué son accord sur la libanité des fermes de Chebaa. Mais elle n'a jamais accepté de le faire par écrit, sachant parfaitement que c'est une exigence naturelle, juridique, pour que l'ONU, le Conseil de sécurité de l'Organisation des Nations unies, et le Secrétariat général de l'ONU, puissent déclarer une modification, puissent décider une modification de frontière.
- Autrement dit, il faut modifier des frontières internationales reconnues uniquement pour accommoder un Hezbollah à la botte de l'Iran ! Ce qu'il disait d'ailleurs d'emblée. Et si la Syrie, en qui il n'a pas confiance, n'a pas écrit noir sur blanc qu'elle fait cadeau de cette parcelle de terre au Liban, comme cela serait requis pour tout changement, pourquoi, diable, le Président réclame-t-il ce transfert de souveraineté ?
 - Donc, je le répète, je n'ai pas confiance.
 
J'ajoute qu'il y a un problème majeur sur lequel la Syrie pourrait faire un acte de confiance fort et qui consisterait à faciliter les choses pour la Commission d'enquête internationale décidée par l'ONU, qui est dirigé par le juge Brammertz, et qui a pour objet de faire la vérité sur l'assassinat de Rafic Hariri ?
 Il rêve ? Il ne sait pas que le gouvernement syrien est impliqué ? Et pourquoi exiger de la Syrie un « acte fort », ce qu'il n'exige ni de l'Iran ni du Hezbollah, s'engager à cesser d'attaquer Israël et à réclamer sa destruction, par exemple ?
 -. Là aussi, un geste fort pourrait permettre de renforcer cette confiance. J'ai cité le nom de Rafic Hariri.
 
Je suis un peu consterné de voir que ce pays, le Liban, qui avait connu les guerres que chacun sait et qui avait été entièrement reconstruit, et dont le Premier ministre de l'époque avait suscité une réaction nationale extrêmement importante pour le Liban,de voir que tout ce travail était, en quelque sorte, anéanti.
Ceux qui ont assassiné Rafic Hariri et ceux qui en ont été les complices, leurs complices, ont porté un coup très dur au Liban et au peuple libanais tout entier. Je tiens à le rappeler ici. 
 Son ami Rafic Hariri assassiné par des tenants de la Syrie mais aussi de l'Iran... De plus, le miracle de la reconstruction libanaise était une illusion, une bulle de savon, une photo truquée à l'instar de ce qui se pratique beaucoup dans ce pays, comme en témoigne le fait que le Hezbollah ait transformé pendant six années durant tout le sud du pays en camp militaire islamiste suréquipé, avec des hommes surentaînés, alors qu'Israël s'était retiré et ne manifestait aucune hostilité envers ce pays.
Les Israéliens avaient prévenu, en pure perte, que cet état de choses allait entraîner une explosion régionale ( voir l'interview du ministre Ephraim Sneh ). Comment Jacques Chirac ne l'a-t-il pas su ? Un Président de la République peut-il être si mal informé ?
 
QUESTION - Le ministre des Affaires étrangères disait sur France Info, ce matin, "maintenant, il faut trouver le point d'équilibre entre le retrait des forces israéliennes d'une part, et également, le déploiement de l'armée libanaise avec la FINUL, force de l'ONU". Est-ce que cela veut dire que la France soutient l'idée d'envoyer l'armée libanaise avec la FINUL au Liban sud avant le déploiement d'une force multinationale ?
 
LE PRESIDENT - Ce qu'a dit le ministre, à juste titre, c'est que la situation étant ce qu'elle est, le progrès ne peut venir que d'un accord. Cet accord comporterait d'une part, un retrait de l'armée israélienne des territoires qu'elle occupe actuellement au Liban, qui ne peut être que progressif, avec parallèlement et, en même temps, une prise en main de ces territoires, dont elle se serait retirée, par l'armée libanaise
Encore une fois l'armée libanaise, totalement impuissante jusqu'ici n'a pas été améliorée d'un coup de baguette magique. De plus elle est composée à 60 % de chiites, donc très probablement majoritairement ou en très grande partie pro-Hezbollah ! . Il y a donc un problème de temps à mettre au point.
 
Et puis, nous avons là-bas la FINUL qui est aujourd'hui un peu paralysée mais à qui on peut redonner un peu force et vigueur, et capacité peut-être, si on le veut, si c'est dans l'accord politique, de pouvoir observer ou faciliter les choses.
Grotesque. La FINUL a prouvé pendant 6 ans qu'elle est totalement inutile. Elle le resterait même avec un peu plus de « force et vigueur »  !
-Je n'y verrais que des avantages.
 
QUESTION - Monsieur le Président, vous croyez vraiment que le gouvernement libanais est capable aujourd'hui d'appliquer la résolution 1559, surtout de désarmer le Hezbollah, et après de désarmer les factions palestiniennes au Liban ? Ne craignez-vous pas que l'on entre dans une spirale de violence ?
C'est bien là le coeur du problème, au-delà de tous les voeux pieux....
 
LE PRESIDENT - C'est aux Libanais de répondre à cette question. Il faut bien comprendre une chose simple : il n'y a pas, dans l'Histoire, d'Etat qui n'ait pas l'autorité sur l'ensemble de son territoire. Donc, vouloir prétendre qu'une partie du territoire libanais est sous l'autorité de milices, c'est incompatible avec un Liban stable et se développant démocratiquement.
C'est pourtant bien ce que l'on avait et qui a entraîné la crise actuelle. On ne le prétend pas. Et donner raison au Hezbollah en donnant au Liban un territoire qui n'est pas le sien, en exigeant qu'Israël relâche des terroristes avec du sang de civils, dont des enfants, sur les mains, en lui permettant se se réinstaller au Liban Sud est irresponsable et c'est se voiler la face.
 
Il appartient donc aux Libanais de prendre conscience de cette situation et de prendre conscience du fait que ceux qui encouragent les uns ou les autres à privilégier la guerre, les attentats, le terrorisme, ceux là font une lourde erreur. Ce sont finalement l'ensemble des Libanais quelle que soit leur confession, qu'ils soient sunnites, chiites, druzes, chrétiens, qui payent les pots cassés, comme on le voit.
Certes. Et à qui en incombe la responsabilité ? Qui est « immoral » ? Et quand bien même les Libanais s'en rendraient-ils compte, ce n'est pas en cédant au Hezbollah sur toute la ligne et en lui permettant, dans les faits, de retourner au statut quo ante , ce que justement Américains et Israéliens en veulent pas, qu'on apportera la paix dans la région.
 
Alors, si c'est l'ensemble des Libanais qui réalisent tout d'un coup que s'ils veulent vivre dans un Liban, réalité historique, plusieurs fois millénaire, démocratique et en paix, ils doivent s'exprimer politiquement auprès de ceux qui veulent contester un gouvernent libanais par ailleurs issu d'élections libres et démocratiques. Donc, je ne saurais trop engager les Libanais à prendre conscience de leurs responsabilités politiques pour encourager toutes les forces qui sont celles de la paix, de la stabilité ? comme l'Iran ? , mais surtout de l'unité du Liban, pour affirmer sa souveraineté et son indépendance.
On peut toujours rêver. Et c'est oublier bien facilement que Hitler est arrivé au pouvoir démocratiquement et qu'il a fallu une très grande fermeté militaire, avec malheureusement nombre de victimes civiles de tous côtés, pour que les Allemands se rendent compte de leurs erreurs. Le Président se serait-il opposé aux bombardements alliés en Normandie, puis en Allemagne s'il avait été aux commandes à l'époque ? Et aurait-il cédé aux revendications du III ème Reich par pure « moralité » ?
 
QUESTION - Depuis Saint-Petersbourg, vous n'avez pas parlé avec le président Bush ?
 
LE PRESIDENT - Je m'excuse de vous interrompre, la suite de la question ne me paraît pas avoir d'objet, parce qu'elle postule qu'il n'y a pas de contacts, alors que nous avons des contacts à tous les niveaux, quotidiens, entre les Américains et les Français···. Cela ne veut pas dire que nous soyons d'accord sur tout ? malheureusement pas sur l'essentiel, à savoir un retrait israélien remplacé simultanément par une force crédible, et non pas les soldats de papier de la FINUL et un désarmement du Hezbollah comme le voulait la résolution 1559, restée lettre morte,- mais les contacts sont absolument permanents.
 
Une question na pas été posée : pourquoi la position de la France, qui était en accord avec les Etats-Unis et la voix de la raison, pour proposer un projet de résolution qui avait toutes les chances de régler les problèmes en demandant qu'une force internationale réelle soit déployée au Sud Liban et que le Hezbollah soit désarmé, a-t-elle radicalement changé après les conversations du Président et des représentants arabes ?
 
Je vous remercie.
Partager cet article
Repost0
10 août 2006 4 10 /08 /août /2006 16:41

Jeudi 10 Août 2006

 

LES POMPIERS ISRAELIENS

 

Print Page

LES POMPIERS ISRAELIENS SUR LE FRONT… DES KATYOUCHAS 2'15


3500 roquettes ont frappé Israël en un mois de guerre contre le Hezbollah. Les pompiers de Galilée ne connaissent aucun répit et doivent eux aussi gérer l’angoisse des bombardements quotidiens.

 REGARDER :

http://www.infolive.tv/web_chapter.php?num=304&content=7

Partager cet article
Repost0
10 août 2006 4 10 /08 /août /2006 16:31

 

L'énigme chiite,
par Alexandre Adler
Le point de vue 
 Publié le 10 août 2006
 

 
 

Le chiisme est aujourd'hui un véritable casse-tête pour les analystes. Qu'on en juge plutôt : les chiites libanais sont le fer de lance d'une offensive tout à la fois intégriste et panarabe dirigée contre Israël et, expressis verbis, contre les États-Unis. Dans le même temps, les chiites irakiens demeurent la base populaire la plus importante de la présence américaine en Irak.
Les chiites du Pakistan, de l'Inde, du golfe Persique et de Turquie (les Alevis) sont au contraire les artisans de la laïcisation de l'islam. Et les chiites iraniens se disputent très ouvertement entre écoles théologiques rivales, dont certaines prônent une quasi-séparation du spirituel et du temporel, d'autres la théocratie la plus absolue.
 
Après tout, cette cacophonie n'est pas non plus étrangère au monde chrétien où, par exemple, on connaît bien le pasteur «écolo-pacifiste» de France ou d'Allemagne, autant que l'énergumène sectaire d'Irlande du Nord ou du Transvaal...
Mais ici le problème n'est pas seulement théologique ou culturel, il est directement politique, et c'est même la clef la plus importante pour comprendre la situation actuelle.
 
Les deux versions opposées du chiisme partent de deux sources bien distinctes. À l'est, l'intégrisme sunnite indo-pakistanais a ciblé, depuis fort longtemps, le chiisme local comme une doctrine «semi-païenne».
Or, il se trouve que de Jinnah à la famille Bhutto, nombreux sont les chiites à avoir participé dans un rôle de premier plan à la naissance et au développement du Pakistan, tandis que d'autres aristocrates de même obédience ont demeuré dans des positions enviées en Inde.
L'idéologie populiste et intolérante d'une armée pakistanaise de plus en plus influencée par l'Arabie saoudite aura fait le reste. La persécution des chiites est l'article de foi numéro un des talibans et de leur soutien saoudo-pakistanais.
 
Tout à l'opposé, se situe la doctrine d'une partie de l'intégrisme iranien qui, derrière l'association du clergé combattant, contrôle une bonne part de l'État persan. Pour cette génération de clercs formés dans la haine tout ensemble du régime impérial et du marxisme, la source principale d'inspiration a souvent été sunnite, celle des Frères musulmans égyptiens.
Nous retrouvons intacts ces deux courants dans la mêlée actuelle. Le président iranien Ahmadinejad, héritier explicite du clergé combattant du défunt ayatollah Behechti, voudrait à toute force effacer le conflit sunnite-chiite qu'attisent, au contraire, Pakistanais et Saoudiens.
 
L'actuelle situation confine en ce moment même au surréalisme, mais sans doute pas pour très longtemps. La faction intégriste au pouvoir à Téhéran a, par exemple, libéré un fils de Ben Laden, Saad – qui était placé jusqu'à présent en résidence surveillée à Yazd, au centre de l'Iran –, afin de prôner la solidarité des intégristes sunnites avec le combat du Hezbollah libanais.
Il est vrai que, depuis leurs cachettes, Ben Laden père et son associé égyptien Zawahiri n'ont cessé d'émettre des réserves sur la systématicité antichiite des actions que menait, en ayant usurpé leur autorité, le Jordanien Zarqaoui sur le terrain irakien. Cela dit, les deux auteurs du 11 Septembre sont trop tributaires de leurs hôtes civils et militaires pakistanais pour pouvoir pousser trop loin le rappel à l'unité, de même que les sympathies évidentes des Frères musulmans égyptiens et du Hamas palestinien pour le nouveau cours terroriste de l'État iranien ne parviennent toujours pas à faire cesser l'affrontement entre sunnites et chiites, à Bagdad.
 
Il y a des raisons secondaires à la poursuite de cet affrontement, telles que l'intervention discrète de subsides saoudo-pakistanais foncièrement antichiites. De même, un certain nombre d'éléments chiites libéraux, derrière Allaoui et Chalabi, ne sont pas mécontents que la minorité sunnite d'Irak se soit d'elle-même enfermée dans une attente sanglante et sectaire (bien plus meurtrière évidemment que l'actuelle contre-offensive israélienne, au Liban).
Toutefois, la cause principale ne tient pas à telle ou telle conspiration externe, mais tout simplement à la volonté d'une large majorité chiite du pays, longtemps bafouée, et par ailleurs détentrice des véritables lieux saints de leur croyance, de relever enfin la tête. Il s'agit là d'une logique redoutable pour une fraction de la mollahcratie iranienne. Si le grand ayatollah Sistani, qui est lui-même iranien, réussit en Irak, il aura démontré qu'une culture religieuse chiite majoritaire peut s'affirmer dans le cadre d'institutions électorales sincères et d'une liberté religieuse certaine, tout en renforçant pacifiquement le rôle du clergé.
Ce programme, c'est tout simplement celui des progressistes iraniens de l'ancien président Khatami et de son frère, et celui-là même, de plus en plus clairement, des pragmatiques à la Rafsandjani.
 
En politique extérieure, ce grand tournant implique le succès de la démocratie libanaise, la victoire d'éléments pragmatiques en Syrie et aussi en Arabie saoudite, l'alliance stratégique et économique avec la Turquie et, surtout, l'association avec les États-Unis, à Bagdad et à Kaboul aujourd'hui, très évidemment à Beyrouth et à Ramallah demain.
Devant une telle menace potentielle de renversement des alliances au Moyen-Orient, on comprend mieux que ceux qui savent déjà qu'ils y seront sacrifiés à Téhéran aient pu demander à leurs amis du Hezbollah libanais d'interrompre cette évolution si dangereuse.
Au risque, bien sûr, de faire perdre à Nasrallah et aux siens tout ce qu'ils avaient laborieusement gagné au Liban, en se refusant depuis deux ans à jouer le rôle de police supplétive de la Syrie.
Partager cet article
Repost0
10 août 2006 4 10 /08 /août /2006 16:18
 
 
L'envoyé spécial du «Figaro» a suivi une section de Tsahal au Liban-Sud.
Les soldats témoignent de la difficulté de la tâche qui leur a été assignée
 
«Jusqu'au corps-à-corps avec le Hezbollah»
 
 
logo FIGARO 
 
L'armée israélienne est désormais autorisée à progresser jusqu'au fleuve Litani, à 20 km au nord de la frontière.
 
L'armée israélienne est désormais autorisée à progresser jusqu'au fleuve Litani, à 20 km au nord de la frontière.
(AP)
 
 
LE SOLEIL se couche sur le village libanais d'Aytaroun, dominé au loin, vers l'Orient, par les pentes pelées et rougeoyantes du mont Hermon. Cheveux noirs bouclés et peau couleur bronze, un jeune soldat de type yéménite, coiffé d'une kippa et vêtu d'un gilet pare-éclats d'où dépassent les phylactères, se met à entonner seul une prière, un petit livre calligraphié en hébreu à la main. C'est la min'ha, la prière du soir du judaïsme. Soudain, un mouvement insensible saisit les garçons de cette section de combat des Golani (brigade d'élite de l'armée israélienne, dont la création remonte à la guerre d'indépendance de 1948).
 
Tous se mettent à descendre de leurs blindés lourds, qu'ils ont, pour la nuit, rangés en cercle, comme les chariots des pionniers du Far West dans les films de John Ford. La plupart de ces jeunes, qui ont tous 19 ou 20 ans, ne sont pas des Juifs religieux. Mais, ce soir, ils ont envie de suivre leur camarade dans sa prière.
 
Formant bientôt une sorte de petit amphithéâtre humain bordé par les hautes cuirasses des APC (véhicules de l'avant-blindés, armés de mitrailleuses dirigées de l'intérieur), les Golani clament à haute voix les répons de la prière. Seul leur chef, le lieutenant Arik, un «vieux» de 22 ans, n'est pas là, parti dans une villa de la bourgade libanaise pour participer à un briefing présidé par le commandant du bataillon, un «très vieux» de 29 ans.
 
Pour obéir au rituel qui veut qu'on ait la tête couverte, certains ont mis un casque lourd, d'autres un chapeau de brousse. Un grand gaillard a posé les mains sur la tête de ses deux voisins initialement découverts. Les visages, pas rasés depuis cinq jours, sont recueillis, mais sans affectation. Nul ne prête plus la moindre attention au bruit des explosions tout autour : bruit sec des «départs» des tirs des chars Merkava, alignés en contrebas derrière une muraille de terre rouge élevée au bulldozer ; bruit sourd des «arrivées», dans les champs de tabac voisins, des obus de mortier tirés par le Hezbollah depuis la périphérie de la bourgade de Bent Jbeil dont on distingue les immeubles sur la hauteur ; sifflement dans le ciel des roquettes Katiouchas volant vers le kibboutz de Malkilya, adossé à la frontière israélo-libanaise.
 
Tous à la même enseigne
 
Lorsqu'on recule d'une dizaine de mètres dans la poussière de ce capharnaüm militaire pour avoir une vision d'ensemble de cette section de combat en prière, on est saisi par l'extraordinaire variété de ses types humains. L'ashkénaze aux cheveux blonds côtoie le falasha au visage d'ébène ; le turc séfarade aux cheveux lisses côtoie le marocain tout bouclé.
 
Dans la section, le niveau d'anglais des conscrits est un bon indice de leur origine sociale : les ashkénazes venus de la bourgeoisie de Tel-Aviv le parlent beaucoup mieux que les séfarades originaires des quartiers populaires de Haïfa ou des villages du nord de la Galilée. Mais, ici, face au danger et dans un inconfort absolu, ces jeunes gens se retrouvent tous à la même enseigne. Entre eux, ils partagent tout : les cigarettes, les corvées de nettoyage, les boîtes de thon, la musique de leurs lecteurs mp3, les plaisanteries sur les coups de fil mensongers qu'on donne à sa mère pour la rassurer en lui disant qu'on n'est toujours pas passé au Liban.
 
L'armée en Israël et la mort éventuelle au combat ne sont pas une affaire de riches ou de pauvres, d'ashkénazes ou de séfarades, d'intellectuels ou de manuels. C'est l'affaire de toute la nation et le dernier melting-pot d'une société occidentale capitaliste où l'idéal socialiste des kibboutzim des années 1950 est devenu ultraminoritaire. Ce qui unit les trente jeunes garçons de cette section de Golani, c'est le choix qu'ils ont fait de ne pas faire un «service militaire de planqué».
 
Le lieutenant arrive, avec la confirmation de mauvaises nouvelles. Quatre soldats de la brigade viennent d'être tués à Bent Jbeil, dans une opération de nettoyage de ce bastion historique du Hezbollah. On verra l'hélicoptère ramenant leurs corps vers l'arrière, volant en rase-mottes à l'intérieur des talwegs, pour éviter les missiles portables sol-air dont dispose la milice islamiste chiite.
 
«Le Hezbollah est comme un serpent. Il vous glisse entre les mains, reste caché dans un trou pendant trois jours, puis vous attaque par-derrière au moment où vous ne l'attendiez plus», explique le lieutenant, qui sera normalement démobilisé dans quatre mois, à l'issue d'un service militaire prolongé de cinq ans.
 
Les moyens lourds de cette incursion israélienne mécanisée au Liban-Sud, au sein de laquelle Le Figaro a été «embedded», ne paraissent guère adaptés à la guerre asymétrique que Tsahal doit livrer au Hezbollah. La puissance de feu de l'armada – 72 obus de 105 mm embarqués à bord de chacun des chars Merkava, soutien des obusiers de 155 mm à longue distance situés à l'arrière, réponse dans le quart d'heure à une demande de bombardement aérien par les chasseurs F-16 – est gigantesque. Mais le problème reste toujours le même : où diriger le feu ? Le Hezbollah, qui a creusé des tunnels partout, est passé maître dans l'art de rester invisible. Il a réussi à pousser Tsahal – dont le but premier reste de limiter au maximum les pertes humaines dans les rangs des conscrits – à adopter une prudence presque paralysante. Dans cette campagne aride où l'on perçoit tout mouvement suspect à plus d'un kilomètre de distance, les blindés israéliens ont reçu instruction de ne bouger que de nuit. «Ils sont beaucoup plus forts que vous le croyez, ces terroristes», explique le lieutenant Arik. «Grâce à ses missiles Tow reçus d'Iran (missiles antichars livrés par l'Amérique du temps du régime du chah) le Hezbollah peut nous stopper un char à quatre kilomètres de distance !»
 
Plan initial
 
Un seul char se met de travers dans un fossé, et voici toute la progression arrêtée. Pas question de l'abandonner en pleine campagne : il faut se déployer en protection autour de lui, jusqu'à ce qu'un engin vienne de l'arrière le remorquer. Le plan initial de la mission tombe à l'eau : il s'agissait d'encercler nuitamment et avec des blindés un village libanais rebelle, dans l'espoir que le bruit des chenilles ferait sortir de leurs trous les miliciens du Hezbollah.
 
En deux jours, Tsahal n'aura pas cessé de pilonner devant nous Bent Jbeil, sans pourtant avancer d'un kilomètre. En presque un mois de guerre, Israël n'a toujours pas réussi à sécuriser entièrement une bande frontalière de six kilomètres de large, ni à interrompre les volées de katiouchas qui s'abattent sur le nord de son territoire. On a l'impression qu'Israël court après une mouche avec un énorme marteau.
 
Mais, perchée sur une hauteur, une villa d'Aytaroun abrite une unité mieux préparée à la lutte antiguérilla. C'est le bataillon Sayaf (nom arabe signifiant le sabre), entièrement composé de Druzes israéliens. Minorité du Proche-Orient non prosélyte, confessant une religion ésotérique tenant à la fois de l'islam et du christianisme, les Druzes sont répartis sur le territoire d'Israël, du Liban et de la Syrie. Excellents soldats, ils ont fait le choix, il y a plus d'un demi-siècle, de servir loyalement les différents États dont ils relevaient.
 
Entre eux, au repos, les Druzes de l'unité Sayef parlent arabe. Au combat, à la radio, ils ne s'expriment qu'en hébreu. Kamal, leur commandant, confie : «Le Hezbollah, on ne pourra le détruire qu'au corps à corps !» À Maroun-el-Ras, l'unité a réussi à tuer deux miliciens islamistes. En forçant la porte de la cave d'une villa semblant abandonnée, et en tirant à l'aveugle...
 
 
L'armée israélienne est désormais autorisée à progresser jusqu'au fleuve Litani, à 20 km au nord de la frontière.
 
Partager cet article
Repost0
10 août 2006 4 10 /08 /août /2006 16:14

 


Des dizaines d’arabes de Haïfa veulent s’enrôler dans Tsahal


Alors que le leader du Hezbollah a invité hier les habitants arabes de Haïfa à quitter la ville, des dizaines d’arabes israéliens ont envoyé une lettre au ministre de la Défense, Amir Péretz, pour lui signifier leur volonté de s’enrôler dans l’armée israélienne.

 
Suite aux tirs de roquettes sur Haïfa dimanche dernier qui ont touché les quartiers arabes de la ville, certains arabes de la ville dont certains ont une vingtaine d’année on décidé d’agir.

 

Le leader du groupe, Fouad Nasser, qui a envoyé la missive à Amir Péretz écrit : « Nous sommes fiers de l’Etat d’Israël et de son juste combat. Nous servirons où vous nous le demanderez et nous accomplirons la mission qui nous sera imposée. »


Nasser, 54 ans, a accompli son service militaire dans les rangs de Tsahal. Son neveu et son fils sont les premiers arabes israéliens qui ont servi dans les unités de combat Golani. « Nous sommes des Israéliens comme les autres et tous nous nous opposons fermement au Hezbollah et à Nasrallah. Certains d’entre nous sont déjà âgés, mais nous pouvons apporter notre contribution.

Nous avons toute la motivation du monde » a-t-il expliqué. Selon lui, la majorité des Arabes d’Israël ne s’identifient pas au Hezbollah.

 

Un autre membre du groupe, qui préfère garder l’anonymat, a déclaré : « Dans la ville, il y a beaucoup d’extrémistes qui n’aimeront pas notre démarche. S’il lisait mon nom dans le journal, ils s’en prendraient à mes enfants. Nasrallah a dévoilé son véritable visage et nous devons tous nous unir pour en terminer avec lui. »

 

Source : Maariv, 10 août 06

 

Partager cet article
Repost0