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  • : Lettre d'actualité, avec un apport de symbolisme, et de spiritualité, accés le plus souvent sur un axe Moyen- Orient, Europe, et Amérique du Nord.
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8 août 2006 2 08 /08 /août /2006 10:56

 

90% des usines de Haïfa sont retournées au travail

Par John O’Brian / aou08

Haïfa est la 3ème ville d’Israël en terme de population et sa région représente le 2nd foyer industriel après Tel Aviv.

Concernant l’aspect industriel, la région de Haïfa regroupe plus de 100,000 employés sur 1,800 usines. Durant ces 3 semaines de guerre, plusieurs milliers de missiles, lancés par la milice islamiste hezbollah, ont atteint le Nord d’Israël.

La première cible de ces tirs de missiles a été Haïfa qui compte chaque jours ses morts et ses bâtiments détruits. 20 usines ont été touchées de plein fouet par des missiles et les dégats sont estimés à plus de 600 millions d’euros.

Pourtant, même aux pires moments du conflit, moins de 35% des usines ont été fermées. A l’heure actuelle, +90% des usines de la région de Haïfa fonctionnent de nouveau normalement. En effet, des impératifs économiques s’imposent et de nombreux grands comptes technologiques internationaux ne peuvent attendre (Intel, Microsoft, Philips, Motorola, Hewlett Packard …).-

 

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8 août 2006 2 08 /08 /août /2006 08:35

''Aucun drapeau du controversé mouvement chiite n'était visible durant la marche'', écrit ''Montreal Daily'' (7 août).

Le site Judeoscope prouve le contraire en diffusant une video de cette manifestation de plusieurs milliers de participants dans cette ville canadienne parcourue par une ''mer jaune de drapeaux et tee-shirts du Hezbollah, des chants pro-Hezbollah et des signes antisémites''. (Guysen.Israël.News)


Des manifestants ont hurlé : ''Israël terroriste ! '', ''Olmert assassin ! '', ''Olmert fasciste ! '', ''Avec mon âme et mon sang, je me sacrifie pour toi, ô Nasrallah''.

Sur une banderole, étaient écrits : ''M. Harper, empêchez les Juifs de commettre des massacres au Liban et en Palestine'' et ''Israël a appris d'Hitler et l'élève a dépassé le maître !!!!''.

Le parti libéral du Canada, le parti québécois, le Bloc québécois, Québec Solidaire, le nouveau parti démocrate, des syndicats et des associations humanitaires avaient appelé à défiler ''pour la paix et la justice au Liban''.

André Boisclair, leader du parti québécois, a participé à cette manifestation.


LA PRESSE

DU 7 AOÛT 2006 - PAGE 4

(Journal du Quebec)

15.000 MAONTREALAIS RÉCLAMENT UN CESSEZ-LE-FEU




MESSIEURS, MESDAMES,

VOUS TROUVEREZ CI-JOINT DES PHOTOS PRISES PENDANT LA MANIFESTATION
PRO-LIBAN DU 6 AOÛT 2006 OÛ VOUS POURREZ CONSTATER QUE DES DRAPEAUX DU
HEZBOLLAH FLOTTAIENT ET CE, CONTRAIREMENT À VOTRE ARTICLE INTITULÉ


"15.000 MONTRÉALAIS RÉCLAMENT UN CESSEZ-LE-FEU"

SUR LEQUEL VOUS ANNONCEZ :


"AUCUN DRAPEAU DU MOUVEMENT CHIITE CONTROVERSÉ N'ÉTAIT VISIBLE DURANT LA
MARCHE
.

DES RESPONSABLES DES SERVICES D'ORDRE ONT DIT QUE DES MESURES EN
CE SENS AVAIENT ÉTÉ PRISES.

ON NOUS A DIT DE DEMANDER AUX GENS DE RANGER
LEURS DRAPEAUX DU HEZBOLLAH, A EXPLIQUÉ UN MEMBRE DES SERVICES D'ORDRE,
QUI PORTAIT UN BRASSARD DE LA CSN."



http://www.judeoscope.ca/article.php3?id_article=0438



EN TANT QUE LECTRICE ASSIDUE DE VOTRE JOURNAL, J'AIMERAIS AVOIR DES
EXPLICATIONS SUR CE MENSONGE.

DANS CETTE ATTENTE,

JE VOUS ENVOIE MES SALUTATIONS.

JULIA CORIAT
Julia.coria@sympatico.ca

 


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8 août 2006 2 08 /08 /août /2006 00:08

 

TARTUFERIES EUROPÉENNES
 

Par Albert Soued, www.chez.com/conf.hm , pour www.nuitdorient.com

 

 

 

Le saviez-vous? La plupart des insultes en Israël sont en arabe, non pas pour se faire comprendre du voisin, mais parce que l'hébreu moderne est en partie formé d'emprunts à des langues étrangères.

Mais les insultes n'entraînent pas forcément la violence. La preuve en est, celles qui sont débitées à longueur de journaux arabes ou de sermons dans les mosquées, de Tripoli à Abou Dhabi, en passant par le Caire ou Gaza.

Les prêcheurs islamiques ou islamistes ne manquent une occasion pour rappeler le Coran et traiter Juifs et Chrétiens de singes et de porcs. Encore ne sont-elles là que les insultes les plus banales.

 

Non, ce n'est pas pour cause d'insultes que Tsahal se retrouve à nouveau en territoire arabe, à Gaza et au Liban, dans des terres desquelles il s'était désengagé depuis un certain temps. Il s'agit ici d'actes de guerre caractérisés, introduction de groupes armés en territoire israélien, attaques armées, assassinats et captures de soldats.

 

Un pays quasi assiégé depuis bientôt 60 ans ne peut pas se permettre un seul instant une entorse à sa souveraineté territoriale, sans répliquer avec force et détermination.

 

Des voix frôlant la tartuferie s'élèvent de l'Onu et de l'Europe pour dénoncer la "non-proportionnalité" des ripostes israéliennes.

Sommes nous dans un concours d'escrime, ou dans un match de football médiatisé ou truqué ?

Quand un ennemi clame depuis des années dans toutes ses interventions publiques qu'il n'a qu'un seul but, celui de vous éliminer de la surface de la terre, et qu'il passe à l'acte, que faire? Comme il s'agit d'un appel au génocide allant au delà de l'insulte, pour survivre, il faut gagner.

Toute ces bonnes âmes conseillères, à la compassion hypocrite, à l'antisémitisme latent et au passé lourd à porter s'érigent tout d'un coup en arbitres non appelés, pour définir la "bonne riposte" dans le conflit arabo-israélien au Moyen Orient.

Non! Toutes ces bonnes âmes conseillères n'ont pas levé le petit doigt pour faire appliquer ne serait-ce que la résolution 1559 de l'Onu, demandant au Hezbollah, milice shiite, véritable Etat dans l'Etat, de désarmer, et son remplacement par l'armée régulière libanaise. Ont-elles réagi aux tirs quotidiens de missiles Qassam sur les villes israéliennes du Négev ? Qu'on m'explique qui est plus avantagé dans le combat, celui qui a été élevé dans la haine de l'autre, formé au salut nazi (1), endoctriné au suicide et au Paradis des vierges ou celui qui est élevé dans le respect de la vie? Qui a l'avantage, celui qui tire des missiles, planqué dans des zones habitées, celui qui se sert de ses congénères comme bouclier de défense ou celui qui informe les populations civiles avant d'attaquer une zone ? Dans cette subversion terroriste qui dure depuis des décennies sans répit et qui n'a qu'un seul but celui de l'élimination de l'autre, il est indécent de parler de proportionnalité !

D'autant plus que d'après nous, c'est l'Onu (2), à travers sa filiale l'Unrwa (3), et l'Europe qui sont à l'origine du conflit israélo-arabe et de sa pérennité. C'est d'abord l'Angleterre qui a favorisé les Arabes contre les Juifs, sous le mandat qu'elle avait en Palestine pendant 3 décennies: en 1948, à la fin de ce mandat, il ne restait plus rien de l'esprit de la déclaration Balfour de 1917, quand un général anglais commandant la légion jordanienne envahissait le nouvel état Juif (4). Puis ce fut l'invention de l'Unrwa, organisme créé en 1950 pour "6 mois" pour aider les réfugiés arabes de Palestine et qui perdure encore, origine de la cause principale du conflit. Puis ce fut le tour de l'Urss, déçue qu'Israël ne fut pas un état satellite, qui a misé alors sur Nasser qui a provoqué la guerre des six jours en 1967, suivie par une revanche ratée en 1973. Puis ce fut la France suivie de l'Europe qui, par leur politique arabe biaisée, ont provoqué l'ère onusienne du "sionisme = racisme" et les horreurs de Durban. Par leur soutien inconditionnel à Arafat et aux groupes terroristes, ils ont encouragé les intifadas successives et incité à la guerre en cours.

En effet Israël n'est pas l'ami des Européens malgré les accolades "à la Tartufe" de leurs dirigeants à Shimon Peres. Celui-ci est tombé de haut quand il a appris qu'Israël n'était pas convié à la réunion de Rome pour un cessez le feu, alors que le Liban, partie au conflit, était présent. M. Douste Blazy explique que c'était une réunion d'"amis du Liban". Encore une double tartuferie qui considère le Liban comme une victime d'Israël et qui feint de croire que le Hezbollah est en dehors du Liban?

 

Notes 
 

(1)Voir notamment les articles www.nuitdorient.com/n22a56.htm , www.nuitdorient.com/n22a58.htm , www.nuitdorient.com/n22a511.htm ,

www.nuitdorient.com/n22a62.htm ?

(2) L'Onu a fait un grand tapage médiatique autour de la destruction d'un de ses bâtiments et la mort de 4 casques bleus au Liban Sud. Or il est évident depuis longtemps que les "casques bleus" au Liban du Sud ne sont pas neutres et certains autorisent le Hezbollah à tirer des missiles à partir de leurs installations. Heureusement qu'on trouve des gens non atteints par la "tartuferie", comme le commandant Pellegrini qui a déclaré qu'Israël "nettoyait" la zone en question et que l'Onu ne faisait pas "exception"

(3) voir nos articles www.nuitdorient.com/n151.htm , www.nuitdorient.com/n154.htm , www.nuitdorient.com/n1510.htm

(4) Glubb Pacha, converti à l'Islam

 

 

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7 août 2006 1 07 /08 /août /2006 23:55
 
Que reste-t-il des espoirs nés lors des accords d'Oslo ?
par Claude Lanzmann
LE MONDE
 

 
abra, Chatila, Jénine, Cana il y a quatre ans, Cana encore aujourd'hui, c'est la même clameur déchaînée, dans les rues arabes, dans nos rues, sur nos ondes, sur nos écrans, dans les colonnes de nos journaux, la même voracité presque joyeuse devant la palpable évidence de la nature criminelle du peuple juif, le même hypocrite effroi chuchoté comme une messe basse par des aveugles aux yeux enfin dessillés, le même empressement à condamner, à faire porter toute la responsabilité sur le seul Israël, à tenir pour négligeables les morts israéliens et aussi la pluie de bombes - qu'on les appelle roquettes ou Katioucha -, qui s'abat quotidiennement et pour la première fois à pareille échelle sur la population civile d'un petit pays grand comme la Belgique, contraignant déjà 350 000 de ses citoyens à se réfugier "plus au sud", là où d'autres bombes les atteindront peut-être dans les jours prochains puisque Israël est dépourvu de profondeur stratégique.

A l'heure où j'écris, des doutes raisonnables sont émis sur l'implication d'Israël dans l'événement de Cana dont nous pleurons les victimes. Mais s'il se révèle qu'Israël est responsable, il s'agit d'une "bavure" déplorée et non pas, comme des voix stridentes le crient avec jubilation, d'un "crime de guerre". "Nous n'apprenons pas à nos soldats à tuer des innocents. Ce n'est pas la doctrine de l'armée d'Israël", a déclaré Ehoud Olmert. Je sais, pour avoir moi-même connu cette armée de près, que des exemples innombrables attestent la vérité de ses propos.

Israël, depuis des jours, avait averti, par tracts et par radio, la population d'avoir à quitter les lieux que son aviation bombarderait, et il est établi que le Hezbollah abrite ses camions plates-formes lance-missiles dans les villages chiites peuplés, que ceux-là les quittent pour tirer leurs salves et s'y replient aussitôt. Un mot étonnant est revenu dans mille bouches politiques, celui de "disproportion", que Bernard-Henri Lévy a été le premier à relever comme il le fallait. Quelle disproportion ?

Israël, dit-on, détruit le Liban pour trois malheureux soldats kidnappés l'un par le Hamas, les deux autres par le Hezbollah. On oublie de dire que les roquettes tombaient déjà sur Sderot et le Sud d'Israël avant l'enlèvement du caporal Shalit et que les soldats capturés par le Hezbollah l'ont été à la faveur d'une embuscade où huit de leurs camarades ont trouvé la mort : ils patrouillaient à la frontière nord d'Israël, en territoire israélien. On oublie de rappeler que, dès avant l'embuscade, les missiles commençaient à exploser dans les kibboutzim de haute Galilée.

Le kidnapping du Hezbollah signait en vérité une déclaration de guerre à Israël, qui n'avait rien à voir avec le conflit israélo-palestinien : Mahmoud Abbas et Ehoud Olmert, suivant en cela la voie ouverte par Ariel Sharon, se donnèrent l'accolade à Amman, devant le roi de Jordanie, et ce n'était, ni d'un côté ni de l'autre, un baiser de Judas. Tous deux voulaient la paix. Mais cette paix israélo-palestinienne, vrai supplice de Tantale, toujours à portée et toujours hors d'atteinte, est bien le cadet des soucis du chef du Hezbollah à la barbe fleurie. Il n'en veut pour rien au monde, il se préparait, depuis qu'Israël a quitté le Liban sud, pour sa grande offensive, bâtissant un formidable réseau de fortifications souterraines et accumulant les armes les plus redoutables : outre les missiles dont il dispose à profusion grâce à la Syrie et à l'Iran, il possède des canons anti-chars capables de percer les blindages les plus épais.

Le Monde a récemment interviewé le président de la République, en particulier sur sa vision des relations avec l'Iran et du rôle que pourrait jouer ce "grand pays qu'on ne peut ignorer", selon ses propres termes. Etrangement, personne ne lui a demandé ce qu'il pensait des plus récentes déclarations de son homologue iranien Ahmadinejad.

Celui-ci, au cours de la dernière Conférence islamique, a affirmé que le seul problème fondamental du monde musulman était l'éradication de l'Etat d'Israël et du sionisme. S'agit-il là d'une marotte à ne pas prendre au sérieux, qui ne vaut même pas qu'on pose la question ?

Hassan Nasrallah, le chef du Hezbollah, a donné, lui, la réponse. Ce qui se joue actuellement est le premier acte, la grande ouverture de cette guerre, dont la visée finale, comme il y a soixante ans la solution du même nom, est la destruction de l'Etat d'Israël. La France a mal au Liban, le Liban que les juifs bombardent est son pré carré. On se demande où dorment les hommes politiques français lorsqu'ils viennent à Beyrouth montrer que "la France s'active au Liban", comme l'écrivait drôlement le Journal du dimanche : il y a encore à Beyrouth des ambassades, des grands hôtels et des beaux quartiers, intacts, Dieu merci.

Voilà bien longtemps qu'Israël n'existerait plus s'il ne réagissait pas avec "démesure". Le Hezbollah n'ignorait rien de ce qui allait advenir : il savait quel prix Tsahal attache à la vie de ses hommes et tendait ainsi un piège dans lequel Israël ne pouvait pas ne pas tomber. Les bombardements et leurs inévitables victimes civiles en faisaient partie et le Hezbollah gagnait sur deux fronts : la propagande et l'impréparation militaire d'Israël à affronter cette guerre d'un type nouveau - malgré la haute technologie israélienne, et selon une constante de la doctrine de l'armée, ce sont des conscrits de 18 ans qui sont envoyés démanteler les fortifications ennemies au prix de lourdes pertes.

La surprise et la difficulté n'étaient certes pas moindres au début de la guerre de Kippour. Israël, n'en doutons pas, prendra le dessus. Mais on est en droit de se demander à quoi ont servi Oslo et ce qui reste des espoirs qui se levèrent alors. A ceci au moins : les ennemis d'Israël ont la possibilité de s'armer jusqu'aux dents et de le faire librement.


Claude Lanzmann est directeur des "Temps modernes"


Article paru dans l'édition du 04.08.06
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7 août 2006 1 07 /08 /août /2006 23:27

Arrêtez de nous faire la morale, dit Ehud Olmert aux Européens

 

BERLIN (Reuters) - Le Premier ministre israélien, Ehud Olmert, exhorte les dirigeants européens à en finir avec les critiques au sujet du nombre de victimes civiles au Liban, dans un entretien publié dimanche par le journal allemand Welt am Sonntag.

"Qu'est-ce qui leur donne le droit de sermonner Israël?", s'insurge-t-il. "Les pays européens ont attaqué le Kosovo et tué 10.000 civils; 10.000! Et aucun de ces pays n'avait essuyé un seul tir de roquette.

 

"Je ne dis pas que c'était une mauvaise chose d'intervenir au Kosovo. Mais - de grâce! - ne nous sermonnez pas au sujet du traitement des civils."

Le chef du gouvernement israélien a par ailleurs jugé impossible de détruire entièrement le Hezbollah. Prié de dire s'il a sous-estimé le mouvement chiite, Olmert répond: "Non, nous savons qu'il n'ont tiré que 3.000 roquettes jusqu'ici et qu'il en possède 15.000. La question est plutôt: si le Hezbollah avait mesuré les conséquences de son agression, aurait-il agi quand-même? Je ne le crois pas."

"Il sont vaincus, mais il n'est pas possible de les détruire complètement. Israël a quoi qu'il en soit obtenu plus de succès que tout autre pays dans la lutte contre un mouvement de guérilla", ajoute le Premier ministre.

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7 août 2006 1 07 /08 /août /2006 23:10

 


 

Lettre sur l’antisémitisme.

Autopsie des mythes de la haine
Par Francis Weil

 

Comme dans ses précédents ouvrages, Francis Weil est précis, concis et percutant. À la base de cet antisémitisme qui perdure à travers les âges et les pays, il y a, nous dit-il, un concept essentiel, celui de l’altérité. D’une altérité irréductible. « Celle qui fait du Juif non seulement un non-Chrétien ou un non-Musulman, mais un Autre total, un Autre absolu, un Autre fondamentalement et définitivement autre ».

 

Pour l’antisémite, les Juifs sont des étrangers, des traîtres, des comploteurs, des diables, des vampires, des déicides. À la racine de cette croyance, de ces racines du mal, la théologie de la substitution qui a voulu faire de la chrétienté, le véritable Israël, Verus Israël.

 

En témoigne la fameuse « Synagogue aux yeux bandés » de la cathédrale de Strasbourg. Sans oublier l’hérésie de Marcion qui niait jusqu’à l’origine juive du christianisme, ouvrant la voie aux théoriciens racistes du XIXème siècle. À ceux qui argumentent en avançant le fait incontestable que depuis Vatican II, l’Église a changé, qu’elle s’est rapprochée des « frères aînés », Francis Weil répond : « Vous avez raison et vous avez tort ».

Car même chez ceux, notamment à gauche, qui se sont éloignés de toute croyance, l’antisémitisme a des racines religieuses. Quant à l’islam, il n’est pas en reste. Et bien que la hargne antijuive de certains musulmans se rapporte incontestablement au conflit israélo-palestinien, il ne fait pas de doute, pour l’auteur, que « si demain, par malheur, une bombe atomique vitrifiait la terre d’Israël en évaporant ses habitants, l’antijudaïsme musulman poursuivrait sa carrière ». Citations du Coran à l’appui, Francis Weil, analyse la tradition musulmane de la « dhimmitude », estimant que, contrairement à ce qui est communément admis, à savoir que l’antijudaïsme musulman s’est greffé sur l’antisionisme, c’est le contraire qui s’est produit : « l’antisionisme s’est greffé sur l’antijudaïsme musulman originel ».



Face à ceux qui, au mépris de la vérité et de la plus élémentaire décence, osent affirmer que « Hitler était une créature des Juifs, qui devaient construire Auschwitz de façon à pouvoir s’emparer de Jérusalem », Francis Weil s’insurge : « Non, Sharon n’est pas Hitler ; c’est un ancien militaire sans état d’âme qui, confronté à une situation de guerre imposée, poursuit son projet politique, comme l’on fait en leur temps De Gaulle et Churchill ».



Face à ce déferlement raciste, qui touche désormais les écoles de la République, il faut lutter sans relâche. « L’anti-antisémitisme doit être religieux et d’abord, dans les conditions actuelles, musulman ».

C’est pourquoi, dit Francis Weil, « la création, le 21 novembre 2004, de l’Amitié judéo-musulmane de France, devrait être un élément d’espoir ».


Un petit ouvrage bien argumenté et très documenté.

Jean-Pierre ALLALI

(*) Éditions du Cosmogone. 124 pages. 15€

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7 août 2006 1 07 /08 /août /2006 22:53

Paris, Londres, New-York : les « Hezbollah Jugend » sont parmi nous !

Qui eût cru cela possible, plus de soixante ans après la fin du nazisme ? La photo ci-contre montre un drapeau du Hezbollah brandi dans la capitale française lors d'une manifestation organisée par le Mrap et autres islamogauchistes le 29 juillet 2006. On a crié des insultes antisémites, on a exhibé des portraits de l'apprenti-führer Nasrallah. Il est temps d'éradiquer le nazislamisme en Occident, tout comme Israël l'éradique au Liban.

Le conflit au Proche-Orient fait sortir de leur tanière les fous d'Allah et leurs idiots utiles. On voit même le Mrap, né pendant la seconde guerre mondiale pour combattre le nazisme, s'afficher dans les rues avec ce qu'il convient d'appeler des néo-nazis.

Car le Hezbollah soutenu et armé par le régime islamiste d'Iran, tout comme le Hamas palestinien qui lui aussi a de nombreux adeptes en France, est bien une organisation raciste, antisémite, jihadiste, totalitaire et terroriste, puisant son idéologie de haine dans les bas-fonds du Coran et de l'islam.

 

 

 

Comment peut-on tolérer sur notre sol que défilent ces « Hezbollah Jugend » en toute impunité ? Veut-on qu'ils incendient des synagogues, qu'ils attisent la chasse aux Juifs déjà bien présente dans nos zones de non-droit ? Que fait le gouvernement pour mettre hors d'état de nuire ces fascistes verts-rouge-brun, soutenus par des communistes et des gauchistes qui s'autoproclament, audace suprême, « antiracistes » et « pacifistes » ?

Quand finira cette comédie ?

Et ce n'est pas qu'à Paris que ces salauds nous rappellent les heures les plus sombres de notre histoire. Dans plusieurs villes de France, les défilés « pour la paix au Proche-Orient » (sic) ont donné lieu aux mêmes scènes surréalistes de haine antijuive, de drapeaux et de portraits nazislamistes, de « soutien » au terrorisme inspiré par Mahomet et la tradition islamique.

Idem à Londres, mais aussi aux Etats-Unis, où la chaîne CBN a tourné ce reportage que vous ne verrez peut-être pas sur TF1 ou France 2 :

 

Certes, ces images qui font froid dans le dos ont tout de même un avantage. Elles aident à la prise de conscience internationale sur l'islam. Les Américains qui jadis fustigeaient notre impossibilité d'« intégrer » les musulmans en France commencent à comprendre, cinq ans après le 11 septembre, que la vérité est ailleurs. Le problème de fond est bien cette idéologie radicale que porte la religion de Mahomet depuis son origine, depuis ce Coran qui compare les Juifs à des singes et des porcs et qui appellent à leur extermination, depuis ce « prophète » qui appliqua une « solution finale » bien avant Hitler. A New-York comme à Londres et Paris, certains résidents musulmans n'hésitent pas aujourd'hui à montrer leur vrai visage de haine de l'Occident et de sa civilisation.

Mais revenons en France.

Je suis stupéfait de l'absence totale de réactions, et a fortiori de condamnations, par la classe politique et médiatique devant ces défilés racistes et fascistes. Certes, je ne me fais plus d'illusion sur la Chiraquie, quand son ministre des Affaires Etrangères ose adouber son homologue nazislamiste d'Iran dans une rencontre officielle relayée par le site même du Quai d'Orsay.

On a comparé cette rencontre honteuse à Montoire, c'est pire. Pétain avait lutté contre les nazis avant de s'incliner devant le vainqueur. Douste-Blazy et Chirac, quant à eux, pactisent avec l'ennemi avant même de combattre. Et après ça, ces collabos osent prétendre lutter contre l'« islam radical ». Mais quels faux-culs !

Je ne me faire d'illusion non plus sur l'extrême-gauche. Le Parti Communiste, en compagnie des fascistes verts des réseaux Ramadan, envoie une « délégation » à Beyrouth pour rencontrer… les chefs du Hezbollah ! Sainte alliance entre la faucille et le sabre mahométan, à laquelle nous ont habitués depuis longtemps le Mrap et autres « indigènes » anti-français.

Après l'allégeance à Moscou et aux Soviets responsables de 100 millions de morts, les mêmes font alliance avec le terrorisme musulman. On ne se refait pas.

On peut par contre être plus surpris de l'absence totale de réactions de la part des quelques personnalités de l'UMP qui osent dénoncer l'islamisation de la France, et aussi d'organisations droitsdelhommistes qui, même si on peut leur reprocher certains aspects, laissaient entendre jusqu'à présent qu'elles combattaient les racistes islamistes.

On ne peut que constater le silence assourdissant de la Licra, de SOS-Racisme, de Ni Putes Ni Soumises sur les complicités entre certains musulmans de l'Hexagone et les tueurs du Hezbollah et du Hamas. Silence radio également au Parti Socialiste. (Notons toutefois que Bertrand Delanoë a refusé à ses alliés verts et communistes d'apposer sur la façade de l'Hôtel de Ville de Paris une banderole en « hommage » à la « résistance libanaise », c'est-à-dire, dans le jargon euphémique de ces faux-culs, au Hezbollah terroriste.)

Le peuple de France est donc bien seul à vouloir résister à ce terrorisme intellectuel, qui est le pendant et le soutien du terrorisme réel du Hamas et du Hezbollah.

Qui aura le courage de demander la dissolution et l'inculpation de tous ces propagandistes de la haine et du jihad ?

Quand va-t-on enfin éradiquer l'UOIF, filiale française de l'internationale terroriste des Frères Musulmans, qui soutient officiellement les leaders « spirituels » (sic) du Hamas mis hors d'état de nuire par Israël ?

Quand va-t-on éradiquer ces officines de propagande que sont le Mrap, les Indigènes de la Républiques, les réseaux Ramadan, et autres mejliss.com ?

La tâche est immense. Même si seulement une minorité des gens d'origine musulmane qui résident en France sont des activistes du jihad, le réseau de soutien constitué par tous ces collabos et tous ces groupuscules est une véritable pieuvre qui gangrène la société civile et qui attise la haine entre les communautés.

Certes, des gens comme Mouloud Aounit ne posent pas de bombes, mais tous leurs discours justifie les fanatiques musulmans et leur apportent une caution idéologique et victimaire.

Je ne sais comment il faudra lutter contre ces « Hezbollah Jugend » de l'intérieur et leurs idiots utiles.

Nous avons les armes électorales, et celles des médias parallèles en particulier sur Internet.

Nous avons également l'arme judiciaire, au nom de la lutte contre le racisme et la haine.

Hélas ces moyens d'action sont bien limitées, alors même que le gouvernement ferme les yeux, voire joue les collabos, et que la justice est elle aussi victime d'idéologues totalitaires.

Mais ce dont je suis sûr, c'est qu'on éradiquera pas le nazislamisme sans donner un grand coup de balai sur notre propre sol.

L'enjeu contre le terrorisme islamique est certes planétaire, mais la France est l'un des pays où le risque est le plus élevé à cause d'une part de son islamisation, et d'autre part de tous ces terroristes intellectuels qui imposent leur idéologie néofasciste, hier rouge, aujourd'hui verte.

Nous devons donc rechercher en dehors de l'Hexagone toutes les alliances qui nous aideront à chasser la bête immonde du pays des droits de l'Homme.

Francis Percy Blake
blake@france-echos.com
 

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7 août 2006 1 07 /08 /août /2006 22:48

 

 

Reuters reconnaît le truquage d'une de ses photos…

… et dénonce Adnan Hajj, le pigiste musulman responsable de la falsification.

Voir notre article http://www.france-echos.com/actualite.php ?cle=9827 qui démontait cette propagande.

L'agence Reuters reconnaît qu'une fumée noircie et des immeubles ont été ajoutés numériquement sur la photo d'un incendie à Beyrouth. Son pigiste libanais, le photographe musulman Adnan Hajj avait truqué volontairement l'image à l'aide du logiciel Photoshop.

Reuters a retiré dimanche l'image retouchée et l'a remplacée par la photo d'origine. L'agence de presse a fait savoir qu'elle n'utilisera plus les services du faussaire, et présente ses excuses.

L'auteur du truquage nie les faits, prétendant qu'il « qu'il tentait d'enlever des taches de poussière et qu'il avait fait des erreurs en raison des mauvaises conditions d'éclairage dans lesquelles il travaillait », selon le service de relations publiques de Reuters. Bin voyons ! Encore un qui nous prend pour des imbéciles !

Reconnaissons l'honnêteté de Reuters qui a le courage d'avouer s'être fait piégé par un pigiste plus soucieux de propagande islamique que d'information. On aimerait voir le même courage de la part de France 2 et de Charles Enderlin dans l'affaire Al Dura…

Mais malgré cette mise au point, cette manipulation qui rappelle celles des nazis ou des soviétiques nous démontre une fois de plus qu'il convient de rester vigilent par rapport à toutes les « informations » d'origine islamique sur le conflit du Proche-Orient. Le mensonge est autorisé par l'islam, ne l'oublions pas, quand il est mis au service d'Allah et de ses commandements abjects.

 

 

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7 août 2006 1 07 /08 /août /2006 18:44

PARIS,(AFP)

 Un avocat demande au Conseil d'Etat d'annuler la dissolution de la Tribu Ka


Me Philippe Missamou, avocat du leader de la Tribu Ka, un groupuscule noir ultra-radical et antisémite, a annoncé vendredi à l'AFP avoir déposé un recours devant le Conseil d'Etat pour faire annuler le décret de dissolution.

Cette dissolution a été décidée le 26 juillet en Conseil des ministres sur proposition du ministre de l'Intérieur Nicolas Sarkozy et à la suite des incidents à caractère antisémite qui avaient éclaté le 28 mai à Paris quand quelques membres de la Tribu Ka avaient manifesté rue des Rosiers, au coeur du quartier juif.

Le décret, qui dissout "le groupement de fait dénommé +Tribu Ka+" en s'appuyant sur la loi du 10 janvier 1936 "relative aux groupes de combat et milices privées", est paru au Journal officiel du 29 juillet.

Dans son recours devant le Conseil d'Etat, dont l'AFP a eu une copie, Me Missamou, agissant au nom du leader de la Tribu Ka, Kemi Seba, dont le nom véritable est Stellio Gilles Robert Capochichi, met en cause une "motivation insuffisante" du décret et conteste que la Tribu Ka soit "un groupement de fait".

"La Tribu Ka n'est pas une organisation hiérarchisée, architecturée, encadrée, centralisée avec une structure de propagande, d'action et de défense au sens de l'article 1er de la loi du 10 janvier 1936", écrit l'avocat.

Cette dissolution, "on marche dessus, on n'en tiendra pas compte", avait déclaré Kemi Seba, dès le 26 juillet.

 

 

 

 

 

 

 

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7 août 2006 1 07 /08 /août /2006 18:39

 

PARIS (AFP) - Liban :

l'armée française a la capacité de projeter "très vite" des soldats

En dépit de ses engagements sur des théâtres extérieurs où sont déployés quelque 13.000 hommes, l'armée française pourrait projeter "très vite" au Liban-sud les éléments d'une force d'interposition, mais aurait plus de difficulté à organiser une mission de longue durée.

"L'armée française a couramment environ 15.000 militaires en opérations à l'extérieur. Elle dispose donc actuellement d'une réserve opérationnelle qui lui permet de déployer très vite quelques milliers d'hommes, avec du matériel lourd", a expliqué à l'AFP un porte-parole de l'état-major des Armées (EMA).

"Envoyer deux mille hommes de plus au Liban fait partie de notre savoir-faire classique", ajoute-t-il.

Pourtant, avec la prise de commandement par la France de la force de l'Otan à Kaboul il y a une semaine, son implication toujours forte dans les Balkans, en Côte d'Ivoire et dans une moindre mesure en République démocratique du Congo (RDC), "les armées sont sous forte tension en ce moment", reconnaît-il.

Compte tenu du système de rotation des militaires engagés à l'extérieur (d'environ 3 à 4 mois) la difficulté résiderait davantage dans l'organisation d'une mission de longue durée.

"Plusieurs théâtres à mener en parallèle entraînent beaucoup de moyens de commandement, beaucoup de coordination et de soutien à organiser, c'est là que pourrait se créer plus ou moins de tension, en fonction de la mission à remplir", explique-t-il.

Le président Jacques Chirac ayant stipulé que rien ne serait fait au Liban avant un cessez-le-feu, l'état-major des Armées confirme qu'il n'y a actuellement pas de mise en alerte. "Au contraire, les militaires reprennent leurs forces, sont au repos", souligne le porte-parole.

Si un accord politique intervenait et qu'une résolution de l'ONU conforme aux voeux de la France était votée, les préparatifs pour un déploiement au Liban pourraient débuter.

Cela pourrait alors "aller très vite. Tout dépendra du volume de militaires et d'armement envoyés", précise-t-il.

Le ministre de la Défense Michèle Alliot-Marie a souligné la semaine dernière que si une force internationale était déployée, elle devrait être "très puissante", ce qui suppose l'envoi de moyens lourds et blindés.

L'opération Baliste du Liban mobilise déjà une force "relativement importante" de 1.700 hommes (dont un millier de marins), ce qui forme "une base de travail assez significative", juge-t-il.

Cette force chargée exclusivement de l'évacuation de civils, est notamment composée de la compagnie Guépard de chasseurs alpins et de troupes de marine, spécialistes des opérations amphibies.

Interrogé sur le genre d'armement lourd que la France pourrait envoyer dans le cadre d'une force internationale, le porte-parole de l'EMA a refusé de l'évoquer: "On ne prépare rien, ce n'est pas d'actualité", s'est-il borné à répondre.

Parmi les armements lourds habituellement déployés par la France sur les théâtres importants figurent, en Côte d'Ivoire, des blindés de type AMX-10RC et AMX-10P (chenillés). En Afghanistan, elle utilise des avions de combat Mirage 2000 de bombardement (pour attaques au sol) et intercepteurs (contre les avions), des Mirage F1 (qui ont une capacité de tir au canon et de prise d'images) et des avions de transport (type Transall et C-130 Hercules).

Quant aux nouveaux avions de combat Rafale, dont une escadrille est opérationnelle, et aux chars Leclerc, ils ne seraient vraisemblablement pas utilisés au Liban dans un premier temps.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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